Fil d'Ariane
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky exhorte les Américains à "maintenir une unité inébranlable" jusqu'au "rétablissement de la paix" en Ukraine, alors que se tiennent ce mardi aux États-Unis des élections de mi-mandat cruciales dont les résultats pourraient affecter le soutien de Washington à Kiev.
19H41 TU. Vladimir Poutine décore un "prêtre soldat" tué en Ukraine
Vladimir Poutine a remis aujourd'hui, à titre posthume, la plus haute décoration de Russie à un prêtre orthodoxe, tué récemment en Ukraine, qui avait recommandé aux mères de soldats russes de faire plus d'enfants pour atténuer leur chagrin.
Dans un communiqué, le Kremlin a indiqué que Mikhaïl Vassiliev avait reçu le titre de "Héros de la Fédération de Russie" pour "son courage et son héroïsme dans l'accomplissement de son devoir civique".
Dimanche 6 novembre, le Patriarcat de Moscou a annoncé la mort de ce prêtre "dans la zone de l'opération spéciale en Ukraine", alors qu'il accomplissait "ses fonctions cléricales".
Le patriarche Kirill, chef de l'Église russe, l'un des piliers du pouvoir de Vladimir Poutine, doit célébrer demain une messe spéciale autour du corps du défunt depuis la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou.
Selon Alexandre Sladkov, un correspondant de la télévision publique russe, le pope a été tué lors d'un bombardement ukrainien dans la région occupée de Kherson, en proie à une contre-offensive de Kiev depuis des semaines.
"Il est mort comme un prêtre soldat, aux côtés des parachutistes", a écrit le 6 novembre Alexandre Sladkov sur Telegram.
D'après le Patriarcat de Moscou, Mikhaïl Vassiliev, né en 1971, avait déjà servi comme aumônier militaire lors d'opérations de l'armée russe au Kosovo, en Bosnie, dans le Caucase et en Syrie. Récemment, il avait fait parler de lui après une interview sur la chaîne de télévision orthodoxe russe "Spas".
Interrogé sur le cas d'une mère russe qui avait envoyé son fils à l'étranger pour éviter qu'il ne soit mobilisé pour combattre en Ukraine, il avait recommandé aux femmes de faire plus d'enfants pour atténuer leur peine.
"Si une femme suit le précepte de Dieu 'Soyez féconds, multipliez-vous' et refuse au sens large tous les moyens artificiels d'interruption de grossesse, alors elle aura généralement plus d'un seul enfant. Et donc ce ne sera pas si douloureux de s'en séparer", avait-il affirmé.
19H00 TU. L'acteur américan Sean Penn remet son Oscar à Volodymyr Zelensky
Sean Penn, qui a déjà rencontré le président ukrainien deux fois, est venu lui apporter son Oscar, en espérant ainsi lui donner du courage. "Je me sens tellement mal à l'extérieur, a dit l'acteur au président. C'est juste un symbole, une bêtise. Mais si je sais qu'il est avec toi, et bien je me sentirais mieux et plus fort pour me battre."
Zelensky l'a accepté très emu : "Un tel honneur ..... Jusqu'à ce que nous gagnions". "Oui, et à ce moment là tu me le rapporteras à Malibu" a répondu alors Sean Penn en ajoutant "je me sentirais beaucoup mieux sachant qu'un morceau de moi est ici chez toi".
Le président Zelensky a décoré Sean Penn de l'Ordre du mérite du 3ème degré. Puis ils sont sortis pour voir la promenade des Braves sur la place de la Constitution à Kiev.
Ces images ont été tournées par la présidence ukrainienne, qui a également mis le commentaire musical.
17H23 TU. La planète "ne peut se permettre un seul coup de feu", plaide Zelensky à la COP27
La planète "ne peut se permettre un seul coup de feu", a lancé mardi dans un message vidéo à la COP27 le président Ukrainien Volodymyr Zelensky, accusant la Russie d'avoir détourné le monde d'"actions collectives" nécessaires contre le changement climatique.
"Il y en a encore pour qui le changement climatique est juste de la rhétorique, du marketing, mais pas une véritable action. Ce sont ceux-là qui empêchent la mise en oeuvre des objectifs climatiques", a déclaré le président à l'issue de deux journées de sommet à Charm el-Cheikh en Égypte.
"Ce sont ceux qui, dans leurs bureaux, se moquent de ceux qui se battent pour sauver la vie sur la planète, tout en soutenant en public l'action pour la nature".
"Ce sont ceux qui lancent des guerres d'agression alors que la planète ne peut se permettre un seul coup de feu parce qu'elle a besoin d'une action collective", a insisté le chef de l'État ukrainien dans un message prononcé en anglais.
"Il ne peut y avoir de politique climatique efficace sans paix sur la Terre, parce que les nations pensent seulement à se protéger elles-mêmes ici et maintenant des menaces générées en particulier par l'agression russe", a-t-il ajouté, évoquant notamment les crises alimentaire et énergétique liées à cette guerre, doublées d'une relance de certaines centrales à charbon.
"Nous devons stopper ceux, qui par leur guerre illégale, détruisent la capacité du monde à oeuvrer uni pour un objectif commun", a-t-il encore déclaré. Évoquant notamment la destruction des forêts ukrainiennes depuis l'invasion russe fin février, il appelé le monde à soutenir la création d'une "plateforme mondiale pour évaluer l'impact des actions militaires sur le climat et l'environnement". Un sujet qui sera évoqué mercredi lors d'un événement organisé par l'Ukraine à la COP27.
17H04 TU. Le développement des énergies renouvelables est aussi bon pour la sécurité, dit le patron de l'Otan
"Je pense vraiment que ce que nous avons vu en Ukraine, c'est la tentative de la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme contre les alliés de l'Otan et d'autres pays", déclaré Jens Stoltenberg lors d'une intervention par vidéo à la COP27 sur le climat en Égypte.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie s'est traduite par une grave crise énergétique, notamment en Europe, avec une forte hausse des cours et des craintes sur l'approvisionnement en gaz pour cet hiver. Le continent, et en particulier certains pays comme l'Allemagne, était jusqu'alors très dépendant de la Russie pour la fourniture de gaz naturel.
"C'est un rappel brutal du besoin d'assurer une transition de la dépendance aux carburants fossiles vers les renouvelables, parce c'est ce qui nous rendra moins dépendants du gaz et du pétrole russes", a dit le patron de l'alliance Atlantique. Le passage aux renouvelables "sera bon pour notre sécurité mais aussi pour le climat".
Selon les experts, le développement des énergies renouvelables dans le monde n'est toutefois pas assez rapide. L'agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) a calculé que les pays du monde entier visent d'ici 2030 5,4 térawatts (TW) de capacités renouvelables installées. "Cela ne représenterait que la moitié des 10,8 TW de capacités nécessaires", selon son scénario pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, en ligne avec l'accord de Paris.
"Le changement climatique affecte la sécurité des gens chaque jour. On le voit avec les sécheresses, avec les inondations, toutes les conséquences extrêmes causées par le changement climatique", a par ailleurs encore souligné Jens Stoltenberg.
17H00 TU. Evguéni Prigojine, l'homme de main du Kremlin qui opère à la tête du groupe Wagner
Longtemps dans l'ombre, l'homme d'affaires russe Evguéni Prigojine se revendique désormais l'artisan de basses œuvres du Kremlin, qu'il s'agisse d'ingérence électorale à l'étranger ou du groupe Wagner, sa redoutable organisation paramilitaire.
Dernier aveu en date, le 7 novmebre, à la veille des élections de mi-mandat aux États-Unis et après des années de dénégations, ce businessman réputé proche de Vladimir Poutine s'est vanté de mener des opérations de manipulation électorale.
"Nous nous sommes ingérés, nous le faisons et nous allons continuer de le faire. Avec précaution, précision, de façon chirurgicale, d'une manière qui nous est propre", a déclaré Evguéni Prigojine, cité comme toujours dans une publication sur les réseaux sociaux de son entreprise Concord.
Cet homme au crâne rasé de 61 ans, qui fait l'objet de sanctions occidentales, a ainsi reconnu ce dont on l'accuse depuis des années, les États-Unis le présentant comme l'organisateur d'opérations d'influence menée sur les réseaux sociaux lors de la présidentielle américaine de 2016, le plus souvent pour saper la candidature de Hillary Clinton face à celle de Donald Trump.
Quelques semaines plus tôt, il avait admis, hâbleur, être le fondateur en 2014 du groupe paramilitaire Wagner, actif en Ukraine comme en Syrie, mais aussi en Afrique pour faire avancer les intérêts du Kremlin là où celui-ci veut agir de manière furtive.
"Ces gars, des héros, ont défendu le peuple syrien, d'autres peuples de pays arabes, les démunis africains et latino-américains, ils sont devenus un pilier de notre patrie", revendiquait-il fin septembre. En octobre, il pousse cette logique de réclame plus loin encore, installant en grande pompe dans une immeuble de verre de Saint-Pétersbourg le QG de la "compagnie militaire privée Wagner".
Ce passage de l'ombre à la lumière avait débuté mi-septembre lorsqu'il était apparu - selon toute vraisemblance - sur une vidéo en ligne en train de haranguer avec gouaille les détenus d'un pénitencier russe pour qu'ils s'engagent chez Wagner et partent combattre en Ukraine, en échange d'une amnistie.
Il a depuis publiquement admis que son groupe opérait sur les champs de batailles ukrainiens, notamment à Bakhmout, ville du front est ukrainien, pilonnée depuis des mois et que Moscou espère conquérir après une série de revers militaires dans le reste du pays.
Voir : Comment fonctionne le groupe Wagner ? Marat Gabidullin, ex-mercenaire témoigne
En 2018, alors que ce groupe, déjà remarqué en Ukraine, Syrie et Libye, est suspecté de prendre pied en Afrique, trois journalistes russes enquêtant sur les affaires de la société paramilitaire sont tués en Centrafrique.
Lire : Le groupe Wagner : ces mercenaires "prêts à donner leur vie dans la lutte pour la justice"
Evguéni Prigojine était déjà sorti de sa réserve en 2021 pour s'en prendre à l'opposant Alexeï Navalny, alors ennemi numéro un de Vladimir Poutine et pourfendeur de la corruption, qui avait affirmé dans une de ses enquêtes vidéo très populaires parmi la jeunesse russe qu'un sous-traitant de la société Concord servait de la nourriture avariée dans les écoles.
14H14 TU. Chargement de chars Leclerc à destination de la Roumanie
L'armée a commencé aujourd'hui à Mourmelon-le-Grand (Marne) le chargement, sur des trains internationaux, de 13 chars Leclerc qui doivent rejoindre la base militaire de Cincu, en Roumanie, dans le cadre de l'opération Aigle, pour renforcer la défense du flanc oriental de l'Otan.
Ce chargement est "le dernier acte d'une opération logistique complexe, qui a consisté à acheminer par voie routière et par voie ferrée un bataillon blindé en direction de la Roumanie", a déclaré à l'AFP le colonel Samuel (l'armée française proscrit la publication des noms de famille de ses membres), responsable de la logistique au sein du poste de commandement Terre Europe-Continentale de Lille.
L'objectif est de renforcer la mission, sous commandement français, lancée le 28 février 2022 en réaction aux frappes russes en Ukraine.
Les 13 chars et "deux engins de dépannage de la même gamme" - avoisinant chacun, avec leur porte-engin blindé, les 100 tonnes- vont parcourir "un peu plus de 2.000 km", soit "une semaine de trajet, par voie ferrée, à travers cinq pays différents d'Europe", a-t-il détaillé. "Ce sont des engins de combat puissants, mais (...) positionnés dans une posture défensive", a-t-il précisé.
Les premiers convois, transportant des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), étaient partis le 18 octobre du camp militaire de Mourmelon-le-Grand, avec le concours du 516ème régiment du train de Toul (Meurthe-et-Moselle).
Au total, "on est en train d'acheminer de l'ordre de 150 véhicules de combat, avec tout leur environnement", soit leurs "armements, munitions, et équipements", ce qui "montre bien la place de la France au côté de ses alliés de l'Otan" à l'est de l'Europe, a observé le colonel Samuel.
Interrogé sur les informations du quotidien Le Monde, selon lesquelles l'Allemagne aurait refusé le transport de ces chars par la route, contraignant la France a affréter des trains, le colonel Samuel a répondu que "d'emblée", l'armée avait "prévu d'utiliser la voie ferrée et la voie routière (...) de façon à éviter la saturation", en Roumanie, "des différentes plateformes logistiques". Les chars traversent "cinq pays souverains, avec leur réglementation qu'il convient d'appliquer (...) on demande des autorisations de passage de frontière", obtenues "sans difficultés particulières", a-t-il assuré.
"Il y avait une option voie routière et une option voie ferrée. C'est l'option voie ferrée qui a été retenue pour répondre aux normes techniques, notamment de l'Allemagne, de poids par essieu. La manoeuvre logistique globale se fait dans le même temps que prévu", avait indiqué plus tôt à l'AFP le Colonel Pierre Gaudillière, porte-parole de l'état-major des Armées à l'AFP.
13H45 TU. Des officiers de l'armée danoise viennent former des soldats ukrainens
La défense ukrainienne a surpris les Russes. Or plusieurs pays soutiennent l'armée ukrainienne notamment via des opérations de formation par des cadres de leur armée. Le Royaume-Uni y contribue via l'opération Interflex qui accueille des soldats ukrainiens dans des sessions d'entraînement en Grande-Bretagne depuis juin 2022.
L'armée britannique a demandé la contribution d'autres armées, notamment celle du Danemark, de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. Le but est de former au moins 17 000 soldats ukrainiens au combat. Pour le moment, 7000 ont subi une première formation et 2000 suivent un cours de 5 semaines en techniques militaires de base.
Les instructeurs ont à faire à des recrues sans aucune expérience. Comme le confie Niklas, un sergent danois, "nous avons des chauffeurs de camion, des cuisiniers voire des enseignants dans les écoles qui ont laissé leur travail pour venir servir leur patrie."
12H10 TU. Volodymyr Zelensky exhorte les Américains à "maintenir une unité inébranlable"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les Américains à "maintenir une unité inébranlable" jusqu'au "rétablissement de la paix" en Ukraine, alors que se tiennent mardi aux Etats-Unis des élections de mi-mandat cruciales aux Etats-Unis dont les résultats pourraient affecter le soutien de Washington à Kiev.
"Je vous demande de maintenir une unité inébranlable, comme c'est le cas maintenant, (et ce) jusqu'au jour même où nous entendrons tous ces mots importants dont nous avons rêvé, jusqu'à ce que nous entendions que la paix a finalement été rétablie", a-t-il déclaré depuis Kiev où il recevait la "Médaille de la Liberté" américaine.
Zelensky a remercié "le président Biden, les deux partis au Congrès et chaque citoyen américain" pour l'important soutien financier, militaire et diplomatique à l'Ukraine depuis l'invasion russe du pays le 24 février.
Washington a en effet été depuis huit mois le principal allié de Kiev, sanctionnant lourdement Moscou et une grande partie de l'économie russe, livrant à l'armée ukrainienne des systèmes d'artillerie Himars de précision entre autres équipements militaires, ou encore en fournissant du renseignement crucial sur le terrain. Mi-mai, le Congrès américain avait notamment débloqué 40 milliards de dollars pour soutenir l'effort de guerre ukrainien.
Ce mardi, Volodymyr Zelensky s'est également déclaré "honoré" de recevoir la "Médaille de la Liberté" de Philadelphie, mais a voulu dédié ce prix à "toutes les femmes et hommes d'Ukraine" qui "montrent à la plus grande autocratie du monde que seule la défaite est ce qu'elle peut gagner en Ukraine".
Il a cité notamment "les soldats héroïques", "les bénévoles" et autres "employés du secteur de l'énergie qui restaurent l'accès au courant aux habitants après que des missiles russes et des drones iraniens ont frappé des centrales électriques". "La liberté est le mot principal pour nous et ce qui unit vraiment tous les Ukrainiens", a-t-il encore affirmé dans cette vidéo d'une petite dizaine de minutes.
09H50 TU. L'électricité rétablie à Kherson (autorités d'occupation)
L'électricité a été rétablie après deux jours de coupure dans la ville de Kherson, occupée par l'armée russe, selon un responsable des autorités d'occupation, Kirill Stremooussov.
Cette ville ukrainienne, aux mains des forces de Moscou depuis le début de leur offensive fin février, a été privée d'eau et d'électricité dimanche après deux frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Ces frappes ont également endommagé le barrage hydroélectrique de Kakhovka, occupé par les forces russes et qui alimente la Crimée annexée en 2014 par la Russie, dans une région où les troupes ukrainiennes sont à l'offensive depuis des semaines.
"Il y a de l'électricité, malgré des actes de sabotage et des attentats", a assuré Kirill Stremooussov, sans plus de précisions.
Par ailleurs, les services russes de sécurité russes (FSB) ont annoncé mardi l'arrestation de neuf membres d'un "groupe de renseignement et de sabotage" des forces ukrainiennes.
Dans un communiqué, le FSB accuse ces Ukrainiens d'avoir planifié des attentats contre de hauts responsables de l'administration d'occupation de la région de Kherson.
Des explosifs, des grenades, des munitions et une voiture piégée ont été saisis au moment de leur arrestation, et une enquête pour "acte de terrorisme international" a été ouverte, selon la même source.
Moscou a de son côté annoncé "l'évacuation" de dizaines de milliers de civils de la région, un déplacement de population qualifié de "déportations" par Kiev.
22H56 TU. L'Ukraine reçoit de nouveaux systèmes antiaériens occidentaux contre les frappes russes
L'Ukraine a reçu lundi de nouveaux systèmes occidentaux de défense antiaérienne destinés à contrer les missiles russes qui pleuvent régulièrement sur les villes et infrastructures du pays, tandis que la Corée du Nord a nié fournir des armes à Moscou.
Le ministère de la Défense nord-coréen a qualifié d'"infondées" les accusations américaines selon lesquelles Pyongyang fournissait des obus d'artillerie à la Russie pour sa guerre en Ukraine, selon l'agence d'Etat nord-coréenne KCNA.
A re(voir) : Midterms aux Etats-Unis : duel Biden Trump
20H23 TU. Le soutien à l'Ukraine restera "inébranlable" quel que soit le futur Congrès
"Le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine sera infaillible et inébranlable" quel que soit le résultat des élections législatives mardi, a dit lundi la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre.
Le président américain Joe Biden "est décidé à travailler avec les deux partis", démocrate et républicain, en ce sens, a-t-elle ajouté, alors que les conservateurs espèrent prendre le contrôle d'au moins une des deux chambres du Congrès américain.