DIRECT - Ukraine : Kiev demande à la Croix-Rouge et à l'ONU de sécuriser ses soldats prisonniers

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifié de "crime de guerre russe délibéré" le bombardement d’une prison en territoire occupé par les Russes dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a demandé à la Croix-Rouge et à l'ONU de se rendre à Olevnika. Poursuivant son bras de fer avec les Occidentaux, la Russie a une nouvelle fois réduit ses livraisons de gaz à l'Europe, suspendant l'approvisionnement de la Lettonie. 
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manifestation en soutien des soldats du régiment Azov prisonniers des Russes
© AP Photo/David Goldman
Julia Khan, au centre, et d'autres Ukrainiens portant des t-shirts à l'effigie de leurs amis, soldats appartenant au régiment Azov qui ont été capturés par les Russes en mai, après la chute de Marioupol. Une manifestation en leur soutien a eu lieu aujourd'hui à Kiev après que Kiev et Moscou se soient accusés mutuellement d'avoir bombardé un camp de prisonniers de guerre ukrainiens situé dans la zone séparatiste ukrainienne sous contrôle russe.
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olenivka prison
(AP Photo)
Un soldat monte la garde à côté d'un mur d'une prison à Olenivka, dans une zone contrôlée par les forces séparatistes soutenues par la Russie, dans l'est de l'Ukraine, le vendredi 29 juillet 2022. 
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Ce qu'il faut retenir ce samedi 30 juillet 2022, 157ème jour de guerre :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky demande à la population d'évacuer la région de Donetsk.
Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a demandé à la Croix-Rouge et à l'ONU de se rendre à Olevnika, où a été bombardé le camp de prisonniers de guerre ukrainiens.
Moscou et Kyev se sont mutuellement accusés d'avoir bombardé ce camp de prisonnier à Olenivka, dans un partie de la région de Donetsk sous contrôle russe . 
- Le géant gazier russe Gazprom a annoncé avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie.
- Des bombardements russes ont frappé plusieurs localités dans le sud et l'est de l'Ukraine.
- La Russie a annoncé interdire l'entrée sur son territoire à 32 responsables et journalistes néo-zélandais.
L'agence de notation financière S&P a nettement abaissé la notation de la dette de l'Ukraine.

20h15 TU. Le président Zelensky appelle à évacuer la région de Donetsk face à la "terreur" russe.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle ce soir la population à évacuer la région de Donetsk dans l'est du pays, dont les villes sont la cible de bombardements meurtriers, pour échapper à la "terreur russe".
"Une décision gouvernementale a été prise sur l'évacuation obligatoire de la région de Donetsk", a déclaré le président ukrainien. "S'il vous plaît, évacuez", a-t-il ajouté dans une adresse vidéo.
 


"A ce stade de la guerre, la terreur est la principale arme de la Russie", a-t-il souligné, alors que les frappes russes sur les villes de la région font pratiquement tous les jours des victimes dans la population civile.

La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l'évacuation obligatoire pour toute la population de la région de Donetsk, l'un des deux régions administratives du bassin du Donbass, qui reste en partie sous le contrôle de Kiev. Elle avait motivé cette décision, dans des déclarations à la télévision, par la destruction des réseaux de gaz et l'absence de chauffage l'hiver prochain dans la région.

18h00 TU. La vice-première ministre Iryna Verechtchouk​ demande aux habitants de la région de Donetsk d'évacuer selon le quotidien The Kyev Independent.

La vice Première ministre Iryna Verechtchouk a déclaré que l'évacuation doit commencer avant la saison des grands froids en ajoutant que 200 000 civils doivent partir.

Les personnes qui ne souhaitent pas le faire vont être obligées de signer un document attestant qu'elles prennent toute leur responsabilité des risques encourus.  
Il n'y a plus d'électricité ni de gaz dans la région et les Russes continuent à détruire tout équipement de chauffage a-t-elle rajouté.



17h50 TU. Kiev somme Croix-Rouge et ONU de sécuriser ses soldats prisonniers.

L'Ukraine annonce ce soir avoir demandé à la Croix-Rouge et à l'ONU de se rendre auprès de ses soldats prisonniers des forces russes, dont une cinquantaine ont péri la veille dans un bombardement.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié vendredi soir de "crime de guerre russe délibéré" le bombardement d'un baraquement dans lequel se trouvaient des soldats ukrainiens prisonniers à Olenivka, en territoire occupé par les Russes dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. 

Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a annoncé ce soir à la télévision nationale avoir demandé à la Croix-Rouge et à la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies, qui avaient supervisé en mai la reddition négociée avec les Russes des défenseurs de l'usine d'Azovstal à Marioupol (sud-est), de se rendre à Olenivka. Selon lui, le CICR a fait une demande mais n'a pour l'instant pas obtenu l'autorisation des Russes.
 


15h33 TU. "Je déteste les Russes !" s'est exclamée la consule de Norvège en Russie, des propos dénoncés par le ministère russe des Affaires étrangères.

Le ministère russe des Affaires étrangères dénonce le comportement selon lui "scandaleux" de la consule de Norvège en Russie, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo de surveillance de la réception d'un hôtel dans lequel, manifestement excédée, elle lance : "Je déteste les Russes".

Dans cette vidéo diffusée aujourd'hui par la chaîne Mash sur Telegram, réputée proche des services spéciaux russes, une femme présentée comme Elisabeth Ellingsen, consul de Norvège à Mourmansk, est manifestement excédée par un changement de chambre imposé et un ménage pas fait dans un hôtel de cette ville du nord-ouest de la Russie.


Elle lance notamment au comptoir de réception d'un hôtel : "Je déteste les Russes. Donnez-moi une autre chambre, je ne bougerai pas d'ici. (...) Et comment décidez-vous qu'une chambre est propre ? Vous savez, je suis habituée aux chambres propres, je viens de Scandinavie, pas comme une femme russe qui nettoie comme elle peut. Ce n'est pas propre. Vais-je pouvoir dormir dans un lit ?". Elle souligne que sa collègue a eu le même problème, "forcée de changer de chambre au 14e étage pour une raison quelconque".

Accompagnée du message "Voici une leçon de tolérance européenne pour les employés d'un hôtel à Mourmansk de la part de la consul norvégienne Elisabeth Ellingsen", la vidéo avait été visionnée plus de 500.000 fois cet après-midi.

"Le ministère russe des Affaires étrangères réfléchit à une réaction à cet acte scandaleux de haine, de nationalisme et de xénophobie", a déclaré sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Pour sa part, le ministère norvégien des Affaires étrangères a indiqué "regretter profondément" cet incident.

14h59 TU. Un agriculteur a percuté sur une mine-antichar avec sa moissoneuse batteuse dans la région de Kharkiv.

Dans la région de Kharkiv, les Services d'urgence ukrainiens rapportent qu'un agriculteur a heurté une mine anti-char avec sa moissoneuse batteuse. Heureusement, il a survécu. 


Ce n'est pas la première fois que ce genre d'accident arrive souligne le journal indépendant ukrainien The Kyev Independent. Le 24 juillet, un tracteur a heurté un explosif près de Kharkiv et le 20 juillet une autre moissoneuse batteuse est passé sur une mine anti-personnel dans la région de Zaporijjia. Là aussi, le conducteur a survécu.

Le prix moyen d'un moissonneuse-batteuse est de 240.000 euros.

12h55 TU. Liban: saisie d'un navire transportant des céréales ukrainiennes "volées".

Un procureur libanais a ordonné aujourd'hui la saisie d'un navire battant pavillon syrien qui a accosté dans un port du nord du pays avec une cargaison de céréales ukrainiennes "volées", selon l'ambassade de Kiev à Beyrouth.

Le cargo syrien Laodicea
Capture d'écran d'une vidéo du 29 juillet 2022 qui montre le cargo syrien Laodicea saisi par le procureur Ghassan Oueidat, à l'ancre dans le port libanais de Tripoli. Il transporterait des céréales ukrainiennes volées.
© AP

À Beyrouth, le procureur Ghassan Oueidat a chargé la police d'enquêter sur l'affaire du navire "Laodicea", ancré dans le port de Tripoli, dans le nord du Liban, a précisé à l'AFP un responsable de la justice.

Ghassan Oueidat a ordonné la "saisie du navire jusqu'à la fin de l'enquête", a ajouté ce responsable s'exprimant sous couvert d'anonymat.

L'ambassadeur d'Ukraine au Liban, Ihor Ostash, avait annoncé jeudi avoir rencontré le président libanais, Michel Aoun, et évoqué "l'entrée d'un navire syrien (...) chargé d'orge, illégalement, en provenance de territoires ukrainiens occupés".

Hier, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a annoncé sur son compte Twitter avoir reçu "un certain nombre de protestations et d'avertissements de plusieurs pays occidentaux après l'arrivée d'un navire battant pavillon syrien chargé de farine et d'orge".

12h54 TU. L'Ukraine fustige les appels russes à "pendre" les combattants d'Azov.

L'Ukraine a dénoncé samedi les appels russes à "pendre" ou infliger une autre "mort humiliante" aux combattants du régiment ukrainien Azov au lendemain d'une frappe contre une prison où étaient détenus certains d'entre eux qui a fait plus de 50 morts.

"Lisez ceci quand ils vous disent que la Russie ne doit pas être isolée. Il n'y a aucune différence entre les diplomates russes appelant à l'exécution des prisonniers de guerre ukrainiens et les troupes russes le faisant à Olenivka. Ils sont tous complices de ces crimes de guerre et doivent en être tenus responsables", a déclaré sur Twitter le porte-parole de la diplomatie ukrainienne Oleg Nikolenko.


Il réagissait au tweet posté vendredi soir en anglais de l'ambassade russe au Royaume-Uni qui a été marqué comme ayant "enfreint les règles de Twitter relatives aux conduites haineuses", mais reste toutefois disponible comme pouvant "présenter un intérêt pour le public".

"Les combattants d'Azov méritent d'être exécutés, mais pas par un peloton d'exécution, par pendaison. Ce ne sont pas de vrais soldats. Ils méritent une mort humiliante", peut-on lire dans ce tweet.

09H57 TU. La Russie interdit d'entrée 32 responsables et journalistes néo-zélandais.

La Russie va interdire l'entrée sur son territoire à 32 responsables et journalistes néo-zélandais, en réponse aux mesures similaires prises par la Nouvelle-Zélande à l'égard de Moscou en raison du conflit ukrainien.

Parmi les personnes sanctionnées figurent notamment le maire de Wellington, Andrew John Whitfield Foster, et celui d'Auckland, Phlip Bruce Goff, le commodore Garin Golding, commandant des forces navales néo-zélandaises, ainsi que les journalistes Kate Green et Josie Pagani (The Dominion Post), a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Cette décision est prise "en réponse aux sanctions du gouvernement néo-zélandais qui affecte de plus en plus de citoyens russes", précise le communiqué.

09H25 TU. Bombardements russes dans le sud et l'est.

Des bombardements russes ont frappé plusieurs localités dans le sud et l'est de l'Ukraine, faisant au moins un mort à Mykolaïv et détruisant une école à Kharkiv, ont annoncé les autorités ukrainiennes. 

Dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 juillet, un civil a été tué et six autres blessés dans le bombardement d'un quartier résidentiel de Mykolaïv (sud), où plusieurs immeubles ont été endommagés, a annoncé le gouverneur régional Vitali Kim sur Telegram. 

A Kharkiv, deuxième ville ukrainienne (est), trois missiles S-300 se sont abattus à 3H du matin sur une école qui a pris feu, a annoncé le maire de la ville Igor Terekhov. 

Le bâtiment principal a été détruit, selon le maire qui publie des photos du bâtiment en flammes sur Telegram. Aucune information sur d'éventuelles victimes n'était disponible dans l'immédiat. 

Selon le gouverneur de la région de Kharkiv Oleg Sinegoubov, au moins cinq missiles S-300 ont été lancés sur la ville de Kharkiv dans la nuit de vendredi à samedi.

Dans la région de Donetsk, dans l'épicentre de l'offensive russe dans l'est, la gare routière et des bâtiments voisins ont été endommagés par une frappe à Sloviansk, selon le gouverneur régional Pavlo Kyrylenko. À Siversk, un centre de prestation de services sociaux a été endommagé sans faire de victime. 

Les frappes ont également touché les localité de Nikopol et Tchervonogrygorivka dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) sans faire de victimes, selon le point matinal de la présidence ukrainienne.

Dans le cadre de sa contre-offensive dans la région de Kherson, en grande partie occupée par les Russes depuis le début de la guerre, "les forces armées ukrainiennes ont mené des frappes ciblées sur les entrepôts et les positions du personnel militaire russe à Tchornobaïvka, Nova Kakhovka, Brylivka ainsi qu'autour de Berislav et Kakhovka", indique la présidence sans plus de précisions. 

Les forces ukrainienns y ont enregistré un succès cette semaine, ayant détruit partiellement le pont stratégique Antonivski, dans la banlieue de Kherson, clé pour le ravitaillement car il est le seul reliant la ville à la rive sud du Dnipro (Dniepr en russe) et au reste de la région de Kherson.

07H38 TU. La musique, une forme de résistance.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février, quand Sviatoslav Yantchuk joue dans sa ville d'Odessa, les sirènes ponctuent ses concerts de points d'orgue impromptus, pendants lesquels musiciens et spectateurs doivent se mettre à l'abri.

Mais tout au long du mois d'août, ce percussionniste de l'Orchestre Philharmonique d'Odessa se produira dans des pays en paix, avec l'Ukrainian Freedom Orchestra (UFO) qui rassemble la fine fleur des musiciens Ukrainiens.
 


Membres d'ensembles musicaux issus des quatre coins de l'Europe et de l'Ukraine, de l'Opéra National de Bretagne à l'Opéra de Kherson, ils sont réunis le temps d'une tournée et joueront douze dates, au nom de la liberté de l'Ukraine.

Arrimé à Varsovie où s'est joué son concert d'ouverture, l'UFO parcourra l'Angleterre, l'Allemagne, la France, l'Irlande et les Pays-Bas, avant de conclure Outre-Atlantique, à New-York et Washington.

Le projet a été mené tambour battant par Keri-Lynn Wilson, cheffe canadienne passée au pupitre du Bayerische Staat Opera, de l'Orchestre Symphonique de Los Angeles ou du Bolchoï de Moscou, entre beaucoup d'autres.
 

07H24 TU. Le géant russe Gazprom annonce avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie.

Le géant gazier russe Gazprom a annoncé avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie, sur fond de tensions russo-occidentales en raison du conflit en Ukraine et des sanctions européennes sans précédent contre la Russie.

"Aujourd'hui, Gazprom a suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie (...), en raison de la violation des conditions de prélèvement du gaz", a indiqué la compagnie russe dans un communiqué sur Telegram, sans plus de précisions.

Cette annonce intervient alors que Gazprom a réduit drastiquement cette semaine ses livraisons de gaz russe à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine, au moment où les pays européens s'efforcent de remplir leurs réserves pour l'hiver.

Les Occidentaux accusent Moscou de se servir de l'arme énergétique en représailles aux sanctions adoptées après l'offensive contre l'Ukraine.

Le Kremlin assure pour sa part que les sanctions sont à l'origine de problèmes techniques de l'infrastructure gazière et que l'Europe souffre dès lors de mesures qu'elle impose à la Russie.

06H19 TU. La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement d'avoir bombardé la prison à Olenivka.

Moscou et Kyev se sont mutuellement accusés d'avoir bombardé la prison détenant des prisonniers de guerre ukrainiens dans le territoire sous contrôle russe à Olenivka. 

(Re)voir Ukraine : Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement du bombardement d'une prison
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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirme que plus de 50 personnes ont été tuées et qualifie l'attaque de crime de guerre.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que les frappes avaient été menées par l'Ukraine avec des missiles à longue portée fournis par les États-Unis dans une "provocation flagrante" destinée à empêcher les soldats de se rendre.
 

22H26 TU. S&P abaisse la notation de l'Ukraine, défaut "quasi-certain".

L'agence de notation financière S&P a nettement abaissé la notation de la dette de l'Ukraine, estimant que l'accord concédé par plusieurs pays occidentaux pour étaler les paiements de sa dette équivalait à un défaut "quasi-certain".

"L'Ukraine a demandé à ses créanciers étrangers de différer de 24 mois les paiements sur l'ensemble de la dette extérieure", a souligné S&P dans un communiqué.

"Suite à cette demande, nous pensons qu'un défaut sur la dette souveraine en devises étrangères est une quasi-certitude", précise l'agence de notation.

La note à long terme en devises étrangères de l'Ukraine a été abaissée drastiquement, de trois crans, passant de CCC+ à CC.

Un groupe de créanciers occidentaux dont la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni a donné son accord le 20 juillet à un report du paiement d'intérêts sur la dette ukrainienne après une requête de Kiev, exhortant les autres détenteurs d'obligations ukrainiennes à en faire de même.



21H23 TU. Prison bombardée en Ukraine : "un crime de guerre russe délibéré", selon Volodomyr Zelensky.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié de "crime de guerre russe délibéré" le bombardement vendredi 29 juillet d'une prison de l'est de son pays qui a fait, selon lui, "plus de 50 morts".

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"J'ai reçu aujourd'hui des informations sur l'attaque des occupants contre Olenivka (où se trouve la prison, ndlr), dans la région de Donetsk. C'est un crime de guerre russe délibéré, un meurtre de masse délibéré de prisonniers de guerre ukrainiens. Plus de 50 morts...", a-t-il dit dans son message quotidien.