Fil d'Ariane
20H23 TU. Le soutien à l'Ukraine restera "inébranlable" quel que soit le futur Congrès (Maison Blanche)
"Le soutien des États-Unis à l'Ukraine sera infaillible et inébranlable" quel que soit le résultat des élections législatives le 8 novembre, déclare aujourd'hui la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre.
Le président américain Joe Biden "est décidé à travailler avec les deux partis", démocrate et républicain, en ce sens, a-t-elle ajouté, alors que les conservateurs espèrent prendre le contrôle d'au moins une des deux chambres du Congrès américain.
Le chef des élus républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a réitéré dans une interview diffusée aujourd'hui sur CNN sa volonté de "ne pas faire de chèque en blanc" à Kiev si son parti s'emparait de la majorité à l'issue des élections de mi-mandat, mardi.
Même s'il dit "soutenir très fortement l'Ukraine", "il faudra faire plus attention à l'avenir" et "s'assurer que les moyens sont dirigés vers là où ils sont nécessaires", a ajouté M. McCarthy, qui pourrait devenir à l'issue du scrutin le "speaker" de la Chambre des représentants, en remplacement de la démocrate Nancy Pelosi.
Vendredi dernier, le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev pour annoncer notamment le financement par Washington de la modernisation de blindés et de systèmes de missiles sol-air.
I am thankful to @POTUS and the people of for another $400 million military assistance package. For armored vehicles that will help us liberate Ukrainian land. We appreciate this continued support!
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) November 4, 2022
Cette dernière tranche d'aide militaire a porté à quelque 18,2 milliards de dollars l'aide totale des Etats-Unis à l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe le 24 février.
16H09 TU. Négociations "intenses" pour prolonger l'accord sur l'exportation de céréales (ONU)
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et ses équipes travaillent activement pour prolonger l'accord sur l'exportation de céréales d'Ukraine, qui a permis une baisse des prix alimentaires mondiaux, déclare son porte-parole.
"Les équipes du secrétaire général sont engagées dans d'intenses contacts sur ces questions. M. Guterres et son équipe travaillent dur pour prolonger et étendre l'Initiative de la mer noire en faveur des céréales", annonce Stéphane Dujarric. "Ils travaillent également activement pour lever les derniers obstacles aux exportations de céréales et d'engrais russes", a-t-il ajouté.
Deux accords ont été signés le 22 juillet sous l'égide de l'ONU: le premier baptisé "Initiative de la mer noire en faveur des céréales" permet pour 120 jours les exportations de céréales ukrainiennes bloquées par la guerre; le deuxième vise à faciliter les exportations de nourriture et d'engrais russes, malgré les sanctions imposées par les pays occidentaux à la Russie.
Mais la Russie se plaint de ne pas pouvoir vendre, malgré cet accord, sa production et ses engrais en raison de ces sanctions touchant notamment les secteurs financiers et logistiques.
"Le secrétaire général passe beaucoup de temps au téléphone pour débloquer les choses dans diverses bureaucraties qui stoppent la facilitation de ce commerce d'engrais et de céréales russes", a assuré Stéphane Dujarric.
Il a également indiqué que Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Cnuced, organisation onusienne en charge du commerce et du développement, qui a participé aux négociations des accords, et le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths devraient se rendre à Moscou "dans environ une semaine pour rencontrer des hauts responsables russes" sur ces questions.
15H40 TU. L'opposant russe Ilia Iachine voit sa détention prolongée jusqu'au 26 novembre
Arrêté le 28 juin et condamné à 15 jours de prison, l'opposant Ilia Lachine a été maintenu en détention jusqu'à aujourd'hui. Il vient de voir sa détention prolongée un nouvelle fois jusqu'au 26 novembre.
Ilia Iachine fait partie de ces militants qui ont choisi de ne pas quitter la Russie. Il a été incarcéré fin juin pour avoir dénoncé le conflit en Ukraine. Il risque jusqu'à dix ans de prison.
En août 2022, alors que sa détention était prolongée par un juge, il confiait à nos confrères du quotidien Le Monde :
"Je me suis préparé moralement. Il est très important de s’interroger honnêtement dans une telle situation : suis-je prêt à aller en prison pour mes convictions ? Il faut avoir une idée claire de ce qui vous attend, ne pas se faire d’illusions et ne pas être hanté par le doute. Le dissident soviétique Vladimir Boukovski, qui a connu les prisons et les camps, m’a expliqué un jour : « Si, avec de la volonté, tu parviens à supprimer cette peur, tu deviens pratiquement invulnérable pour le système. » "
15H13 TU. Procès d'un ukrainien, impliqué dans une affaire de blanchiment d'argent à Nancy
Le procès du financement obscur du de l'achat du château de La Rochepot, monument historique de Bourgogne, s'est ouvert ce lundi à Nancy. Sept personnes sont impliquées dont quatre Ukrainiens, une avocate française et un Moldave. La présidente du tribunal Brigitte Roux a tenu à rappeler le contexte international dans lequel se tient ce procès en demandant aux différentes parties de "laisser à l'extérieur de la salle d'audience toute autre préoccupation" pour se concentrer "sur le droit", même si chacun a "en tête les événements" actuels en Ukraine.
Les sept prévenus sont accusés de blanchiment en bande organisée pour avoir en 2015 acheté le château, l'hôtel du village et une Rolls Royce, pour plus de trois millions d'euros, avec des fonds provenant d'une escroquerie commise en 2015 en Ukraine, selon l'accusation.
Le principal prévenu, Dmitri Malinovsky, aurait soutiré plus de 12 millions d'euros à une société de fertilisants (Dreymoor) dont le siège est à Singapour et dont l'actionnaire majoritaire est un ressortissant russe. La société s'est constituée partie civile. Dmitri Malinovsky s'était ensuite fait passer pour mort en Ukraine, et vivait en France "sous de fausses identités".
D'après les faits reprochés lus par la présidente, les fonds pour l'achat du château ont été mis à disposition par une des prévenues, Olga Kalina, ex-maîtresse de Dmitri Malinovsky, qui a ensuite été remboursée sur son compte en Suisse par cinq sociétés offshore disposant de comptes bancaires en Lettonie et en Estonie. Ce qui est contesté par l'avocat d'Olga Kalina, Me Stéphane Bonifassi.
L'avocat de Dmitri Malinovsky, Me Benoît Diry, a lui demandé que l'audience ne porte pas sur "le fond de l'escroquerie" mais sur le blanchiment.
Me Charlotte Plantin, qui défend la société Dreymoor, affirme quant à elle avoir "reconstitué" le circuit de blanchiment d'une partie de l'argent. Elle a expliqué avoir "versé tôt" à la juge d'instruction un schéma "suffisamment convainquant" établissant un lien entre les fonds de son client et ceux utilisés pour acheter le château.
Saisi par la justice en 2018, le château de La Rochepot est depuis fermé et vide : les meubles ont été vendus l'an dernier lors d'une vente aux enchères à Beaune. Un "crève-coeur" pour les habitants de cette commune de Côte d'Or, qui voyaient défiler quelque 30.000 touristes par an grâce au château.
14H34 TU. L'État ukrainien prend le contrôle de plusieurs entreprises "d'importance stratégique"
Le gouvernement annonce ce lundi qu'il prendra le contrôle de plusieurs entreprises "d'importance stratégique" afin d'aider à l'effort de guerre, dont le producteur d'hydrocarbures Ukrnafta et le constructeur aéronautique Motor Sich.
"La décision a été prise d'exproprier les actifs des entreprises d'importance stratégique pour les faire entrer au sein de la propriété de l'État", a indiqué lors d'une conférence de presse le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov.
"Après la levée de la loi martiale, ces actifs pourront être rendus à leurs propriétaires ou leur valeur pourra être remboursée", a-t-il assuré.
En plus de Motor Sich et Ukrnafta, l'État prend aussi le contrôle de Zaporozhtransformator, une société spécialisée dans la production de réacteurs, du fabriquant de camions AvtoKraz et de l'entreprise de raffinage de pétrole Ukrtatnafta.
"Les actifs de ces cinq entreprises seront gérés par le ministère de la Défense pour assurer les besoins urgents des forces armées. Il s'agit de fournir du carburant et des lubrifiants, de réparer les équipements militaires et les armes", a précisé le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.
Le Premier ministre Denis Chmygal a souligné que ces entreprises fabriquaient des "produits essentiels pour les besoins de la défense et des forces armées, ainsi que pour le secteur de l'énergie". "Ces entreprises doivent fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour les besoins de la défense de l'État", a-t-il assuré.
10H59 TU. L'Ukraine dit avoir reçu de nouveaux systèmes occidentaux de défense antiaérienne
L'Ukraine annonce avoir reçu de la part des Etats-Unis, de l'Espagne et de la Norvège de nouveaux systèmes de défense antiaérienne, destinés à contrer les bombardements massifs de la Russie visant les infrastructures critiques.
"Les systèmes de défense aérienne NASAMS et Aspide sont arrivés en Ukraine! Ces armes renforceront considérablement l'armée ukrainienne et rendront notre ciel plus sûr. Nous continuerons à abattre les ennemis qui nous attaquent. Merci à nos partenaires: Norvège, Espagne et Etats-Unis" a indiqué le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov.
Look who’s here!
— Oleksii Reznikov (@oleksiireznikov) November 7, 2022
NASAMS and Aspide air defence systems arrived in Ukraine!
These weapons will significantly strengthen #UAarmy and will make our skies safer.
We will continue to shoot down the enemy targets attacking us.
Thank you to our partners: Norway, Spain and the US. pic.twitter.com/ozP4eXhgOg
9H59 TU. Comment vit-on sous occupation russe ?
Un couple a enterré ses téléphones pour éviter qu'ils ne soient saisis par les Russes, d'autres ont donné leur voiture ou payé des pots-de-vin pour qu'on les laisse fuir et nombreux sont ceux qui tout perdu dans le sud de l'Ukraine occupé.
Dans les régions de Kherson et de Zaporijjia, en partie occupées par les forces russes depuis le tout début de la guerre, les habitants qui ont réussi à s'échapper vers les territoires sous contrôle ukrainien racontent une atmosphère de paranoïa quasi-totale et de soumission aux caprices des soldats et des responsables civils installés par Moscou.
La Russie a imposé la loi martiale dans quatre régions d'Ukraine dont elle a revendiqué l'annexion en septembre. Aucune n'est cependant entièrement sous contrôle russe et les combats y font toujours rage.
L'impossibilité pour les médias indépendants d'accéder à ces territoires empêche la vérification des informations qui en sortent.
Mais ce qu'en racontent les locaux passés côté ukrainien tranche avec ce qui est dépeint par les médias pro-Kremlin à destination du public russe.
"C'était incroyablement effrayant. La ville entière est remplie d'étrangers armés", témoigne Anton Ovtcharov, 44 ans, ancien ingénieur de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe sous contrôle russe.
Fouilles des téléphones ...
À Katchkarivka, un village sur la rive occidentale du Dniepr, Lioudmila et Oleksandre Chevtchouk, racontent que les troupes russes faisaient irruption chez les habitants, à la recherche, notamment de leurs téléphones portables.
Selon eux, les Russes craignaient que les locaux ne communiquent leur position aux forces ukrainiennes.
"Ils allaient de maison en maison avec leurs armes. Ils jetaient tous les téléphones dans un sceau et s'en allaient", explique Lioudmila, 56 ans.
"Nous enterrions nos téléphones. Tout le monde le faisait. Ceux qui ne le faisaient pas à temps les perdaient", dit-elle.
Irina Mykhaïlena, mère de deux enfants, affirme que des soldats l'ont stoppée avec sa fille au milieu d'une rue dans la ville de Berdiansk.
"Ils ont fouillé dans son sac, à la recherche de son téléphone. Le même jour, la fille de 12 ans de mon amie marchait seule dans la rue et a également été stoppée. Ils ont aussi fouillé son sac", assure cette agente immobilière de 43 ans. "On devait effacer tous nos messages. Dieu nous garde si nous disions quelque chose contre la Russie. Personne ne se sentait en sécurité", poursuit-elle.
Payer en vodka...
Ceux qui sont parvenus à fuir assurent que les soldats russes étaient prêts à les conduire jusqu'aux positions ukrainiennes, moyennant paiement.
"Avant, on pouvait leur donner de la vodka, mais maintenant, il faut vraiment payer", affirme Olga, 57 ans, qui n'a pas voulu donner son nom de famille.
"Les Russes vous emmenaient et revenaient ensuite prendre vos biens", dit cette habitante de Doudtchany, depuis partiellement reconquise par les Ukrainiens.
Oleksandre Chevtchouk explique que ses amis ont remis les clés de leur voiture aux Russes pour qu'ils les laissent passer. "On a ensuite vu les soldats circuler dans cette voiture", affirme-t-il.
Selon le couple, les soldats ont aussi exercé une "pression psychologique" sur les habitants pour qu'il évacuent vers la Crimée, annexée par la Russie en 2014.
La peur des unités tchétchènes...
Nina Bezgouba dit avoir fui son village de Nijni Serogozy il y a deux semaines, lorsqu'y ont afflué les Tchétchènes, des soldats à la sinistre réputation, qui combattent aux côtés des forces de Moscou.
"Les Tchétchènes s'emparent de nos maisons. Je dirai qu'actuellement, 60% de la population (du village) est tchétchène", assure-t-elle.
Selon Irina Mykhaïlena, les autorités d'occupation ont confisqué les entreprises rentables telles que les stations balnéaires et les hôtels à Berdiansk, sur la mer d'Azov. "Ils viennent avec le commandant, pointent du doigt en disant qu'ils veulent ceci ou cela et c'est fait", dit-elle.
Mais tous ne se rendent pas sans combattre.
Oleksandre Gorbonossov raconte qu'avec ses amis, ils versaient du sucre dans les réservoirs de carburant de l'armée russe pour rendre leurs engins, même brièvement, inopérants.
"Ensuite, nous avons compris que cela ne servait à rien. Ils allaient simplement voir les agriculteurs et menaçaient de brûler leurs équipements s'ils ne leur donnaient pas de carburant", explique ce natif de la ville d'Energodar.
"J'ai fui quand les Russes ont compris où nous vivions. Ils ont tellement d'informateurs", déplore-t-il
3H30 TU. Vivre avec les coupures de courant à Kiev
Irène allume des bougies, Igor sa lampe frontale. Il est 18H09 (16H09 GMT) à Kiev dimanche 6 novembre. Comme programmé, le courant vient d'être coupé dans l'immeuble du couple, dans un quartier nord de la capitale ukrainienne.
Depuis le 10 octobre, le système électrique ukrainien a été lourdement affecté par de multiples frappes russes qui ont visé des sites énergétiques.
Afin d'éviter un blackout total, l'opérateur national Ukrenergo a donc mis en place des coupures d'électricité programmées, dans la capitale comme dans de nombreuses villes et régions d'Ukraine.
Sur le site internet de l'opérateur, il suffit d'indiquer son adresse et le planning des coupures apparaît pour la semaine, par roulement de quartiers.
Dans l'immeuble d'Irène Rozdoboudko et Igor Jouk, et une dizaine d'autres autour, trois coupures d'une durée de quatre heures ont eu lieu samedi: minuit-4h, 9H-13H et 18H-22H.
"J'aime la semi-obscurité, quand c'est calme, sombre et que personne ne me dérange pour penser", assure Irène, une écrivaine et artiste de 60 ans, en préparant une salade de légumes.
Elle dit pouvoir cuisiner "les yeux fermés" du bortsch, un potage typique ukrainien à base de betteraves.
"La cuisinière (à gaz) marche toujours (...) Je prends de l'eau, (même si) le débit de l'eau est faible. Il y a du chou dans le frigidaire, des carottes et d'autres produits nécessaires", ajoute-t-elle, précisant que le chauffage aussi fonctionnait.
Pour s'éclairer, le couple utilise des bougies de décoration qu'ils avaient depuis longtemps et des lampes de poche. Dans la salle de bain, c'est une lampe de camping.
Dehors, le quartier est plongé dans le noir.
Sur les façades sombres des immeubles, de faibles lueurs apparaissent aux fenêtres de certains appartements.
Sur les trottoirs obscurs, les habitants marchent en s'éclairant avec des lampes de poche ou leur téléphone portable.
Mais les coupures programmées ne suffisent plus à soulager le système électrique. Samedi, l'opérateur Ukrenergo a annoncé des restrictions supplémentaires avec des interruptions d'urgence, non prévues cette fois-ci.
Dimanche à Kiev, même des quartiers proches de la présidence ukrainienne dans le centre-ville, jusque-là épargnés, ont ainsi aussi été privés momentanément d'électricité, a constaté l'AFP.
Des coupures d'eau ont aussi eu lieu en début de semaine dans certaines zones de la capitale, à la suite de nouvelles frappes de missiles russes lundi.
A la lumières de bougies, Irène façonne les vêtements d'une poupée. "Je ne ferais jamais ça s'il y avait de la lumière", dit la sexagénaire, originaire de Donetsk (est), dont la région éponyme a été annexée fin septembre par Moscou.
Les frappes depuis octobre sur la capitale - qui n'avait plus été touchée depuis juin -ont aussi rappelé brutalement la guerre qui fait rage depuis huit mois sur les fronts Est et Sud du pays, là où les bombardements, souvent mortels, sont quotidiens sur de nombreuses localités.
(RE)voir : Ukraine : "attaques massives" sur des infrastructures énergétiques
21H18 TU. Kherson sans eau ni électricité
La ville de Kherson dans le sud de l'Ukraine, toujours occupée par l'armée russe malgré une poussée de l'armée ukrainienne est "sans électricité ni eau" et le barrage de Kakhovka a été "endommagé", après deux frappes attribuées à Kiev par les autorités régionales d'occupation russe.
Vladimir Saldo, chef de l'administration régionale de Kherson, installée par Moscou, a déclaré à la chaîne russe Rossiya-24 que "l'alimentation électrique devrait être de retour aujourd'hui" dimanche.
"Trois pylônes en béton portant des lignes à haute tension ont été endommagés sur l'axe Berislav-Kakhovka" par une frappe ukrainienne, avait affirmé plus tôt l'administration d'occupation sur Telegram. "Actuellement, il n'y a ni électricité ni eau dans la ville (de Kherson) et dans certains districts de la région", annexée par Moscou fin septembre.
De son côté, le chef de l'administration militaire ukrainienne de la région de Kherson, Yaroslav Yanouchevytch, a déclaré que "l'armée russe a fait exploser des lignes à haute tension" sur une longueur de 1,5 km à Berislav. "Les occupants ont également détruit des lignes à haute tension menant à la ville de Kherson", provoquant des "problèmes d'approvisionnement" pour la ville et d'autres municipalités, selon la même source.
19H13 TU. Le barrage de Kakhovka frappé par un missile ukrainien (autorités d'occupation russes)
Le barrage de Kakhovka, situé à 60 km à vol d'oiseau de Kherson et sous contrôle russe, a été frappé par un missile ukrainien dimanche matin, sans faire de mort ni de blessé, selon les autorités d'occupation russes.
L'état-major ukrainien a assuré de son côté qu'à Kakhovka, "une attaque (ukrainienne) a été menée contre un bâtiment abritant jusqu'à 200 soldats ennemis" et que les Russes "cachent avec précaution les conséquences de cette attaque".
"Aujourd'hui à 10h00 (08h00 GMT), six missiles Himars ont été tirés. Les unités de la défense antiaérienne en ont abattu cinq (et) un a touché l'écluse du barrage de Kakhovka, qui a été endommagé", avait affirmé plus tôt un représentant des services d'urgence de la région de Kherson, cité par les agences russes.
14h13 TU. La possibilité d'évacuer Kiev envisagée en cas de panne totale de courant
Selon le média ukrainien indépendant, Hromadske, le chef du département de la sécurité municipale de l'administration d'État de la ville de Kiev, Roman Tkachuk, envisage la possibilité d'évacuer trois millions de personnes de la capitale, en cas de coupure totale de courant.
A re(voir) : Siversk, une vie sous les décombres