Fil d'Ariane
19H41 TU. Israël se dit inquiet au sujet des liens militaires irano-russes.
Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid se dit jeudi "profondément inquiet" au sujet des liens militaires entre l'Iran et la Russie lors d'un entretien avec le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba.
Lors de cette conversation téléphonique en soirée, Yaïr Lapid a été "informé des derniers développements de la guerre en Ukraine et a souligné qu'Israël se tient aux côtés du peuple ukrainien", selon un communiqué de son bureau.
Le Premier ministre israélien a également souligné sa "profonde inquiétude concernant les liens militaires entre l'Iran et la Russie", a ajouté le texte.
Selon un responsable israélien s'exprimant sous couvert de l'anonymat, Yaïr Lapid faisait allusion au transfert de drones iraniens à la Russie.
L'Union européenne a annoncé avoir rassemblé des "preuves" démontrant que les drones utilisés par la Russie dans sa guerre en Ukraine avaient été fournis par l'Iran et a imposé des sanctions à des individus et une entité iraniens.
Mercredi à l'ONU, la Russie et l'Iran ont fermement démenti toute fourniture par Téhéran de drones armés à Moscou dans sa guerre en Ukraine.
Le même jour, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a déclaré qu'Israël ne fournirait pas d'armes à l'Ukraine, après une mise en garde de Moscou contre la fourniture d'armements israéliens à Kiev.
"Notre politique à l'égard de l'Ukraine ne changera pas. Nous continuerons à soutenir l'Occident et à nous tenir à ses côtés, nous ne fournirons pas de système d'armement à l'Ukraine", a dit Benny Gantz.
L'Ukraine a appelé par le passé Israël à la soutenir face à la Russie, alors qu'Israël et Moscou entretiennent des relations étroites.
18H35 TU. La loi martiale de Vladimir Poutine montre que les Ukrainiens ne voulaient pas rejoindre la Russie, affirme Washington.
L'instauration de la loi martiale par Vladimir Poutine dans les territoires annexés en Ukraine montre que les Ukrainiens ne voulaient pas rejoindre la Russie contrairement aux affirmations du président russe, affirme le porte-parole de la diplomatie américaine.
"Le président Poutine a annexé ces régions en affirmant qu'il y avait des personnes au sein de ces régions qui cherchaient si désespérément à fuir l'Etat ukrainien qu'elles voulaient rejoindre la Russie", a déclaré Ned Price à des journalistes. "A présent Poutine expose ce mensonge en instaurant la loi martiale".
18H21 TU. Le fils du dernier shah d'Iran se dit solidaire du peuple ukrainien, touché par des drones.
Le fils du dernier shah d'Iran exprime sa solidarité avec le peuple ukrainien, frappé par des drones kamikazes supposément fournis par Téhéran à la Russie, et a appelé à de nouvelles sanctions contre les hauts responsables de la république islamique.
"Nous sommes de tout cœur avec le peuple ukrainien qui défend sa souveraineté", a déclaré en français Reza Pahlavi devant la presse, après un discours sur les manifestations qui parcourent l'Iran, donné depuis Washington où il réside en exil.
Au-delà d'avoir "détruit nos libertés", le régime islamique "coopère avec ceux qui mettent en danger la souveraineté d’un autre pays. Ils sont complices", a-t-il accusé.
18H10 TU. La Russie transforme le réseau électrique ukrainien en "champ de bataille", selon le président Volodomyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky informe les Européens que la Russie transformait le réseau électrique de son pays en "champ de bataille" dans des attaques qui font fuir la population vers l'Europe.
"Le leadership russe a donné l'ordre de transformer le réseau énergétique en champ de bataille. Les conséquences en sont très dangereuses, à nouveau, pour nous tous en Europe", a déclaré le président Zelensly dans une intervention devant le Conseil de l'Union européenne, ajoutant que "la Russie provoque une nouvelle vague de migration d'Ukrainiens vers les pays de l'UE".
17H47 TU. Des militaires iraniens "sur le terrain en Crimée" pour aider la Russie, selon la Maison Blanche.
Des militaires iraniens se trouvent "sur le terrain en Crimée" pour aider les forces russes à mener des attaques de drones en Ukraine, affirme la Maison Blanche.
"Nous estimons que des militaires iraniens ont été sur le terrain en Crimée et ont aidé la Russie dans ces opérations", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby. "Je n'ai pas le nombre d'Iraniens qui se trouvent en Crimée", a-t-il ajouté.
16H49 TU. Drones iraniens en Ukraine: Londres se joint aux sanctions de l'Union européenne.
Londres annonce imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran visant trois généraux et une entreprise d'armements "responsables de fournir à la Russie des drones kamikazes" pour bombarder l'Ukraine.
Le Royaume-Uni se joint ainsi aux Etats membres de l'Union européenne qui ont adopté jeudi des sanctions. "En fournissant ces drones, l'Iran se montre activement belliqueux, profitant des attaques odieuses de la Russie contre des civils ukrainiens", critique le gouvernement britannique dans un communiqué.
Comme l'Union européenne, Londres vise avec ces sanctions le chef d'état-major des forces armées iraniennes Mohammed Hossein Bagheri, le responsable de la logistique, le général Sayed Hojatollah Qureishi, et le commandant des drones des Gardiens de la révolution, le général de brigade Saeed Aghajani.
Pour James Cleverly, le ministre des Affaires étrangères britannique, ces drones "sont la preuve du rôle de l'Iran dans la déstabilisation de la sécurité mondiale".
"En rendant possible ces frappes, ces individus et une entreprise ont causé au peuple ukrainien d'indicibles souffrances. Nous nous assurerons qu'ils rendent des comptes pour leurs actions", a ajouté le ministre.
15H33 TU. La Russie absente d'une réunion de l'ONU sur les Droits humains.
La Russie a opté pour la politique de la chaise vide à une réunion à l'ONU sur la situation des droits humains sur son territoire.
"Je regrette que la Fédération de Russie n'ait pas envoyé de délégation pour répondre" aux questions du Comité des droits de l'homme des Nations unies, a déclaré l'une des 18 membres de cet organe, la Canadienne Marcia V.J. Kran.
Ce Comité supervise l'application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par ses Etats parties et procède régulièrement à des examens par pays. Les experts indépendants du comité devaient ainsi rencontrer jeudi et vendredi la délégation russe, à l'occasion d'une réunion publique.
"Permettez-moi de dire tout d'abord que je regrette profondément la non-comparution de l'Etat partie. Le dialogue constructif pendant la procédure (...) est très important" pour surveiller la bonne application du Pacte, a souligné l'expert albanais Gentian Zyberi.
L'absence de la délégation russe n'a pas empêché les experts d'exposer leurs graves préoccupations à l'égard de la situation des droits humains en Russie, notamment sur le harcèlement et la violence visant des avocats, des journalistes, des défenseurs des droits de l'homme et des opposants politiques, la torture ou encore le profilage racial.
"Nous observons une tendance inquiétante à mener des actions en justice" contre les responsables politiques "qui critiquent le gouvernement", a relevé Marcia V.J. Kran. "Nous sommes également très préoccupés par l'utilisation de poisons sophistiqués mis au point par l'Etat pour réduire au silence, punir et tuer au moins une douzaine d'éminents dissidents, de dirigeants et de militants de l'opposition au cours des dix dernières années".
"D'après des informations documentées, des cas de tortures existent", a souligné pour sa part l'expert tunisien, Yadh Ben Achour.
Il a également dénoncé le "nombre important des discours de haine", parfois accompagnés de violences, visant les migrants, notamment les musulmans, mais également "les Ukrainiens, en particulier depuis l'annexion de la Crimée (2014, ndlr), les personnes LGBT et les Roms".
15H28 TU. Vladimir Poutine a visité un terrain d'entraînement pour soldats mobilisés.
Le président russe Vladimir Poutine visite un terrain d'entraînement pour soldats mobilisés dans la région de Riazan, au sud-est de Moscou, selon des images diffusées à la télévision russe.
C'est la première fois depuis l'annonce de la mobilisation partielle de centaines de milliers de réservistes le 21 septembre dernier que le dirigeant russe observait sur le terrain des exercices d'entraînement de ces civils appelés à appuyer l'offensive russe en Ukraine.
15H19 TU. La Russie va piocher dans son principal fonds souverain pour combler son déficit budgétaire.
L'Etat russe ordonne l'utilisation de 16,2 milliards de dollars en provenance de son principal fonds souverain pour combler son déficit budgétaire, en pleine offensive militaire en Ukraine qui pèse sur les finances publiques.
"Le gouvernement a approuvé la mise à disposition de cet argent du Fonds souverain de la protection sociale pour financer les dépenses budgétaires" et "assurer l'équilibre du budget fédéral", a indiqué le ministère russe des Finances dans un communiqué, précisant que ces fonds atteignaient 16,2 milliards de dollars au taux actuel.
Selon le ministère, ces fonds seront surtout utilisés pour "rembourser la dette publique et fournir des prêts budgétaires aux régions", mais aussi pour payer les prestations sociales aux citoyens russes.
Un décret à cet effet a été signé jeudi par le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine.
14H32 TU. L'opposant Navalny dit être visé par de nouvelles accusations passibles de 30 ans de prison.
L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny affirme être visé par de nouvelles accusations pénales pour "promotion du terrorisme", "appel à l'extrémisme", "financement d'activités extrémistes" et "réhabilitation du nazisme", passibles au total de 30 ans de prison.
"Les avocats ont calculé que cela faisait environ 30 ans, en prenant en compte les peines prévues pour chacun de ces articles" du code pénal, a-t-il indiqué dans un message diffusé par son équipe sur les réseaux sociaux.
Le militant anticorruption de 46 ans, considéré comme le principal détracteur du président Vladimir Poutine, précise avoir reçu une notification l'informant de l'ouverture de cette nouvelle affaire criminelle alors qu'il est déjà emprisonné.
"Je suis un génie du monde criminel (...) Vous pensiez tous que j'étais depuis deux ans à l'isolement, en prison, mais en fait je commettais des crimes activement", a-t-il ironisé, en félicitant les enquêteurs russes pour leur "vigilance".
Selon lui, ces nouvelles accusations seraient visiblement liées, en partie, à des vidéos publiées par ses alliés en exil, qui continuent de militer contre le pouvoir russe depuis l'étranger.
Alexeï Navalny a été arrêté en Russie en janvier 2021, à son retour au pays après avoir subi une grave tentative d'empoisonnement, qu'il attribue au Kremlin.
14H11 TU. 15.000 évacués dans la région de Kherson, selon l’administration d’occupation russe.
L'administration d'occupation russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, affirme que 15.000 personnes avaient été évacuées de ce territoire annexé par Moscou, face à l'avancée des troupes ukrainiennes.
"L'évacuation dans le calme des habitants de la région de Kherson se poursuit", a affirmé sur Telegram un responsable prorusse, Kirill Stremooussov.
Il précise que ces 15.000 personnes se sont réfugiées sur la rive gauche du fleuve Dniepr, qui borde Kherson.
Les autorités d'occupation russes de Kherson ont annoncé mercredi le début des évacuations, Kiev dénonçant ces mesures comme une "déportation" de civils vers la Russie.
"Croyez-moi, tout ira bien. La région de Kherson est déjà libérée à tout jamais du nazisme", a ajouté Kirill Stremooussov, assurant que les régions ukrainiennes de Dnipro, Odessa et Mykolaïv allaient "prochainement" être libérées.
La veille, l'administration d'occupation de Kherson a pourtant annoncé qu'elle évacuait également la ville pour se rendre sur la rive gauche de Dniepr, au moment où l'armée ukrainienne poursuit une importante offensive dans la région.
Mercredi, le président russe Vladimir Poutine a instauré la loi martiale dans les régions ukrainiennes de Kherson, Lougansk, Donetsk et Zaporijjia, annexées en septembre par Moscou, mais que l'armée russe ne contrôle pas entièrement.
13H47 TU. L'Ukraine s'inquiète de la "menace croissante" d'une nouvelle offensive russe depuis la Biélorussie.
L'armée ukrainienne se dit inquiète de la "menace croissante" d'une nouvelle offensive russe depuis la Biélorussie, sa voisine au nord, dont le territoire a servi de base arrière aux forces russes pour leur invasion de l'Ukraine fin février.
"La rhétorique agressive des dirigeants militaires et politiques de la Russie et du Bélarus s'intensifie", a déclaré à la presse Oleksiï Gromov, un responsable de l'état-major militaire ukrainien.
"La menace de reprise de l'offensive sur le front nord par les forces armées russes grandit", a-t-il affirmé, alors que Moscou et Minsk ont lancé une force militaire commune ces derniers jours.
Selon lui, "cette fois, l'offensive pourrait être (lancée) à l'ouest de la frontière bélarusse pour couper les principales voies d'approvisionnement en armes et équipements militaires" étrangers qui arrivent par l'Ouest de l'Ukraine, notamment via la Pologne.
Plus tôt dans la journée, les services de renseignement bélarusses (KGB) avaient affirmé de leur côté que "presque chaque jour, nous constatons une augmentation des activités de renseignement depuis le territoire ukrainien, des tentatives quotidiennes de violer l'espace aérien du Bélarus", cité par l'agence de presse d'Etat Belta.
"Malheureusement, la situation se développe très sérieusement dans notre direction sud", avait indiqué le chef du KGB bélarusse, Ivan Tertel, sans donner plus de détails.
12H37 TU. L’Iran dément des informations sur une livraison de missiles à la Russie.
L'Iran dément des informations de presse selon lesquelles la République islamique prévoyait d'envoyer des missiles à la Russie pour servir dans sa guerre contre l'Ukraine.
Cette déclaration intervient au moment où les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur des sanctions entrant en vigueur jeudi contre trois individus ainsi qu'une entité fournissant à la Russie des drones iraniens utilisés en Ukraine, selon la présidence tchèque de l'UE.
Le quotidien américain Washington Post avait affirmé dimanche que Téhéran prévoyait de fournir de missiles sol-sol iraniens aux troupes de Moscou en Ukraine.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a réagi sur Twitter, jugeant "sans fondement" ces allégations.
"Lors d'une conversation téléphonique avec [le chef de la diplomatie européenne] Josep Borrell, je lui ai rappelé que notre politique (...) est de nous opposer à la guerre et à son escalade en Ukraine", a déclaré le ministre.
"L'allégation d'envoyer des missiles iraniens à la Russie pour les utiliser contre l'Ukraine est sans fondement", a ajouté le ministre.
En septembre, l'Ukraine avait réduit la présence diplomatique de l'Iran dans le pays, en représailles à des livraisons d'armes supposées de Téhéran à Moscou.
"Nous avons une coopération en matière de défense avec la Russie, mais ce n'est certainement pas notre politique d'envoyer des armes et des drones contre l'Ukraine", a ajouté Hossein Amir-Abdollahian.
12H35 TU. L’Ukraine salue la réponse "rapide" de l'UE pour sanctionner Téhéran.
Kiev salue la réponse "rapide" de l'Union européenne pour sanctionner Téhéran, accusé par Bruxelles de fournir à la Russie des armes et des drones utilisés par Moscou pour son invasion de l'Ukraine.
"Je salue l'action rapide de l'UE, à la suite de mon appel lundi, pour imposer des sanctions à l'Iran pour avoir aidé la Russie à tuer des Ukrainiens et à endommager nos infrastructures énergétiques", s'est félicité sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.
12H19 TU. Drones iraniens en Ukraine : la Russie dénonce "la pression" des Occidentaux sur Téhéran
"Tout ce qui se fait actuellement est subordonné à un seul objectif: (mettre) la pression sur ce pays. Et Washington mobilise pour cela les pays de l'Otan et de l'UE pour appuyer sa position, c'est évident", a fustigé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d'une conférence de presse.
12H15 TU. Londres accuse l'aviation russe d'avoir tiré à proximité d'un avion britannique.
Le Royaume-Uni accuse l'aviation russe d'avoir tiré un missile fin septembre à proximité d'un avion britannique patrouillant au dessus de la mer Noire, Moscou attribue l'incident à un "dysfonctionnement technique" selon Londres.
Les faits se sont déroulés le 29 septembre lorsqu'un RC-35 de type civil de la Royal Air Force a été "intercepté" au dessus de la mer Noire, dans l'espace aérien international, par "deux Su-27 armés", a expliqué le ministre de la Défense Ben Wallace devant les députés.
"Au cours de cette interaction, l'un des SU-27 a lâché un missile à proximité (de l'appareil britannique), au-delà de la portée visuelle", a expliqué le ministre, précisant que l'interaction entre appareils britannique et russes avaient duré 90 minutes.
Le ministre a assuré avoir adressé ses "préoccupations" à son homologue russe Sergueï Choïgou, qui lui a répondu le 10 octobre "qu'une enquête avait été menée sur les circonstances de l'incident et qu'il s'agissait d'un dysfonctionnement technique du SU-27".
10H55 TU. Drones iraniens en Ukraine : accord de l'UE sur des sanctions
Les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur des sanctions entrant en vigueur jeudi contre trois individus ainsi qu'une entité fournissant à la Russie des drones iraniens utilisés en Ukraine, a annoncé la présidence tchèque de l'UE.
"Après trois jours de discussions, les ambassadeurs de l'UE ont approuvé des mesures contre des entités fournissant des drones iraniens qui frappent l'Ukraine. Les Etats membres de l'UE ont décidé de geler les avoirs de trois individus et d'une entité responsable de la livraison de drones".
10H08 TU. Un foyer de réfugiés ukrainiens incendié en Allemagne
Un incendie a presque entièrement détruit, sans faire de victimes, un foyer accueillant des réfugiés ukrainiens dans le Nord de l'Allemagne, selon la police locale qui évoque un acte criminel. La quinzaine de réfugiés ukrainiens et le personnel du foyer, situé à Gross Strömkendorf (Mecklembourg-Poméranie), ont pu être évacués à temps.
L'incendie s'est déclenché mercredi soir et a presque entièrement détruit le bâtiment, selon des images du sinistre diffusées par les médias allemands.
À re(voir) Sommet européen : court-circuit entre la France et l'Allemagne
07H46 TU. Plafonner le prix du gaz ne peut fonctionner que si l'UE rallie d'autres pays (Scholz)
Fixer un prix maximum "comporte toujours le risque que les producteurs vendent ensuite leur gaz ailleurs, et que nous, les Européens, nous retrouvions avec moins de gaz au lieu de plus", a déclaré le chancelier allemand devant le Bundestag avant un sommet européen. "C'est pourquoi l'UE doit se coordonner étroitement avec d'autres consommateurs de gaz, par exemple le Japon et la Corée, afin de ne pas se concurrencer les uns les autres".
07H30 TU. "Les besoins financiers" de Kiev d'ici à la fin de l'année sont "pratiquement couverts" (Scholz)
"La bonne nouvelle, c'est que les besoins financiers de Kiev d'ici à la fin de l'année sont pratiquement couverts, l'Union européenne et le G7 jouent un rôle décisif". a assuré jeudi devant le Bundestag le chancelier allemand Olaf Scholz, avant un conseil européen à Bruxelles.
Le chancelier allemand Olaf Scholz arrive à la réunion hebdomadaire du cabinet à la chancellerie de Berlin, en Allemagne, le 19 octobre 2022.
07H15 TU. La "tactique de la terre brûlée" de la Russie ne fait que renforcer le soutien à l'Ukraine (Scholz)
La "tactique de la terre brûlée" menée par la Russie "ne fait que renforcer la détermination et la persévérance de l'Ukraine et de ses partenaires", a déclaré jeudi le chancelier allemand Olaf Scholz devant le Bundestag. "La terreur exercée par les bombes et les missiles russes est un acte de désespoir".
02 H00 TU. L'Ukraine limite sa consommation d'énergie
L'Ukraine se prépare ce jeudi à restreindre sa consommation d'énergie pour faire face à la destruction de ses infrastructures par l'armée russe à l'approche de l'hiver.
Alors que les bombardements ont continué mercredi partout en Ukraine, y compris dans la capitale, Kiev a accusé la Russie de préparer une "déportation massive" de la population des territoires récemment annexés et l'enrôlement de force de citoyens ukrainiens dans son armée.
Mercredi soir, Volodymyr Zelensky a affirmé que les forces ukrainiennes avaient abattu mercredi 21 drones iraniens, dont dix se dirigeaient vers Kiev. "Malheureusement, il y a également eu des frappes, et de nouveaux dommages aux infrastructures critiques".
Il a appelé les Ukrainiens à restreindre leur consommation d'électricité à partir de jeudi 07H00 (04H00 GMT). Un appel relayé par le maire de Kiev Vitaliy Klichko, qui a appelé ses administrés à s'abstenir d'allumer fours à micro-ondes, climatiseurs, bouilloires électriques ou encore radiateurs électriques entre 07H00 et 23H00.
À re(voir) : Début de l'opération russe d'évacuation des civils de Kherson
La présidence ukrainienne avait annoncé plus tôt "des restrictions pour l'approvisionnement en électricité" dans toute l'Ukraine jeudi, et la création de points d'alimentation mobiles en électricité pour les infrastructures critiques.
"Nous nous préparons à tous les scénarios possibles à l'approche de l'hiver", a déclaré Volodymyr Zelensky. "Nous nous attendons à ce que la terreur russe se dirige contre les installations énergétiques jusqu'à ce qu'avec l'aide de nos partenaires, nous soyons capables de détruire 100% des missiles et des drones".
L'Union européenne prépare des sanctions contre l'Iran, accusé de fournir à la Russie des drones armés pour frapper l'Ukraine. Et, à l'ONU, le Conseil de sécurité s'est réuni durant deux heures à huis clos mercredi sur ce dossier.
01H31 TU. Drones iraniens en Ukraine: la Russie et l'Iran nient, l'UE prépare des sanctions
La Russie et l'Iran ont fermement démenti mercredi à l'ONU toute fourniture par Téhéran de drones armés à Moscou dans sa guerre en Ukraine, tandis que l'Union européenne a promis de prochaines sanctions contre la République islamique.
L'un après l'autre, l'ambassadeur russe adjoint auprès des Nations unies Dmitri Polianski et l'ambassadeur iranien Amir Saïd Iravani se sont succédé devant la presse à la porte du Conseil de sécurité après deux heures de réunion à huis clos, à la demande des Occidentaux, sur le dossier des drones iraniens en Ukraine.
Le diplomate russe a fustigé "des accusations sans fondement, des théories du complot et aucune preuve présentée devant le Conseil de sécurité". Il a affirmé que les drones "utilisés par l'armée russe en Ukraine étaient fabriqués en Russie" et donc pas d'origine iranienne.
L'ambassadeur iranien a également balayé des "allégations sans fondement et sans substance" sur ce transfert présumé de drones entre les deux alliés et a répété que son pays souhaitait un "règlement pacifique" du conflit ukrainien.
01H00 TU. L'Ukraine accuse Moscou de préparer une "déportation massive" des habitants des régions occupées
L'Ukraine a accusé la Russie de préparer une "déportation massive" de la population des territoires récemment annexés, où l'évacuation des civils de Kherson a commencé et où Vladimir Poutine a décrété la loi martiale, signe qu'il est désormais dans une "situation incroyablement difficile" selon Joe Biden.
Parallèlement, les bombardements russes se sont poursuivis dans le nord de l'Ukraine, y compris à Kiev, dans l'est et le centre, mais aussi dans l'ouest, une zone en général plus épargnée par les combats.
"L'ennemi a effectué quatre frappes de missiles, onze frappes aériennes et plus de 100 attaques au lance-roquettes multiple", selon l'état-major des forces ukrainiennes.