DIRECT - Ukraine : La Chine appelle au dialogue et rejette tout recours à l'arme nucléaire

Dans un document publié sur le site de son ministère des Affaires étrangères, Pékin appele la Russie et l'Ukraine à tenir des pourparlers de paix. Volodymyr Zelensky juge "nécessaire" de "travailler" avec Pékin pour œuvrer à une résolution du conflit. Il a déclaré avoir l'intention de rencontre son homologue chinois Xi Jinping. 
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Xi Jinping lors d'une visite à Moscou le 4 février dernier
© Alexei Druzhinin, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP, File
Xi Jinping lors d'une visite à Moscou le 4 février dernier. La Chine propose en cette date anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie un plan de paix en 12 points.
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Zelensky 2022
© AP Photo/Efrem Lukatsky
Le président Zelensky lors d'un point presse ce 24 février 2023.
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21H27 TU. L'Union européenne approuve de nouvelles sanctions contre la Russie

L'Union européenne a approuvé vendredi soir un nouveau train de sanctions destinées à frapper l'économie de la Russie pour son invasion de l'Ukraine, débutée il y a tout juste un an, a annoncé la présidence suédoise sur son compte Twitter.
 



"Un an s'est écoulé depuis l'invasion brutale et illégale de l'Ukraine par la Russie. Aujourd'hui, l'UE a approuvé un 10e train de sanctions qui comprend notamment des restrictions plus strictes en matière d'exportation de technologies et de biens à double usage, des mesures restrictives ciblées contre les personnes et les entités qui soutiennent la guerre, diffusent de la propagande ou livrent des drones utilisés par la Russie dans la guerre et des mesures contre la désinformation russe", a indiqué la présidence suédoise.

20h52 TU. Des stars mondiales envoient leur "amour" aux Ukrainiens

Plus de trente stars, dont Julia Roberts, Barbra Streisand et Matt Damon, ont transmis vendredi leur "amour" et adressé leurs prières à l'Ukraine dans une vidéo marquant le premier anniversaire du début de l'invasion russe.
"Nous pensons à vous, nous vous envoyons de l'amour, nous vous envoyons notre force, nos prières et vous gardons toujours dans nos coeurs", a déclaré l'actrice oscarisée Julia Roberts.


Matt Damon a de son côté dit adresser un message "d'amour, de respect et de solidarité avec tous nos frères et soeurs en Ukraine".
"Il s'agit d'un acte d'agression non provoqué par un pays (la Russie) trente fois plus grand que sa victime", l'Ukraine, a relevé dans cette vidéo Liev Schreiber, un autre acteur et scénariste.

La chanteuse et actrice Barbra Streisand a quant à elle assuré que les Ukrainiens seraient soutenus "aussi longtemps que nécessaire". "Vous avez été une source d'inspiration dans le monde entier", a-t-elle ajouté.

Tandis qu'Ethan Hawke, un troisième acteur et scénariste, lançait à l'intention des Ukrainiens : "Vous vous battez pour nous tous".

"Et la force sera toujours avec vous", a promis Mark Hami
ll, qui a joué le rôle de Luke Skywalker dans la saga "La Guerre des Etoiles".
La vidéo comprenait également des propos de l'acteur Morgan Freeman, de l'astronaute Scot Kelly, du réalisateur de cinéma Wes Anderson et des Pet Shop Boys, un duo de la pop britannique.

"Merci pour ces mots de soutien ! Ils sont vraiment importants pour nous", les a remerciés sur Facebook le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

20H44 TU. Le Canada va livrer 4 chars Leopard supplémentaires à l'Ukraine

"Le Canada est solidaire de l'Ukraine depuis le début du conflit (...) et nous allons le rester", a martelé le Premier ministre canadien lors d'un point presse à Toronto.
Le président russe "Vladimir Poutine a fait une grave erreur de calcul lorsqu'il a lancé sa guerre d'agression. Il a sous-estimé les Ukrainiens et il a sous-estimé la solidarité de leurs amis dans le monde entier", a affirmé Justin Trudeau.
"Poutine est dangereux, il est lâche et il est faible", a-t-il ajouté.

De nouvelles sanctions ont aussi été prises contre 129 personnes, notamment des ministres et des parlementaires qui ont voté des mesures en faveur de l'invasion russe, et 63 entités dont une majorité travaillent dans le secteur de la défense.
En outre, plus de 32 millions de dollars canadiens (22 millions d'euros) de nouvelles aides ont été débloquées pour "favoriser la sécurité et la stabilisation du pays".
Ottawa fournira également un véhicule blindé de dépannage et des milliers de nouvelles munitions.

Quant aux quatre chars annoncés fin janvier, ils sont arrivés en Pologne en vue d'être livrés à Kiev, a précisé le cabinet du Premier ministre, dans un communiqué.
Ces nouvelles mesures ont été dévoilées peu après que les États-Unis ont annoncé, en coordination avec les pays du G7, une vaste salve de sanctions contre la Russie, tout juste un an après le début de l'invasion de l'Ukraine.

19H43 TU. Lula se veut médiateur dans le conflit russo-ukrainien

"Il est urgent qu'un groupe de pays non impliqués dans le conflit assume la responsabilité de rétablir la paix", a tweeté le chef de l'État de 77 ans.
 


Lula avait déjà évoqué cette idée de "groupe de la paix" à l'issue d'une rencontre avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le 30 janvier à Brasilia.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, a assuré hier que Moscou étudiait cette proposition.

"Nous avons pris note des déclarations du président brésilien sur une possible médiation pour trouver des façons d'éviter une escalade en Ukraine", a déclaré le vice-ministre dans un entretien avec l'agence de presse russe TASS. "Nous examinons ces initiatives, notamment du fait de la position équilibrée du Brésil", a-t-il ajouté.

Lula a récemment refusé l'envoi de munitions en Ukraine, estimant que le Brésil était "un pays de paix". L'an dernier, il avait été critiqué pour avoir dit au magazine Time que le président Ukrainien Volodymyr Zelensky était "autant responsable" du conflit que son homologue russe Vladimir Poutine.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira a assuré ce vendredi dans une tribune parue dans le quotidien Estado de S.Paulo que le Brésil n'avait pas de "solution toute prête" mais qu'il était "ouvert au dialogue avec les pays disposés à trouver un accord" pour mettre fin aux combats en Ukraine.

Le Brésil participe en tant qu'observateur au deuxième exercice naval impliquant l'Afrique du Sud, la Chine et la Russie, entamé mercredi au large de Durban, le plus grand port d'Afrique australe sur l'océan Indien, et de Richards Bay, à quelque 180 km plus au nord.


19H30 TU. Géorgie : des milliers de manifestants pour soutenir l'Ukraine

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi en Géorgie en soutien à l'Ukraine et en faveur d'une adhésion de leur pays à l'Union européenne.
A l'occasion du premier anniversaire du début de l'invasion de l'Ukraine, environ 30.000 personnes se sont rassemblées devant le Parlement à Tbilissi en brandissant des drapeaux géorgiens, ukrainiens et européens, selon un journaliste de l'AFP.

Manifestation pro Ukraine en Georgie
Manifestation en soutien à l'Ukraine à Tbilisse en Georgie ce 24 février 2023.
© AP Photo/Shakh Aivazov

La foule a scandé "Gloire à l'Ukraine !" et chanté les hymnes géorgiens et ukrainiens.
"La victoire de l'Ukraine est aussi une victoire de la Géorgie et de l'ensemble du monde civilisé. Les Ukrainiens versent aujourd'hui leur sang pour nous tous", a déclaré à l'AFP une manifestante, Rati Gotoua, une étudiante de 20 ans.
"L'avenir de la Géorgie et de l'Ukraine est au sein de l'UE et la Russie devra oublier ses rêves impériaux", a lancé un autre manifestant, Ani Chotadzé, un agronome de 54 ans.

S'adressant au rassemblement par liaison vidéo de la capitale ukrainienne, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a remercié les Géorgiens de leur soutien.
"Nous défendons aujourd'hui l'Europe et ses valeurs", a-t-il déclaré sous les applaudissements de la foule, ajoutant qu'il était certain que l'Ukraine et la Géorgie deviendraient toutes deux "membres de l'UE".

Le rassemblement était organisé par une coalition de partis d'opposition et des militants ukrainiens basés en Géorgie, une ex-république soviétique du Caucase où de nombreux Russes ont aussi trouvé refuge.

Il s'est déroulé dans un contexte de mécontentement croissant à l'égard de récentes décisions du gouvernement géorgien interprétées par ses opposants comme un recul démocratique pouvant compromettre les ambitions européennes de leur pays.

19H12 TU. Manifestations dans plusieurs villes de France en soutien à l'Ukraine

Bougies, drapeaux, monuments illuminés en jaune et bleu: plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées vendredi dans plusieurs villes françaises pour afficher leur soutien à l'Ukraine, un an après le début de l'invasion russe.

À Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont réunies devant l'Hôtel de ville, dans une nuée de drapeaux ukrainiens, portant des pancartes "all the world stand by Ukraine" (tout le monde soutien l'Ukraine) ou encore "chaque pays souffre de sa maladie. Celle de la Russie est sans remède", a constaté une journaliste de l'AFP.
Ce rassemblement se tenait non loin de l'ancre offerte par la ville ukrainienne d'Odessa et repositionnée depuis un an sur le Vieux-Port pour rappeler le jumelage entre les deux cités portuaires.

Un peu plus tôt à Toulouse, ville jumelée avec Kiev, une centaine de personnes s'étaient rassemblées près de la place du Capitole.

"L'armée de Poutine a commis de terribles crimes de guerre et ne menace pas seulement l'Ukraine mais toute la région, l'Europe et aussi le monde entier", a confié à l'AFP Artemiy, un Russe âgé de 30 ans qui vit à Albi depuis septembre et préfère taire son nom de famille.

La veille déjà, une flash-mob avait rassemblé place du Capitole 600 personnes qui avaient formé un coeur lumineux en abaissant et relevant les flashs de leur téléphone à douze reprises, pour symboliser les douze mois écoulés depuis le début de l'invasion russe.

Place de la République à Paris, des centaines de personnes ont affiché dans la soirée leur soutien à la résistance "héroïque" du peuple ukrainien.
"J'ai toute ma famille en Ukraine... et ça fait un an que l'on tient", confie à l'AFP Khrystyna Gabuzian, 35 ans, informaticienne qui vit en France depuis 13 ans.
"On tient fort et on résiste, et c'est tellement incroyable car ils pensaient qu'ils allaient nous prendre en trois jours...", dit-elle en se mettant à pleurer, submergée par l'émotion.
 


À Rennes, quelque 250 personnes se sont réunies dans le centre en déployant notamment un drapeau ukrainien d'une vingtaine de mètres, tout en allumant des bougies et en scandant "Slava Ukraini" ("Gloire à l'Ukraine").

Dans la matinée, une centaine de personnes avaient assisté à une cérémonie à Lille organisée sur le pont de Kharkiv, ville de l'est ukrainien avec laquelle est jumelée la cité nordiste, avec l'organisation d'une minute de silence ponctuée par l'hymne ukrainien.
"Je crois que le monde entier aujourd'hui admire les Ukrainiens", a affirmé la maire Martine Aubry. "C'est un peuple de courage, qui n'a jamais baissé les bras malgré les horreurs."
Les monuments publics de la ville ont été pavoisés vendredi aux couleurs ukrainiennes.

ÀStrasbourg, plusieurs centaines de personnes ont participé à un rassemblement devant le Conseil de l'Europe.

19H05 TU. la Banque mondiale apporte 2,5 milliards de dollars d'aide supplémentaire à l'Ukraine

La Banque mondiale (BM) va accorder 2,5 milliards de dollars d'aide supplémentaire à destination de l'Ukraine, afin de "soutenir le maintien des services essentiels et les efforts de redressement".

Ce nouveau soutien se fait dans le cadre du Projet PEACE qui vise à soutenir financièrement le fonctionnement des services de l'État ukrainien et proviennent de l'Agence internationale du développement américaine (USAID).

Il doit permettre au gouvernement ukrainien de "soutenir des secteurs clés, parmi lesquels la santé, l'éducation, le paiement des retraites ou la prise en charge des déplacés internes", ainsi que les salaires des fonctionnaires ukrainiens, a précisé la BM dans son communiqué.

 

David Malpass
David Malpass, directeur de la Banque mondiale
AP Photo/Patrick Semansky, File


Cette nouvelle ligne de crédit porte désormais à 20,6 milliards de dollars les fonds mobilisés par la BM en faveur de l'Ukraine, sous forme de prêt ou de don, depuis le début du conflit il y a tout juste un an, dont 18,5 milliards ont d'ores et déjà été versés.
"Je suis heureux que la Banque mondiale ait mobilisé cette somme pour soutenir l'Ukraine depuis le début du conflit. Nous continuerons à soutenir le peuple ukrainien dans ses besoins les plus urgents et en coordination avec les efforts de reconstruction et de redressement du gouvernement", a déclaré le président de l'institution, David Malpass, cité dans le communiqué.

Depuis le début du conflit, le pays est largement soutenu financièrement par la communauté internationale, au premier rang de laquelle les Etats-Unis, tant sur le plan militaire que financier.

Au total, les États-Unis ont apporté plus de 113 milliards de dollars d'aide directe à l'Ukraine, depuis le début du conflit, le 24 février 2022.


18H16 TU. Le chef de l'ONU dépeint "l'enfer" infligé aux Ukrainiens depuis un an

Morts, destructions, violences sexuelles, "disparitions forcées"... Plusieurs membres du Conseil de sécurité ont insisté vendredi sur les souffrances subies par les Ukrainiens depuis un an, le secrétaire général de l'ONU les résumant en quelques mots: leur "vie est un véritable enfer".

Voir : Ukraine : les preuves de crimes de guerre

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L'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a un an jour pour jour "a provoqué la mort, la destruction et des déplacements à grande échelle", causant "d'indicibles souffrances", a déclaré Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité qui a observé une minute de silence pour marquer cet anniversaire.

"La vie est un véritable enfer pour le peuple ukrainien", a souligné le secrétaire général.
Ainsi, "quelque 17,6 millions de personnes, soit près de 40% de la population, ont besoin d'assistance humanitaire et de protection" et 40% des habitants n'ont pas assez à manger, a-t-il noté.
"La guerre a déclenché en Europe une crise migratoire sans précédent depuis des décennies", avec plus de huit millions de réfugiés à travers l'Europe et plus de cinq millions de déplacés dans le pays.
Et "plus de la moitié des enfants ukrainiens ont été contraints de quitter leur foyer", a-t-il ajouté, soulignant les risques de "violences, de sévices et d'exploitation" d'une partie de ces enfants séparés de leurs familles.

Lire : Ukraine : des centaines de civils exécutés sommairement lors des premiers mois de l'invasion russe, selon l'ONU

Le Haut-commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU a également documenté "des dizaines de cas de violences sexuelles liées au conflit contre des hommes, des femmes et des filles", sans oublier "des centaines de cas de disparitions forcées et de détentions arbitraires de civils""Les infrastructures sont mises à mal: les systèmes d'eau, d'énergie et de chauffage ont été détruits, au beau milieu d'un hiver glacial", a encore relevé Antonio Guterres.

"Un an de souffrances inhumaines pour le peuple ukrainien dont la résistance et le courage forcent l'admiration", a commenté la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. "Un an d'exactions, d'exécutions, de bombardements contre des civils, de tortures, de viols, d'enlèvements et de déportation d'enfants".

"Au moins 6.000 enfants ukrainiens kidnappés et relocalisés en Russie", a renchéri le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
"Jour après jour, avec ces atrocités russes, il est facile d'être anesthésié par l'horreur, de perdre notre capacité à être choqué et indigné. Mais nous ne pouvons pas laisser les crimes commis par la Russie devenir la nouvelle normalité", a-t-il ajouté, espérant que les responsables répondront de leurs actes.

Voir : Russie : des enfants ukrainiens déportés ?

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"L'Ukraine n'est pas une victime", a répondu l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia. "Nous ne pouvons pas accepter un nid de guêpes russophobes à nos frontières", a-t-il ajouté.

Hier, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté à une écrasante majorité une résolution appelant à une paix "juste et durable" et exigeant dans cette optique un retrait immédiat des troupes russes d'Ukraine.

Le Conseil de sécurité, où la Russie dispose du droit de veto, n'a lui pris aucune décision sur ce sujet malgré plus de 40 réunions en un an.

18H09 TU. Pékin appelle au dialogue et rejette tout recours à l'arme nucléaire

La Chine a appelé la Russie et l'Ukraine à tenir des pourparlers de paix et a rejeté tout recours à l'arme nucléaire, dans un document en 12 points publié ce vendredi, un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"Toutes les parties doivent soutenir la Russie et l'Ukraine pour travailler dans la même direction et reprendre le dialogue direct aussi vite que possible" en vue d'une "solution pacifique", a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères.

Intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne", le document a été publié sur le site du ministère à l'occasion du premier anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine le 24 février 2022.

La Chine cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans ce conflit et promettait depuis plusieurs jours de publier sa position en vue de trouver une solution politique.

Dans le document, Pékin s'oppose clairement à tout recours à l'arme nucléaire alors que le président russe Vladimir Poutine a brandi cette menace. "L'arme nucléaire ne doit pas être utilisée et il ne faut pas se livrer à une guerre nucléaire", peut-on y lire.
La Chine exhorte également les deux pays à "se conformer strictement au droit humanitaire international, à éviter d'attaquer des civils ou des bâtiments civils".

Réaction du président ukrainien Volodymyr Zelensky : il a jugé "nécessaire" de "travailler" avec Pékin pour oeuvrer à une résolution du conflit. "Il me semble qu'il y a du respect pour notre intégrité territoriale, des choses qui concernent la sécurité", a-t-il relevé. Volodymyr Zelensky a par ailleurs indiqué prévoir une rencontre prochaine avec son homologue chinois Xi Jinping.

"J'ai l'intention de rencontrer Xi Jinping. Ce sera important pour la sécurité mondiale. La Chine respecte l'intégrité territoriale et doit tout faire pour que la Russie quitte le territoire de l'Ukraine", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

La Russie a dit "apprécier" les efforts chinois, tout en insistant sur la nécessité de reconnaître l'annexion russe de quatre régions ukrainiennes revendiquées par Moscou. "Nous partageons les considérations de Pékin", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Sur CNN, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan a réagi au document chinois en estimant qu'il "aurait pu s'arrêter au premier point, le respect de la souveraineté de toutes les nations". "La guerre pourrait se terminer demain si la Russie arrêtait d'attaquer l'Ukraine et retirait ses forces", a-t-il ajouté.

17H42 Le président Zelensky prévoit une rencontre avec le président chinois Xi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme prévoir une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping, proche partenaire de Vladimir Poutine, après des propositions de Pékin en vue d'un règlement du conflit avec Moscou.

Volodymyr Zelenskyy  lors d'un point presse ce 24 février 2023.
Volodymyr Zelenskyy  lors d'un point presse ce 24 février 2023.
© AP Photo/Efrem Lukatsky

"J'ai l'intention de rencontrer Xi Jinping. Ce sera important pour la sécurité mondiale. La Chine respecte l'intégrité territoriale et doit tout faire pour que la Russie quitte le territoire de l'Ukraine", a déclaré Volodymry Zelensky lors d'une conférence de presse. "Je veux croire que la Chine sera du côté d'un monde juste, c'est-à-dire de notre côté".
La Chine a appelé à tenir des pourparlers de paix russo-ukrainiens, évoquant le respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et des revendications sécuritaires pour la Russie.

Les Occidentaux ont largement balayé cette initiative, mais Volodymyr Zelensky a jugé "nécessaire" de "travailler" avec Pékin.




17H29 TU. Macron dit à Erdogan qu'il faut "accroître la pression et l'isolement de la Russie"

Le président français Emmanuel Macron a affirmé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan qu'il fallait "accroître la pression et l'isolement de la Russie" pour qu'elle "renonce" à son "agression" contre l'Ukraine, a rapporté l'Elysée.

Emmanuel Macron avec deux de ses conseillers diplomatiques en visio conférence avec Recep Erdogan ce 24 février depuis l'Élysée.
Emmanuel Macron avec deux de ses conseillers diplomatiques en visio conférence avec Recep Erdogan ce 24 février depuis l'Élysée.
© Christophe Petit Tesson, Pool via AP


"À cet égard, le chef de l'Etat a souligné l'enjeu de lutter contre tout contournement des sanctions mises en place", a ajouté la présidence française après un appel entre les deux dirigeants un an jour pour jour après l'invasion russe de l'Ukraine.

Il a aussi estimé que "la priorité devait aller à l'intensification du soutien à l'Ukraine pour lui permettre de l'emporter" face à Moscou.

Les présidents Macron et Erdogan "ont redit leur attachement indéfectible à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine" et "ont discuté des actions utiles qu'ils pouvaient mener au profit des populations civiles et en faveur d'un retour à la paix qui s'effectuerait dans le plein respect des droits légitimes de l'Ukraine", selon l'Élysée.

Le chef de l'État français revendique depuis le début de la guerre de continuer à parler avec la Russie et de réfléchir aux conditions d'une négociation future entre Moscou et Kiev. Le président turc, dont le pays est membre de l'Otan mais qui maintient des liens avec la Russie, tente aussi de jouer un rôle de médiateur.

La Turquie entretient de bonnes relations avec les deux pays en guerre. Si elle a fourni à Kiev des drones militaires, elle a refusé de se joindre aux sanctions occidentales décrétées contre Moscou.

L'été dernier, les États-Unis avaient mis en garde les entreprises et institutions turques faisant du commerce avec la Russie, évoquant de possibles mesures de rétorsion. Des sources diplomatiques françaises disent aussi vouloir obtenir des Turcs un tour de vis sur le contournement des sanctions.

Emmanuel Macron a par ailleurs publié une déclaration commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président polonais Andrzej Duda pour exprimer également leur "solidarité inébranlable avec l'Ukraine". Leurs trois pays, qui forment ce qu'on appelle le Triangle de Weimar, "demandent instamment à la Russie de cesser ses hostilités sans conditions et de retirer ses forces de l'ensemble du territoire ukrainien".
"Les trois chefs d'État et de gouvernement sont convenus d'intensifier leur coordination et de se réunir à nouveau lors d'un sommet à Paris avant l'été", selon leur communiqué conjoint.

17H13 TU. Erdogan réclame une "paix équitable" lors d'une conversation téléphonique avec Poutine

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à une "paix équitable" en Ukraine lors d'une conversation téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, a annoncé la présidence turque.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une entrevue par video à l'Élysée ce 24 février 2023.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une entrevue par video à l'Élysée ce 24 février 2023.
© Christophe Petit Tesson, Pool via AP


"Le président Erdogan a souligné la nécessité de parvenir à une paix équitable pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines et destructions", selon ce bref communiqué, alors que le dirigeant turc prône également la relance de l'Accord céréalier d'Istanbul entre les deux pays en conflit. 

"Ankara est prête à fournir tout type de soutien à cet égard", précise la présidence turque, alors qu'en juillet dernier, la Turquie avait joué un rôle-clé dans la conclusion, sous l'égide de l'ONU, d'un accord avec Kiev et Moscou permettant l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire et le Bosphore.

Depuis le début du conflit en Ukraine, Recep Tayyip Erdogan s'est livré à un numéro d'équilibriste entre Kiev et Moscou.

La Turquie a déjà réussi à réunir sur son sol des représentants russes et ukrainiens.
En septembre dernier, Recep Tayyip Erdogan avait aussi proposé à Moscou sa médiation pour aider à résoudre la crise autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.

Si Ankara fournit à Kiev des drones militaires, le gouvernement turc a refusé de se joindre aux sanctions occidentales décrétées contre la Russie.
Et le président Erdogan a rencontré à plusieurs reprises Vladimir Poutine tout en s'entretenant aussi régulièrement avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Lors de cet entretien téléphonique, le dirigeant a également remercié M. Poutine pour l'aide et "la solidarité" de la Russie lors du violent séisme qui a dévasté le sud de la Turquie et le nord de la Syrie voisine le 6 février, faisant plus de 47.000 morts dans les deux pays.

16H34 TU. La Russie "apprécie" les efforts de la Chine pour mettre fin au conflit

La Russie dit "apprécier" les efforts chinois pour mettre fin au conflit en Ukraine, tout en insistant sur la nécessité de reconnaître l'annexion russe de quatre régions ukrainiennes que Moscou revendique.

"Nous partageons les considérations de Pékin", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, tout en estimant que Kiev devait "reconnaître les nouvelles réalités territoriales", alors que les propositions de Pékin incluent le respect de "l'intégrité territoriale" de l'Ukraine.


15H37 TU. Le document chinois "n'est pas un plan de paix", estime Borrell

Le document présenté par la Chine sur la guerre en Ukraine "n'est pas un plan de paix", a estimé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, ne voulant toutefois pas le "rejeter""Ce n'est pas un plan de paix, c'est une position où la Chine réaffirme les positions exprimées depuis le début", a-t-il déclaré avant un Conseil de sécurité de l'ONU à New York pour marquer l'anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.

Josep Borrell à New York
Josep Borrell à New York.
© AP Photo/John Minchillo

"Je ne veux pas le rejeter (...) Il y a des éléments intéressants sur l'utilisation des armes nucléaires, les échanges de prisonniers", a-t-il ajouté.
Mais "pour être un plan, il devrait être rendu opérationnel (...) Un plan de paix n'est pas une liste de considérations, c'est quelque chose que l'on peut appliquer" et qui dit "comment l'appliquer""De mon point de vue, pour être crédible, les Chinois devraient aussi aller à Kiev", et pas seulement à Moscou, a insisté Josep Borrell.


14H37 TU. La nouvelle salve de sanctions de Washington sur la Russie vise également des intermédiaires européens

La Maison Blanche annonce, en coordination avec les pays du G7, une nouvelle salve de sanctions visant la Russie qui ciblent également des intermédiaires européens, notamment de Suisse.

Elles visent à frapper durement l'économie de la Russie pour son invasion de l'Ukraine, débutée il y a tout juste un an et à réduire l'accès de Moscou à des technologies sensibles comme les semi-conducteurs.

Il s'agit de "l'une des plus importantes actions en matière de sanctions" depuis le début de la guerre, a précisé dans un communiqué le département américain du Trésor.
Washington cible, entre autres, des entreprises et personnes russes des secteurs du métal, des mines, des équipements militaires ou des semi-conducteurs.

Mais une trentaine de personnes et entreprises de pays européens - Suisse, Italie, Allemagne, Malte et Bulgarie -, accusés d'avoir aidé à contourner les sanctions en fournissant des équipements militaires à la Russie, sont également visés, et voient ainsi leurs avoirs aux États-Unis gelés.

"Au cours de l'année écoulée, nous avons pris des mesures avec une coalition historique de partenaires internationaux pour dégrader le complexe militaro-industriel de la Russie et réduire les revenus qu'elle utilise pour financer sa guerre", a commenté la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, citée dans le communiqué.

Janet Yellen lors du sommet du G20 à Bangalore en Inde annonce les nouvelles sanctions.
Janet Yellen lors du sommet du G20 à Bangalore en Inde annonce les nouvelles sanctions.
© AP Photo/Aijaz Rahi


"Nos sanctions ont eu un impact à la fois à court et à long terme, visible de manière aiguë dans la lutte de la Russie pour reconstituer ses armes et dans son économie isolée. Nos actions aujourd'hui avec nos partenaires du G7 montrent que nous resterons aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", a précisé la ministre de l'Économie et des Finances américaine.

Depuis février 2022, plus de 2.500 mesures de sanctions économiques visant la Russie ont été prises par le Trésor américain, en coordination avec les alliés et partenaires des États-Unis, et plus de 30 pays ont pris des mesures similaires.

14H31 TU. L'Union européenne veut renforcer les contrôles contre les espions russes

L'Union européenne doit renforcer les contrôles en terme de visa et la sécurité des frontières pour empêcher les espions russes d'entrer dans l'espace Schengen, a déclaré  Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures.

Ylva Johansson a affirmé, lors d'une conférence sur le contrôle des frontières à Athènes, que le président russe Vladimir Poutine "veut aussi détruire l'Union européenne... Nous sommes une menace pour lui, nous avons la démocratie, la liberté, la prospérité". "Nous avons besoin de contrôles plus stricts sur les demandes de visa et d'une plus grande sécurité à nos frontières", a-t-elle ajouté.

Ylva Johansson commissaire européenne aux affaires intérieures
Ylva Johansson commissaire européenne aux affaires intérieures lors d'un sommet sur la sécurité des frontières européennes à Vouliagmeni, dans la banlieue d'Athènes, ce 24 février 2023.
© AP Photo/Michael Varaklas


Un nouveau système d'échange d'informations au sein de l'espace Schengen doit entrer en vigueur le 7 mars, a précisé Ylva Johansson. "Aujourd'hui, seule la moitié de ceux qui entrent dans l'Union européenne avec un visa sont contrôlés par le système d'échange d'information au sein de Schengen. Cela signifie que nous avons beaucoup de Russes qui ne sont pas contrôlés", s'est-elle inquiétée.

Des contrôles biométriques sont nécessaires au cas où des agents utiliseraient de faux passeports, a-t-elle soutenu, notant que quelque 400 espions russes avaient été expulsés de l'Union Européenne l'année dernière.

Face à cette nécessité de renforcer les contrôles aux frontières et l'utilisation de nouvelles technologies, la commissaire a jugé que l'actuel budget européen de "6,6 milliards d'euros pour la protection des frontières n'était pas suffisant".

La Bulgarie et la Roumanie devraient être également incluses dans l'espace Schengen cette année pour contribuer au partage d'informations policières, a aussi estimé la commissaire.

14H31 TU. Le Premier ministre hongrois Orban appelle de nouveau à un cessez-le-feu

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui ne cesse de fustiger la "guerre indirecte" menée par l'Europe contre la Russie, alance un nouvel appel à un cessez-le-feu dans le conflit qui ravage l'Ukraine depuis un an.
"Nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que les perspectives d'un accord de paix acceptable par les deux parties sont faibles", a écrit le dirigeant sur Twitter.


"Mais la première étape est certainement de négocier un cessez-le-feu. C'est la seule manière de sauver des vies", a-t-il insisté.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, le gouvernement hongrois maintient une position ambiguë, se gardant de critiquer le président russe.
Viktor Orban, qui entretenait des liens étroits avec Vladimir Poutine avant la guerre, refuse d'envoyer des armes à Kiev et appelle régulièrement à des pourparlers de paix, tout en blâmant l'impact économique des sanctions de Bruxelles.

Il avait prôné samedi 18 février, dans son discours annuel sur l'état de la Nation, un maintien des relations économiques avec la Russie, dont la Hongrie est très dépendante énergétiquement.

Contrairement à la plupart de ses partenaires européens, Viktor Orban ne s'est jamais rendu en Ukraine depuis le début de la guerre. Les relations avec son voisin sont tendues de longue date, notamment autour du sort de la Transcarpatie, région ukrainienne qui était sous contrôle de Budapest jusqu'à la Première guerre mondiale et abrite une importante minorité hongroise.

13H49 TU. La Suède va livrer "environ" 10 chars Leopard et des systèmes anti-aériens à l'Ukraine

La Suède va livrer "environ" dix chars Leopard à Kiev ainsi que des systèmes anti-aériens, déclare le gouvernement suédois alors que le monde commémore le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le pays scandinave compte envoyer à l'Ukraine environ dix chars Leopard 2A5 qu'il détient, ainsi que des systèmes anti-aériens IRIS-T et HAWK, ont précisé le Premier ministre Ulf Kristersson et le ministre de la Défense Pål Jonson lors d'une conférence de presse.

13H40 TU. À Berlin, une épave de char russe, le canon pointé vers l'ambassade

Des activistes ont remorqué dans la nuit un char russe devant l'ambassade.
Cette image insolite attirait ce matin de nombreux curieux, dont des classes en visite scolaire dans la capitale allemande.

tank devant l'ambassade russe à Berlin
L'épave d'un tank russe T-72 détruit lors de l'offensive sur Kiev a été placé devant l'ambassade russe à Berlin dans la nuit du 23 au 24 février.
© AP Photo/Markus Schreiber


"On passait par là et on a vu un attroupement, ça fait bizarre de voir un tank comme ça" en plein Berlin, confie à l'AFP Allen Eapen, un Indien de 22 ans qui étudie dans la capitale.

Le tank, de type T-72 B1, datant de 1985, a été détruit, probablement par une mine, le 31 mars 2022 près de Boutcha, dans la banlieue de Kiev. Une partie des chenilles sont broyées, de même que la tourelle, en partie pulvérisée.

La couleur kaki a été brunie par endroits par les flammes. De nombreux impacts de balles sont visibles sur la carcasse, preuve selon les initiateurs du projet que le blindé a "activement participé à des combats".
 

autre vue du tank russe à Berlin
© AP Photo/Markus Schreiber


Le canon du tank de 44 tonnes et près de 2,3 mètres de hauteur est lui intact et pointe vers le siège de l'ambassade russe, sur l'avenue Unter den Linden.
"C'est impressionnant, c'est un bon moyen (de protestation) de manifester devant l'ambassade", relève Lorenzo Graif, un Chilien de 22 ans qui étudie lui aussi à Berlin.
"On voit cette réalité, alors que d'habitude c'est loin", sur le champ de bataille, explique à l'AFP Sabine Ertl, une Allemande en vacances avec sa famille.

Après un long bras de fer avec la mairie de Berlin, les organisateurs de cette manifestation ont obtenu l'autorisation d'exposer l'épave, qui provient du musée d'histoire militaire de Kiev et est visible jusqu'à dimanche. "Nous voulons remettre leur ferraille devant la porte des terroristes", explique un des initiateurs, Wieland Giebel.

"On veut protester contre l'agression russe et exprimer notre solidarité", précise à l'AFP l'avocat Bender Harrer Krevet, un des initiateurs.

L'ambassadeur ukrainien à Berlin, Oleksii Makeiev, doit se rendre sur le site de l'épave dans la journée. Une manifestation de soutien à l'Ukraine est aussi prévue en début d'après-midi sur cette grande avenue du centre-ville.

À proximité du tank est exposée depuis plusieurs semaines une sorte de caisson de trois mètres sur trois, exacte réplique de la cellule de l'opposant russe Alexeï Navalny que les passants peuvent visiter.

13H16 TU. Berlin et Paris pressent le G20 Finances d'évoquer clairement une "guerre"

L'Allemagne et la France plaident pour l'inscription au communiqué final du G20 Finances du terme "guerre". Mais à l'image de la Chine, l'Inde n'a pas condamné l'intervention militaire de Moscou en Ukraine et a augmenté depuis un an ses importations de pétrole russe.

Selon des informations de presse, le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi s'oppose à faire figurer le terme "guerre" au communiqué commun du G20 Finances, qui s'achève samedi à Bangalore.
"Depuis un an, nous sommes les témoins de cette terrible guerre en Ukraine déclenchée par la Russie", a souligné devant la presse le ministre allemand des Finances, Christian Lindner. "Et particulièrement en un jour comme celui-ci, et à l'occasion du G20, nous avons besoin d'une clarté absolue", a affirmé le ministre en allusion au début de l'intervention militaire de Moscou en Ukraine il y a un an jour pour jour, le 24 février 2022. "Il s'agit d'une guerre. Et cette guerre a une cause, une seule cause, et c'est la Russie et (le président russe) Vladimir Poutine", a poursuivi Christian Lindner.
 

Christain Lindner, ministre des Finances allemand à gauche parlant à son chancelier Olaf Scholz.
Christain Lindner, ministre des Finances allemand, à gauche, parlant à son chancelier Olaf Scholz.
© AP Photo/Michael Sohn


"Cela doit être exprimé clairement lors de cette réunion" du G20 Finances, a-t-il insisté.
En novembre, lors du dernier sommet du G20 en Indonésie la déclaration finale stipulait que "la plupart des (pays) membres ont fermement condamné la guerre".
Toute formulation plus modérée en Inde serait "inacceptable pour l'Allemagne", a averti vendredi son ministre des Finances.

Christian Lindner a toutefois dit n'avoir "aucun doute" que l'Inde "s'en tiendra" au "langage de Bali" si un communiqué final voit le jour.

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a appuyé les propos de son homologue allemand. "Nous nous opposerons à tout recul dans le communiqué commun, par rapport à la déclaration faite à Bali sur le sujet de la guerre en Ukraine", a-t-il dit lors de la conférence de presse, s'exprimant en anglais. "Nous avons pleinement confiance en l'Inde pour parvenir à un communiqué énergique", a-t-il ajouté.
Faute de consensus entre membres du G20, plusieurs réunions dans le passé se sont achevées sans déclaration commune.

"La guerre en Ukraine et d'autres problèmes mondiaux tels que le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté sont indissociables", a pour sa part estimé à l'agence Bloomberg le chancelier britannique de l'Échiquier, Jeremy Hunt.


13H08 TU. La Moldavie réfute toute "menace directe" de l'Ukraine sur sa région séparatiste prorusse

Un communiqué moldave souligne : "Le ministère de la Défense surveille tous les événements, actions et changements qui ont lieu dans la région (...) Nous affirmons qu'il n'existe actuellement aucune menace directe pour la sécurité militaire de l'Etat".

Petite bande de terre ayant fait sécession de la Moldavie au début des années 1990 après une guerre, la Transniestrie est située à la frontière occidentale de l'Ukraine et fait l'objet de tensions accrues.

(RE)voir : Transnistrie : une enclave pro-russe inquiète pour son sort

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La Russie accuse Kiev de mener des "préparatifs" en vue d'une attaque de ce territoire et menace de "répliquer" à toute "provocation" militaire. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, l'Ukraine est en train de masser "des hommes et du matériel militaire" près de la Transniestrie.

"Les fausses informations diffusées ont pour but de semer la panique et la confusion parmi la population", a réagi Chisinau, appelant les citoyens "à rester calmes et à s'informer uniquement auprès des sources officielles".

Kiev a également démenti les allégations russes, par la voix de Mykhailo Podolyak, un conseiller de la présidence ukrainienne, qui s'exprimait vendredi sur la radio publique moldave. "La décision de résoudre le problème transdnistrien appartient seulement à la Moldavie. L'Ukraine ne prendra pas d'initiatives sans consulter la Roumanie, la Moldavie, et les pays de l'Union européenne", a-t-il insisté, selon des propos cités par les médias locaux.

(RE)voir : Moldavie : la prochaine cible du Kremlin ?

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La Moldavie, ex-république soviétique aux ambitions européennes, craint depuis le début de la guerre d'être la prochaine cible de Moscou, et ces inquiétudes ont été ravivées ces dernières semaines.

12H49 TU. La France promet une aide d'un million d'euros aux athlètes ukrainiens​

La France "va débloquer une aide spécifique d'un million d'euros" en faveur des sportifs ukrainiens en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024, selon la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. 
 


"On veut que l'Ukraine puisse être incarnée de la plus belle des façons" lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, qui se tiendront à l'été 2024, a ajouté la ministre.

Cette aide prendra la forme de "stages de préparation" et d'un "centre de préparation aux Jeux qu'on va essayer de bien définir avec les équipes ukrainiennes". "On va identifier la meilleure façon de rendre cette aide la plus efficace possible", a-t-elle ajouté.

Amélie Oudéa-Castéra a également rappelé, lors d'un point-presse, la position de la France quant à la présence de sportifs russes à Paris dans 18 mois: "Pour nous, à ce stade, la question d'une participation d'athlètes russes, même sous bannière neutre, ne se pose pas."

La participation éventuelle d'athlètes russes sous bannière neutre "soulève (...) toute une série de questions qui sont très importantes à nos yeux et qui génèrent aujourd'hui du scepticisme", concernant notamment le financement de ces athlètes, le processus de sélection et le respect des réglementations antidopage. "Nous avons aujourd'hui beaucoup plus de questions que de réponses sur ces thématiques-là", a estimé la ministre.
Le président de la République Emmanuel Macron s'exprimera sur ce sujet à l'été, a précisé Amélie Oudéa-Castéra.

12H47 TU. La Russie suspendue de l'organisation de lutte contre le blanchiment Gafi 

La Russie a été suspendue du Groupe d'action financière (Gafi). L'organisation de lutte contre le blanchiment lui reproche notamment la "violation manifeste" des "principes fondamentaux" du Gafi.

"Les actions inacceptables de la Fédération russe vont à l'encontre des principes fondamentaux du Gafi visant à promouvoir la sécurité et l'intégrité du système financier", souligne le Gafi dans un communiqué, renouvelant son "soutien au peuple ukrainien".
La Russie reste toutefois dans l'obligation de respecter les principes du Gafi, précise ce dernier.
"Une telle décision n'est pas fondée (et) ne respecte pas les procédures établies et dépasse le mandat de l'organisation", a réagi Moscou dans la foulée.
"Cette décision (...) n'entraîne aucune obligation ni restriction pour les institutions financières en Russie et à l'étranger. Le système russe de lutte contre le blanchiment d'argent continuera de fonctionner conformément à la législation en vigueur", a ajouté la Russie.

L'organisme de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme comptait jusqu'à présent 39 membres. Plus de 200 pays et juridictions au total se sont engagés à mettre en oeuvre les normes du Gafi.

Dans le sillage de l'invasion russe en Ukraine, le Gafi avait déjà interdit à Moscou d'avoir un quelconque rôle de conseil ou de prise de décision au sein de l'institution basée à Paris.

La Russie a été exclue du Conseil de l'Europe et suspendue du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, mais reste membre de nombreuses grandes organisations internationales. En mars, Interpol avait par exemple refusé de suspendre Moscou, mais annoncé un renforcement des procédures de contrôle appliquées dans la transmission des messages de la Russie aux autres pays membres.
Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis a salué "la suspension de l'adhésion de la Russie", dans un tweet.


(Re)lire : Un an de guerre en Ukraine : les femmes au combat

12H36 TU. Le Kazakhstan et la Russie discutent d'un projet de gazoduc vers la Chine

"Le Kazakhstan a proposé à Gazprom d'étudier de nouvelles voies de transit du gaz russe vers la Chine, en tenant compte de l'approvisionnement en gaz du marché intérieur", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie gazière kazakhe Qazaqgaz.

Après les sanctions occidentales liées à l'invasion de l'Ukraine lui fermant quasiment intégralement le marché européen, Moscou a entrepris de renforcer son pivot vers l'Asie, où la demande énergétique est forte.

L'an passé, les exportations de gaz russe se sont écroulées d'un quart mais les livraisons via le gazoduc "Force de Sibérie" à destination de la Chine ont atteint un maximum historique. De plus, Gazprom prévoit d'entamer la construction dès 2024 d'un nouveau gazoduc, "Force de Sibérie 2", vers le nord-ouest de la Chine.

La Russie, ex-puissance tutélaire, a aussi consolidé ses liens énergétiques avec le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, deux poids lourds économiques d'Asie centrale ayant signé des feuilles de route avec Gazprom, qui peut utiliser des infrastructures datant de l'époque soviétique.

Pour la première fois, du gaz russe doit ainsi être livré en mars en Ouzbékistan, confronté à une grave crise énergétique bien que riche en ressources naturelles.
Et si le Kazakhstan est également doté en hydrocarbures, moins de 60% des quelques 19 millions d'habitants de ce pays grand comme cinq fois la France a accès au gaz.
Le Premier ministre kazakh Alikhan Smaïlov a exhorté plus tôt cette semaine le gouvernement de résoudre une bonne fois pour toute la question de la gazéification des régions du nord et de l'est.

11H48 TU. Varsovie bloque les nouvelles sanctions européennes​, jugées trop faibles

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a estimé vendredi que le dernier train de sanctions proposé par l'UE contre la Russie était "trop mou, trop faible", lors de sa visite à Kiev le jour anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

"En ce qui concerne le 10e train de sanctions, nous ne sommes pas satisfaits car il est trop mou, trop faible. Nous proposons que des personnes supplémentaires soient incluses. Nous suggérons depuis longtemps que des produits russes supplémentaires soient inclus", a-t-il déclaré à des journalistes.

Lors de discussions vendredi à Bruxelles, Varsovie bloquait cette nouvelle série de sanctions européennes destinées à frapper l'économie russe, ont affirmé des sources diplomatiques à l'AFP à Bruxelles.
 

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki recevant son homologue italienne Giorgia Meloni à Varsovie le 20 février dernier.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki recevant son homologue italienne Giorgia Meloni à Varsovie le 20 février dernier.
© AP Photo/Czarek Sokolowski

Ce paquet comprend notamment de nouvelles restrictions des exportations vers la Russie pour 11 milliards d'euros, le gel des avoirs de trois banques et de nombreuses entités, dont des entreprises iraniennes accusées de fournir des drones à Moscou.

Mais la Pologne juge notamment insuffisantes les restrictions proposées sur les importations de caoutchouc synthétique de Russie utilisées pour les pneumatiques, ont précisé à l'AFP les délégations de quatre États membres.

L'Italie demande une transition longue afin de pouvoir diversifier les approvisionnements de son industrie du pneumatique, ce qui est farouchement refusé par Varsovie.

Le 10e train de sanctions de l'UE est prêt et "un accord doit être trouvé vendredi", date du premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine, ont cependant insisté les diplomates et responsables européens interrogés par l'AFP. Selon eux, le blocage de la Pologne "pénalise l'Europe", alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont déjà annoncé le renforcement de leurs sanctions. Les nouvelles mesures préparées par l'UE avaient été dévoilées il y a deux semaines.

La solution est entre les mains de Mateusz Morawiecki et de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, tous deux membres de la même famille politique en Europe, a estimé un diplomate. Leurs partis siègent au sein du groupe des Conservateurs et réformistes européens au Parlement européen.

La Pologne avait déjà bloqué l'approbation du 9e paquet de sanctions de l'UE en décembre 2022 et avait attendu un sommet des dirigeants des Vingt-Sept à Bruxelles pour lever ses réserves.

11H22 TU. À Paris, Lille, Strasbourg, la communauté ukrainienne commémore le "triste" anniversaire de la guerre

Réunies dans l'église ukrainienne de la capitale pour une cérémonie religieuse, plus de cent Ukrainiens, leurs représentants associatifs et leurs soutiens ont prié dans la matinée à la cathédrale orthodoxe Saint Volodymyr le Grand. Ils ont ensuite déposé des gerbes dans le square Taras Chevtchenko, sur laquelle flottaient les drapeaux ukrainien et français. 

"C'était une année de douleur, de désolation, de foi et de dignité", a déclaré l'ambassadeur d'Ukraine en France Vadym Omelchenko, au terme de la cérémonie religieuse dans une cathédrale pleine.


Quelque centaines de personnes, dont de nombreuses Ukrainiennes aux couleurs de leur pays, se sont aussi rassemblées à Lille et à Strasbourg.

11H47 TU. La Pologne annonce la livraison des premiers chars Leopard 2 à l'Ukraine​

La Pologne a livré les premiers chars de combat Leopard 2 de fabrication allemande à l'Ukraine, d'après le ministre polonais de la Défense. Le pays annonce en livrer d'autres dans les prochains jours.

"Dans quelque jours, nous livrerons nos très bons chars PT-91 - 60 chars arriveront en Ukraine", a déclaré devant la presse le Premier ministre polonais.Les chars PT-91 sont une version modernisée des T-72 soviétiques.

Le chef du gouvernement polonais s'exprimait à la suite d'un entretien mené avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à Kiev, à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe. "Je suis (...) convaincu que nous devons répondre avec force à cette agression barbare", a poursuivi Mateusz Morawiecki.
 


Plus tôt dans la journée, Varsovie a annoncé avoir livré les premiers chars de combat Leopard 2 de fabrication allemande à l'Ukraine.
"Aujourd'hui, les Leopard polonais se trouvent déjà en Ukraine", a indiqué Mariusz Blaszczak, ministre polonais de la Défense, lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale.

La Pologne est le premier pays à avoir offert d'envoyer ces chars de conception allemande à l'Ukraine et avait émis de vives critiques à l'égard de Berlin pour sa réticence initiale à refuser l'envoi de ces engins vers l'Ukraine.

Mateusz Morawiecki a également annoncé depuis Kiev que Varsovie était prête à former des pilotes ukrainiens sur des avions de combat F-16 en Pologne.
"Je souligne que cela doit être convenu au sein de la coalition élargie, mais la Pologne est prête à effectuer une telle formation", a déclaré M. Morawiecki.

À Kiev, le Premier ministre polonais a déposé à Kiev une gerbe au mémorial des combattants ukrainiens tués pour lutter contre l'invasion russe, accompagné de son homologue ukrainien Denys Shmyhal.

11H35 TU. Charles III dénonce l'"attaque d'envergure non provoquée" de la Russie​

Le roi britannique Charles III a dénoncé "les souffrances inutiles" infligées à l'Ukraine. en raison de l'"attaque d'envergure non provoquée" lancée par la Russie il y a un an, sortant de manière exceptionnelle de la réserve que s'imposent les souverains britanniques.
 


"Cela fait maintenant un an que le peuple ukrainien souffre de manière inimaginable d'une attaque d'envergure non provoquée contre sa nation", a déclaré dans un communiqué, le jour du premier anniversaire de l'invasion russe, le souverain qui avait reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky en visite à Londres le 8 février.

"Il a fait preuve d'un courage et d'une résilience remarquables face à une telle tragédie humaine. Le monde a assisté avec horreur à toutes les souffrances inutiles infligées aux Ukrainiens", a-t-il ajouté.


10H06 TU. Poutine "n'a pas rempli un seul" de ses objectifs en Ukraine
 
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : "Un an après le début de sa guerre brutale, Poutine n'a pas rempli un seul de ses objectifs stratégiques". N'étant pas parvenu à "effacer l'Ukraine de la carte, il est confronté à une nation plus vigoureuse que jamais".


09H58 TU.  Le président allemand "doute" du rôle constructif de la Chine​

Lors d'une cérémonie à Berlin à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe, Frank-Walter Steinmeier a déclaré : "Toute proposition constructive, qui nous rapproche d'une paix juste, est la bienvenue. Il est encore douteux que la Chine, puissance mondiale, veuille jouer un tel rôle constructif".

Le chef de l'OTAN a aussi estimé que la Chine "n'a(vait) pas beaucoup de crédibilité" sur l'Ukraine.

09H54 TU. Le G7 va appeler à s'abstenir de toute aide militaire à Moscou

"Compte tenu du soutien militaire à la Russie par des pays tiers qui a été signalé, le G7 a l'intention d'appeler à ce que ce soutien cesse", a déclaré Fumio Kishida à des journalistes, quelques heures avant que le Japon ne préside la réunion.

09H29 TU. Le Premier ministre polonais à Kiev

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki est à Kiev pour donner un signal "clair" de soutien à l'Ukraine.


08H33 TU. L'Ukraine annonce préparer une contre-offensive

Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a affirmé : "Nous frapperons plus fort et à de plus grandes distances, dans les airs, sur terre, en mer et dans le cyberespace. Il y aura notre contre-offensive. Nous travaillons dur pour la préparer".

08H26 TU. L'Otan "résolue à aider l’Ukraine" face à la Russie​

Pour l'OTAN, la Russie doit mettre fin "immédiatement" à sa "guerre illégale". Elle exige que Moscou réponde de ses "crimes de guerre". Selon son chef, Jens Stoltenberg, l'Ukraine "vaincra sans aucun doute" dans sa guerre contre la Russie malgré "une année sombre de désespoir".

De son côté, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a appelé la communauté internationale à redoubler d'efforts pour rendre justice et obtenir des réparations pour les victimes du conflit "insensé" en Ukraine.

08H15 TU. La Russie prête à aller jusqu'aux "frontières de la Pologne"
 

Dmitri Medvedev, au centre, visitant l'usine JSC Omsktransmash, à Omsk, le 9 février dernier.
Dmitri Medvedev, au centre, visitant l'usine JSC Omsktransmash, à Omsk, le 9 février dernier.
© Ekaterina Shtukina, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

L'ex-président et numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a juré vendredi la "victoire", assurant, pour le premier anniversaire de l'offensive contre l'Ukraine, que son pays était prêt à aller jusqu'aux frontières de la Pologne.

"Nous atteindrons la victoire. Nous voulons tous que cela se produise le plus vite possible. Et ce jour viendra", a-t-il dit dans un message publié sur Telegram.
Il faut "repousser les frontières des menaces contre notre pays le plus loin possible, même s'il s'agit des frontières de la Pologne" voisine de l'Ukraine, a-t-il ajouté.

Dans son message vendredi, il a de nouveau qualifié le gouvernement ukrainien de "néonazi" qui commet un "génocide" contre les russophones d'Ukraine, l'une des multiples accusations infondées ayant servi de prétexte au Kremlin pour attaquer son voisin. Il faut "réduire le néonazisme en poussière. Pour ne pas perdre notre temps plus tard à poursuivre les restes de ses gangs (...) dans les forêts russes", a-t-il lâché.

Sans qu'il soit possible de déterminer si ses paroles représentent la position de Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev a aussi évoqué les "négociations" qui se tiendront selon lui après la "victoire" russe. Ces négociations seront "difficiles et tendues" et les décisions côté ukrainien seront "prises par-delà les océans, par ceux qui livrent des armes à Kiev et lui envoient de l'argent pour maintenir à flot l'économie ukrainienne, ou ce qu'il en reste", a-t-il affirmé.

08H12 TU. Poutine "n'atteindra pas ses objectifs impérialistes", selon Olaf Scholz​

Le chancelier allemand a affirmé : "Plus tôt le président russe réalise qu'il n'atteindra pas ses objectifs impérialistes, plus grandes seront les chances d'une fin prochaine de la guerre".

07H26 TU. Zelensky : l'Ukraine ne s'arrêtera pas "tant que les meurtriers russes ne seront pas punis"​

Le président ukrainien s'est exprimé dans une adresse à la Nation, diffusée sur les réseaux sociaux. Il a notamment déclaré : "Nous ne le pardonnerons jamais. Nous n'aurons jamais de repos tant que les meurtriers russes ne seront pas punis. Par le tribunal international, par le jugement de Dieu ou par nos soldats". Selon lui, son pays a " inspiré" et "uni" le monde, depuis un an.

Il a également qualifié les villes de Boutcha, Irpin, Kherson, ou Marioupol, théâtres d'atrocités imputées aux Russes ou symboles de la résistance de l'armée ukrainienne, de "capitales de l'invincibilité" du pays. Le président a conclu :  Kiev fera "tout pour remporter la victoire cette année".



06H54 TU. Macron affirme que la France est aux "côtés" des Ukrainiens

Emmanuel Macron a adressé un message de "solidarité" aux Ukrainiens après un an de guerre menée par la Russie, appelant de ses vœux leur "victoire" et la "paix".


06H39 TU. Une entreprise chinoise envisage de produire des "drones kamikazes" pour la Russie, selon Der Spiegel 

D'après l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, sans citer de source, des négociations en ce sens ont été entamées entre les responsables militaires russes et le fabricant chinois de drones Xi’an Bingo Intelligent Aviation Technology.

Bingo se serait dit prêt à produire dans un premier temps 100 drones du type ZT-180, de les tester et de les livrer d'ici le mois d'avril prochain au ministère russe de la Défense.

06H17 TU. Wagner revendique la prise d'une localité près de Bakhmout

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé que ses troupes avaient pris la localité ukrainienne de Berkhivka, juste au nord de Bakhmout, une ville clé que Moscou cherche à conquérir depuis plusieurs mois.

L'AFP n'a pas pu vérifier de source indépendante cette affirmation, qui intervient un an jour pour jour après le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine. 

04H21 TU. Les États-Unis réagissent au document de Pékin

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a réagi à la publication de la "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne", décrite plus bas, en estimant que le document "aurait pu s'arrêter au premier point, le respect de la souveraineté de toutes les nations".


03H08 TU. Washington annonce une nouvelle aide militaire de 2 milliards de dollars à l'Ukraine

Washington va verser une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, d'un montant de 2 milliards de dollars. 

Cette nouvelle aide n'est pas tirée des stocks de l'armée américaine et mettra donc plusieurs mois à parvenir à Kiev. Elle comprend des munitions supplémentaires pour l'artillerie et pour les systèmes de lance-roquettes Himars, ainsi que des drones. 

Elle n'inclut cependant pas d'autres équipements réclamés par les forces ukrainiennes, comme des avions de chasse ou des missiles de longue portée.

02H20 TU. La Russie accuse l'Ukraine de préparer une "invasion" de la Transdniestrie​

"Le régime de Kiev a intensifié les préparatifs en vue d'une invasion de la Transdniestrie", affirme le ministère russe de la Défense. Elle sera déclenchée "en réponse à une prétendue attaque des troupes russes à partir du territoire de la Transdniestrie".

L'armée russe a assuré observer une "accumulation importante de personnel et d'équipements militaires ukrainiens près de la frontière", le "déploiement d'artillerie sur des positions de tir" et une "augmentation sans précédent des vols de drones ukrainiens au-dessus du territoire" de la république séparatiste.

"La mise en oeuvre de la provocation planifiée par les autorités ukrainiennes constitue une menace directe pour le contingent russe" présent en Transdniestrie, selon le ministère.

La Russie a affirmé qu'elle "répliquerait" à toute "provocation" militaire ukrainienne dans la région.

Petite bande de terre ayant fait sécession de la Moldavie dans les années 1990, la Transdniestrie est située à la frontière occidentale de l'Ukraine et fait l'objet de tensions accrues depuis quelques semaines.

(Re)voir : Que faut-il retenir du discours à la nation de Vladimir Poutine ?

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01H59 TU. Pékin appelle au dialogue

Dans un document en 12 points intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne", le gouvernement chinois a appelé la Russie et l'Ukraine à reprendre le dialogue. 

Le ministère affirme aussi que "l'arme nucléaire ne doit pas être utilisée", alors que le président russe Vladimir Poutine a brandi cette menace.

La Chine demande par ailleurs aux deux pays d'éviter toute attaque contre des civils : "Les parties (impliquées) dans le conflit doivent se conformer strictement au droit humanitaire international, éviter d'attaquer des civils ou des bâtiments civils".

Cette guerre constitue un dossier délicat pour Pékin, en raison de ses forts liens diplomatiques et économiques depuis plusieurs années avec Moscou, consolidés par l'intérêt commun de faire contrepoids à Washington. Officiellement neutre, la Chine appelle toutefois à respecter la souveraineté des États, y compris de l'Ukraine.

(Re)voir : Guerre en Ukraine : Kiev tente de rassembler à l'ONU

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22H31 TU. Londres appelle le G7 à accélérer son aide militaire à Kiev

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé ses alliés du G7, qui doivent se réunir en visioconférence vendredi 24 février, à fournir plus rapidement de l'artillerie à l'armée ukrainienne et à lui apporter des armes de plus longue portée.

Il doit déclarer à cette réunion, selon ses services : "Pour que l'Ukraine gagne cette guerre - et pour que ce jour arrive plus vite - elle doit obtenir un avantage décisif sur le champ de bataille. Au lieu d'adopter une approche progressive, notre priorité doit être d'agir plus vite en matière d'artillerie, de blindage et de défense aérienne".