Fil d'Ariane
21h15 TU. Zelensky salue des discussions "productives" avec le Premier ministre japonais
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est réjoui de discussions "productives" avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, en visite à Kiev, en louant la "volonté très concrète" de Tokyo de "protéger" l'Ukraine face à "la terreur russe".
"Étant donné la puissance du Japon, de son leadership en Asie pour la défense de la paix et l'ordre international fondé sur des règles, ainsi que sa responsabilité en tant que président (tournant) du G7, les discussions d'aujourd'hui peuvent avoir un résultat mondial", a estimé Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien.
Il a également annonncé qu'il prendrait part par visioconférence au sommet du G7 prévu en mai à Hiroshima, au Japon. "J'ai accepté l'invitation (...) et je participerai au sommet du G7 à Hiroshima dans un format en ligne", a déclaré le président ukrainien lors d'une conférence de presse à Kiev aux côtés du Premier ministre japonais Fumio Kishida, en visite en Ukraine.
21h15 TU. La n°2 mondiale de tennis bélarusse Aryna Sabalenka cible de haine
"C'était vraiment, vraiment dur pour moi, parce que je n'avais jamais fait face à autant de haine dans les vestiaires", a-t-elle raconté ce mardi à Miami, en marge du tournoi WTA, en réponse à une question sur ce qu'elle a décrit comme "des tensions" entre elle et des joueuses ukrainiennes.
"Evidemment, sur Instagram, il y a beaucoup de gens qui vous haïssent dès que vous perdez des matches, mais ce que j'ai vécu dans le vestiaire, je n'y avais jamais été confrontée", a-t-elle poursuivi.
"On ne s'est pas battu, mais on a eu des conversations étranges, pas avec les filles, mais avec les membres de leurs staffs. Vraiment c'était une période dure, mais maintenant ça va mieux", a témoigné la championne bélarusse, qui a le droit de concourir sur le circuit mondial mais sous bannière neutre, de même que les athlètes russes.
"J'ai eu beaucoup de mal à comprendre qu'il y ait tant de gens qui me haïssent sans aucune raison, aucune. Je veux dire, je n'ai rien fait", a insisté la gagnante de l'Open d'Australie.
À Indian Wells la semaine dernière, l'Ukrainienne Lesia Tsurenko avait déclaré forfait plutôt que d'affronter Sabalenka, affirmant avoir été prise d'une "crise de panique", à la suite d'une conversation avec le Pdg de la WTA Steve Simon, qui essayait de justifier le fait que les Russes et les Bélarusses n'étaient pas exclues du circuit.
Sabalenka affirme aller mieux désormais: "J'ai réalisé que ce n'était pas de ma faute et que je ne leur avais fait aucun mal, à elles. Et je suis certaine que les autres athlètes russes et bélarusses n'ont rien fait non plus aux Ukrainiens".
"Je me suis juste rendu compte que tout cela, ce sont des émotions et que je dois les ignorer, me concentrer sur moi-même (...) je ne peux pas contrôler les émotions des autres", a-t-elle expliqué.
20h59 TU. L'Ukraine obtient un plan d'aide de 15,6 milliards de dollars du FMI
Le Fonds monétaire international (FMI) annonce ce soir être parvenu à un accord avec le gouvernement ukrainien eu vue de la mise en place d'un plan d'aide d'un montant total de 15,6 milliards de dollars.
Le plan doit permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'Union européenne", a précisé le FMI dans un communiqué.
20h04 TU. La Chine ne peut prétendre être "impartiale" en ce qui concerne l'Ukraine (Maison Blanche)
"On ne peut pas raisonnablement considérer que la Chine soit impartiale" en ce qui concerne l'Ukraine, a dit mardi un porte-parole de la Maison Blanche, la critique américaine la plus directe à ce jour de la proposition de médiation chinoise dans le conflit.
Pékin "n'a pas condamné" l'invasion russe, "n'a pas arrêté d'acheter du pétrole russe" a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Il a par ailleurs accusé Pékin de "répercuter la propagande russe" sur le fait que la guerre en Ukraine serait le résultat d'une agression occidentale, alors que Vladimir Poutine et Xi Jinping ont loué ce mardi l'entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale".
Le porte-parole de l'exécutif américain a estimé que les deux pays n'étaient pas liés par une réelle "alliance", mais par un "mariage de raison". La Chine et la Russie "veulent changer les règles" qui gouvernent l'ordre international, a encore déclaré John Kirby.
Il a néanmoins assuré que les États-Unis voulaient conserver des canaux de communication avec la Chine, et indiqué que le président américain Joe Biden comptait toujours s'entretenir avec Xi Jinping, sans plus de précisions.
John Kirby a par ailleurs indiqué que la Chine n'avait à sa connaissance pas fourni jusqu'ici d'aide militaire à la Russie. L'administration américaine assure que Pékin envisage une telle aide, ce que dément la Chine.
Il s'agit là des commentaires les plus vifs de la Maison Blanche à propos du sommet tenu en grande pompe au Kremlin, qui visait avant tout à démontrer la solidité des relations entre la Russie et la Chine.
19h23 TU. L'Ukraine recevra des tanks Abrams américains d'ici l'automne, selon le Pentagone
Les Etats-Unis livreront des chars Abrams à l'Ukraine d'ici l'automne, bien plus rapidement qu'estimé initialement, tandis que des systèmes Patriot de défense antiaérienne arriveront également sur la base d'un "calendrier accéléré", a affirmé mardi le Pentagone.
En coordination avec Kiev, Washington "a pris la décision de fournir le modèle M1A1 du char Abrams", a déclaré le général Pat Ryder, porte-parole du ministère américain de la Défense, à la presse. Cela "nous permettra d'accélérer considérablement les calendriers de livraisons et de fournir cette capacité importante à l'Ukraine d'ici l'automne de cette année", a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole, les chars donneront à l'Ukraine "une capacité très similaire à celle du M1A2", que Washington avait prévu au départ de fournir, mais a refusé de rentrer dans les détails sur les différences entre les deux modèles.
Fournir des chars M1A2 aurait nécessité plus d'une année, selon le général Ryder.
L'Ukraine recevra également des systèmes avancés de défense antiaérienne Patriot plus tôt que prévu. "Nous sommes confiants dans le fait que nous serons capables de livrer les (systèmes) Patriot sur la base d'un calendrier accéléré", a déclaré le général Ryder, précisant que des Ukrainiens étaient formés sur le système "plus rapidement qu'attendu, étant donné leur disposition et leur enthousiasme a effectuer la formation".
17h19 TU. Zelensky dit avoir "invité" la Chine à dialoguer sur l'Ukraine et "attendre une réponse"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé aujourd'hui avoir "invité" la Chine à dialoguer et "attendre une réponse", au moment où son homologue chinois Xi Jinping est à Moscou pour sceller son alliance avec Vladimir Poutine.
"Nous avons proposé à la Chine de devenir un partenaire" pour la recherche d'un règlement du conflit en Ukraine, a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse. "Nous vous invitons au dialogue, nous attendons votre réponse", a-t-il ajouté, disant "recevoir des signaux, mais rien de concret" à ce stade.
17h16 TU. La Russie "répliquera" si Londres fournit à Kiev des munitions avec de l'uranium appauvri, dit Poutine
"Aujourd'hui, on a appris que le Royaume-Uni (...) avait annoncé non seulement la livraison de chars à l'Ukraine mais également d'obus contenant de l'uranium appauvri (...) Si cela se produit, la Russie sera contrainte de répliquer", a déclaré Vladimir Poutine.
"Il semble que l'Occident ait vraiment décidé de combattre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien, non pas en paroles mais en actes", a-t-il poursuivi. "L'Occident collectif commence à utiliser des armes à composante nucléaire", a-t-il ajouté.
Pour le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, "la Russie a de quoi répondre". "Nous allons voir ce qu'ils comptent utiliser", a-t-il averti. "Un pas de plus a été franchi" dans l'escalade, a-t-il ajouté.
Hier soir, la vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie a dit, en réponse à une question écrite posée par une parlementaire britannique, que le Royaume-Uni comptait fournir à l'Ukraine des obus "contenant de l'uranium appauvri".
"Ces munitions sont très efficaces pour détruire les chars et les véhicules blindés modernes", a-t-elle souligné dans sa réponse écrite, expliquant que ces obus étaient destinés à être utilisés avec les chars Challenger que compte également livrer Londres.
L'organisation antinucléaire britannique Campaign for Nuclear Disarmament a condamné la livraison de munitions avec de l'uranium appauvri, estimant dans un communiqué mardi qu'il s'agirait d'un "désastre environnemental et sanitaire supplémentaire pour ceux qui vivent au coeur du conflit".
Les obus à uranium appauvri sont des munitions destinées à percer les blindages, dont l'utilisation est critiquée pour les risques qu'ils comporteraient pour la santé des militaires les utilisant et des populations vivant dans les zones visées.
Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), l'uranium appauvri est un "métal lourd, chimiquement et radiologiquement polluant".
Les munitions à l'uranium appauvri avaient été citées comme l'une des causes possibles du "syndrome du Golfe", les problèmes de santé des anciens combattants de la guerre du Golfe en 1991, mais cela n'a pas été scientifiquement prouvé.
16h25 TU. La Chine pour un "règlement pacifique" du conflit en Ukraine, souligne Xi devant Poutine
La Chine est favorable à un "règlement pacifique" du conflit en Ukraine, a déclaré ce mardi le dirigeant chinois Xi Jinping devant le président russe Vladimir Poutine.
La Chine, qui a proposé le mois dernier un plan de paix pour le conflit ukrainien, est "guidée constamment par les principes de l'ONU (...) et cherche un règlement pacifique", a déclaré Xi Jinping, selon ses propos traduits en russe, à l'issue des pourparlers au Kremlin. "Nous sommes toujours pour la paix et le dialogue", a-t-il souligné.
15h44 TU. Selon Paris, Pékin peut jouer un "rôle utile" en vue des négociations de paix
La France estime que la Chine peut jouer "un rôle utile pour convaincre la Russie d'accepter de bonne foi des négociations de paix" avec l'Ukraine, tout en estimant que Moscou ne semblait pas enclin, "à ce stade", à mettre fin à la guerre.
Ces déclarations du ministère français des Affaires étrangères sont intervenues au moment où le chef de l'État russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping s'entretenaient à Moscou du conflit en Ukraine et du renforcement des relations "stratégiques" entre leurs deux pays face aux Occidentaux.
Vladimir Poutine s'est dit prêt à discuter d'une initiative chinoise visant à mettre fin à ce conflit, sur la base d'un document rendu public le mois dernier par Pékin et appelant en particulier à des négociations de paix.
Le ministère français a une nouvelle fois relevé que dans ce "document de position chinois publié le 24 février", la Chine réaffirme son soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale des États. "Malheureusement, nous ne constatons à ce stade aucune volonté de la Russie de mettre un terme à son agression de l'Ukraine en retirant ses troupes du territoire ukrainien", souligne-t-on au Quai d'Orsay.
"Le président russe continue au contraire à affirmer que la Russie atteindra tous ses objectifs de guerre", poursuit-on de même source.
Pour autant, la Chine a un rôle à jouer "pour convaincre la Russie d'accepter de bonne foi des négociations de paix, en vue de la faire revenir au plein respect de la Charte des Nations unies", estime-t-on également au ministère français des Affaires étrangères.
15h41 TU. Le Premier ministre japonais fait part de son indignation
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida fait part de sa "profonde indignation" après une visite à Boutcha en Ukraine, ville qui a été le théâtre d'atrocités imputées à l'armée russe, selon des journalistes de l'AFP.
"Alors que je pose le pied à Boutcha aujourd'hui et que je suis témoin de toutes les brutalités qui y ont été commises, j'éprouve un fort sentiment d'indignation", a dit M. Kishida, ajoutant que "le monde entier est choqué" par ces atrocités.
15h21 TU. La Russie prolonge la réduction de sa production de brut de 500.000 barils par jour jusqu'à fin juin
La Russie annonce prolonger la réduction de sa production de brut de 500.000 barils par jour jusqu'à fin juin, plus d'un mois après avoir ordonné cette baisse en représailles aux différentes sanctions internationales visant son pétrole.
"Conformément à la situation actuelle du marché, la décision de réduire volontairement la production d'un montant de 500.000 barils par jour sera valable jusqu'en juin 2023 inclus", a déclaré à des journalistes le vice-Premier ministre en charge de l'Énergie, Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes.
Il a précisé que la Russie était "sur le point d'atteindre le niveau cible de réduction" annoncé le 10 février dernier. "Il sera atteint dans les prochains jours", a-t-il poursuivi.
Cette annonce intervient en pleine visite du président chinois Xi Jinping à Moscou.
Malgré la pluie de sanctions internationales visant le pétrole russe - embargo et plafonnement du prix de vente sur le brut et les produits raffinés - la Chine a abondamment acheté l'or noir de Moscou depuis le début de l'offensive russe en Ukraine.
Pékin a notamment profité de rabais à l'achat pour son économie particulièrement énergivore. La réduction annoncée de 500.000 barils par jour représente une baisse d'environ 5% des extractions russes quotidiennes actuelles, qui totalisent plus de 9,5 millions de barils.
Au moment de la décision initiale de Moscou en février, des observateurs du marché de l'or noir y avaient vu une volonté de doper les prix du marché pour endiguer la chute de ses revenus, estimée à 42% pour le mois de janvier selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
15h21 TU. Otan : les alliés doivent "faire davantage" pour leur défense, dit Stoltenberg
Les pays de l'Otan doivent "faire davantage" pour consacrer au moins 2% de leur PIB à leurs dépenses de défense et un nouvel engagement devra être fixé au sommet de Vilnius en juillet, déclare le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.
Onze États membres avaient atteint ou dépassé cet objectif en 2020. Ils étaient huit en 2021 et ne sont plus que sept en 2022. "Nous attendions plus mais le PIB a augmenté plus que prévu pour quelques alliés", a expliqué Jens Stoltenberg pendant la présentation du rapport annuel de l'Otan.
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Les sept pays restés membres du club des 2% l'an dernier sont la Grèce (3,46%), les États-Unis (3,46%), la Lituanie (2,47%), la Pologne (2,42%), le Royaume-Uni (2,16%) et l'Estonie (2,12%). À l'exception de la Lituanie et de la Pologne, les budgets militaires de ces pays s'affichent néanmoins en recul par rapport à 2021.
La Croatie (1,91%) et la France (1,89%) sont proches des 2% mais leurs dépenses pour la défense ont reculé par rapport à 2021.
L'Allemagne reste à 1,49% malgré l'engagement de créer un fonds spécial de 100 milliards d'euros consacré à la Bundeswehr.
La Belgique et le Danemark ont également annoncé en 2022 un accroissement de leurs dépenses militaires après l'invasion de l'Ukraine par la Russie mais restent en-deçà des 1,5% de leur PIB.
Les pays de l'Otan se sont engagés en 2014, après l'annexion de la Crimée par la Russie, à porter leurs dépenses pour la défense à 2% de leur PIB en 2024.
De "nombreux" États membres de l'organisation "ont annoncé d'importantes augmentations de leurs dépenses de défense depuis l'invasion de la Russie. Ces promesses doivent maintenant se concrétiser car les dépenses de défense sous-tendent tout ce que nous faisons depuis 2014", a plaidé Jens Stoltenberg.
"Nous allons dans la bonne direction mais pas aussi vite que l'exige le monde dangereux dans lequel nous vivons", a-t-il insisté. "Il est évident que nous devons faire davantage et le faire plus rapidement. Lors de notre sommet à Vilnius en juillet, j'attends des alliés qu'ils conviennent d'un nouvel engagement plus ambitieux et que l'objectif de 2% du PIB soit un minimum, un seuil à investir dans notre défense", a-t-il dit.
14h39 TU. Xi doit dialoguer "directement" avec Zelensky (Stoltenberg)
La Chine doit dialoguer "directement" avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky si elle veut que son plan de paix soit pris au sérieux, estime le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
Le chef de l'État russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping se sont réunis ce mardi à Moscou pour de nouvelles discussions consacrées au conflit en Ukraine et au renforcement des relations "stratégiques" entre leurs deux pays face à l'Occident.
Vladimir Poutine s'est dit prêt à discuter d'une initiative chinoise visant à mettre fin à ce conflit, sur la base d'un document publié le mois dernier par Pékin et appelant en particulier à des négociations de paix.
"Il appartient à l'Ukraine de décider quelles sont les conditions acceptables pour toute solution pacifique", a rappelé Jens Stoltenberg au cours d'un point de presse au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles pour la présentation du rapport d'activités de l'Otan en 2022. "La Chine doit comprendre le point de vue de l'Ukraine et dialoguer directement avec le président Zelensky", a-t-il soutenu.
"Toute solution de paix pour l'Ukraine doit être fondée sur le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine", a-t-il insisté.
"Un cessez-le-feu ou toute solution qui ne respecte pas la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine ne sera qu'un moyen de geler la guerre et de permettre à la Russie de reconstituer ses forces et d'attaquer à nouveau. Ce ne sera pas une paix juste et durable", a-t-il averti.
Jens Stoltenberg a par ailleurs une nouvelle fois exhorté Pékin à ne pas fournir d'armes à la Russie. "Nous n'avons pas de preuves que la Chine fournit des armes à la Russie", a-t-il rappelé. "La Chine ne doit pas fournir d'aide létale à la Russie. Ce serait soutenir une guerre illégale, prolonger la guerre et soutenir l'invasion illégale de l'Ukraine. C'est quelque chose que la Chine ne devrait pas faire", a-t-il plaidé.
L'Otan et la Chine ne sont pas partenaires. Toutefois, l'Alliance atlantique ne considère pas ce pays comme un adversaire, est-il précisé dans le rapport paru mardi.
"Le nouveau concept stratégique adopté par l'Alliance au sommet de Madrid en juin 2022 identifie la Russie comme la menace la plus importante pour notre sécurité, avec le terrorisme, et indique clairement que la Chine défie nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs", a encore dit Jens Stoltenberg.
14h13 TU. Russie: un responsable de l'ONG Memorial poursuivi pour avoir "discrédité" l'armée
Les autorités russes ont ouvert une affaire criminelle contre Oleg Orlov, l'une des figures de l'ONG Memorial, accusé d'avoir "discrédité" l'armée russe combattant en Ukraine, a indiqué aujourd'hui l'ONG, colauréate du prix Nobel de la paix.
Dans un message publié sur Telegram, Memorial a indiqué qu'Oleg Orlov était poursuivi pour "activités publiques visant à discréditer" les forces armées russes, un article du code pénal utilisé contre les détracteurs du conflit en Ukraine.
S'il est inculpé, il risque une lourde peine de prison.
Plus tôt dans la journée, la police russe a mené des perquisitions aux domiciles d'au moins neuf employés ou de leurs proches, dont Oleg Orlov et le président de l'ONG, Ian Ratchinski, ainsi qu'au bureau de Memorial à Moscou.
Selon Memorial, plusieurs d'entre eux ont été conduits au commissariat après ces perquisitions.
Ces mesures font suite à l'ouverture début mars d'une affaire pour "réhabilitation du nazisme" contre Memorial, a indiqué l'ONG.
D'après Memorial, les autorités l'accusent d'avoir inclus dans sa liste des victimes des répressions soviétiques les noms de trois personnes qui auraient été condamnées pour "trahison" ou collaboration avec le régime nazi.
L'ONG avait auparavant qualifié ces poursuites d'absurdes.
Fondée en 1989, l'ONG Memorial a documenté pendant plus de 30 ans les crimes de l'URSS, en rassemblant des archives, en montant des expositions et en faisant pression sur l'Etat pour qu'il reconnaisse sa responsabilité.
En parallèle, elle a lutté pour la défense des victimes de violations des droits humains à travers la Russie, en particulier dans le Caucase.
Fin 2021, la justice russe a ordonné sa dissolution, alors que le régime de Vladimir Poutine accentuait la répression des voix critiques, quelques semaines avant l'attaque contre l'Ukraine.
En octobre dernier, Memorial s'était vu décerner le prix Nobel de la Paix, aux côtés du Centre ukrainien pour les libertés civiles (CCL) et du militant bélarusse Ales Beliatski, emprisonné dans son pays.
Après l'annonce de ce prix, Oleg Orlov avait indiqué à l'AFP ressentir "une douleur permanente et une honte face aux horreurs que l'armée (russe) commet dans un pays voisin souverain". "Le Prix Nobel n'est pas une protection. Cela vous donne des opportunités et de l'inspiration pour continuer à travailler", ajoutait-il.
13h15 TU. La victoire de l'Ukraine face à la Russie "inévitable", assure l'ex-président géorgien Saakachvili à l'AFP
L'ex-président géorgien emprisonné Mikheïl Saakachvili a estimé dans un entretien avec l'AFP, que la victoire de l'Ukraine contre la Russie était "inévitable" et qu'elle transformerait la région. "La victoire inévitable de l'Ukraine changera complètement la situation en Géorgie et dans la région", a déclaré Saakachvili à l'AFP dans des notes écrites transmises par l'intermédiaire de son avocat.
Selon l'ancien président désormais emprisonné, connu pour ses positions résolument pro-occidentales et qui a aussi occupé des fonctions officielles en Ukraine, les Occidentaux doivent "se préparer" à la désintégration de la Russie.
Mikheïl Saakachvili, âgé de 55 ans, avait été arrêté il y a un an à son retour en Géorgie d'un long exil à l'étranger, et emprisonné à la suite d'une condamnation pour "abus de pouvoir" qu'il rejette comme étant politique.
Des médecins ont affirmé que sa vie était en danger en raison de maladies graves dont il souffre depuis son incarcération, pendant laquelle il aurait été empoisonné aux métaux lourds. Sa santé s'est également dégradée à cause d'une grève de la faim de 50 jours visant à dénoncer ses conditions de détention.
Celui qui a dirigé la Géorgie de 2008 à 2013 est aujourd'hui à l'hôpital et a semblé très affaibli lors de récentes apparitions par visioconférence pour des audiences au tribunal.
En raison de ses déboires avec les nouvelles autorités géorgiennes, qu'il accuse de liens avec la Russie, Mikheïl Saakachvili s'était vu retirer la nationalité géorgienne et avait acquis la nationalité de l'Ukraine, où il avait fait ses études à l'époque soviétique.
"L'Ukraine est devenue pour de bon la superpuissance de la région et, avec la Pologne, elle détermine tout dans la région, y compris en ce qui concerne la Géorgie", poursuit l'ex-président dans ces notes écrites d'une main tremblante.
"En Géorgie, tout est clair comme de l'eau de roche : le peuple est uni, nous sommes une nation européenne avec un gouvernement russe", tranche Mikheïl Saakachvili.
"Aucun autocrate ne pourra jamais dompter la génération qui a grandi dans une Géorgie libre", ajoute-t-il.
L'ex-président affirme que le gouvernement géorgien de "refuse sur ordre de Moscou de (le) laisser sortir pour un traitement médical à l'étranger".
Jadis jovial et corpulent, Mikheïl Saakachvili, qui pesait 115 kg, a perdu plus de 50 kg depuis sa détention. Il est apparu les joues creuses et les mains tremblantes sur une récente vidéo lors d'une audience au tribunal. "Mon poids a chuté à un niveau qui, selon les médecins, peut conduire à tout moment à une défaillance de plusieurs organes", affirme encore Mikheïl. Saakashvili.
Selon le concilium de médecins mis en place par le médiateur géorgien pour les droits humains, le système médical du pays a "épuisé tous les moyens disponibles" pour le soigner.
Mikheïl Saakachvili était à la tête de la Géorgie lors de l'intervention de l'armée russe dans ce pays à l'été 2008. Une partie du territoire géorgien est aujourd'hui sous le contrôle de séparatistes prorusses soutenus par Moscou.
Aujourd'hui, cependant, selon Mikheïl Saakachvili, "l'Occident s'est réveillé et s'est uni contre la guerre de Poutine contre l'Ukraine".
Petite république ex-soviétique du Caucase, la Géorgie a été récemment secouée par des manifestations pro-européennes massives contre une loi jugée liberticide et inspirée des pratiques du Kremlin sur les "agents de l'étranger", que le gouvernement voulait faire adopter. Face à mobilisation, le pouvoir a été contraint de reculer en annulant la loi.
12h50 TU. Le Premier ministre japonais à Boutcha, ville-martyre près de Kiev
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s'est rendu à Boutcha, ville-martyre près de Kiev devenue symbole des atrocités de l'occupation russe, dans le cadre de sa première visite en Ukraine.
#UpdateNews PM of Japan @kishida230 visited #Bucha with @EmineDzheppar First Deputy of @MFA_Ukraine #buchamassacre #WarCrime #Russia #Ukraine #Japan pic.twitter.com/oq8HSQrgpj
— Mark Shvets (@shvetsmark) March 21, 2023
12h27 TU. Début d'un sommet entre Vladimir Poutine et Xi Jinping au Kremlin
Le président russe Vladimir Poutine a accueilli ce mardi son homologue chinois Xi Jinping au Kremlin pour un sommet consacré notamment au conflit en Ukraine et aux relations bilatérales de plus en plus étroites entre Pékin et Moscou.
D'après des images retransmises par les chaînes de télévision russes, Vladimir Poutine a accueilli Xi Jinping avec une franche poignée de main, puis une fanfare militaire a joué les hymnes des deux pays. Après la cérémonie d'accueil, les deux dirigeants doivent avoir des discussions officielles, au lendemain d'un premier entretien "informel" qui a duré plus de quatre heures.
12h00 TU. L'Ukraine boycottera les compétitions d'escrime si Russes et Bélarusses y participent
La Fédération ukrainienne d'escrime a annoncé hier qu'elle allait boycotter toute compétition dans laquelle des sportifs russes et bélarusses seront engagés, en raison de l'invasion du pays par les troupes de Moscou, a-t-on appris aujourd'hui.
"Il a été décidé non seulement de ne participer à aucun duel en compétition avec des athlètes russes et bélarusses, mais aussi, pour nos athlètes, entraîneurs et arbitres, de ne participer à aucune compétition à laquelle participeront des athlètes russes ou bélarusses", a indiqué dans un communiqué la Fédération au lendemain d'une "réunion d'urgence" pour prendre cette décision.
La Fédération ukrainienne assure également vouloir contester la "décision illégale et honteuse" de sa Fédération internationale, qui a autorisé le 10 mars la réintégration des escrimeurs russes et bélarusses dans les épreuves du circuit mondial.
La décision de la FIE ne préjuge aucune participation aux JO-2024 et laisse la main au CIO puisqu'elle sera effective "sous réserve d'éventuelles recommandations/décisions futures du CIO".
Le choix de Kiev pourrait en revanche grandement réduire les chances de participation de ses athlètes, les tournois qualificatifs des JO-2024 devant débuter début avril avant de s'étaler ensuite jusqu'au 31 mars 2024.
Après l'invasion en février 2022 de l'Ukraine, les athlètes russes et bélarusses ont été exclus des compétitions et le débat de leur possible réintégration est actuellement vif.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est lui, dit totalement opposé à une éventuelle réintégration de ces sportifs, y compris sous bannière neutre.
Mais d'autres pays, comme les États-Unis, se sont déjà déclarés en faveur du compromis de la bannière neutre.
Le CIO a proposé fin janvier une feuille de route pour organiser le retour à la compétition des sportifs sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine".
12h00 TU. Selon Moscou, l'Ukraine a attaqué une station de pompage de pétrole au drone
Selon Moscou, l'Ukraine a mené une attaque au drone sur une station de pompage de pétrole dans une région russe frontalière, sans faire de victime, a annoncé le gouverneur régional.
"Les forces armées ukrainiennes ont utilisé un drone pour attaquer le territoire de la station de pompage de pétrole Novozybkov appartenant à Transneft. Aucune victime n'est à déplorer", a indiqué sur Telegram Alexandre Bogomaz, à la tête de la région russe Briansk.
11h45 TU. L’Ukraine salue "la visite historique" du Premier ministre japonais à Kiev
L'Ukraine a salué "la visite historique" de Fumio Kishida à Kiev, "un signe de solidarité" de Tokyo, après plus d'un an d'invasion russe dans le pays.
Ми раді вітати в #Україні Прем'єр-міністра #Японії Кішіду Фуміо @kishida230.
— Emine Dzheppar (@EmineDzheppar) March 21, 2023
Цей історичний візит є проявом солідарності та плідної співпраці між & .
Ми вдячні Японії за потужну підтримку та внесок у нашу майбутню перемогу.
ようこそ pic.twitter.com/xaXFrySYcw
"Cette visite historique est un signe de solidarité et de coopération forte entre l'Ukraine et le Japon. Nous sommes reconnaissants envers le Japon pour son solide soutien et sa contribution à notre future victoire", s'est félicitée sur Twitter Emine Djeppar, première adjointe au ministre ukrainien des Affaires étrangères.
10h52 TU. Fumio Kishida est arrivé à Kiev
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida est arrivé à Kiev, a rapporté la chaîne de télévision nationale NHK, dans le cadre d'une visite annoncée auparavant par la diplomatie japonaise au cours de laquelle il doit rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
M. Kishida "a pu être vu en train de sortir d'un train dans une gare du centre de Kiev", a signalé NHK. Il était le seul dirigeant membre du groupe du G7 à ne pas encore être allé à Kiev depuis le début du conflit en février 2022.
10h00 TU. Des missiles russes Kalibr détruits en Crimée selon Kiev, Moscou dément
Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé que des missiles de croisière russes Kalibr avaient été détruits en Crimée annexée. La Russie a balayé ces affirmations, jurant avoir avoir abattu des drones ukrainiens en Crimée, quelques jours après une visite du président russe Vladimir Poutine dans cette péninsule annexée en 2014 par Moscou.
Voir : Guerre en Ukraine : des missiles russes abattus en Crimée
09h45 TU. Gazprom annonce des livraisons record à la Chine via le gazoduc "Force de Sibérie"
Le géant russe Gazprom a annoncé des livraisons journalières record à Pékin la veille via le gazoduc "Force de Sibérie" qui parcourt l'Extrême-Orient russe en direction du nord-est de la Chine, en pleine visite de Xi Jinping en Russie.
Lundi, "Gazprom a livré les volumes demandés et établi un nouveau record historique d'approvisionnement quotidien en gaz vers la Chine", a indiqué Gazprom dans un communiqué.
09h15 TU. Pékin continuera à faire des relations russo-chinoises "une priorité", dit Xi à Moscou
Pékin continuera à faire des relations entre la Chine et la Russie "une priorité", a affirmé mardi Xi Jinping, estimant que les deux pays étaient "de grandes puissances voisines" et "des partenaires stratégiques", au deuxième jour de sa visite à Moscou.
"Le Premier ministre Li Qiang continuera de donner la priorité au partenariat stratégique global entre la Chine et la Russie", a déclaré le président chinois lors d'un entretien avec le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine, selon des propos rapportés par les agences de presse russes.
07h10 TU. La Russie dit avoir repoussé une attaque de drones en Crimée
Les autorités russes ont affirmé avoir abattu, hier, des drones ukrainiens en Crimée, quelques jours après une visite du président Vladimir Poutine dans cette péninsule annexée par Moscou.
Lundi soir, "la défense antiaérienne a repoussé une attaque de drones près de la ville de Djankoï, en Crimée", a déclaré dans un communiqué le Comité d'enquête russe, organe chargé des investigations les plus importantes. "Les cibles de tous les drones abattus étaient des infrastructures civiles", a-t-il ajouté.
06h07 TU. Fumio Kishida attendu à Kiev
Alors que Xi Jinping a entamé une visite d'Etat de trois jours en Russie, le Premier ministre du Japon Fumio Kishida est quant à lui en route vers Kiev pour une visite surprise et une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Fumio Kishida va "transmettre au président Zelensky son respect pour le courage et la persévérance du peuple ukrainien qui défend sa patrie sous son commandement, ainsi que la solidarité et le soutien infaillible à l'Ukraine du Japon et du G7", a déclaré la diplomatie nippone dans un communiqué.
Il était le seul dirigeant membre du groupe à ne pas encore être allé à Kiev depuis le début du conflit en février 2022. Il devient aussi le premier chef de gouvernement japonais à se rendre dans une zone de conflit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.