DIRECT-Ukraine : la Russie va aider à l'évacuation de la région de Kherson dans le Sud de l'Ukraine

La Russie va organiser l'évacuation des habitants de la région de Kherson, dans le Sud de l'Ukraine. Pendant ce temps, l'Ukraine se félicite d'avoir "stabilisé" son réseau électrique après les frappes massives des derniers jours. Devant le Conseil de l'Europe, Volodymyr Zelensky a réclamé à la France et à l'Italie des moyens de défense anti-aériens.

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Un soldat démineur ukrainien déterre des munitions abandonnées par des soldats russes près du villagde Grakove dans la région de Kharkiv
© AP Photo/Francisco Seco
Un soldat démineur ukrainien déterre des munitions abandonnées par des soldats russes près du village de Grakove dans la région de Kharkiv récemment repris aux Russes, 13 octobre 2022.
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Erdogan et Poutine
(Vyacheslav Prokofyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
Rencontre entre les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et russe Vladimir Poutine en marge d'un sommet régional au Kazakhstan, le 13 octobre 2022 à Astana.
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19h33 TU. Le "hub gazier" vers l'Europe proposé par Poutine n'a "aucun sens", selon Paris

Le "hub gazier" en Turquie proposé par le président russe Vladimir Poutine pour exporter du gaz vers l'Europe n'a "aucun sens" alors que les Européens veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures venant de Russie, déclare la présidence française.
 

Il n'y a pour nous aucun sens à créer de nouvelles infrastructures qui permettraient d'importer davantage de gaz russe.
Présidence de la République française

Vladimir Poutine a proposé aujourd'hui à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan de créer ce "hub gazier", en suggérant que cela permettrait aux Européens de recevoir du gaz à des prix moins "exorbitants".
"Il y a quelques mois encore, presque 40% du gaz livré à l'Union européenne venait de Russie. Aujourd'hui cette part du gaz russe est de 7,5% seulement et elle a encore vocation à diminuer", a répliqué la présidence française.

"Il se peut que la Russie et la Turquie décident ensemble d'exporter davantage de gaz mais ça ne peut pas être vers l'Union européenne qui a des engagements de souveraineté, de réduction de ses dépendances et par ailleurs de transition climatique qui sont incompatibles avec ce genre de raisonnement", a-t-elle ajouté.

Vladimir Poutine a aussi assuré hier que Moscou était prêt à reprendre ses livraisons vers l'Europe via les gazoducs Nord Stream.

La Russie a stoppé fin août les livraisons via Nord Stream 1 en invoquant des problèmes techniques. L'Allemagne a de son côté renoncé à la mise en service de Nord Stream 2 au début de l'offensive russe en Ukraine.

17h53 TU. Une frappe ukrainienne fait exploser un dépôt de munitions dans la région russe de Belgorod (gouverneur)

Une frappe ukrainienne dans la région de Belgorod en Russie, frontalière de l'Ukraine, a fait exploser un dépôt de munitions, a annoncé le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.
"A la suite d'une frappe des forces armées ukrainiennes, un dépôt de munitions a explosé dans un village de la région de Belgorod", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, précisant toutefois que "selon des données préliminaires, il n'y a pas de victimes ni de blessés".
Les autorités russes avaient accusé plus tôt dans la journée l'Ukraine d'avoir bombardé un immeuble résidentiel à Belgorod, une ville importante rarement touchée par des tirs et située dans une région frontalière de l'Ukraine.
"Les forces armées ukrainiennes ont bombardé Belgorod. La défense antiaérienne a été activée. Il y a des destructions dans un immeuble résidentiel", avait indiqué sur Telegram le gouverneur Gladkov.

Selon lui, il n'y a pas eu de victimes et les dégâts ne sont pas "critiques" pour l'immeuble. Une partie non explosée d'un projectile est aussi tombée sur le terrain de sport d'un lycée de la ville.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le dernier étage de cet immeuble résidentiel d'une quinzaine d'étages éventré. Une vidéo montre l'impact, dans un panache de fumée noire.
 


"Au début, il y a eu de fortes explosions, mais nous y sommes déjà habitués... puis l'immeuble a tremblé très fort et il y a eu une explosion. Il faisait noir à cause de la poussière", a témoigné à la télévision locale une habitante, Ioulia Mezinova.
Le gouverneur Gladkov a également accusé Kiev d'avoir tiré sur le village russe de Krasnoïé, situé à la frontière avec l'Ukraine. "Il y a des destructions sur le terrain de l'école", a-t-il indiqué, en publiant la photo d'un cratère avec un débris d'obus.
 


Dans la région russe de Koursk, autre zone frontalière de l'Ukraine, deux villages se sont retrouvés sans courant jeudi après des bombardements ukrainiens qui ont endommagé une station électrique, a annoncé sur Telegram le gouverneur Roman Starovoït.

Si la région de Belgorod a été régulièrement visée par des tirs en provenance de l'Ukraine, en particulier depuis le printemps, la ville de Belgorod, capitale régionale, n'a été jusqu'à présent que rarement ciblée depuis le début du conflit.

17h12 TU. L'Espagne va envoyer des systèmes de défense aérienne à l'Ukraine

L'Espagne va envoyer quatre systèmes de défense aérienne "Hawk" à l'Ukraine pour l'aider à se protéger contre les missiles russes, ont salué le chef de l'Otan Jens Stoltenberg et le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

Un système de défense anti-missile "Hawk" américain déployé par l'armée italienne pour assurer la sécurité des JO d'hiver de Turin en février 2006.
Un système de défense anti-missile "Hawk" américain déployé par l'armée italienne pour assurer la sécurité des JO d'hiver de Turin en février 2006.
© AP Photo/Greg Baker

Les anciens systèmes sol-air "Hawk" de moyenne portée fournis par Madrid vont s'ajouter aux armements fournis par l'Allemagne, la France et les États-Unis, ont précisé les deux responsables

"Nous avons constaté que lorsque nous nous mobilisons, lorsque nous demandons aux alliés de l'Otan de faire plus, ils font effectivement plus, et cela fait une énorme différence", a souligné le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg à l'issue d'une réunion des ministres de l'Alliance à Bruxelles.

"Nous remercions l'Espagne pour sa réponse très, très rapide", a renchéri Lloyd Austin.
"Nous encourageons nos autres alliés à chercher dans leurs stocks pour fournir des capacités supplémentaires de défense antiaérienne", a-t-il ajouté.

Les alliés de l'Ukraine se sont engagés hier à Bruxelles à renforcer sa défense antiaérienne "dès que possible", après deux jours de bombardements russes intensifs sur le pays. L'Allemagne a livré un système de défense allemand de dernière génération "Iris-T" et en a promis trois autres "l'an prochain".


Les États-Unis ont pour leur part promis le système de défense antiaérienne "NASAMS" (Norwegian Advanced Surface-to-Air Missile System), dont les deux premiers exemplaires doivent arriver prochainement en Ukraine.

Norwegian Advanced Surface-to-Air Missile System
Un système de défense aérien NASAMS.
© soldatnytt/wikicommons

La France a quant a elle annoncé la livraison de six canons Caesar, portant la dotation à 24. Elle va également fournir des missiles sol-air "Crotale", a-t-on confirmé de source française.

Les Ukrainiens ont "un besoin urgent" de défense antiaérienne pour faire face aux bombardements indiscriminés de la Russie, a insisté Jens Stoltenberg.

Mais la fourniture des systèmes les plus modernes prend du temps et ils demandent la formation de personnels à leur utilisation. "Il faut du temps pour les produire et les acheminer sur le champs de bataille", soulignait cet après-midi Lloyd Austin.
D'où l'appel à la fourniture de systèmes de défense sol-air plus anciens mais toujours performants.

Les "Hawk" américains ont été mis en service pendant la guerre froide et ne sont plus utilisés par l'armée américaine après avoir été remplacés par des unités Patriot plus modernes.

Mais l'Espagne a remis à neuf certains d'entre-eux ces dernières années afin de prolonger leur durée de vie.

16h18 TU. Zelensky appelle à juger "chaque agresseur et boucher" devant le Conseil de l'Europe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle les parlementaires du Conseil de l'Europe à juger "chaque agresseur et boucher", réitérant son souhait d'un tribunal international contre Moscou. Il a réclamé à la France et à l'Italie des moyens de défense anti-aériens  lors d'une allocution en visioconférence à l'occasion d'une session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

Volodymyr Zelensky s'adressant au Conseil de l'Europe par video conférence ce 13 septembre 2022.
Volodymyr Zelensky s'adressant au Conseil de l'Europe par video conférence ce 13 septembre 2022.
© AP Photo/Jean-Francois Badias
Il faut que la Russie soit reconnue comme État agresseur, et chaque assassin et boucher doit être traduit en justice pour les crimes perpétrés pendant cette guerre.

"Il faut créer les mécanismes juridiques indispensables pour ce faire (...) Vous avez un rôle particulier pour créer un tribunal spécial pour traduire en justice la Russie et appliquer les principes de droit international", a encore lancé le président ukrainien.

"Il faut des garanties pour assurer une paix à long terme. Nous avons pu voir comment la Russie rejette tout dialogue, comment elle veut parler la langue de la terreur. Ce fait doit être reconnu à tous les niveaux, juridique, politique", a-t-il ajouté, reprochant au passage au Conseil de l'Europe d'avoir maintenu en son giron la Russie après que celle-ci a annexé la Crimée, en 2014.

Le "prétexte" du dialogue avec la Russie ne doit pas "masquer certaines facettes de cette guerre" et servir de "camouflage" à la "vérité", a-t-il encore estimé.
"Le Conseil de l'Europe sera leader pour demander des comptes et dédommager des grandes pertes subies durant cette guerre. Je vous demande de soutenir, en tant qu'Européens, ce projet", a encore déclaré le président ukrainien, appelant à "faire payer à l'agresseur le prix juste pour son agression" et "préparer la voie pour que les responsables de cette guerre d'agression répondent de leurs actes".
"L'isolement de la Russie sur le plan diplomatique est important, c'est la pression qu'il faut faire peser sur eux: il faut montrer au peuple russe que cette guerre va lui coûter cher", a martelé le président ukrainien.


15h41 TU. La Russie va aider à l'organisation de l'évacuation des habitants de la région de Kherson (gouvernement)

La Russie va aider à l'organisation de l'évacuation des habitants de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a-t-elle annoncé aujourd'hui à la suite d'une demande de l'administration d'occupation russe de la région face à une contre-offensive des troupes de Kiev.

Une tranchée dans la région de Kherson
Une tranchée dans la région de Kherson, 12 octobre 2022.
© AP Photo/Leo Correa


"A la suite de l'appel du chef de la région de Kherson de la Fédération de Russie, Vladimir Saldo, le gouvernement a décidé d'organiser une aide pour le départ des habitants de la région vers d'autres régions du pays", a déclaré le vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline, à la télévision russe. "Nous fournirons à chacun un logement gratuit et tout le nécessaire", a-t-il affirmé dans une brève allocution, sans donner d'indications sur le nombre de personnes qui pourraient être concernées.

Plus tôt dans la journée, les autorités d'occupation russes de la région de Kherson avaient demandé à Moscou d'organiser l'évacuation des civils de ce territoire annexé par la Russie fin septembre et qui est visé par une contre-offensive de l'armée ukrainienne.

"Nous avons suggéré que tous les habitants de la région de Kherson qui souhaitent se protéger des frappes de missiles (ukrainiens) puissent se rendre dans d'autres régions" russes, avait indiqué sur Telegram le chef de l'administration d'occupation régionale, Vladimir Saldo.

"Emmenez vos enfants et partez", a-t-il exhorté dans une allocution diffusée sur les réseaux sociaux, assis derrière un bureau, drapeau russe dans son dos.
Vladimir Saldo a appelé la Russie à fournir "l'aide" nécessaire "pour organiser un tel travail", disant de son côté avoir proposé "en premier lieu" aux habitants des localités de la rive droite du fleuve Dnipro, plus proche de la ligne de front, d'évacuer.

Ces résidents seront emmenés dans les régions russes les plus proches de celle de Kherson, a-t-il indiqué, citant la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par Moscou, et les régions de Rostov, Krasnodar et Stavropol, dans le sud de la Russie.

Cette annonce intervient alors que l'armée ukrainienne annonce avoir reconquis cinq localités dans la région, après avoir déjà revendiqué hier la prise de cinq autres communes.


15H03 TU. Merkel "ne regrette absolument pas" sa politique énergétique vis-à-vis de la Russie

L'ex-chancelière allemande Angela Merkel soutient n'avoir aucun regret concernant la politique énergétique menée au cours de ses 16 années au pouvoir qui a notamment placé la Russie comme l'un de ses plus importants fournisseurs de gaz.
"Dans la perspective de l'époque, il était très rationnel et compréhensible de s'approvisionner en gaz de réseau, y compris auprès de la Russie, qui était moins cher que le GNL (gaz naturel liquéfié, ndlr) provenant d'autres régions du monde", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse à Lisbonne.

Angela Merkel à Genève recevant le 9 octobre 2022 le Refugee award.
Angela Merkel à Genève recevant le 9 octobre 2022 le Refugee award.
© Stefan Wermuth/Pool via AP


"Même pendant la guerre froide, la Russie était un fournisseur d'énergie fiable", a ajouté l'ancienne chancelière, qui s'est rendue dans la capitale portugaise en tant que présidente du jury d'un prix consacré aux efforts de mitigation et d'adaptation face au changement climatique.
"Je ne regrette absolument pas les décisions prises", a-t-elle souligné, en disant également ne pas avoir "changé d'avis" en ce qui concerne l'abandon du nucléaire.


14h32 TU. L'Ukraine et la Russie annoncent avoir échangé 20 prisonniers de chaque camp

"Nouvel échange de prisonniers, nouveaux moments de joie. On a réussi a libéré 20 personnes", s'est félicité sur Telegram le chef du cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak.
Parmi ces 20 combattants figurent "14 soldats des forces armées ukrainiennes, 4 membres de la défense territoriale, un membre de la garde nationale et un membre des forces navales ukrainiennes", a précisé le chef de cabinet ukrainien.
Parmi eux, "il y en a que les Russes détenaient à Olenivka (une prison dans la région de Donetsk, ndlr) et dans les zones occupées des régions de Zaporijjia et de Kherson", a-t-il encore précisé.

Les soldats libérés "sont en train de passer des examens médicaux", a affirmé Andrïï Iermak, accompagnant son message de deux photos et d'une très courte vidéo montrant les anciens prisonniers assis dans un bus, en tenues militaires.
"Vingt militaires russes sont rentrés du territoire ukrainien contrôlé par Kiev", a confirmé de son côté le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes.
"Tous les militaires libérés reçoivent l'assistance psychologique et médicale nécessaire", a indiqué le ministère.

Le 11 octobre, la présidence ukrainienne avait indiqué avoir obtenu la libération de 32 soldats dans le cadre d'un échange avec la Russie, ainsi qu'avoir récupéré le corps d'un Israélien ayant combattu du côté des troupes de Kiev.

14h23TU. En cas de frappe nucléaire de Moscou, les occidentaux anéantiront l'armée russe (Borrell)

Le président russe Vladimir "Poutine dit qu'il ne bluffe pas avec la menace nucléaire. Il doit alors comprendre que les pays qui soutiennent l'Ukraine, l'Union européenne et ses États membres, les États-Unis et l'Otan, ne bluffent pas non plus. Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l'armée russe sera anéantie", a-t-il déclaré devant le collège d'Europe à Bruges.

Josep Borrell, à gauche, et Jens Stoltenberg au centre, et à droite le ministre de la défense finlandais Antti Kaikkonen
Josep Borrell, à gauche, et Jens Stoltenberg au centre, et à droite le ministre de la défense finlandais Antti Kaikkonen, pendant la réunion de l'OTAN à Bruxelles ce 13 octobre 2022.

 
© AP Photo/Olivier Matthys


Les menaces de Moscou sont prises très au sérieux par les membres de l'Alliance atlantique. "Les menaces nucléaires voilées du président Poutine sont dangereuses et irresponsables", avait jugé le 12 octobre le secrétaire général de l'Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, avant une réunion des ministres de la Défense de l'Otan. "La Russie sait qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée", avait-il averti. "Nous surveillons de près les forces nucléaires russes. Nous n'avons constaté aucun changement dans la position de la Russie. Mais nous restons vigilants", avait-il cependant souligné.

"Nous n'avons aucune indication pour le moment que la Russie a changé sa posture nucléaire, mais nous la surveillons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7", avait confirmé hier le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

David Lloyd Austin lors de la réunion de l'OTAN à Bruxelles ce 13 octobre 2022.
David Lloyd Austin lors de la réunion de l'OTAN à Bruxelles ce 13 octobre 2022.
© AP Photo/Olivier Matthys

La doctrine militaire russe prévoit la possibilité de frappes nucléaires si le territoire russe est attaqué.

(RE)lire : Guerre en Ukraine : que faut-il entendre par "apocalypse" nucléaire ?

L'ancien président et numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a assuré que Moscou défendrait les nouveaux territoires annexés "y compris avec les armes nucléaires stratégiques".

"Il faut prendre au sérieux cette rhétorique de la Russie, mais il ne faut pas paniquer", a assuré un responsable européen de l'Otan au cours de la réunion des ministres à Bruxelles, observant que des territoires annexés avaient déjà été repris par l'armée ukrainienne "sans que le scénario du pire ne se soit produit".


14h02 TU. Ukraine: le chef d'orchestre russe Gergiev exclu de lacadémie royale de musique de Suède

Valery Gerguiev
Le 30 janvier 2018, Valery Gergiev s'entretient avec Vladimir Poutine lors d'une exposition au QG des forces armées à Moscou Russie.
© Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP


Proche de Vladimir Poutine, le célèbre chef d'orchestre russe Valery Gergiev a été exclu de l'Académie royale de musique suédoise du fait de la guerre en Ukraine.

"Par son alliance étroite avec le gouvernement russe qui aujourd'hui attaque l'Ukraine, nous trouvons qu'il agit d'une façon qui nous met dans l'impossibilité de ne pas prendre nos distances", a déclaré à l'AFP Susanna Rydén, présidente de l'Académie.
"Nous considérons que c'est inacceptable et l'Académie ne veut pas y être associée".

Membre depuis 2011, Valery Gergiev avait une position honorifique de membre étranger au sein de la prestigieuse institution scandinave.
Celle-ci fait partie des dix académies royales suédoises au même titre que celle délivrant le Prix Nobel de littérature.

Le chef d'orchestre russe avait déjà été déclaré persona non grata par plusieurs salles de concert occidentales, de l'Allemagne où il avait été limogé de la direction de l'Orchestre philarmonique de Munich, en passant par la France et l'Italie.

En mars, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris avait ainsi annulé la venue de la superstar. Le même jour, la Scala de Milan avait également écarté Valery Gergiev des représentations d'un opéra de Tchaïkovski, après son refus de prendre ses distances avec l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, plusieurs institutions du monde culturel ont entamé une série de déprogrammation d'artistes russes.

Dans leur pays, les artistes russes ont été sommés d'afficher leur patriotisme ou, à défaut, de garder le silence, et dans les pays occidentaux, de prendre publiquement leurs distances avec l'opération militaire et le régime russe.

13h48 TU. L'Afrique et l'Ukraine sont "dans le même bateau", déclare le chef de la diplomatie ukrainienne

L'Afrique et l'Ukraine sont "dans le même bateau", déclare le chef de la diplomatie ukrainienne, affirmant que "chaque roquette russe ne frappe pas seulement les Ukrainiens, mais touche aussi la qualité de vie des Africains".

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, était en tournée la semaine dernière et en début de semaine sur le continent africain, où il s'est rendu notamment au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Kenya. Dymtro Kouleba avait écourté lundi 10 octobre son séjour en Afrique, à la suite des frappes russes massives sur l'Ukraine.

"Nous sommes dans le même bateau", a martelé Dmytro Kouleba lors d'une conférence de presse virtuelle organisée avec des médias africains, évoquant notamment l'impact de la guerre sur "la sécurité alimentaire mondiale". Il a ajouté que "830.000 tonnes de céréales ont été livrées à des pays africains" depuis juillet.

L'Ukraine et la Russie comptent parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales, dont les cours ont flambé après le début de la guerre. L'ouverture d'un corridor d'exportation en mer Noire a permis d'enrayer cette hausse.

Dmytro Kouleba s'est également félicité du vote hier par l'Assemblée générale de l'ONU d'une résolution condamnant les "annexions illégales" de territoires ukrainiens.
L'Assemblée générale des 193 Etats membres réunie en urgence depuis le 10 octobre a adopté cette résolution avec 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus.


"J'ai été particulièrement heureux de voir que les quatre pays que j'ai visité en Afrique (...) ont soutenu cette résolution", a déclaré Dmytro Kouleba.

L'Erythrée, l'un des pays les plus fermés au monde qui avait rejeté la résolution en mars condamnant l'invasion de l'Ukraine, s'est cette fois abstenue. "C'est un pas dans la bonne direction", a déclaré Dmytro Kouleba.

Dmytro Kouleba a également souligné l'abstention de la Centrafrique, "un pays qui dépend militairement de la Russie" où sont déployés depuis plusieurs années des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner. "Le plus gros investissement de la Russie en Afrique est l'envoi de mercenaires de Wagner", a-il affirmé.

Interrogé sur les récents propos du président kényan William Ruto, qui avait affirmé être ouvert à l'achat de pétrole russe, le chef de la diplomatie ukrainienne a affirmé que "le Kenya a voté en faveur de la résolution", avant de poursuivre que le pays "avait le droit souverain de faire ce qu'il veut".

Dmytro Kouleba a affirmé que l'Ukraine était "prête à accueillir le président Macky Sall", chef de l'État sénégalais et président en exercice de l'Union africaine, mais qu'aucune date n'avait été fixée.

12h00 TU. Les autorités d'occupation russes demandent à Moscou d'évacuer les civils de la région de Kherson

Les autorités d'occupation russes de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont demandé aujourd'hui à Moscou d'organiser l'évacuation des civils de ce territoire annexé par la Russie fin septembre et visé par une contre-offensive de l'armée ukrainienne.

"Nous avons suggéré que tous les habitants de la région de Kherson, qui souhaitent se protéger des frappes de missiles (ukrainiens), puissent se rendre dans d'autres régions" russes, a indiqué sur Telegram le chef de l'administration d'occupation régionale, Vladimir Saldo. "Emmenez vos enfants et partez", a-t-il exhorté.

11h17 TU. Le réseau électrique ukrainien "stabilisé" après les récentes frappes russes

Le réseau électrique ukrainien a été "stabilisé" après les frappes russes des derniers jours qui ont notamment visé des infrastructures énergétiques et qui avaient provoqué des coupures de courant, a indiqué jeudi l'opérateur ukrainien Ukrenergo.

"Les spécialistes (...) ont stabilisé l'approvisionnement en énergie dans toutes les régions d'Ukraine", a annoncé sur Facebook le directeur d'Ukrenergo, Volodymyr Koudrytsky, annonçant que des restrictions à la consommation d'électricité n'étaient pas nécessaires.

11h00 TU. Poutine et Erdogan évoquent les liens économiques entre Russie et Turquie

Le président russe Vladimir Poutine a proposé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan de créer un "hub gazier" en Turquie pour exporter du gaz à l'Europe, au moment où les livraisons russes vers l'Union européenne sont affectées par les sanctions et les fuites des gazoducs Nord Stream.

"Nous pourrions examiner la possibilité de créer sur le territoire turc un hub gazier pour des livraisons vers d'autres pays", notamment vers l'Europe, a déclaré Vladimir Poutine, lors d'une rencontre à Astana avec Recep Erdogan, en marge d'un forum régional au Kazakhstan. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a défendu pour sa part les liens économiques de son pays avec Moscou et promis de poursuivre l'exportation de céréales ukrainiennes.

"La Russie et la Turquie vont certainement en déranger certains et les pays développés seront moins heureux" a déclaré M. Erdogan, avant que les deux dirigeants ne se retirent pour poursuivre leur conversation en privé.

10h39 TU. La Russie dénonce son exclusion de l'enquête sur les fuites de Nord Stream

La Russie annonce avoir dénoncé auprès des ambassadeurs allemand, suédois et danois son exclusion de l'enquête sur les fuites des gazoducs Nord Stream, alors que Russes et Occidentaux s'accusent à demi-mot d'un sabotage.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré avoir convoqué "ces derniers jours" les trois ambassadeurs pour leur signifier son mécontentement, les "représentants des organes compétents de notre pays et Gazprom" n'ayant pas été conviés à rejoindre les enquêteurs allemands, danois et suédois travaillant sur le "sabotage commis les 26 et 27 septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2".

10h29 TU. Zelensky appelle à juger "chaque agresseur et boucher", devant le Conseil de l'Europe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce jeudi devant les parlementaires du Conseil de l'Europe à juger "chaque agresseur et boucher", réitérant son souhait d'un tribunal international contre Moscou, et il a réclamé à la France et à l'Italie des moyens de défense anti-aériens.

"Il faut que la Russie soit reconnue comme Etat agresseur, et chaque assassin et boucher doit être traduit en justice pour les crimes perpétrés pendant cette guerre", a lancé Volodymyr Zelensky lors d'une allocution en visioconférence à l'occasion d'une session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE)


10h23 TU. Un immeuble touché par une frappe ukrainienne dans la ville russe de Belgorod, près de l'Ukraine 
 

Les autorités russes accusent l'Ukraine d'avoir bombardé un immeuble résidentiel à Belgorod, une ville importante rarement touchée par des tirs et située dans une région frontalière de l'Ukraine.
"Les forces armées ukrainiennes ont bombardé Belgorod. La défense antiaérienne a été activée. Il y a des destructions dans un immeuble résidentiel", a indiqué sur Telegram Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de cette région où les tirs se sont multipliés ces dernières semaines.

Selon lui, il n'y a pas eu de victime et les dégâts ne sont pas "critiques" pour l'immeuble. Une partie non explosée d'un projectile est aussi tombée sur le terrain de sport d'un lycée de la ville.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le dernier étage de cet immeuble résidentiel d'une quinzaine d'étages éventré. Une vidéo montre l'impact, dans un panache de fumée noire.

"Au début, il y a eu de fortes explosions, mais nous y sommes déjà habitués... puis l'immeuble a tremblé très fort et il y a eu une explosion. Il faisait noir à cause de la poussière", a témoigné à la télévision locale une habitante, Ioulia Mezinova, qui vit avec sa fille de onze ans.

Viatcheslav Gladkov a également accusé Kiev d'avoir tiré sur le village russe de Krasnoïé, situé à la frontière avec l'Ukraine. "Il y a des destructions sur le terrain de l'école", a-t-il indiqué, en publiant la photo d'un cratère avec un débris d'obus.

Dans la région russe de Koursk, autre zone frontalière de l'Ukraine, deux villages se sont retrouvés sans courant jeudi après des bombardements ukrainiens qui ont endommagé une station électrique, a annoncé sur Telegram le gouverneur Roman Starovoït.

Si la région de Belgorod a été régulièrement visée par des tirs en provenance de l'Ukraine, en particulier depuis le printemps, la ville de Belgorod, capitale régionale, n'a été jusqu'à présent que rarement ciblée depuis le début du conflit.

La Russie a rapporté la semaine dernière une "augmentation considérable" des tirs ukrainiens visant des territoires russes frontaliers de l'Ukraine. Selon Moscou, ces frappes ont touché des immeubles résidentiels, des centrales électriques, des bâtiments administratifs et des postes de contrôle frontaliers.

10h17 TU. L'Ukraine reçoit "1,3 milliard de dollars supplémentaires d’aide financière d’urgence du FMI"

Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, a annocé sur Twitter que l'ukraine avait reçu "1,3 milliard de dollars supplémentaires d’aide financière d’urgence du Fonds monétaire international". 

9h31 TU. Le ministre des Affaires étrangères biélorusse réagit à la suggestion du président ukrainien

A la suggestion de Volodymyr Zelensky de déployer des observateurs internationaux à la frontière avec la Biélorussie, Vladimir Makeï a répondu sur Twitter : 

"Si des représentants des pays occidentaux sont envoyés à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine, cela signifiera l’implication de ces pays tiers dans le conflit".
 

8h29 TU. La russie admet des morts dans ses contingents de soldats mobilisés


Cinq Russes enrôlés pour combattre en Ukraine, dans le cadre de la mobilisation ordonnée en septembre, sont morts après avoir rejoint l'armée, ont indiqué aujourd'hui les autorités, après des annonces similaires qui se sont multipliées ces derniers jours.

Les responsables russes ne précisent cependant pas la cause de ces décès, ni leur lieu.

Le service de presse de la région de Tcheliabinsk, cité par l'agence publique TASS, a confirmé le décès de cinq personnes originaires de ce territoire pauvre et industriel situé en Sibérie occidentale.

7h24 TU. Les forces russes aux portes de Bakhmout (Est) après la prise de deux villages


Les forces russes se trouvaient aujourd'hui aux portes de Bakhmout après la capture de deux villages près de cette ville de l'est de l'Ukraine, ont annoncé les forces prorusses de la région.

Selon la chaîne Telegram des combattants séparatistes de Donetsk, ils ont pris le contrôle des villages d'Opytné et d'Ivangrad, directement au sud de Bakhmout, ville qu'ils tentent de conquérir depuis le mois d'août et seule portion du front où les troupes de Moscou avancent en ce moment.


6h31 TU. La France a commencé à livrer du gaz à l'Allemagne, selon GRTgaz
 

La France a commencé ce jeudi 13 octobre, pour la première fois à acheminer directement du gaz vers l'Allemagne dans le cadre de la solidarité énergétique européenne pour surmonter le tarissement des flux venant de la Russie, a annoncé le gestionnaire du réseau de transport de gaz français GRTgaz.

Les premières livraisons de gaz odorisé vers l'Allemagne ont commencé à 06H00 à hauteur de 31 gigawattheures/jour, en transitant via les communes frontalières de Obergailbach (Moselle) côté français, et Medelsheim en Sarre côté allemand, au point d'interconnexion du réseau gazier, a précisé le gestionnaire.


5h50 TU. "Les forces russes tentent probablement de consolider une nouvelle ligne de front à l’ouest du village de Mylove"

"Ces derniers jours, les autorités d'occupation russes ont probablement ordonné la préparation de l'évacuation de certains civils de Kherson. Il est probable qu'ils s'attendent à ce que les combats s'étendent à la ville de Kherson elle-même", écrit le ministère de la défense britannique dans son point quotidien sur la situation enUkraine. 

Il estime également : "Après avoir reculé d’environ 20 km au nord du secteur de Kherson début octobre, les forces russes tentent probablement de consolider une nouvelle ligne de front à l’ouest du village de Mylove".
 

5h46 TU. "La question clé est de couvrir notre déficit budgétaire et de reconstruire rapidement les infrastructures", dit Volodymyr Zelensky

"La question clé est de couvrir notre déficit budgétaire et de reconstruire rapidement les infrastructures" détruites, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne, remerciant les pays alliés. 
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5h30 TU. Les Russes qui s'opposent à la guerre gonflent la demande d'asile en France
 

Déserteurs ou simples citoyens opposés à la guerre en Ukraine, un nombre croissant de personnes fuient la main du Kremlin pour venir gonfler les rangs des demandeurs d'asile russes en France, alors que leur accueil divise l'Europe.

Trois semaines après l'appel de Vladimir Poutine à la "mobilisation partielle" pour les Russes et sept mois après le début du conflit, les premières secousses sont ressenties sur le système d'asile français.

"Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, on observe bien une tendance à la hausse: sur les huit premiers mois de l'année, l'Ofpra a enregistré 1.420 demandes d'asile de ressortissants russes", indique à l'AFP cet organe chargé d'attribuer le statut de réfugié.


5h20 TU. La région de Kiev touchée par "des attaques de drones kamikazes"

"Il y a des attaques contre l'une des communautés de la région. Auparavant - une attaque de drones kamikazes. Les sauveteurs travaillent déjà. Restez dans les abris jusqu'à ce que l'alarme se déclenche. Ne fixez pas le lieu de l'impact et ne publiez pas de photos et de vidéos sur les réseaux", a écrit cette nuit sur son compte Telegram, le gouverneur régional de Kiev, Oleksiy Kuleba .
 

2h30 TU. La Hongrie d'Orban, fervent soutien de l'Eglise orthodoxe russe
 

Le patriarche Kirill, farouche partisan de la guerre en Ukraine, échappait en juin aux sanctions de l'Union européenne. Le chef de l'Eglise orthodoxe russe le doit au soutien du dirigeant hongrois Viktor Orban, soucieux de défendre "les valeurs chrétiennes".

Ils ne sont que 14.000 à se réclamer de cette confession dans ce pays d'Europe centrale de près de 10 millions d'habitants. Malgré cette faible présence, depuis le retour au pouvoir en 2010 de Viktor Orban, les liens se sont renforcés et les fonds ont afflué pour financer la construction de nouveaux lieux de culte.
 

2h00 TU. Le G20 Finance se retrouve dans un contexte de crise économique et de blocages internes
 

Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 se réunissent ce jeudi 13 octobre à Washington dans un contexte économique mondial très affecté par la guerre en Ukraine, la présence de la Russie dans ce club rendant dans le même temps toute possibilité de consensus très incertaine.  

Cette réunion, de 9h30 à 13h30 heure de Washigton, abordera entre autres sujets les blocages concernant la réforme sur la fiscalité internationale ainsi que le secteur financier.

00h48 TU. Les votes à l'ONU par pays

Comme plusieurs pays, le ministère allemand des Affaires étrangères a publié sur Twitter une photo du détail des votes, par pays, à l'Assemblée généréale des Nations unies sur la résolution. Elle condamne les "annexions illégales" de la Russie en Ukraine. 

"Voilà à quoi ressemble le fait d’être du mauvais côté de l’histoire. Le monde est aux côtés de l’Ukraine", a écrit le ministre allemand sur Twitter.
 

00h13 TU. Le vote à l'ONU "envoie un message clair", déclare Joe Biden


La condamnation, par une grande majorité de l'Assemblée générale de l'ONU, des "annexions illégales" russes de territoires ukrainiens a envoyé un "message clair" à Moscou, a salué mercredi 12 octobre, Joe Biden, affirmant que la Russie ne pouvait "pas effacer un Etat souverain de la carte".

"143 nations se sont tenues du côté de la liberté, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale", a déclaré le président américain dans un communiqué.


23h02 TU. Londres va donner de nouveaux missiles anti-aériens à l'Ukraine

Le Royaume-Uni a annoncé ce jeudi qu'il fournirait à l'Ukraine des missiles anti-aériens supplémentaires et notamment pour la première fois des munitions capables d'abattre des missiles de croisière, a annoncé jeudi le ministère britannique de la Défense.

Des missiles AMRAAM seront fournis "dans les prochaines semaines" à Kiev pour être utilisés par le système de défense antiaérienne NASAMS promis par les Etats-Unis, souligne la Défense britannique dans un communiqué.

PHOTO ONU
Des moniteurs vidéo en direct montrent l'ambassadeur russe des Nations Unies, Vassili Nebenzia, s'adressant à l'Assemblée générale des Nations Unies avant un vote sur une résolution condamnant le référendum illégal de la Russie en Ukraine, le mercredi 12 octobre 2022 au siège de l'ONU
©AP Photo/Bebeto Matthews

20h30 TU. Les principaux points sur l'Ukraine lors de l'interview d'Emmanuel Macron sur France 2
 

Le président russe Vladimir Poutine "doit cesser cette guerre, respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine et revenir autour de la table des discussions", a affirmé Emmanuel Macron, en reprochant à son homologue d'avoir fait le "choix" d'"installer" l'Europe "dans la guerre".

"On va livrer des radars, des systèmes et des missiles anti-aériens pour protéger (les Ukrainiens) des attaques, en particulier pour les protéger des attaques de drones", a-t-il dit.

Mais, "à un moment donné, j’espère le plus tôt possible, il faudra que toutes les parties prenantes reviennent à une table de discussions", même si selon le président ce ne sera sans doute pas dans les "prochaines semaines"

Une négociation serait, in fine, aussi dans "l'intérêt" de Kiev, a-t-il dit.

De son côté, le président bélarusse Alexandre Loukachenko aura des "problèmes" dans son pays s'il "décide de s'engager encore davantage dans cette guerre".