Fil d'Ariane
21h04 TU - Le ministre de la Justice américain en visite surprise en Ukraine
Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a effectué une visite surprise à Lviv, grande ville de l'ouest de l'Ukraine, a indiqué un responsable de son ministère. Merrick Garland s'y est rendu à l'invitation de son homologue ukrainien et, outre plusieurs réunions, a participé à une conférence sur le thème "Unis pour la justice", selon le responsable, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
La visite n'a pas été annoncée pour raisons de sécurité. Merrick Garland a "réaffirmé notre détermination à ce que la Russie rende des comptes pour les crimes commis lors de son invasion injuste et non provoquée contre son voisin souverain", ajoute le responsable. Il s'agit de la deuxième visite de Merrick Garland en Ukraine depuis le début de l'invasion, le 24 février 2022.
18h42 TU - Tensions dans la zone frontalière entre la Russie et l'Ukraine
La tension règne chez les Russes de la région frontalière de Briansk après que Moscou a accusé des combattants ukrainiens d'avoir tué la veille deux civils lors d'une attaque transfrontalière. Alors que certains se demandent comment des "nationalistes ukrainiens" ont pu franchir la frontière, d'autres affirment que la région s'est changée en poudrière depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, il y a un an.
Après l'attaque de hier, les habitants vaquent à leurs occupations, mais la tension est palpable. "Nous avons peur de tout", déclare Olga Ulyanova, une retraitée de 62 ans, près d'un marché à Klimovo, une ville industrielle dans laquelle est érigée un monument à la mémoire du dirigeant soviétique Vladimir Lénine.
"Je vis seule et je suis inquiète. Les bandits pourraient venir, défoncer ma porte et me tuer", dit-elle, avant d'ajouter: "Les gens attendent, et ont peur de tout". Klimovo, 13 500 habitants, est située non loin des villages de Lyubechane et Sushany, où ont eu lieu les attaques.
18h04 TU - Nouvelle aide militaire américaine pour l'Ukraine
Les Etats-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l'Ukraine à hauteur de 400 millions de dollars et composée essentiellement de munitions. Cette nouvelle aide concerne des munitions pour les systèmes de lance-roquettes Himars utilisés avec efficacité par les forces ukrainiennes, ainsi que pour les véhicules blindés de type Bradley et autres équipements, indique un communiqué du département d'Etat américain.
"La Russie seule peut arrêter sa guerre aujourd'hui. Tant que la Russie ne l'aura pas fait, et aussi longtemps qu'il le faudra, nous serons unis derrière l'Ukraine pour renforcer son armée sur le terrain afin que l'Ukraine soit dans la position la plus forte possible à la table des négociations", ajoute le texte. Cette annonce coïncide avec la visite à la Maison Blanche vendredi du chancelier allemand Olaf Scholz.
16h36 TU - "Pas encore" de sanctions serbes contre la Russie
La Serbie n'a "pas encore" décidé de sanctions à l'encontre de la Russie, mais Belgrade "fait beaucoup pour soutenir l'Ukraine", déclare la ministre serbe de l'Intégration européenne de la Serbie, Tanja Miscevic. "Nous n'avons pas encore introduit de sanctions" contre Moscou, souligne la ministre, de passage à Paris. Elle semble ainsi ouvrir la porte à cette possibilité.
Avec la Biélorussie, la Serbie est le seul pays européen qui a refusé de s'aligner sur les sanctions occidentales contre Moscou même si elle a condamné l'invasion de l'Ukraine. La Serbie, candidate à l'UE depuis 2012, entretient des liens culturels et historiques étroits avec la Russie, partageant la même religion orthodoxe et la haine de l'Otan. En particulier depuis sa campagne de bombardements aériens de l'Alliance contre la Yougoslavie, composée alors encore de la Serbie et du Monténégro, en 1999. Belgrade a toutefois condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie et "nous avons beaucoup fait pour soutenir l'Ukraine", a fait valoir la ministre.
16h14 TU - Sanctions américaines contre des responsables russes
Le département du Trésor américain annonce une nouvelle série de sanctions à l'encontre de responsables russes. Il s'agit de magistrats responsables de l'arrestation et de l'enquête visant l'opposant russe Vladimir Kara-Mourza. Ce dernier est accusé d'avoir "propagé de fausses informations" sur le conflit en Ukraine.
Historien et défenseur des droits humains, M. Kara-Mourza, 41 ans, a été interpellé en avril dernier à Moscou, après avoir pris position contre l'attaque russe. Il risque jusque 35 ans de prison. Les autorités russes lui reprochent le contenu d'un discours prononcé devant des élus dans l'Arizona, durant lequel il avait "pris position contre le régime de (Vladimir) Poutine et les crimes de guerres perpétrés par les membres des forces armées russes", souligne le Trésor dans un communiqué.
Les trois personnes visées par les sanctions sont la juge en charge de l'enquête, Elena Lenskaya, l'enquêteur désigné par les autorités, Andrei Zadachin, ainsi que Danila Mikhiev, qui est intervenue en tant qu'experte durant l'audition de Vladimir Kara-Mourza. Tous trois sont visés par les sanctions du fait de "leur implication dans la violation grave des droits humains contre Vladimir Kara-Mourza" dans le cadre de la loi Magnistki, qui permet aux Etats-Unis de sanctionner les responsables de ce type de violation.
15h53 TU - Le comité Nobel condamne le verdict "à motivation politique" contre Bialiatski
Le comité qui décerne le prix Nobel de la paix condamne le verdict "à motivation politique" prononcé le même jour contre le militant biélorusse Ales Bialiatski, colauréat de la récompense l'an dernier.
"Le procès et les accusations contre lui sont à motivation politique", déclare la présidente du comité norvégien, Berit Reiss-Andersen, dans un communiqué. "Le verdict montre que le régime actuel recourt à tous les moyens pour réprimer ses opposants".
13h37 TU - Y-a-t-il des améliorations diplomatiques avec la Russie ?
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dit avoir noté "une petite amélioration" sur le plan diplomatique avec la Russie pendant la réunion du G20 en Inde, malgré les divisions à propos de l'Ukraine. En marge du G20 qui s'est achevé jeudi sans communiqué commun, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est brièvement entretenu avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Il s'agissait de leurs premières discussions en face-à-face depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Josep Borrell relève que le chef de la diplomatie russe était cette fois-ci resté pour la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 quand les pays occidentaux ont condamné la Russie pour son invasion.
L'an dernier, au cours d'une précédente réunion, en Indonésie, Sergueï Lavrov avait quitté à la mi-journée une session avec ses homologues du G20 après un flot de déclarations condamnant l'invasion de l'Ukraine.
13h29 TU - Sholz reçu par Biden à Washington
Joe Biden reçoit le chancelier allemand Olaf Scholz, l'occasion, après une passe délicate, d'envoyer un message d'unité à la Chine et la Russie. Le Kremlin a d'ores et déjà mis en garde contre de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine. Cette visite, destinée à "réaffirmer les profonds liens d'amitié" entre les deux pays selon Washington, est la deuxième du dirigeant allemand à la Maison Blanche après février 2022.
Elle suscite l'ire du Kremlin qui a prévenu, avant même la rencontre, que de nouvelles livraisons d'armes à Kiev ne feraient que "prolonger" le conflit. "Les Etats-Unis poursuivent leur politique visant à augmenter les livraisons d'armes à l'Ukraine et à persuader leurs protégés de faire de même", dénoncele porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Maison Blanche a d'ores et déjà fait savoir que les Etats-Unis annonceraient une nouvelle assistance militaire à l'Ukraine, composée essentiellement de munitions.
11h58 TU - Ales Bialiatski, figure de proue de la défense des droits, condamné au Bélarus
Un tribunal de Minsk a condamné à 10 ans de prison le militant Ales Bialiatski, colauréat du prix Nobel de la paix 2022 et figure incontournable du mouvement démocratique au Bélarus, a indiqué son ONG.
Dans un communiqué, l'organisation Viasna précise que deux coaccusés de Ales Bialiatski, emprisonnés et jugés à ses côtés, Valentin Stefanovitch et Vladimir Labkovitch, ont eux été condamnés respectivement à neuf et sept ans de prison.
11h31 TU - Guerre en Ukraine : pourquoi les chars d'assaut européens peinent à arriver ?
Après de nombreux mois de tergiversations, l'Allemagne a décidé fin janvier d'autoriser l'exportation et la réexportation de chars Leopard 2 à l'Ukraine. Plus d'un mois après cette annonce et alors que Berlin pensait pouvoir livrer rapidement avec ses partenaires au moins 70 chars, ces promesses pourraient tarder à se concrétiser.
10h45 TU - La Russie va "prendre des mesures" pour empêcher des incursions ukrainiennes
La Russie va "prendre des mesures" pour empêcher des incursions ukrainiennes, après que les autorités russes ont rapporté la veille une "infiltration" de "saboteurs" ukrainiens dans une région russe frontalière de l'Ukraine, a déclaré vendredi le Kremlin.
"Des conclusions seront tirées à l'issue de l'enquête" sur cette incursion présumée jeudi dans la région de Briansk, a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Les autorités vont "prendre des mesures pour empêcher de tels événements à l'avenir", a-t-il souligné.
Les services russes de sécurité (FSB, héritier du KGB) ont annoncé jeudi avoir repoussé vers l'Ukraine des "saboteurs" ukrainiens infiltrés dans la région de Briansk (sud-ouest de la Russie) et qui ont ouvert le feu sur une voiture en tuant deux civils et blessant un enfant, selon Moscou.
Kiev a démenti toute incursion et accusé les autorités russes de "provocation" visant à justifier leur offensive militaire contre l'Ukraine.
08h21 TU - La ville de Bakhmout est "pratiquement encerclée", selon le patron de Wagner
La ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, est "pratiquement encerclée" par les forces russes, a affirmé le patron du groupe paramilitaire Wagner.
"Les unités de Wagner ont pratiquement encerclé Bakhmout, il ne reste plus qu'une seule route" pour en sortir, a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur Telegram par son service de presse.
Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille, a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à ordonner aux troupes ukrainiennes de se retirer de la ville, aujourd'hui en grande partie détruite et où les deux camps ont subi de lourdes pertes.
"Si avant nous faisions face à une armée ukrainienne professionnelle, qui combattait contre nous, aujourd'hui nous voyons de plus en plus de personnes âgées et d'enfants. Ils se battent, mais leur vie à Bakhmout est courte, un jour ou deux", a-t-il lancé.
06h45 TU - Biden reçoit Scholz pour un message d'unité adressé à Moscou et Pékin
Joe Biden reçoit le chancelier allemand Olaf Scholz, l'occasion d'envoyer à Moscou et Pékin un message d'unité après une passe délicate entre deux des principaux soutiens à Kiev.
Cette visite, destinée à "réaffirmer les profonds liens d'amitié" entre les deux pays selon la Maison Blanche, est la deuxième du dirigeant allemand après février 2022. Elle intervient après une période de crispations entre Washington et Berlin autour des difficiles discussions sur la livraison de chars à l'Ukraine.
04h07 TU - L'éventualité que la Chine livre des armes à la Russie "reste sur la table"
Les États-Unis n'ont "pas d'indication que (la Chine) ait pris la décision" de fournir des armes à la Russie, mais cette éventualité "reste sur la table", a dit jeudi un porte-parole de la Maison Blanche.
"Nous pensons que cette décision ne serait pas dans l'intérêt de la Chine et de sa réputation internationale, à laquelle elle attache beaucoup de prix", a dit John Kirby, porte-parole de l'exécutif américain pour les questions de sécurité nationale, lors d'un point presse à la Maison Blanche. "Nous avons fait part aux Chinois de notre préoccupation", a-t-il ajouté.