DIRECT - Ukraine : l'armée russe intensifie ses assauts dans l'Est faisant au moins dix morts

L'armée russe intensifie ses assauts dans l'Est notamment sur Vougledar et Bakhmout, cette dernière étant la cible des Russes depuis des mois en dépit de lourdes pertes. Six personnes au moins ont été tuées dans la région de Donetsk, deux à Kherson et deux dans la région de Kharkiv. De nouvelles livraisons d'armes sont faites par les alliés occidentaux. La Pologne promet des chars lourds et la Belgique va envoyer des munitions, des blindés et des missiles.

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Un homme verifie un camion endommagé par des tirs à Kiev, le 26 janvier 2023.
Un homme verifie un camion endommagé par des tirs à Kiev, le 26 janvier 2023.
© AP Photo/Daniel Cole
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Vendredi 27 Janvier 

19h22 TU. Volodymyr Zelensky invite le Comité olympique à visiter Bakhmout

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce l'"hypocrisie" du Comité international olympique (COI) et invité son chef, Thomas Bach, à visiter Bakhmout, l'un des points les plus chauds de la guerre avec la Russie. 

"J'invite M. Bach à Bakhmout pour qu'il voie de ses propres yeux que la neutralité n'existe pas", a lancé Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne en promettant d'oeuvrer pour "nettoyer de l'hypocrisie la direction des structures olympiques internationales"


17H45 TU. La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna s'est rendue avec son homologue néérlandais sur la base militaire de Cincu en Roumanie

Catherine Colonna et Wopke Hoekstra, avec leur homologue roumain Bogdan Aurescu, étaient à Cincu dans le centre de la Roumanie où la France et les Pays-Bas ont stationné des troupes venues renforcer un groupement tactique de l'OTAN.


Ensuite, Catherine Colonna a inauguré un centre de journalistes ukrainiens ouvert au sein de l'antenne roumaine de Radio France Intenationale.
 



17H00 TU. De nouveaux tirs de barrage russes ont fait au moins dix morts et blessé vingt personnes dans l'Est du pays

Le bureau de la présidence ukrainienne a annoncé ce vendredi qu'au moins dix civils avaient été tués et vingt autres blessés. Des gouverneurs ont précisé que des villes et des villages dans l'est et le sud du pays ont souffert le plus des tirs russes. Six personnes sont mortes dans la région de Donetsk, deux à Kherson et deux dans la région de Kharkiv. 
Les bombardements ont suivi les annonces par les États-Unis et l'Allemagne d'envoyer des chars lourds à Kiev.

Le gouverneur de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, rapporte que l'armée russe a utilisé des bombes au phosphore pour frapper le village de Zvanivka situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Bakhmout. Les frappes ont également endommagé des immeubles d'habitation et deux écoles dans la ville voisine de Vuhledar.

Le gouvernement de la région voisine de Lougansk, Sergïï Haïdaï affirme que des tirs ukrainiens ont touche deux bases russes dans les villes occupées de Kreminna et Roubizhne, tuant et blessant des "dizaines" de soldats russes. Selon Associated Press, ses déclarations n'ont pas pu être confirmées d'une source indépendante.

Plus au sud, les troupes russes ont arrêté de bombarde la ville de Nikopol, de l'autre côté du Dnieprs, depuis la centrale nucléaire dee Zaporjjia, en endommageant des immeubles d'habitations, des gazoducs, des lignes à haute-tension et une boulangerie.

De leur côté, les Russes ont annoncé que les quatre provinces ukrainiennes annexées verraient leur fuseau horaire aligné sur celui de Moscou et plus sous celui de Kiev. La Russie affirme contrôler complètement presque tout le territoire de Lougansl et la moitié de la région de Donetsk.


16h55 TU. 100 milliards d'euros pour l'armée "ne suffiront pas" affirme le nouveau ministre allemand de la Défense Boris Pistorius

Le fonds de 100 milliards d'euros destiné à moderniser l'armée allemande, annoncé par Olaf Scholz après l'invasion russe de l'Ukraine, "ne suffira pas", prévient le nouveau ministre de la Défense, Boris Pistorius.

 

Le ministre de la Défense Boris Pistorius le 25 janvier à Berlin.
Le ministre de la Défense Boris Pistorius le 25 janvier à Berlin.
© AP Photo/Markus Schreiber


"Les 100 milliards ne suffiront pas", estime le nouveau ministre, nommé le 17 janvier,dans un entretien pour le quotidien Süddeutsche Zeitung. Il s'agit pourtant de l'annonce-phare du chancelier allemand le 27 février 2022, trois jours après l'attaque russe, dans un discours devant le Bundestag actant un "changement d'époque" en Europe. Mais "avec chaque nouveau système, nous avons également de nouveaux coûts d'entretien. Avec chaque nouveau dispositif, il y a de nouveaux frais plus élevés", explique le ministre social-démocrate.

Même constat concernant le budget annuel de la défense, d'environ 50 milliards d'euros: "Je ne pars pas du principe que cela suffira", admet Boris Pistorius.

L'Allemagne, qui a annoncé la livraison de divers types d'armements à l'Ukraine (blindés légers, chars lourds, lance-roquettes multiples notamment), est ainsi confrontée, selon le ministre, à de nouvelles dépenses d'achat qui n'étaient pas prévues il y a onze mois, au début de l'attaque russe.

14 nouveaux obusiers blindés 2000 et cinq lance-roquettes multiples Mars II, ou encore 500 missiles anti-aérien Stinger, 100.000 grenades et 28.0000 casques doivent ainsi être achetés pour la Bundeswehr, ce qui devrait occasionner des dépenses de plusieurs milliards d'euros.

Les 14 chars Leopard 2 de type 2A6 que Berlin prévoit de livrer fin mars début avril à l'Ukraine devront aussi être remplacés, avec des montants plus élevés en raison de l'inflation et de la hausse des coûts de production. "Les munitions ne poussent pas sur les arbres et ne demandent pas qu'à être cueillies", résume le ministre. "À moyen et long terme, nous devons construire en Europe une industrie d'armement capable de le faire. Tout le monde ne doit pas développer tous les systèmes d'armes. Et nous devrions arriver à des systèmes d'armes standardisés en Europe", préconise le ministre.
"Nous devons être plus rapides en matière d'approvisionnement", conclut le ministre, qui doit mener la semaine prochaine des discussions avec l'industrie allemande de la défense.

Olaf Scholz avait affirmé fin septembre vouloir que l'Allemagne dispose de la "force armée la mieux équipée d'Europe". Mais plusieurs décennies de sous-investissements dans la défense ont rendu la tâche titanesque.

Berlin a aussi promis d'atteindre "dans les prochaines années" le seuil de 2% du PIB national consacré annuellement aux dépenses militaires, conformément aux engagements pris vis-à-vis de l'Otan.


16h45 TU. La Corée du Nord condamne la livraison de chars Abrams américains à l'Ukraine

Kim Yo Jong lors d'une cérémonie de dépose de gerbe au monument à Ho Chi Minh, à Hanoï en mars 2019.
Kim Yo Jong lors d'une cérémonie de dépose de gerbe au monument à Ho Chi Minh, à Hanoï en mars 2019.
© Jorge Silva/Pool Photo via AP, File


La sœur du leader de la Corée du Nord, Kim Yo Jong, a déclaré que Washington intensifiait une sinistre "guerre par procuration" visant à détruire Moscou en livrant ses chars Abrams.

Ces commentaires par l'influente sœur de Kim Jong Un soulignent, selon Associated Press, l'alignement de la Corée du Nord avec Moscou en ce qui concerne la guerre en Ukraine. La Corée du Nord a accusé les États-Unis d'aggraver la crise en Ukraine, insistant sur le fait que la "politique hégémonique" de l'Occident forçait la Russie à entreprendre une action militaire pour protéger sa sécurité.

La Corée du Nord s'est aussi servie du fait que l'attention du monde etait focalisée sur la guerre en Ukraine pour accélerer le développement de son arsenal militaire, en effectuant plus de 70 essais de tirs de missiles en 2022 dont des armes potentiellement nucléaires capables d'atteindre la Corée du Sud et les États-Unis.

De leur côté les États-Unis accusent la Corée du Nord de livrer d'importantes quantités de munitions d'artillerie et d'autres types de munitions à la Russie afin de soutenir son offensive en Ukraine malgré les dénégations de la Corée du Nord.


16H22 TU. Moscou demande à l'ambassadeur letton de quitter la Russie "dans les deux semaines"

Moscou demande à l'ambassadeur letton de quitter la Russie "dans les deux semaines", quatre jours après que Riga a ordonné à son homologue russe en poste en Lettonie de quitter le pays, sur fond d'extrêmes tensions diplomatiques liées à l'Ukraine.

"L'ambassadeur de Lettonie, (Maris) Riekstins, a reçu l'ordre de quitter la Fédération de Russie dans les deux semaines", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, déplorant "la totale russophobie" de Riga.

L'ambassadeur letton à Moscou Maris Riektins à Riga le 24 janvier 2023. 
L'ambassadeur letton auprès de la Russie Maris Riektins, à Riga le 24 janvier 2023. 
© AP Photo/Roman Koksarov


Selon Moscou, "l'entière responsabilité de la situation actuelle incombe à la direction de l'État letton". Ainsi, "nous n'estimons pas nécessaire d'attendre la date indiquée par Riga pour que les ambassadeurs terminent leurs missions", a annoncé le ministère russe dans ce communiqué.

Cette annonce fait suite à la convocation plus tôt ce vendredi du chargé d'affaires letton en Russie, auquel la diplomatie russe "a exprimé sa forte protestation" après l'annonce le 23 janvier de Riga de l'expulsion de l'ambassadeur russe du territoire letton. Riga avait motivé sa décision par la poursuite par la Russie de "l'agression militaire à grande échelle contre l'Ukraine, lancée le 24 février 2022 ainsi que par la solidarité avec l'Estonie et la Lituanie".

"La démarche provocatrice des autorités lettones visant à abaisser le niveau des relations diplomatiques aura des conséquences", averti ce vendredi le ministère russe.

14H14 TU. La Tanzanie rend hommage à un étudiant recruté par Wagner et tué en Ukraine

Des centaines de Tanzaniens ont rendu hommage ce vendredi, lors d'une cérémonie empreinte d'émotions, à un étudiant tué en Ukraine après avoir été recruté en prison par le groupe de mercenaires privés russes Wagner.


Nemes Tarimo purgeait une peine de sept ans de prison pour une infraction non divulguée lorsque Wagner l'a recruté en échange d'un salaire et de la promesse qu'il serait libéré après la guerre, selon les autorités tanzaniennes.

Après sa mort le 24 octobre, son corps est arrivé en Tanzanie ce vendredi, accueilli par des membres de sa famille en larmes à l'aéroport international Julius Nyerere de Dar es Salaam.

L'hommage s'est déroulé en présence de responsables gouvernementaux et de représentants du parti d'opposition Chadema qui comptait Nemes Tarimo parmi ses membres.

L'étudiant va être enterré dans le sud du pays. Il était père d'une fillette de trois ans qui se trouve toujours en Russie.

Un oncle de Nemes Tarimo a déclaré avoir parlé à l'étudiant l'an dernier. "Tarimo m'a appelé et m'a dit qu'il était libre et a promis de rentrer chez lui en janvier. Il a également averti que je ne devais pas l'appeler tant qu'il ne l'aurait pas fait", a-t-il déclaré.

Ces derniers mois, des hommes ont été recrutés dans les prisons russes pour combattre en première ligne en Ukraine avec la promesse de salaires lucratifs et de peines réduites.

Un étudiant zambien également recruté par le groupe Wagner, Lemekhani Nyirenda, a aussi été tué en Ukraine, en septembre, ce qui a déclenché des tensions diplomatiques et une demande d'explication de Lusaka à Moscou.

14H13 TU. L'UE prolonge de six mois ses sanctions contre la Russie

L'Union européenne a décidé de prolonger de six mois ses sanctions contre la Russie pour la guerre en Ukraine et prépare de nouvelles mesures contre Moscou.

Ursula von der Leyen avant de prononcer son discours au parlement européen à Strasbourg le 18 janvier 2023.
Ursula von der Leyen avant de prononcer son discours au parlement européen à Strasbourg le 18 janvier 2023.
© AP Photo/Jean-François Badias



Les sanctions, imposées lorsque Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, ont été considérablement renforcées après le début de l'invasion en février 2022. Elles ont été systématiquement prolongées pour des périodes de six mois au cours des huit dernières années.

L'UE a imposé à la Russie neuf séries de sanctions depuis l'offensive militaire déclenchée le 24 février dernier. Les mesures ont notamment touché les principales exportations de pétrole de la Russie, coupé ses banques du système de paiement mondial Swift et ciblé personnellement le président Vladimir Poutine.

Certains pays d'Europe de l'Est ont cherché cette fois à prolonger les sanctions pour une année afin de verrouiller la mesure pour une période plus longue, mais ils n'ont pas obtenu gain de cause. Les sanctions sont décidées à l'unanimité des Vingt-Sept.

La Commission européenne travaille actuellement à l'élaboration de propositions pour un dixième cycle de sanctions. Mais il devient de plus en plus difficile de trouver un accord entre tous les États membres, soulignent les responsables européens.

L'Ukraine a appelé à sanctionner l'industrie russe des missiles et le secteur de l'énergie nucléaire. L'UE envisage également d'étendre les sanctions à l'allié de Moscou, le Bélarus, utilisé par le Kremlin comme relais à l'effort de guerre russe contre l'Ukraine.

14H10 TU. La Belgique va fournir à l'Ukraine missiles, mitrailleuses, munitions

Le gouvernement belge a annoncé ce vendredi l'octroi à l'Ukraine de nouveaux financements pour l'aide civile et la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munitions et de véhicules blindés.

"Il s'agit notamment de missiles anti-aériens, de missiles anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l'Ukraine de continuer à se défendre contre l'invasion" russe, a détaillé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder lors d'une conférence de presse.

En revanche la Belgique n'est pas en mesure de fournir des chars, comme le réclamait le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L'exigence a été satisfaite par les promesses d'une demi-douzaine de partenaires occidentaux, dont les États-Unis, l'Allemagne, le Canada ou encore le Royaume-Uni cette semaine.

Ludivine Dedonder a expliqué qu'il n'y avait plus de chars dans les stocks de matériel disponible de la Défense. Ils ont été vendus il y a une dizaine d'années.

Le nouvel effort de la Défense a été évalué à 93,8 millions d'euros, portant le total de l'aide belge à près de 228 millions depuis le début de la guerre en février 2022.
Il a été présenté comme une contribution pour que l'armée ukrainienne puisse "contenir une nouvelle offensive de l'armée russe dans les prochaines semaines".
"Le peuple ukrainien a besoin de notre soutien pour lutter face à une attaque en règle contre les fondements de notre société", a déclaré la ministre belge.


Pour le volet civil et humanitaire, le Premier ministre Alexander De Croo a évoqué la livraison d'"ambulances, tentes, trousses médicales, générateurs", et une contribution à un programme international de financement du transport de matières premières agricoles hors des ports ukrainiens.
"Au total le soutien civil s'élève à 86 millions d'euros: 69 millions d'aide humanitaire, auxquels s'ajoutent 10,6 millions pour le redressement et la reconstruction", a détaillé le responsable libéral flamand.

La Belgique a également livré à l'Ukraine depuis un an 38.000 tonnes de carburant, principalement du diesel.

12H38 TU. Varsovie fournira 60 chars supplémentaires à Kiev

La Pologne livrera à l'Ukraine, outre 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande, une soixantaine de chars dont 30 PT-91, version modernisée du T-72 soviétique, une décision saluée vendredi par le président ukrainien.

Char PT-91 Twardy 
Char PT-91 Twardy 
© Strategic bureau of information on defense systems


"Je remercie (...) pour ces décisions si importantes de fournir à l'Ukraine 60 chars polonais, dont 30 PT-91, ainsi que 14 Leopard", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter, deux jours après l'annonce de l'Allemagne et des États-Unis de fournir des chars lourds à Kiev.

Jeudi, le Premier ministre polonais a déclaré dans un entretien à la télévision canadienne CTV News que Varsovie était prête à "envoyer 60 de nos chars modernisés, dont 30 PT-91". Il a aussi répété que la Pologne allait envoyer "14 chars Leopard 2 provenant de nos stocks, en notre possession".

Le Premier ministre Morawiecki a également indiqué que depuis le début de la guerre, la Pologne "a déjà livré 250 chars (...) et même plus que ça" à l'Ukraine. Il s'agit pour la plupart des chars T-72 de conception soviétique. Les chars PT-91 sont une version modernisée de T-72. Le type des 30 autres chars n'a pas été précisé.

11H53 TU. Open d'Australie : Novak Djokovic "espère" que son père sera présent pour la finale 

Novak Djokovic a déclaré avoir regretté l'absence de son père dans son box lors de sa demi-finale victorieuse à l'Open d'Australie et a dit "espérer" qu'il serait présent pour la finale dimanche.
 

le père de Novak Djokovic regarde son fils servir face à Tommy Paul
Le père de Novak Djokovic regarde son fils servir face à Tommy Paul ce 27 janvier à Melbourne, Australie.
© AP Photo/Asanka Brendon Ratnayake

"Ce n'était pas agréable de ne pas l'avoir dans le box durant la demi-finale. J'espère qu'il sera là pour la finale", a déclaré le Serbe. Son père Srdjan avait décidé en milieu d'après-midi de ne pas assister au match pour ne pas "causer de perturbations", l'ambassadeur d'Ukraine ayant réclamé l'annulation de son accréditation pour avoir été pris en photos avec des supporters pro-russes présents à Melbourne.

10H51 TU. Bataille "féroce" est en cours pour Vougledar
 

Le chef de l'occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé dans la nuit "attendre des bonnes nouvelles" de Vougledar, ville minière qui comptait 15.000 d'habitants avant l'invasion russe.

"L'encerclement et la libération à venir de la ville va résoudre certaines choses", a-t-il dit à l'agence Ria Novosti, soulignant qu'une victoire permettrait de "changer le rapport de force sur le front" en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.

Le porte-parole de l'armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a de son côté confirmé "des combats féroces", mais assure que les Russes ont été repoussés.

"L'ennemi cherche en effet à remporter un succès dans ce secteur mais il n'y parvient pas grâce aux efforts des forces de défense de l'Ukraine", a-t-il dit à la télévision. 

09H21 TU. "L'indifférence et la haine tuent", dit Zelensky en commémorant l'Holocauste


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné ce vendredi 27 janvier, à l'occasion de la journée internationale des victimes de l'Holocauste, que "l'indifférence et la haine" continuaient de tuer, en faisant allusion à l'offensive militaire de la Russie.

"Aujourd'hui, comme à chaque fois, l'Ukraine honore la mémoire des millions de victimes de l'Holocauste. Nous savons, qu'ensemble, l'indifférence et la haine tuent", a déclaré dans une vidéos sur les réseaux sociaux Volodymyr Zelensky, lui-même juif.

 

09H09 TU. Le Danemark négocie avec l'israélien Elbit pour remplacer ses Caesar français
 

Après avoir annoncé le don à l'Ukraine la totalité de ses 19 canons Caesar de fabrication française, le gouvernement danois a indiqué être en discussions avec l'israélien Elbit pour s'équiper en nouvelle artillerie mobile.

"L'Agence danoise du matériel militaire a entamé des négociations avec le fabricant Elbit Systems pour la livraison de pièces d'artillerie ATMOS et de systèmes de lance-roquettes PULS dans les meilleurs délais", a annoncé jeudi 26 janvier dans la soirée, le ministère danois de la Défense.

08H52 TU. "Il est très peu probable que la Russie ait réellement réalisé des avancées substantielles" à à Zaporijia et à Donetsk, estime le ministère de la Défense britannique

Dans son point quotidien sur la situation en Ukraine, publié sur Twitter, le ministère de la Défense britannique émet des doutes sur les récentes affirmations russes d'avancées militaires à Zaporijia et à Donetsk, en écrivant :

"Au cours des six derniers jours, des commentateurs en ligne russes ont affirmé que les forces russes avaient fait des progrès significatifs, franchissant les défenses ukrainiennes dans deux zones : dans l'oblast de Zaporijia près d'Orikhiv, et à 100 km à l'est, dans l'oblast de Donetsk, près de Vouhledar.


Les unités russes ont probablement mené des attaques locales et approfondies près d'Orikhiv et de Vouhledar, mais il est très peu probable que la Russie ait réellement réalisé des avancées substantielles. Il existe une possibilité réaliste que des sources militaires russes diffusent délibérément des informations erronées dans le but de laisser entendre que l'opération russe maintient son élan".

08H43 TU. Poutine accuse l'Ukraine de crimes néonazis lors de la journée des victimes de l'Holocauste 


Vladimir Poutine a accusé ce vendredi 27 janvier, "les néonazis en Ukraine" de commettre des crimes contre les civils, à l'occasion de la journée internationale des victimes de l'Holocauste, une rhétorique que le président russe utilise régulièrement pour justifier son offensive militaire.
 

Poutine avec le rabbin Berl Lazar et Alexander Boroda, président de la fédération des communautés juives
Poutine avec le rabbin Berl Lazar et Alexander Boroda, président de la fédération des communautés juives le 26 janvier au Kremlin. 
© Mikhail Metzel, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

"Oublier les leçons de l'Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine", a dénoncé Vladimir Poutine dans un communiqué. "C'est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement" en Ukraine, a-t-il ajouté.

07H41 TU. "Aujourd'hui, comme toujours, l'Ukraine honore la mémoire de millions de victimes de l'Holocauste", écrit Volodymyr Zelensky

Sur son compte Télégram, le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy a posté un message pour la commémoration de l'Holocauste. Le 27 janvier marque l'anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau.

"Aujourd'hui, comme toujours, l'Ukraine honore la mémoire de millions de victimes de l'Holocauste. Nous savons et nous nous souvenons que l'indifférence tue avec la haine. L'indifférence et la haine ne sont toujours capables de créer le mal qu'ensemble. C'est pourquoi il est si important que tous ceux qui apprécient la vie fassent preuve de détermination lorsqu'il s'agit de sauver ceux que la haine cherche à détruire", a-t-il écrit. 
 

06H45 TU. Les chars Leopard vont-ils faire la différence ?
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05H43 TU. "Cette agression russe ne peut et ne doit être arrêtée qu'avec des armes adéquates", affirme Zelensky

Dans son allocution quotidienne et après la salve de missiles russes qui ont fait au moins 11 morts, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie. 

"Cette agression russe ne peut et ne doit être arrêtée qu'avec des armes adéquates. L'État terroriste ne comprendra rien d'autre. Armes sur le champ de bataille. Des armes qui protègent nos cieux. De nouvelles sanctions contre la Russie, c'est-à-dire des armes politiques et économiques. Et les armes légales - nous devons travailler encore plus dur pour établir un tribunal pour le crime d'agression russe contre l'Ukraine", a-t-il dit précisant, "il y a déjà 12 pays dans notre coalition de chars". 
 
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04H52 TU. Open d'Australie : Srdjan Djokovic annonce renoncer à assister à la demi-finale de son fils Novak​


Srdjan Djokovic, au centre d'une polémique à l'Open d'Australie avec des supporters pro-russes, a annoncé vendredi qu'il renonçait à assister au stade à la demi-finale de son fils Novak Djokovic pour ne pas attiser les tensions.

"Je suis là uniquement pour soutenir mon fils. Je n'avais pas l'intention de faire les gros titres ni de causer de perturbations (...) Pour qu'il n'y ait pas de perturbation durant la demi-finale pour mon fils ni pour son adversaire, j'ai choisi de regarder le match de la maison", a écrit Srdjan Djokovic dans un communiqué dont l'AFP s'est procuré un copie.

04H36 TU. Une joueuse ukrainienne "très contrariée" par les agissements du père de Djokovic​

Il est "très contrariant" de voir le père de Novak Djokovic aux côtés de supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes, a estimé ce vendredi 27 janvier, la joueuse de tennis ukrainienne Marta Kostyuk à l'Open d'Australie. 

 Marta Kostyuk
L'Ukrainienne, Marta Kostyuk, joue un retour du revers à Jessica Pegula des États-Unis lors de leur match de troisième tour au championnat de tennis de l'Open d'Australie à Melbourne, en Australie, le vendredi 20 janvier 2023.
©AP Photo/Dita Alangkara

"Cela n'a pas d'importance qui vous êtes, personne n'a le droit" de brandir ces drapeaux, a dit Kostyuk, 20 ans, qui s'exprimait après sa défaite en demi-finale du double dames à Melbourne Park, où les drapeaux russes et biélorusses sont interdits.

Jeudi 26 janvier 


22H43 TU. L'Ukraine demande à l'Open d'Australie d'interdire de satde le père de Djokovic
 

L'ambassadeur d'Ukraine à Canberra a exigé ce vendredi 27 janvier, des organisateurs de l'Open d'Australie qu'ils retirent l'accréditation du père du tennisman serbe Novak Djokovic, qui a été filmé avec des supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes.

"Il devrait se voir retirer son accréditation. C'est à Novak et à son équipe de prendre en main et de régler ceci", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur, Vasyl Myroshnychenko.
 

20H14 TU. 11 morts dans la dernière salve de missiles russes jeudi 26 janvier 
 

L'Ukraine a été la cible jeudi 26 janvier de nouveaux bombardements russes d'ampleur, qui ont fait au moins onze morts et onze blessés et provoqué des pannes de courant, au lendemain de la décision des Occidentaux de livrer des chars lourds à l'armée ukrainienne.

Mercredi 25 janvier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé à fournir ces blindés le plus vite possible, son ministère de la Défense avertissant que les troupes russes, "en supériorité numérique", "intensifiaient" les combats dans l'Est de l'Ukraine.

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20H03 TU. Moscou accuse l'UE de nourrir "la confrontation géopolitique" avec sa mission en Arménie


La diplomatie russe a accusé jeudi 26 janvier, l'UE de nourrir "la confrontation géopolitique" en envoyant une mission civile pour surveiller la frontière instable entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, une zone que la Russie considère comme son pré carré.

Estimant que l'UE est devenue un "suppôt des Etats-Unis et de l'Otan et mène une politique de la confrontation dans l'espace" post-soviétique, le ministère russe des Affaires étrangères a jugé qu'une mission européenne en Arménie allait "introduire la confrontation géopolitique dans la région et y exacerber les contradictions existantes".


19H31 TU. Des élus américains appellent à sanctionner la Chine
 

Des élus américains ont appelé jeudi 26 janvier, l'administration Biden à adopter une position plus ferme contre la Chine accusant des entreprises chinoises de fournir un soutien à la Russie dans sa guerre en Ukraine.

"Nous devons être bien plus robuste" face à la Chine, a déclaré le sénateur démocrate Bob Menendez, qui préside la Commission des affaires étrangères du Sénat, évoquant "des preuves que des entreprises chinoises fournissent de la technologie à double usage dont des semi-conducteurs" nécessaires par exemple pour guider les missiles.


19H21 TU. Le commissaire de l'ONU aux réfugiés prévoit une nouvelle vague de déplacés ukrainiens
 

Avec la poussée des forces russes dans l'Est de l'Ukraine, le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés a averti jeudi 26 janvier, que les Européens devaient se préparer à une probable nouvelle vague de déplacés fuyant les combats.

"Toute exacerbation de la guerre risque de provoquer de nouveaux déplacements, d'une manière ou d'une autre, et nous devons nous y préparer", a indiqué Filippo Grandi lors d'un entretien avec l'AFP à Kiev.

18H49 TU. Le ministre russe des Affaires étrangères en visite surprise en Erythrée

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé jeudi en Erythrée pour une visite surprise d'une journée, a annoncé le gouvernement de ce pays fermé et autoritaire de la Corne de l'Afrique qui n'a pas condamné l'invasion russe de l'Ukraine.

Cette visite ne figurait pas sur l'agenda de la tournée africaine du chef de la diplomatie russe, sa deuxième en six mois sur le continent, qui l'a également vu se rendre en Afrique du Sud, en Eswatini et en Angola.


18H14 TU. Vers une nouvelle baisse de la production ukrainienne de céréales en 2023, selon une association
 

Les surfaces semées ont diminué et la récolte de céréales et d'oléagineux en Ukraine devrait encore baisser en 2023, pour atteindre "53 millions de tonnes", contre 65 millions en 2022, selon les estimations de l'Association céréalière ukrainienne.

"Nous sommes en guerre. Nous continuons à produire des céréales mais les récoltes vont baisser. Pour les agriculteurs, ce n'est plus rentable de produire des céréales", a déclaré jeudi 26 janvier, Nikolay Gorbachov, président de l'Ukrainian Grain association (UGA) lors d'une conférence sur les céréales organisée par Argus Media à Paris.

17H13 TU. Le Canada va livrer 4 chars Leopard à l'Ukraine 
 

Le Canada va livrer quatre chars Leopard 2 à l'Ukraine pour l'aider à combattre l'invasion russe, a annoncé jeudi la ministre de la Défense, au lendemain d'une annonce similaire par plusieurs pays occidentaux après des semaines de tergiversations.

"Ces quatre chars sont prêts au combat et seront déployés dans les semaines à venir", a déclaré Anita Anand lors d'une conférence de presse précisant que le nombre de chars livrés pourrait "augmenter" à l'avenir.
 


16H57 TU. Les chars britanniques Challenger 2 attendus fin mars en Ukraine
 

Le Royaume-Uni compte faire arriver fin mars ses chars Challenger 2 promis à l'Ukraine pour faire face à l'invasion russe, a annoncé jeudi 26 janvier, le gouvernement britannique.

Le Royaume-Uni a été le premier pays à annoncer, dès le 14 janvier, qu'il fournirait à Kiev des chars lourds, 14 Challenger 2. L'Allemagne et les Etats-Unis ont fini par emboîter le pas à Londres mercredi 25 janvier.

Devant le Parlement britannique jeudi, le secrétaire d'Etat à la Défense Alex Chalk a fait savoir que l'"intention" du gouvernement britannique étaient que les chars britanniques promis à l'Ukraine arrivent "fin mars".

Les unités russes ont probablement mené des attaques locales et approfondies près d'Orikiv et de Vuhledar, mais il est très peu probable que la Russie ait réellement réalisé des avancées substantielles. Il existe une possibilité réaliste que des sources militaires russes diffusent délibérément des informations erronées dans le but de laisser entendre que l'opération russe maintient son élan.