Fil d'Ariane
18h30 TU. Pour l'ONU un "cessez-le-feu général" a des fins humanitaires "ne semble pas possible actuellement".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres estime qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires "ne (semble) pas possible actuellement" en Ukraine, un objectif qu'il a confié récemment à l'un de ses adjoints envoyé à Moscou.
"C'est ce à quoi nous appelions, pour des raisons humanitaires, mais cela ne semble pas possible", a déclaré le secrétaire général de l'ONU devant la presse.
Il a précisé que l'ONU attendait toujours des réponses de la Russie à des propositions concrètes pour des évacuations de civils et garantir un acheminement d'aide humanitaire dans les zones en guerre.
Antonio Guterres a envoyé récemment en Russie et en Ukraine le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, avec pour mission d'obtenir un cessez-le-feu humanitaire.
18h17 TU. L'armée russe menace de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev.
"Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainienne sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie. Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent", a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.
18h16 TU. Le président américain Joe Biden vient d'appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour "le tenir au courant du soutien continu des États-Unis" à son pays.
Le président ukrainien a pour sa part déclaré sur Twitter que les deux dirigeants avaient "discuté d'un nouveau plan d'aide militaire et potentiellement économique".
Continued constant dialogue with @POTUS. Assessed Russian war crimes. Discussed additional package of defensive and possible macro-financial aid. Agreed to enhance sanctions.
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) April 13, 2022
La conversation, qui a duré près d'une heure, a en lieu alors que, selon des médias américains, Washington s'apprête à annoncer la livraison à Kiev de nouveaux équipements militaires, d'une valeur cumulée de plusieurs centaines de millions de dollars.
18h38 TU. L'Agence spatiale européenne (ESA) arrête sa coopération avec Moscou sur des missions lunaires russes embarquant des expériences robotiques d'exploration.
"Comme pour la mission ExoMars, l’agression russe à l’égard de l’Ukraine et les sanctions qui en résultent (...) mettent l’ESA dans l’impossibilité de mener à bien la coopération prévue à des fins d’exploration lunaire", indiquel'organisation, qui comprend 22 États membres, à l'issue d'un conseil extraordinaire.
En conséquence, l'ESA "suspend les activités conduites en coopération avec la Russie au titre des missions Luna‑25, Luna-26 et Luna-27", un cycle de missions lunaires russes en vue d'une éventuelle base en orbite construite avec la Chine.
18h35 TU. Le chef des séparatistes pro-russes de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, affirme que ses troupes contrôlent désormais la majeure partie de cette région.
Lors d'une conférence de presse près d'une centrale électrique de Chtchastia, une localité qui était sous contrôle de Kiev avant l'offensive du 24 février, Léonid Passetchnik affirme que "80 à 90%" de la région de Lougansk est conquise.
Selon lui, les "nazis" ukrainiens contrôlent encore dans la région "la ville de Kremennaïa, une partie de celle de Roubijné, Severodonetsk, Lissitchansk et une partie de Popasnaïa".
L'AFP n'a pas pu confirmer ces déclarations de source indépendante.
17h25 TU. La Suisse reprend le cinquième paquet de sanctions de l'Union européenne contre la Russie, qui concernent notamment le charbon, et a élargi la liste des personnes visées, incluant également les filles de Vladimir Poutine.
Le Conseil fédéral a décidé de reprendre les nouvelles sanctions adoptées par l'UE à l'encontre de la Russie et du Belarus, à l'exception des transports compte tenu "de la situation géographique de la Suisse", précise-t-il dans un communiqué.
Ce cinquième paquet de sanctions prévoit l'interdiction pour les navires immatriculés sous pavillon russe d'accéder aux ports de l'UE. Le gouvernement suisse a jugé cette sanction "dispensable" dans la mesure où la Suisse, pays de montagnes, n'a pas d'accès direct à la mer.
Le gouvernement suisse a en revanche repris les autres sanctions, englobant l'interdiction d'importer du charbon et biens qui contribuent à ses revenus, tels que le bois, le ciment ou la vodka, et d'exporter des produits susceptibles de renforcer ses capacités industrielles, dont les robots industriels ou certains produits chimiques.
16h25 TU. Les autorités de Jersey, dépendance de la couronne britannique, gèlent "des actifs estimés à plus de 7 milliards de dollars soupçonnés d'être liés" à l'oligarque russe Roman Abramovitch.
Des perquisitions ont aussi été effectuées dans des locaux à Jersey "soupçonnés d'être liés aux activités commerciales" de Roman Abramovitch, selon le communiqué. L'oligarque figure sur la liste de personnes sanctionnées par le Royaume-Uni dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.
15h44 TU. Washington avertit Pékin, sa position sur la Russie menace son "intégration" dans l'économie mondiale.
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, met en garde la Chine quant à sa position vis-à-vis de la Russie, qui menace selon elle son "intégration" dans l'économie mondiale.
"L'attitude du monde envers la Chine et sa volonté d'embrasser une intégration économique plus poussée, pourraient bien être affectées par la réaction de la Chine à notre appel à une action résolue contre la Russie", a déclaré la ministre de l'Économie et des Finances de Joe Biden, dans un discours à l'Atlantic Council, un groupe de réflexion américain.
15h17 TU. Impossible de contrôler la radioactivité à Tchernobyl, selon les autorités ukrainiennes
Les autorités ukrainiennes ne parviennent pas à rétablir les moyens de surveillance de la radioactivité à Tchernobyl où les soldats russes ont créé selon elles un réseau souterrain lorsqu'ils ont occupé le site du pire accident nucléaire jamais survenu.
"Le système pour contrôler le niveau de radioactivité dans la zone interdite ne fonctionne toujours pas", afforme Evguen Kramarenko, à la tête de l'agence d'État chargée de la zone interdite de Tchernobyl.
"Les serveurs qui gèrent ces informations ont disparu", explique-t-il au cours d'une visioconférence suivie par l'AFP. "Nous ne pouvons pas dire si (la zone) est entièrement sans danger."
14h34 TU. La candidate à la présidentielle française Marine Le Pen pour "un rapprochement stratégique entre Otan et Russie" après la guerre en Ukraine.
La candidate du RN, Marine Le Pen, lors de la présentation de son projet diplomatique à Paris, plaide pour un "rapprochement stratégique entre l'Otan et la Russie", "dès que la guerre russo-ukrainienne sera achevée et aura été réglée par un traité de paix".
"C'est l'intérêt de la France et de l'Europe, mais aussi je crois des États-Unis qui n'ont (...) aucun intérêt à voir émerger une étroite union sino-russe", estime la candidate d'extrême droite à la présidentielle, à rebours de l'actuelle position française.
14h00 TU. Le groupe suisse Barry Callebaut, fournisseur de cacao et chocolat, maintiendra ses activités en Russie.
Peter Boone, le patron du groupe s'est justifié en expliquant faire la distinction entre le "gouvernement russe" et le "peuple russe".
Le groupe qui dispose de trois usines en Russie, dont une ouverte l'an passé dans l'enclave russe de Kaliningrad, sur les bords de la mer Baltique, maintient pour l'instant la production dans le respect des sanctions internationales, a-t-il insisté lors d'une conférence de presse à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels.
"Nous sommes là d'abord et avant tout pour nos employés", a expliqué Peter Boone, qui a repris les commandes du groupe en septembre. Le groupe suisse y emploie 500 personnes.
13h50 TU. Le Kremlin juge "inacceptable" le terme de "génocide" employé par Joe Biden.
Le Kremlin juge "inacceptable" que le président américain Joe Biden accuse son homologue russe Vladimir Poutine de "génocide" en Ukraine.
"Notre désaccord est catégorique et nous considérons que de telles tentatives de déformer la réalité sont inacceptables, d'autant plus qu'elles viennent du président des Etats-Unis, pays dont les agissements dans l'histoire récente sont bien connus", déclare Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
12h00 TU. Zelensky appelle l'Europe à agir avant que la Russie n'attaque d'autres pays.
Face au parlement estonien, Volodymyr Zelensky a appelé l'Europe à agir plus rapidement contre la Russie, estimant que l'"on peut soit arrêter la Russie soit perdre toute l'Europe de l'Est".
"Si l'Europe perd du temps, la Russie utilisera ce temps pour étendre la zone de guerre à d'autres pays", a ajouté le président ukrainien.
11h40 TU. L'Ukraine "est une scène de crime", affirme le procureur de la CPI.
Le Britannique Karim Khan, procureur de la Cour pénale international, a qualifié, ce mercredi, l'Ukraine de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev.
"Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis. Nous devons transpercer le brouillard de la guerre pour parvenir à la vérité", a-t-il déclaré à la presse lors d'une visite de cette ville, où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l'occupation russe.
11h30 TU. Le Royaume-Uni élargit ses sanctions à 178 séparatistes et à des oligarques.
Ce mercredi, le Royaume-Uni a annoncé élargir, en coordination avec l'Union Européenne, la liste de personnes sanctionnées pour y intégrer 178 séparatistes prorusses, mais aussi de nouveaux oligarques et leurs proches, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"Le gouvernement britannique sanctionne, en coordination avec l'UE, 178 personnes qui soutiennent les régions sécessionnistes illégales d'Ukraine", après "de nombreuses informations la semaine dernière selon lesquelles la Russie ciblait, de façon barbare, les civils dans ces régions", a annoncé l'exécutif.
11h20 TU. Poutine veut de nouveaux débouchés pour les hydrocarbures russes.
Le président russe, Vladimir Poutine, appele à développer de nouveaux débouchés pour les énergies fossiles produites par son pays, au moment où les Européens envisagent d'élargir leurs sanctions contre les hydrocarbures de Moscou.
"Des opportunités, des options et des occasions alternatives s'ouvrent à nous. En ce qui concerne le pétrole, le gaz et le charbon russe, nous allons pouvoir augmenter leur consommation sur le marché intérieur (...) et accroître la livraison de ressources énergétiques aux autres régions du monde qui en ont vraiment besoin", a-t-il déclaré lors d'un discours consacré à l'Arctique russe, ce mercredi 13 avril.
11h05 TU. La Finlande pourrait candidater "d'ici quelques semaines" pour rejoindre l'Otan.La Finlande prendra "d'ici quelques semaines" sa décision sur une possible candidature à l'Otan. Une réflexion qui a été déclenchée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"Je pense que ça interviendra assez vite. D'ici quelques semaines, pas quelques mois", a affirmé Sanna Marin, Première ministre du pays nordique, lors d'une visite à son homologue suédoise Magdalena Andersson, alors que la Suède n'exclut pas elle non plus de rejoindre l'alliance militaire occidentale.
11h00 TU. Les corps de plus de 1 500 soldats russes dans les morgues de Dnipro (adjoint au maire).Mais Olaf Scholz n'envisage pas à ce stade d'aller à Kiev comme le lui demande le président Volodymyr Zelensky, jugeant au passage "irritante" la décision de ce dernier de ne pas recevoir le chef de l'État allemand.
A la question posée par la radio publique RBB de savoir s'il se rendrait sur place, le chancelier s'est contenté de réitérer qu'il était en contact régulier avec le chef de l'État ukrainien et qu'il était par ailleurs allé à Kiev peu avant le déclenchement de l'invasion russe le 24 février, suggérant qu'une visite n'était pas à l'ordre du jour.
"Il n'y pas presque aucun autre chef d'État ou de gouvernement qui a des contacts aussi intensifs avec moi", a insisté le chef de l'exécutif allemand.
07h45 TU. Les présidents polonais et baltes se rendent à Kiev.Les chefs d'État polonais et baltes se rendent en train à Kiev pour "soutenir" le président ukrainien Volodymyr Zelensky face à l'offensive de la Russie, ont indiqué les présidences de ces pays. Les détails de la visite ne sont pas connus pour des raisons de sécurité, a-t-il dit ajoutant juste que les présidents pourraient visiter "les lieux les plus importants de point de vue symbolique".
"Notre objectif est de soutenir le président Zelensky et les défenseurs de l'Ukraine à un moment décisif pour ce pays", a indiqué Jakub Kumoch, un conseiller du président polonais.
07h30 TU. Selon la Russie, plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus à Marioupol.Selon le ministère de la Défense russe, plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, assiégée depuis des semaines.
"Dans la ville de Marioupol, dans la zone de l'usine métallurgique Ilitch (...) 1.026 militaires ukrainiens de la 36ème brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Une responsable du gouvernement ukrainien a annoncé qu'aucun couloir humanitaire ne sera ouvert ce mercredi, accusant les Russes de "violer les normes du droit international" ce qui rend la situation "dangereuse".
"Malheureusement, nous n'ouvrirons pas de couloirs humanitaires aujourd'hui. Dans la région de Zaporijjia (sud), les occupants ont bloqué les bus et dans la région de Lougansk (est) ils violent le cessez-le feu", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur la messagerie Telegram.
Kiev accuse systématiquement les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu sur les couloirs humanitaires, mais il est rare que les autorités renoncent complètement aux couloirs humanitaires. La dernière suspension de toute évacuation remonte au 28 mars.
Interrogé, sur France 2, à propos des déclarations de Joe Biden mardi, le président candidat français a répondu vouloir être "prudent avec les termes".
"C'est une folie ce qui est en train de se passer, c'est d'une brutalité inouïe (...) mais je regarde en même temps les faits et je veux essayer au maximum de continuer à pouvoir arrêter cette guerre et à rebâtir la paix, donc je ne suis pas sûr que l'escalade des mots serve la cause", a ajouté Emmanuel Macron.
01h00 TU. Zelensky salue la prise de position de Joe Biden.
Le président ukrainien a salué sur, Twitter, les "vrais mots d'un vrai leader", suite à l'accusation de "génocide" en Ukraine, formulée par le président américain, Joe Biden. Pour Volodymyr Zelensky, "appeler les choses par leur nom est essentiel pour s'opposer au mal".
True words of a true leader @POTUS. Calling things by their names is essential to stand up to evil. We are grateful for US assistance provided so far and we urgently need more heavy weapons to prevent further Russian atrocities.
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) April 12, 2022
00h38 TU. Biden accuse Poutine de "génocide".
Joe Biden a confirmé son accusation de "génocide" en Ukraine, à l'égard de son homologue russe Vladimir Poutine, quelques heures après avoir utilisé ce mot pour la première fois afin de qualifier la situation dans le pays envahi par Moscou.
Joe Biden a accusé Vladimir Poutine de "génocide" en Ukraine.
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) April 13, 2022
Reed Brody, avocat américain, membre de la Commission internationale de juristes et spécialiste de la défense des droits de l'Homme est l'invité du journal. pic.twitter.com/XchnhRc8bj
"Oui, j'ai appelé ça un génocide", a répondu le président américain à des journalistes lors d'un déplacement dans l'Iowa. "Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien", a-t-il ajouté, affirmant que les "preuves s'accumulaient".