Fil d'Ariane
Kiev revendique de nouvelles avancées dans la région de Kherson que Moscou a commencé à évacuer. Le président ukrainien s'est félicité ce soir dans une vidéo des "bons résultats" de son armée dans cette région où, a-t-il affirmé plus de 30 blindés russes ont été capturés. Les ministres de la Défense russe Sergueï Choïgou et son homologue américain Lloyd Austin ont eu un entretien téléphonique, à l'issue duquel le chef du Pentagone a souligné la nécessité de garder des "canaux de communication" ouverts.
17H40 TU. Zelensky se félicite des "bons résultats" de son armée face aux Russes dans la région de Kherson
Le président ukrainien s'est félicité des "bons résultats" de son armée face aux troupes russes dans la région de Kherson, dans le Sud du pays, où Kiev revendique avoir repris des dizaines de localités et récupéré des armes russes.
"Merci également aux soldats de la 60e brigade d'infanterie séparée, dont les unités affichent de bons résultats dans la région de Kherson", a indiqué Voldymyr Zelensky dans une vidéo, annonçant la capture de plus de 30 blindés, d'un millier de projectiles pour chars et de trois pièces d'artillerie.
17h29 TU. Zelensky accuse la Russie de retarder "délibérément" les exportations de céréales ukrainiennes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse la Russie de retarder "délibérément" le passage des navires chargés de céréales ukrainiennes, un approvisionnement vital pour de nombreux pays d'Afrique et d'Asie.
"Plus de 150 navires sont dans une file d'attente pour remplir les obligations contractuelles d'approvisionnement de nos produits agricoles. Il s'agit d'une file d'attente artificielle, apparue uniquement parce que la Russie retarde délibérément le passage des navires", a déclaré Zelensky dans une vidéo, sans préciser de quoi il accusait Moscou.
15H17 TU. L'Ukraine réclame une mission d'observation internationale au barrage de Kakhovka
"Nous appelons l'ONU, l'UE et d'autres organisations à organiser une mission d'observation internationale de Kakhovka. Des experts internationaux doivent arriver immédiatement (sur le site), ainsi que le personnel ukrainien", a exhorté le Premier ministre, Denys Chmygal, lors d'une réunion du gouvernement.
Selon lui, une potentielle explosion du barrage de cette centrale hydroélectrique "peut faire plusieurs milliers de victimes et (provoquer) l'inondation de dizaines de localités".
Hier soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé les Russes d'avoir miné le barrage de cette centrale hydroélectrique située dans la région de Kherson, sous contrôle des forces de Moscou qui font face à une poussée de l'armée ukrainienne.
"En cas de destruction du barrage (...) le canal de Crimée du Nord disparaîtra tout simplement", et ce serait "une catastrophe à grande échelle" avait averti le président ukrainien. "Plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveraient dans la zone d'inondation rapide", s'était-il encore alarmé jeudi devant le Conseil de l'Union européenne.
Les autorités d'occupation russe de Kherson ont, elles, démenti tout minage du barrage de Kakhovka, dénonçant les "mensonges" du président Zelensky.
15H06 TU. La Biélorussie, allié de Moscou, affirme "ne pas avoir besoin de la guerre"
Le Biélorussie "n'a pas besoin de la guerre", affirme son président Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, alors que son pays a créé une force militaire commune avec la Russie, laissant craindre une intervention directe dans le conflit en Ukraine.
"Aujourd'hui, nous n'avons l'intention d'aller nulle part. Il n'y a pas de guerre à ce stade. On n'en n'a pas besoin", a martelé Alexandre Loukachenko lors de la visite d'un centre d'entraînement militaire.
Lors de cette visite, il a pu observer des drones de fabrication bélarusse, selon des images diffusées par la télévision. Le dirigeant bélarusse a toutefois indiqué n'avoir aucune intention à ce stade de les utiliser contre son voisin ukrainien.
"Ce n'est pas souhaitable que ces modèles combattent en Ukraine", a-t-il jugé, précisant par ailleurs que la Biélorussie vendrait ces drones "à ceux qui les achèteront".
La Biélorussie, allié de la Russie, a servi de base arrière aux troupes russes pour leur offensive contre l'Ukraine fin février, mais l'armée bélarusse n'a pas pris part jusqu'à présent aux combats sur le territoire ukrainien.
Minsk a affirmé par ailleurs que la force militaire commune lancée avec Moscou ces derniers jours avait uniquement un but "défensif".
Kiev a mis en garde Minsk à plusieurs reprises sur les représailles qu'entraînerait l'envoi de troupes bélarusses sur le sol ukrainien.
14H27 TU. L'Union Européenne prévoit une aide de 1,5 milliard d'euros par mois pour l'Ukraine
L'Union européenne projette de fournir une aide de 1,5 milliard d'euros par mois à l'Ukraine en 2023 pour soutenir ce pays en guerre, a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept.
Ukraine needs our support for as long as it takes, starting with the needs for next year.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) October 21, 2022
We discussed how to meet Ukraine’s increasing needs, and tasked finance ministers to develop the appropriate mechanism.#EUCO
https://t.co/kAz6IIGCHP
"Cela donnera donc un chiffre global de 18 milliards pour l'année prochaine (...), un flux de revenus prévisibles, stables et fiables", a déclaré Ursula von der Leyen lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Nous avons chargé les ministres des Finances de développer le mécanisme approprié", a-t-elle ajouté.
Alors que l'économie ukrainienne est dévastée par huit mois d'offensive russe, Kiev évalue à entre trois et quatre milliards d'euros les besoins de financement mensuels du gouvernement. Ces trois à quatre milliards devraient être financés par l'UE, les Américains et les institutions financières internationales, a précisé Ursula von der Leyen. "Il est important d'envoyer un signal à l'Ukraine", a estimé la cheffe de l'exécutif européen.
Dans les conclusions du sommet, les Vingt-Sept plaident pour un déblocage rapide des trois milliards d'euros restants d'un paquet d'aide de 9 milliards pour 2022 annoncé en mai. Cette "assistance macrofinancière" prend la forme de prêts à long terme assortis de conditions très favorables. Les leaders appellent aussi la Commission à concevoir une "solution plus structurelle".
13h47 TU. L'Ukraine affirme avoir repris 88 localités aux forces russes dans la région de Kherson
L'Ukraine a affirmé avoir repris 88 localités aux forces russes dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, au moment où l'administration d'occupation prorusse évacue des milliers de civils face à cette poussée.
"Région de Kherson: 88 localités reprises", a indiqué sur Telegram un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko.
Un précédent bilan, le 13 octobre dernier, faisait état de 75 villes et villages repris par Kiev.
13H40 TU. Le ministre russe de la Défense évoque l'Ukraine avec son homologue américain
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'est entretenu au téléphone avec son homologue américain, Lloyd Austin, a annoncé Moscou. Il s'agit de la deuxième conversation entre les deux hommes depuis le début du conflit en Ukraine en février.
"Plusieurs questions d'actualité de sécurité internationale, dont la situation en Ukraine, ont été abordées" lors de cet échange, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le chef du Pentagone Lloyd Austin a souligné "l'importance du maintien de canaux de communication" dans le contexte de la guerre en Ukraine lors d'un appel téléphonique avec son homologue russe Sergueï Choïgou, selon le ministère américain de la Défense.
Le Pentagone n'a pas donné d'autres détails sur leur conversation, mais le ministère russe avait précisé plus tôt que les deux hommes avaient évoqué "plusieurs questions d'actualité de sécurité internationale, dont la situation en Ukraine".
Lloyd Austin a également parlé avec le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, réitérant "l'engagement inébranlable des États-Unis à soutenir la capacité de l'Ukraine à contrer l'agression de la Russie".
Le ministre américain a également souligné "le soutien de la communauté internationale" à l'Ukraine, et notamment à sa "capacité à se défendre, à l'avenir".
La dernière conversation entre MM. Choïgou et Austin remontait au 13 mai, quelques jours avant un entretien téléphonique entre le chef de l'état-major russe, Valéri Guérassimov, et son homologue américain, Mark Milley, le 19 mai.
L'importante aide militaire et financière américaine est particulièrement critiquée par la Russie, qui accuse son rival de chercher à prolonger le conflit.
En amont d'un sommet du G20 prévu en Indonésie mi-novembre, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé la semaine dernière ne pas voir "la nécessité" de pourparlers avec Joe Biden.
Le président américain, de son côté, n'avait pas exclu une telle rencontre, affirmant à des journalistes le 6 octobre: "Cela reste à voir".
13H19 TU. Le barrage de Kakhovka, ouvrage clé pour alimenter la Crimée, miné par les Russes
Pris dès le début de l'invasion car cible prioritaire des Russes, accusés hier par Kiev de l'avoir miné, le barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans le Sud de l'Ukraine, permet notamment d'alimenter en eau la péninsule de Crimée, annexée par Moscou.
Aménagé sur le fleuve Dniepr, l'ouvrage en partie en béton et en terre, mesure 16 mètres de haut et 3.850 mètres de long. Il s'agit de l'une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine.
Selon le site internet de la société ukrainienne exploitante, Ukrgidroenergo, la puissance de la centrale hydroélectrique est de 334,8 mégawatt (MW).
Construit en 1956, pendant la période soviétique, le barrage hydroélectrique de Kakhovka permet d'envoyer de l'eau dans le canal de Crimée du Nord, qui part du sud de l'Ukraine et traverse toute la péninsule de Crimée.
En amont de l'ouvrage se trouve le réservoir de Kakhovka, une retenue d'eau artificielle formée sur le cours du Dniepr, longue de 240 km et jusqu'à 23 km de large.
La barrage et la centrale ont été pris par les troupes russes dès le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février.
Hier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé les forces de Moscou d'avoir "minés" le barrage et les unités de la centrale.
Kakhovka se trouve à environ à 60 km à l'est à vol d'oiseau de Kherson, première ville d'importance tombée aux mains des Russes en mars. Le front est lui à une quarantaine de kilomètres au nord.
Si le barrage explose, "plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveront dans la zone d'inondation rapide", s'est alarmé Volodymyr Zelensky devant le Conseil de l'Union européenne. "Cela pourrait détruire l'approvisionnement en eau d'une grande partie du sud de l'Ukraine", et affecter le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui puise son eau dans ce lac artificiel de 18 millions de mètres cubes, a-t-il ajouté.
Le but de la Russie est d'arrêter l'avancée des troupes ukrainiennes dans la région et de protéger les forces russes, a estimé sur Twitter un des conseillers du président, Mykhailo Podolyak.
Les autorités d'occupation russe de Kherson démentent pour leur part tout minage du barrage de Kakhovka, dénonçant les "mensonges" du président Volodymyr Zelensky. Un problème à Kakhovka créerait des difficultés pour l'approvisionnement en eau de la Crimée, sous contrôle russe depuis 2014 et que Kiev ambitionne de reconquérir.
Les séparatistes prorusses ont déclaré ce vendredi être en train de faire une "forteresse" de la ville de Kherson, dont la Russie évacue les habitants face à l'avancée des forces de Kiev.
11H49 TU. La Russie prépare la "forteresse" de Kherson face à l'avancée ukrainienne
Les séparatistes prorusses ont déclaré vendredi être en train de faire une "forteresse" de la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, dont la Russie évacue les habitants face à l'avancée des forces de Kiev.
10H29 TU. Le Kremlin condamne l'arrestation de deux Russes en Europe à la demande de Washington
Le Kremlin a fustigé ce vendredi l'arrestation de deux ressortissants russes en Italie et en Allemagne, à la demande de Washington qui les accuse d'avoir vendu illégalement des technologies américaines à des entreprises d'armements en Russie.
"Nous condamnons de telles arrestations de citoyens russes", a réagi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, promettant de "tout faire" pour défendre les intéressés.
10H25 TU. Le Kremlin ne s'attend à "aucune sagesse politique" après la démission de Truss
Le Kremlin a dit ce vendredi ne s'attendre à "aucune sagesse politique" de la part des dirigeants britanniques au lendemain de la démission de la Première ministre Liz Truss, restée en poste seulement 44 jours.
"Il n'est pas nécessaire d'attendre une quelconque perspicacité ou sagesse politique de quiconque au sein de l'Occident collectif, y compris de la part de Grande-Bretagne", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que la succession de Liz Truss relevait d'une "affaire interne au Royaume-Uni".
10H11 TU. Les pays baltes réclament un tribunal spécial pour l'Ukraine
Les pays baltes ont réclamé vendredi la mise en place d'un tribunal spécial pour juger les "crimes d'agression" contre l'Ukraine commis par la Russie, reprenant ainsi une demande de Kiev, au second jour d'un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles.
"Nous devons absolument discuter de la réponse légale aux crimes d'agression qui ont été commis, et de la mise en place d'un tribunal spécial pour les poursuivre", a déclaré la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
"Les crimes de guerre sont du ressort de la Cour pénale internationale, mais les crimes d'agression ne peuvent être jugés que par un tribunal spécial, et je pense que l'Union européenne pourrait être un leader pour aller dans ce sens", a-t-elle poursuivi.
09H18 TU. Le Belarus et l'Iran, alliés intéressés d'une Russie aux abois
Le Belarus revendique son alignement mais fait douter de ses capacités, l'Iran nie toute implication mais livre drones voire missiles: en difficultés sur le front ukrainien, la Russie compte sur deux partenaires dont l'apport réel reste sujet à caution.
Le Kremlin a perdu l'initiative militaire face aux contre-offensives ennemies, au nord-est et au sud de l'Ukraine, et ne cache pas que certaines de ses troupes sont en difficulté. Pour reprendre la main, le président russe Vladimir Poutine s'appuie sur ces deux alliés aux postures quasiment opposées.
07H18 TU. L'Ukraine dit avoir tué 66750 soldats russes
Depuis le 24 février dernier, l'Ukraine aurait tué 66750 soldats russes, selon le ministère de la Défense ukrainien.
"Gunpowder justice."
— Defense of Ukraine (@DefenceU) October 21, 2022
Kardel Sharpeye
Total combat losses of the enemy from Feb 24 to Oct 21: pic.twitter.com/jW8Qk677c6
07H15 TU. Les pro-russes accusent l'Ukraine de bombardements sur des évacuations, Kiev dément
Les autorités d'occupation russes de la région méridionale de Kherson en Ukraine, annexée par Moscou, ont accusé ce vendredi les forces de Kiev, qui ont aussitôt démenti, d'avoir tué quatre personnes en bombardant le pont Antonovski sur le fleuve Dniepr, utilisé pour des évacuations.
"Quatre personnes ont été tuées", a indiqué sur Telegram Kirill Stremooussov, le chef adjoint de l'occupation russe à Kherson. "La ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense", a-t-il ajouté.
L'armée ukrainienne a rapidement nié avoir visé des civils : "Nous ne touchons pas les infrastructures essentielles, nous ne touchons pas les localités pacifiques et la population locale", a affirmé à la télévision ukrainienne la porte-parole du commandement Sud de l'armée, Natalia Goumeniouk.
07H05 TU. Six personnes ont été blessées par une frappe russe à Kharkiv, estime le chef de l'administration régionaleSur Telegram, le chef de l'administration de Kharkiv a rapporté "une attaque à la roquette sur la ville". "Des coups ont été enregistrés sur une infrastructure industrielle dans le quartier de Kiev de la ville ", a-t-il ajouté, précisant qu'"auparavant, 6 personnes avaient été blessées".
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 21 October 2022
— Ministry of Defence (@DefenceHQ) October 21, 2022
Find out more about the UK government's response: https://t.co/X8IXxY7DrA
#StandWithUkrainepic.twitter.com/vGVhbKLVkB
Plus de 30 ans après la fin de la Guerre froide, la Finlande prévoit d'ériger des dizaines de kilomètres de barrières et de barbelés à sa frontière avec la Russie, en conséquence de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
En pleine adhésion à l'Otan, la Première ministre Sanna Marin a annoncé cette semaine disposer d'un large soutien au Parlement pour installer de hautes clôtures métalliques sur 10 à 20% de sa frontière de près de 1.300 kilomètres avec la Russie, un chantier à plusieurs centaines de millions d'euros.
02H31 TU. Briser le réseau électrique, nouvelle stratégie "sans risque" de la Russie
Après une série de défaites de son armée sur plusieurs fronts en Ukraine, Moscou s'est résolu à un changement brutal de stratégie pour tenter d'inverser cette spirale: frapper massivement les centrales électriques ukrainiennes à l'approche de l'hiver.
Depuis début octobre, les forces russes ont ainsi tiré des salves de missiles de croisière et lancé des centaines de drones kamikazes de fabrication iranienne sur des installations énergétiques à travers l'Ukraine, notamment sur la capitale Kiev, réussissant à paralyser quelque 40% du réseau électrique ukrainien.
Des troupes russes massées dans la tête de pont de Kherson sur la rive occidentale du Dniepr, des Ukrainiens à la manoeuvre enhardis par leurs succès, des civils évacués... Kherson sera-t-elle le théâtre d'une grande bataille, ou les Russes tenteront-ils de repasser le fleuve pour éviter d'être encerclés?
"C'est un point stratégique, de par sa position sur le Dniepr. Il a aussi une importance symbolique", explique Olga Chiriac, chercheuse sur l'Europe de l'Est et l'espace post soviétique au Middle East Institute.
01H45 TU. Accord de l'UE sur une "feuille de route" qui reste à décliner
Les dirigeants de l'Union européenne sont tombés d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une "feuille de route" visant à mettre en place, dans les prochaines semaines, des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l'énergie.
La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué un choc sur les prix du pétrole, du gaz et de l'électricité. Mais, depuis février, l'Europe réagit avec lenteur, affaiblie par les intérêts divergents des États membres.
I welcome the results of today’s EUCO and the endorsement we received from leaders.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) October 21, 2022
They gave strategic guidance on the energy package - from joint purchasing to investments ↓ https://t.co/wZpULwR4AU
Joe Biden a fustigé jeudi soir le parti républicain en l'accusant de vouloir, en cas de victoire aux élections législatives de novembre, potentiellement diminuer le soutien financier américain à l'Ukraine.
"Ils disent que s'ils gagnent, ils ne continueront probablement pas à financer l'Ukraine", a déclaré le président américain lors d'un déplacement en Pennsylvanie, État clé pour les élections de mi-mandat.
21H19 TU. "La Russie prépare consciemment le terrain pour une catastrophe""La Russie prépare consciemment le terrain pour une catastrophe de grande ampleur dans le sud de l'Ukraine", a dénoncé Volodymyr Zelensky à distance devant le Conseil de l'Union européenne jeudi 20 octobre.
Selon lui, les forces russes "ont miné le barrage et les unités de la centrale hydroélectrique de Kakhovka", une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine. Si le barrage explose, "plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveront dans la zone d'inondation rapide", s'est-il alarmé.
"Cela pourrait détruire l'approvisionnement en eau d'une grande partie du sud de l'Ukraine", et affecter le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui puise son eau dans ce lac artificiel de 18 millions de mètres cubes, a ajouté Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi soir les Russes d'avoir miné un barrage d'une centrale hydroélectrique située dans la région de Kherson, dans le Sud de l'Ukraine, et sous contrôle des forces de Moscou.
"Selon nos informations, les agrégats et le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka ont été minés par des terroristes russes", a affirmé Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.