Fil d'Ariane
Les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive dans le Sud, destinée à repousser les troupes russes de l'autre côté du fleuve Dniepr et à reprendre la ville occupée de Kherson, ont annoncé lundi les autorités locales.
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"Le chef adjoint de l'administration militaire et civile de la région de Kherson, en charge des questions agricoles, Alexeï Kovalev, est mort après avoir été blessé par balles" affirment les autorités russes. "L'attaque a été menée à son domicile, le 28 août. Une jeune femme qui vivait avec le défunt a également été victime des malfaiteurs", ajoute le Comité.
Alexeï Kovalev, 33 ans, avait été élu en 2019 député dans la région de Kherson et avait rejoint le groupe du président Volodymyr Zelensky au Parlement ukrainien. Après l'offensive du Kremlin fin février et la conquête de la région de Kherson, il avait rejoint l'administration d'occupation. Fin juin, il avait survécu à une autre tentative d'assassinat. Ces derniers mois, plusieurs fonctionnaires nommés par les Russes dans les territoires ukrainiens qu'ils ont conquis ont été blessés ou tués lors d'attentats.
Les États-Unis appellent par ailleurs Moscou à accepter la création d'une "zone démilitarisée" autour de la centrale.
L'armée russe assure avoir repoussé des "tentatives d'offensive" ukrainiennes dans les régions de Kherson et Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant avoir infligé "de lourdes pertes" aux forces de Kiev.
"Cette nouvelle tentative d'opérations offensives de l'ennemi a lamentablement échoué", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Recevant leurs comprimés d'iode lundi, certains s'imaginent déjà voir les réacteurs exploser.
"Vous savez, on a connu l'accident de Tchernobyl, la menace était déjà très grande, mais on a survécu, Dieu merci. Aujourd'hui, la menace est totale, à 100%", souffle Kateryna, une retraitée de 68 ans, qui souffre toujours de problèmes à la thyroïde après la catastrophe de 1986.
"C'est ma prédiction: six réacteurs au lieu d'un", dit-elle, en référence à la capacité de la centrale de Zaporijjia, par rapport à l'unique réacteur accidenté lors de la catastrophe de Tchernobyl, qui est encore dans tous les esprits.
Comme une dizaine d'autres habitants, Kateryna est venue lundi dans une école de la ville de Zaporijjia pour recevoir des comprimés d'iode à prendre en cas de contamination radioactive.
Ces pilules saturent la thyroïde pour empêcher l'iode radioactif de s'y fixer. Elles sont distribuées par les autorités locales dans 13 points de Zaporijjia depuis le 23 août.
"Les comprimés sont à prendre en cas de danger, lors des six premières heures après une alerte", explique Elena Karpenko, une infirmière de la ville, située dans le Sud de l'Ukraine.
Si les habitants de Zaporijjia craignent la catastrophe, c'est qu'ils habitent près de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, située de l'autre côté du fleuve, à une cinquantaine de kilomètres à peine à vol d'oiseau.
(Re)lire : Guerre en Ukraine : y a-t-il un risque de catastrophe nucléaire autour de la centrale de Zaporijia ?
13h26 TU. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame des sanctions contre le groupe russe Rosatom pour son "chantage aux radiations" à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia
"Ce n'est pas normal qu'il n'y ait toujours pas de sanctions contre Rosatom pour ce chantage aux radiations à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une intervention vidéo dans le cadre d'une conférence sur l'énergie à Stavanger (sud-ouest de la Norvège).
M. Zelensky, qui s'exprimait par la voix d'un interprète, n'a pas fourni plus de précisions.
Occupée depuis mars par les forces russes, la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, a été brièvement déconnectée du réseau électrique ukrainien la semaine dernière avant d'être rebranchée vendredi.
Comptant six réacteurs d'une capacité de 1.000 mégawatts chacun, la centrale a été plusieurs fois bombardée ces dernières semaines, Kiev et Moscou se rejetant mutuellement la faute.
Ces bombardements faisant craindre le risque d'un accident majeur, la centrale doit faire l'objet cette semaine d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"Profondément préoccupés" par les risques d'accident nucléaire, les pays du G7 ont demandé lundi la garantie de l'accès au site "en toute liberté" pour le personnel de l'AIEA.
(Re)voir : Ukraine : l'ONU se réunit d'urgence sur la centrale nucléaire de Zaporijjia
13h18 TU. L'Ukraine lance une contre-offensive pour reprendre la ville occupée de Kherson, selon les autorités locales
La contre-offensive est destinée à repousser les troupes russes de l'autre côté du fleuve Dniepr et à reprendre la ville occupée de Kherson.
"Aujourd'hui, il y a eu de puissantes attaques d'artillerie sur les positions ennemies (...) sur l'ensemble du territoire de la région occupée de Kherson. C'est l'annonce de ce que nous attendions depuis le printemps: c'est le début de la fin de l'occupation de la région de Kherson", a annoncé à la télévision ukrainienne Serguiï Khlan, député local et conseiller du gouverneur régional.
Il a assuré que les forces ukrainiennes avaient "l'avantage" sur le front Sud après plusieurs frappes ces dernières semaines ayant visé des ponts dans la région de Kherson et destinées à gêner la logistique de l'armée russe.
Des médias ukrainiens avaient plus tôt cité la porte-parole du commandement "Sud" de l'armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, affirmant que les forces de Kiev attaquaient "dans de nombreuses directions" sur ce front.
Le groupement militaire ukrainien "Kakhovka" a lui assuré sur Facebook observer la retraite d'une unité de combattants séparatistes prorusses de leurs positions dans la région.
Ces affirmations étaient invérifiables de source indépendantes.
13h16 TU. L'Union européenne prépare "une intervention d'urgence et une réforme structurelle du marché de l'électricité"
Son fonctionnement est très critiqué par une partie des Etats membres de l'UE face à l'envolée des prix, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"La flambée des prix de l'électricité montre clairement les limites du fonctionnement actuel du marché. Celui-ci avait été conçu dans un contexte très différent", a-t-elle expliqué lors d'une conférence à Bled (Slovénie), avant une réunion d'urgence des ministres de l'Energie de l'UE organisée à Prague le 9 septembre.
Ending our dependency on Russian fossil fuels is step one.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) August 29, 2022
Our increased need for other raw materials must not create new dependencies.
We must diversify supply and build ties with reliable partners.⁰
I will be in in two weeks to advance our partnership. pic.twitter.com/tK7xg7lUon
Il se démarque ainsi de l'ancienne dirigeante qui avait laissé sans réponse plusieurs propositions formulées notamment par la France.
Le dirigeant social-démocrate, à la tête d'une coalition pro-européenne formée avec écologistes et libéraux, a plaidé pour un nouvel élargissement de l'UE.
"Le fait que l'UE continue à s'étendre vers l'est est un avantage pour nous tous", a fait valoir le chancelier allemand depuis la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'UE.
Les ministres de l'Energie de l'UE tiendront des discussions d'urgence le 9 septembre, a déclaré lundi le ministre tchèque de l'Industrie et du Commerce, Jozef Sikela, alors que les prix s'envolent en Europe depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"Je convoque une réunion extraordinaire du Conseil de l'Energie. Nous nous réunirons à Bruxelles le 9 septembre. Nous devons réparer le marché de l'énergie. La solution au niveau de l'UE est de loin la meilleure que nous ayons", a déclaré sur Twitter M. Sikela, dont le pays assure actuellement la présidence de l'UE.
12h26 TU. La Norvège va débloquer 200 millions d'euros pour aider l'Ukraine à se fournir en gaz.
La Norvège va consacrer 2 milliards de couronnes (205 millions d'euros) pour aider l'Ukraine, à se fournir en gaz à l'approche de l'hiver, annonce le premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, dans un communiqué.
"La guerre fait que l'Ukraine a un besoin urgent de soutien extérieur. L'Ukraine a demandé à la Norvège de prendre un rôle de leader pour garantir un accès à l'énergie. Nous y donnons suite et nous proposons d'utiliser 2 milliards de couronnes pour que les Ukrainiens puissent acheter du gaz cet automne et cet hiver."
Cette enveloppe, prélevée sur une aide globale de 10 milliards de couronnes déjà promise par la Norvège à l'Ukraine, sera versée à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), qui sera chargée de procéder aux achats de gaz.
"Notre contribution à l'achat de gaz contribuera notamment à chauffer les hôpitaux et les écoles en Ukraine cet hiver et à assurer la possibilité de faire des repas chauds", a précisé M. Støre.
(Re)voir : Russie : des stocks de gaz brûlée à la frontière de l'Europe ?
12h06 TU. Réunion des ministres de la Défense américain et des alliés en Allemagne.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, accueillera, le 8 septembre, en Allemagne, ses homologues des pays alliés pour organiser le soutien des capacités militaires ukrainiennes face à la Russie.
Lloyd Austin "a de nouveau invité les ministres de la Défense et les hauts responsables militaires du monde entier à discuter de la crise actuelle en Ukraine et de divers problèmes de sécurité auxquels sont confrontés les alliés et partenaires des États-Unis", indique un communiqué de la Défense américaine.
11h53 TU. Plusieurs offensives ukrainiennes lancées dans le sud du pays.
Selon la porte-parole du commandement opérationnel sud de l'Ukraine, Natalia Humeniuk, relayée par le média ukrainien indépendant, Hromadske, les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans de nombreuses directions dans le sud de l'Ukraine.
The Armed Forces of Ukraine have launched offensive actions in many directions in the south of Ukraine, said the Head of the United Coordinating Press Center of Security and Defense Forces of the South of Ukraine, Nataliia Humeniuk
— Hromadske Int. (@Hromadske) August 29, 2022
So many people in Kherson oblast, who are living under the most appalling conditions, are waiting for this breakthrough to become a counteroffensive, and then, liberation from Russian occupiers. You can feel this profound hope and prayers for the Ukrainian army on social media
— Iryna Matviyishyn (@IMatviyishyn) August 29, 2022
Ukrainian Armed Forces launched an offensive in many directions in the south of Ukraine — Nataliya Gumenyuk, head of press-center for Southern Defense Forces
— Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) August 29, 2022
10h03 TU. La Russie exhorte à faire pression sur Kiev concernant la centrale de Zaporijjia.
Le Kremlin exhorte la communauté internationale à faire "pression" sur les forces ukrainiennes afin de réduire la tension autour de la centrale de Zaporijjia.
"Tous les pays ont l'obligation de faire pression sur la partie ukrainienne pour qu'elle cesse de mettre en danger le continent européen en bombardant la centrale nucléaire de Zaporijjia et les zones adjacentes", a ainsi déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il a qualifié par ailleurs de "nécessaire" la mission d'inspection de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) attendue cette semaine.
09h14 TU. L'Allemagne soutiendra l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra."
Depuis Prague, le chancelier Olaf Scholz souhaite que l'Allemagne assume une "responsabilité particulière" pour aider l'Ukraine à renforcer ses systèmes d'artillerie et de défense aérienne. Il promet son soutien à Kiev "aussi longtemps qu'il le faudra."
Il appelle les alliés à établir une "division du travail fiable et à long terme" concernant ce support à l'Ukraine.
08h57 TU. Des militaires étrangers en Russie pour des manoeuvres conjointes.
L'armée russe annonce que des militaires de plusieurs pays étrangers ont commencé à arriver en Russie pour des exercices avec la participation de la Chine.
Ces manoeuvres, baptisées Vostok-2022, se dérouleront du 1er au 7 septembre dans l'Extrême-Orient russe, avec la participation de soldats biélorusses, syriens, indiens et chinois.
"Des contingents militaires étrangers participant aux exercices Vostok-2022 sont arrivés au terrain d'entraînement Sergueïevsky dans le kraï du Primorié (dans l'Extrême-Orient russe) et ont commencé à se préparer et à recevoir leurs équipements et leurs armes", a déclaré le ministère russe de la Défense.
(Re)voir : Russie : le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rend en Inde
Au total, "plus de 50.000 militaires, plus de 5.000 pièces d'armement et d'équipement militaires, dont 140 aéronefs et 60 navires de guerre et de soutien" seront mobilisés, a-t-précise le communiqué. Il n'indique toutefois pas le nombre de participants par pays.
Les exercices, sous le commandement de l'état-major russe, consisteront en "un entraînement à des actions défensives et offensives" sur terre, dans les airs mais aussi en mer du Japon et en mer d'Okhotsk.
En mer du Japon, des navires russes et chinois vont notamment s'entraîner à "défendre les communications maritimes" et à "appuyer des forces terrestres" dans les zones côtières.
Ces exercices s'inscrivent dans un contexte de vives tensions entre d'une part la Russie et les pays occidentaux, à cause du conflit en Ukraine, et d'autre part entre la Chine et les Etats-Unis, en raison des tensions autour de Taïwan.
08h51 TU. La mission "la plus dure de l'histoire de l'AIEA" selon Kiev.
La mission que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) entame vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia sera "la plus dure de l'histoire", affirme le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, depuis Stockholm, lors d'une conférence de presse avec la première ministre suédoise.. Ce "en raison de l'activité de combat menée par la Russie sur le terrain mais aussi de la façon évidente dont la Russie essaie de légitimiser sa présence" sur place.
"Nous attendons de la mission des déclarations claires sur des faits de violation de tous les protocoles de sûreté nucléaire", a-t-il ajouté. Il a à nouveau accusé Moscou de "mettre l'Ukraine et le monde entier en danger d'un accident nucléaire. La Russie doit partir. Et l'AIEA et d'autres pays doivent les faire partir."
08h17 TU. Le G7 exige un accès "en toute liberté" de l'AIEA à la centrale de Zaporijjia.
Les pays du G7 se disent "profondément préoccupés" par les risques d'accident nucléaire dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia. Ils demandent la garantie de l'accès "en toute liberté" du personnel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) au site.
"Nous soulignons que toute tentative de la Russie de déconnecter la centrale du réseau électrique ukrainien serait inacceptable", prévient, en outre, dans une déclaration, le groupe des directeurs du G7 sur la non-prolifération.
Il souligne également que la centrale nucléaire ne devait "pas être utilisée pour des activités militaires ou le stockage de matériel militaire."
(Re)voir : Ukraine : le nucléaire civil peut-il être utilisé comme une arme de guerre ?
07h57 TU. Des explosions relevées dans ville d'Energodar.
La ville d'Energodar, où se situe la centrale nucléaire de Zaporijjia, a été la cible de frappes, hier soir, selon le maire, Dmytro Orlov.
Le conseiller auprès du ministre des Affaires intérieures de l'Ukraine, Anton Gerashchenko, a partagé des vidéos de feux au milieu de la localité, sur son compte Twitter.
Explosions and fire in occupied Enerhodar, close to location of Zaporizhzhia nuclear power plant- mayor Dmytro Orlov pic.twitter.com/OTqhg8XeJG
— Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) August 28, 2022
06h12 TU. Dmitri Medvedev menace d'augmenter le prix du gaz d'ici la fin de l'année.
Sur sa chaîne Telegram, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, prévoit d'augmenter le prix de vente du gaz d'ici la fin 2022. "En raison de la hausse du prix du gaz à 3 500 € par millier de mètres cubes, je suis contraint de porter le coût prévisionnel à 5 000 € d'ici fin 2022. Avec mes cordiales salutations.", a-t-il écrit, dimanche.
06h04 TU. La ville de Kharkiv bombardée dans la soirée.
Selon le média ukrainien indépendant, Hromadske, la Russie a bombardé la ville de Kkarkiv, hier soir. Les frappes ont détruit un bâtiment administratif sans faire de vicitime, a indiqué le maire de la ville, Ihor Terekov.
On the same evening, Russia targeted 2 missile attacks at Kharkiv, destroying an administrative building. No casualties are reported yet, says Mayor of Kharkiv Ihor Terekhov 2/2
— Hromadske Int. (@Hromadske) August 28, 2022
#Kharkiv as a result of #Russian shelling. pic.twitter.com/JS5ymk2sLT
— NEXTA (@nexta_tv) August 29, 2022
05h51. "L'Ukraine se souvient de tout", déclare Volodymyr Zelensky.
Dans son adresse vidéo quotidienne sur Telegram, dimanche soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rappelé qu'habituellement "le dernier week-end d'été, deux fêtes sont célébrées : le Jour de la ville de Donestk et le Jour des Mineurs. En 2014, tout a changé à Donetsk à cause des occupants. Et cette année, c'est toute l'Ukraine qui n'aura pas de vacances. "
Promet que les choses rentreront dans l'ordre. "Mais nous n'avons pas oublié et n'oublierons aucune de nos villes et aucun de nos citoyens [...] L'Ukraine reviendra. C'est certain. La vie reprendra son court. La dignité des habitants du Donbass reviendra [...] L'Ukraine se souvient de tout."
05h44 TU. L'Europe divisée quant à l'interdiction des visas russes.
Le débat agite la rentrée européenne. Faut-il tout bonnement Interdire l'Europe aux touristes russes ou alorsen limiter drastiquement l'accès ? La sanction est réclamée par Kiev mais les Européens sont en mal de consensus à ce sujet.
Celui-ci sera discuté lors de la réunion des ministres européens des Affaires étrangères qui s'ouvre mardi 30 août à Prague. Les pays les plus offensifs (Pays baltes, Pologne et Finlande) espèrent une position commune des Vingt-Sept sur cette mesure, qui serait inédite dans l'histoire de l'UE.
En revanche, le chancelier allemand, Olaf Scholz, estime qu'une une limitation des visas touristiques pénaliserait "tous les gens qui fuient la Russie parce qu'ils sont en désaccord avec le régime russe."
Le chef de la diplomatie de l'Union, Josep Borrell, pense lui aussi qu'''interdire à tous les Russes d'entrer en Europe n'est pas une bonne idée".
(Re)voir : Ukraine : les sanctions européennes contre la Russie sont-elles un leurre ?
04h46 TU. Une équipe de l'AIEA en route vers la centrale de Zaporijjia.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé être en route vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.
"Le jour est venu, la mission de l'AIEA vers Zaporijjia est désormais en route. Nous devons protéger la sécurité de l'Ukraine et de la plus grande centrale d'Europe", a écrit Rafael Grossi sur Twitter. Il a précisé que la mission arriverait sur place "plus tard cette semaine".
The day has come, @IAEAorg's Support and Assistance Mission to #Zaporizhzhya (ISAMZ) is now on its way. We must protect the safety and security of #Ukraine’s and Europe’s biggest nuclear facility. Proud to lead this mission which will be in #ZNPP later this week. pic.twitter.com/tyVY7l4SrM
— Rafael MarianoGrossi (@rafaelmgrossi) August 29, 2022
Ce dernier réclamait depuis plusieurs mois de pouvoir se rendre sur les lieux.
La centrale de Zaporijjia est occupée par les troupes russes depuis début mars.
Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de procéder à des bombardements à proximité du complexe, près de la ville d'Energodar, sur le fleuve Dniepr, et de mettre ainsi le site en péril.
(Re)voir : Ukraine : est-on proche d'un accident nucléaire à la centrale de Zaporijjia ?