À la veille de l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Assemblée générale de l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes d'Ukraine. La résolution a été adoptée par 141 pays et rejetée par 32 dont la Chine. Lors d'un point presse avec le Premier ministre espagnol, Volodymyr Zelensky a déclaré vouloir discuter avec Pékin du plan de paix chinois pour l'Ukraine, jugeant "positive" l'implication de ce proche partenaire de Moscou.
20H40 TU. L'Assemblée générale de l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes d'Ukraine
La résolution non contraignante a recueilli 141 voix pour, 7 contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua, Erythrée) et 32 pays se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde, sur les 193 États membres des Nations unies. Un soutien similaire au mois d'octobre, quand 143 pays avaient condamné les annexions de plusieurs territoires ukrainiens par la Russie, cinq votant contre.
Depuis hier, les représentants de dizaines de pays ont défilé à la tribune de l'ONU pour soutenir l'Ukraine tandis que Kiev a exhorté les membres de la communauté internationale à choisir entre
"le bien et le mal".
La résolution adoptée réaffirme l'
"attachement" à
"l'intégrité territoriale de l'Ukraine" et
"exige" que la Russie
"retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l'intérieur des frontières internationalement reconnues du pays", une référence aux territoires annexés par la Russie.
Elle appelle également à une
"cessation des hostilités" et
"souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies".
Depuis un an, alors que la Russie use de son droit de véto pour empêcher toute action au Conseil de sécurité sur l'Ukraine, l'Assemblée générale a pris le relais sur ce dossier.
Et même si ses résolutions sont non contraignantes,
"ce n'est pas seulement un bout de papier", a défendu le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, y voyant le reflet des préoccupations de la communauté internationale.
"Dans un an, nous ne devons pas nous retrouver pour marquer le deuxième anniversaire de cette guerre d'agression absurde", a lancé de son côté le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, espérant à la place un
"sommet pour la paix" en 2024.
Mais
"la Russie ne montre aucun désir pour la paix (...). Elle ne connaît de paix que celle du silence, des morts, et des ruines", a mis en garde son homologue française Catherine Colonna.
Un
"chemin vers la paix" qui est pourtant
"très clair":
"la Russie doit arrêter de bombarder", a insisté la chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock.
"Ce n'est pas la paix quand un agresseur demande à sa victime d'abandonner".
L'ambassadeur Vassili Nebenzia s'en est pris aux Occidentaux, les accusant,
"dans leur désir d'infliger une défaite à la Russie", d'être
"prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre".
Cette guerre n'est pas une question
"de l'Occident contre la Russie", a répondu Josep Borrell.
"Cette guerre illégale concerne tout le monde: le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest".Dans ce contexte, la Chine, qui s'est une nouvelle fois abstenue, a promis de rendre publique cette semaine une
"solution politique" dont elle a présenté des éléments à Kiev et Moscou.
"Les guerres n'ont pas de vainqueur", a souligné l'ambassadeur chinois adjoint à l'ONU Dai Bing.
"Un an après le début de la crise ukrainienne, les faits bruts prouvent qu'envoyer des armes n'apportera pas la paix", a-t-il ajouté, appelant Kiev et Moscou
"à reprendre le dialogue aussi vite que possible".Les trois précédentes résolutions liées à l'agression russe votées par l'Assemblée générale depuis un an avaient recueilli entre 140 et 143 voix pour, avec une poignée de pays votant systématiquement contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord) et moins de 40 s'abstenant.
Une quatrième un peu différente en avril, qui a suspendu la Russie du Conseil des droits de l'Homme, avait été moins consensuelle (93 voix pour, 24 contre, 58 abstentions).
20H30 TU. De la Tour Eiffel qui s'éclaire en bleu et jaune, au Parlement portugais : images d'une fin de journée à la symbolique particulière
Le Parlement portugais à Lisbonne illuminé en bleu et jaune ce soir.
Une foule rassemblée à Trafalgar Square à Londres, en une veillée d'hommage à l'Ukraine organisée par l'ambassade d'Ukraine et l'ambassade des États-Unis.
Olesia 41 ans et sa fille Uliana 8 ans, assises près de la tombe de leur mari et père Igor Marchenko, dans le cimetière de Lviv. Les familles endeuillées se sont réunies pour une soirée de
"lumières de la mémoire" pour rendre hommage à ceux qui sont morts au combat en cette veille d'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
19H26 TU. Les États-Unis vont appliquer de nouvelles sanctions "considérables" contre la Russie (Maison Blanche)"Les États-Unis vont mettre en place des sanctions considérables contre des secteurs clés qui génèrent des revenus pour (Vladimir) Poutine", a déclaré lors d'une conférence de presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Le sujet de l'Ukraine sera sur toutes les lèvres lors d'un sommet virtuel des pays du G7 vendredi. La France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, et les États-Unis seront rejoints par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Les dirigeants évoqueront comment nous continuons de soutenir l'Ukraine", a souligné Karine Jean-Pierre.
La porte-parole n'a pas précisé cependant si les nouvelles sanctions américaines seraient reprises par les autres pays du G7.
Parmi les cibles spécifiques des sanctions, figurent des banques et des entités qui permettent à Moscou de contourner les vagues de sanctions déjà imposées dans le sillage du début de son invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022.
Les États-Unis vont cibler des banques et l'industrie de défense russes ainsi que
"des acteurs dans des pays tiers qui tentent de combler et contourner nos sanctions", a précisé Karine Jean-Pierre.
"Nous allons également annoncer une nouvelle aide économique en énergie et militaire afin d'aider les Ukrainiens à continuer de réussir à protéger les populations face à l'agression russe; et de permettre à l'État ukrainien de fournir des services de base tels que le courant et le chauffage", a ajouté la porte-parole de la Maison Blanche.
18H38 TU. Face à la guerre qui dure, la Première ministre française Elisabeth Borne veut pérenniser l'accueil des réfugiés ukrainiens"Puisque malheureusement la guerre dure en Ukraine", le gouvernement veut désormais les
"accueillir durablement" et les
"accompagner" "vers un logement plus pérenne, un emploi et l'apprentissage de la langue", a affirmé devant la presse la Première ministre, accompagnée par deux ministres, Jean-Christophe Combe (Solidarités) et Olivier Klein (Ville et logement), et deux secrétaires d'Etat, Charlotte Caubel (Enfance) et Sonia Backes (Citoyenneté).
Environ 30.000 de ces déplacés sont logés dans des foyers français. Mais les Ukrainiens accueillis en France représentent une part infime des quelque huit millions de réfugiés ukrainiens recensés en Europe.
Ils sont accueillis au titre de la
"protection temporaire", le régime exceptionnel accordé par les Européens aux personnes fuyant ce conflit.
Ce statut leur permet de s'installer en situation régulière sans avoir besoin de demander le statut de réfugié, de scolariser leurs enfants, de voir leurs soins médicaux pris en charge ou encore de travailler sans délai.
Cet accueil a coûté à ce jour près de 500 millions d'euros, selon le ministère de l'Intérieur.
Mais cette prise en charge facilitée a été critiqué par le tissu associatif français qui a dénoncé un accueil à deux vitesses entre les Ukrainiens et le reste des exilés.
"Ce qu'on a fait pour les Ukrainiens peut servir de modèle" pour les crises migratoires à venir, estime la dirigeante de l'association France terre d'asile Delphine Rouilleault. Interrogée à ce sujet, la Première ministre a répondu qu'il s'agissait d'une "situation exceptionnelle".
"Nous sommes et nous resterons jusqu'au bout aux côtés de l'Ukraine", a redit Elisabeth Borne, qui réunira de nouveau
"prochainement" le comité de liaison parlementaire sur l'Ukraine, où siègent les présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat et des groupes parlementaires.
17H53 TU. La défense de l'Estonie "commence par l'Ukraine", dit la Première ministre Kaja KallasLa défense de l'Estonie
"commence par l'Ukraine", a déclaré la Première ministre Kaja Kallas, dans un entretien avec l'AFP ce jeudi.
"Nous voyons clairement que notre défense en ce moment commence également par l'Ukraine parce que l'Ukraine combat la même menace (...) Donc tant qu'ils combattent là-bas, ils affaiblissent le même ennemi que le nôtre", confie Kaja Kallas.
"Si cette agression porte ses fruits en Ukraine, alors elle devient une invitation à faire de même ailleurs", estime-t-elle.
"Parce que si c'est ainsi - que lorsque vous attaquez un autre pays, un autre pays souverain, vous repartez avec plus de territoires, plus de terres, plus de ressources naturelles - alors le signal à tous les agresseurs ou à ceux qui voudraient l'être dans le monde, c'est que cela rapporte et qu'il faut le faire", ajoute la Première ministre estonienne.
L'Estonie, une ancienne république soviétique comptant aujourd'hui 1,3 million d'habitants, est l'un des États qui fournissent le plus d'aide à l'Ukraine. Elle a récemment déclaré qu'elle augmenterait son soutien militaire à ce pays pour le faire passer à plus d'1% de son produit intérieur brut.
En tenant compte de sa contribution à la fois militaire, humanitaire et financière, l'Estonie a consacré, au cours de l'année écoulée, 1,07% de son PIB à l'aide à Ukraine, selon les dernières données recueillies par l'Institut allemand de Kiel pour l'économie mondiale.
17H44 TU. Le chancelier Olaf Scholz appelle à ne pas se faire "d'illusions" sur la Chine"Nous ne devrions nous faire aucune illusion sur la Chine, ils n'ont jusqu'ici pas pris position contre la Russie", a déclaré Olaf Scholz dans une interview à la chaîne de télévision ZDF.
La Chine cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, évoquant publiquement un plan -pour l'heure encore vague- en vue de trouver une solution politique. Pékin a promis de rendre publique sa proposition cette semaine, à temps pour le premier anniversaire du déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022.
Le chancelier allemand a en outre réitéré son opposition à toute livraison d'armes chinoises à la Russie dans le cadre de ce conflit.
"J'ai dit clairement, lors de mon dernier entretien avec des représentants chinois, que cela ne pourrait être accepté", affirme Olaf Scholz.
Les États-Unis ont accusé cette semaine la Chine d'envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, ce que dément Pékin. À la veille du 1er anniversaire du déclenchement par l'armée de Vladimir Poutine de la guerre en Ukraine, le chancelier allemand a réitéré par ailleurs que
"cette invasion russe ne va pas et ne doit pas réussir".
16H20 TU. L'Assemblée générale de l'ONU va voter sur un texte exigeant le retrait russe d'Ukraine"Dans un an, nous ne devons pas nous retrouver pour marquer le deuxième anniversaire de cette guerre d'agression absurde", a lancé à la reprise des débats le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, espérant à la place un
"sommet pour la paix" en 2024.
Mais "
la Russie ne montre aucun désir pour la paix (...) Elle ne connaît de paix que celle du silence des morts et des ruines", a mis en garde son homologue française Catherine Colonna, à la tribune de l'ONU.
"La Russie tente de convaincre certains d'entre vous que ses tentatives pour bouleverser l'ordre mondial et d'imposer un ordre basé sur la force joueront en leur faveur. C'est une illusion", a-t-elle ajouté, joignant sa voix aux dizaines d'États appelant à soutenir la résolution qui sera soumise au vote à l'issue des discours ce jeudi.
"Jamais dans l'Histoire récente la ligne entre le bien et le mal n'a été aussi claire. Un pays veut simplement survivre. L'autre veut tuer et détruire", avait souligné mercredi le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, en appelant à la
"solidarité" de la communauté internationale.
L'Ukraine et ses alliés espèrent que le texte obtiendra au moins autant de voix qu'en octobre, quand 143 pays avaient voté pour la résolution condamnant les annexions de plusieurs territoires ukrainiens par la Russie.
Mais cette résolution est surtout
"symbolique", note Richard Gowan, analyste à l'International Crisis Group, même si elle aura le mérite de souligner l'isolement de la Russie.
Comme de précédentes résolutions, toutes non contraignantes, le projet de texte réaffirme l'
"attachement" à
"l'intégrité territoriale de l'Ukraine",
"exige" que la Russie
"retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l'intérieur des frontières internationalement reconnues du pays", une référence aux territoires annexés par la Russie.
Le texte co-sponsorisé par des dizaines d'États (États-Unis, Royaume-Uni, France, Turquie, Argentine, Japon...) appelle également à une
"cessation des hostilités" et
"souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies".
16H10 TU. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez dit espérer envoyer jusqu'à dix chars Leopard à l'Ukraine"Nous allons envoyer six Leopard 2A4. Notre intention est de voir si nous pouvons augmenter cela à un total de dix dans les semaines et les mois à venir, c'est-à-dire passer de six à dix", a déclaré Pedro Sanchez lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La visite surprise du Premier ministre espagnol à Kiev, la deuxième depuis le début de la guerre il y a un an, intervient après celle du président américain Joe Biden lundi et celle de la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, mardi.
"Ces deux visites (à Kiev de Pedro Sanchez) et nos négociations sont vraiment importantes et renforcent les relations amicales et la coopération entre tous les Européens", s'est félicité Volodomyr Zelensky.
"Les soldats ukrainiens apprennent déjà à utiliser ces chars (Leopard) en Espagne. J'espère que ce début de coopération entre l'Ukraine et l'Espagne sera suivi d'autres décisions qui nous permettront de libérer notre patrie le plus rapidement possible", a ajouté le président ukrainien.
La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a précisé aujourd'hui que les six premiers chars devraient être livrés à Kiev
"fin mars, début avril".
Au sujet du soutien aérien réclamé inlassablement par l'Ukraine, Pedro Sanchez a dit
"étudier" cette demande,
"(dont) nous devrons discuter avec nos alliés à la fois au niveau de l'OTAN et au niveau européen".
Pour le chef du gouvernement espagnol, le président russe Vladimir Poutine
"nous rappelle tous les jours pourquoi nous soutenons l'Ukraine".
"Nous ne parlons pas seulement de la sécurité de l'Ukraine, nous parlons de la sécurité européenne et (...) de la sécurité globale", a-t-il jugé.
"L'Ukraine n'a jamais été un risque pour la sécurité de la Russie. Ce que nous faisons, c'est défendre un peuple qui est attaqué par un agresseur", a-t-il ajouté.
16H04 TU. Volodymyr Zelensky dit vouloir évoquer le plan de paix chinois avec Pékin"Nous aimerions avoir une réunion avec la Chine. C'est dans l'intérêt de l'Ukraine aujourd'hui", a déclaré Voldymyr Zelensky pendant une conférence de presse avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
"Que la Chine commence à parler de l'Ukraine et envoie certains signaux, c'est un point très positif", a-t-il également estimé, soulignant toutefois qu'il n'avait
"pas encore" pu prendre connaissance du plan de paix chinois et qu'il était ainsi
"trop tôt pour l'évaluer".
La Chine cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, évoquant publiquement un plan -pour l'heure très vague- en vue de trouver une solution politique. Pékin a promis de rendre publique sa proposition cette semaine, à temps pour le premier anniversaire du déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022.
Pour ce faire, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a rencontré son homologue ukrainien Dmytro Kouleba pendant la conférence sur la sécurité organisée à Munich (Alllemagne) et s'est rendu à Moscou où il s'est entretenu mercredi avec Vladimir Poutine et a affiché la bonne entente entre Pékin et Moscou.
Dmytro Kouleba avait affirmé avoir seulement reçu
"des éléments-clés du plan de paix chinois" mais attendre de "recevoir ce texte pour l'étudier en détail". Hier, un haut responsable ukrainien a affirmé à l'AFP, requérant l'anonymat, que la Chine n'avait pas consulté l'Ukraine en préparant ce document.
Proche alliée de la Russie, la Chine n'a jamais appuyé ni critiqué publiquement l'offensive russe en Ukraine, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales. Mais elle a aussi appelé à plusieurs reprises au respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, alors que la Russie revendique l'annexion de cinq régions ukrainiennes qu'elle contrôle partiellement.
14H01 TU. Le G7 appelle le FMI à fournir une aide à l'Ukraine avant fin marsLes ministres des Finances des pays du G7 ont pressé le Fonds monétaire international (FMI) de fournir un nouveau programme d'aide à l'Ukraine d'ici la fin mars, selon un communiqué commun publié ce jeudi.
Nous
"exhortons le FMI et l'Ukraine à mettre en place un programme crédible, ambitieux, entièrement financé et assorti de conditions appropriées d'ici à la fin mars 2023", indique la déclaration conjointe du G7, publiée par la présidence japonaise du G7 à l'issue d'une réunion à Bangalore (sud) en Inde.
Dans leur déclaration, les argentiers des sept pays les plus développés ajoutent que les sanctions ont jusqu'à présent
"considérablement affaibli la capacité de la Russie à mener sa guerre illégale. Nous continuerons à surveiller de près l'efficacité des sanctions et à prendre de nouvelles mesures si nécessaire".
"Nous continuerons également à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour faire appliquer nos sanctions et empêcher toute tentative d'évasion ou de contournement des sanctions. Dans ce contexte, nous appelons les autres pays à se joindre à nos sanctions contre la Russie", ajoute le G7 dans le communiqué.
13H00 TU. Selon Meta, les opérations de propagande russe en ligne ont perdu en efficacitéDepuis le début de l'offensive russe en Ukraine il y a un an, les campagnes d'influence pro-Russie se sont multipliées sur les réseaux sociaux, mais sans grande efficacité, déclare Meta, la maison mère de Facebook et Instagram.
(RE)voir : Ukraine : les images de propagande russe à Severodonestk
"Nous assistons à un nombre croissant de tentatives par des réseaux russes de créer de faux comptes" pour faire la promotion de la guerre et répandre de la désinformation anti-Ukraine sur les plateformes, a déclaré Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook, lors d'une conférence de presse.
"Ils tentent tout et n'importe quoi, pour voir ce qui prend", a-t-il résumé.
"Malheureusement pour eux, ces comptes sont très peu suivis. La plupart sont automatiquement détectés et supprimés avant de pouvoir se constituer une audience", a-t-il précisé.
Le groupe californien fait régulièrement le point sur sa lutte contre les opérations de manipulation sur ses réseaux, qu'il s'agisse d'espionnage, de piratage ou de désinformation.
Quand la Russie a envahi l'Ukraine et intensifié la censure, Meta a pris des mesures pour limiter les marges de manoeuvre de ses médias d'État (jusqu'à les bannir en Europe, suivant les demandes de l'Union européenne).
"Six mois après l'invasion, nous avons observé une chute de 80% de l'engagement (lecture et interaction, NDLR) avec les contenus de ces entités", a souligné Nathaniel Gleicher.
En conséquence, ces acteurs se sont concentrés sur leurs
"activités clandestines", adoptant des tactiques de
"spammers" plutôt que des
"opérations sophistiquées comme celles que nous avons démantelées dans le passé", a-t-il continué.
Le dirigeant a par ailleurs indiqué que l'entreprise surveillait de près la possibilité que des acteurs malveillants aient recours à l'intelligence artificielle (IA) générative pour créer des campagnes de désinformation plus performantes.
Le succès de l'interface ChatGPT de la start-up OpenAI, capable de générer une grande variété de textes originaux (rédactions, slogans, emails, etc.), suscite en effet l'inquiétude de nombreux experts.
"Nous avons vu ces techniques d'IA générative être utilisées dans des opérations, notamment pour créer des photos et images pour illustrer de faux comptes", a reconnu Nathaniel Gleicher.
"Mais nos systèmes repèrent les comportements (des utilisateurs non authentiques), pas les contenus", a-t-il expliqué.
"Ces comptes se comportent différemment des vraies personnes".
12H39 TU. L'Ukraine "triomphera" de la terreur russe, affirme Zelensky Le président ukrainien a déclaré : "Nous n'avons pas craqué, nous avons surmonté de nombreuses épreuves et nous triompherons. Nous demanderons des comptes à tous ceux qui ont apporté ce mal, cette guerre sur notre terre. Toute la terreur, tous les meurtres, toutes les tortures, tous les pillages".
Il a ajouté que la Russie avait choisi
"la voie du meurtrier, la voie du terroriste, la voie du tortionnaire, la voie du pilleur" en déclenchant cette guerre et que ce
"choix d'État" nécessiterait une
"responsabilité d'État pour la terreur commise".
12H00 TU. Les Ukrainiens ont reçu un "excellent accueil", selon la communauté en France
L'accueil des Ukrainiens a été "très bien organisé" par les autorités et a bénéficié d'une vague de solidarité, ont salué les principales organisations de la communauté ukrainienne de France. Elles appellent à "remobiliser" l'hébergement citoyen qui s'"essouffle".
(RE)lire : Réfugiés : d'Ukraine ou du Moyen-Orient, un double traitement médiatique et politique ?
"L'accueil des Ukrainiens en France a été très bien organisé dès le début. Il y a eu un excellent accueil de la part du gouvernement et des Français", a apprécié le président de l'Union des Ukrainiens de France Jean-Pierre Pasternak, lors d'un point presse rassemblant une dizaine d'organisations.
Les déplacés ukrainiens bénéficient en France d'un titre de séjour de six mois renouvelable au titre de la "protection temporaire" accordée par l'Europe, qui leur offre une liberté d'installation et l'accès à une série de droits sociaux inédits (travail, santé, scolarisation, aide au logement...). Plus de 30.000 d'entre eux sont logés chez des hébergeurs citoyens français, selon les autorités.
"Il y a un essoufflement logique de cette solidarité, qui a été très importante dès le début. C'est pour ça qu'on appelle à une remobilisation pour les Ukrainiens", a repris Jean-Pierre Pasternak.
Ces déplacés sont tiraillés entre la nécessité de s'intégrer et la "volonté de rentrer au pays", a par ailleurs relevé auprès de l'AFP Daniel Sztul, porte-parole du Comité représentatif de la communauté ukrainienne en France.
L'arrivée de près de 110.000 Ukrainiens ces derniers mois a quasiment doublé la communauté en France, où ils "trouvent de l'emploi" - 20.000 travaillent déjà selon le ministère de l'Intérieur - et "s'intègrent" rapidement, a expliqué Daniel Sztul.
Mais, a-t-il relevé, "le phénomène d'assimilation est plus compliqué" pour ces exilés dans un contexte de "patriotisme exacerbé" sur fond de guerre.
11H41 TU. Washington prêt à de nouvelles sanctions contre la Russie
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a réitéré que Washington était prêt à de nouvelles sanctions contre Moscou à la veille du premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine, avant une réunion avec les autres chefs des Finances du G7 en Inde.
11H32 TU. Légion d'honneur à titre posthume pour le journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff
Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai alors qu'il suivait une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine, va recevoir la légion d'honneur à titre posthume, selon le ministère de la Culture.
Cette annonce a eu lieu au cours d'une cérémonie devant l'ambassade de France, à laquelle assistaient le journaliste Maxime Brandtaettere et la fixeuse ukrainienne présents avec Frédéric Leclerc-Imhoff au moment du bombardement, a précisé la même source.
(RE)voir : Ukraine : mort d'un journaliste français à Severodonestk
Frédéric Leclerc-Imhoff a été tué, à l'âge de 32 ans, par un éclat d'obus lors d'un bombardement. Il travaillait pour BFMTV depuis six ans et effectuait alors sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d'images (JRI).
Au total, depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, 8 journalistes ont été tués et 19 blessés, d'après le décompte de Reporters sans frontières (RSF).
Une salle de la médiathèque de l'Institut français de la capitale ukrainienne sera en outre renommée au nom de Frédéric Leclerc-Imhoff, a indiqué Rima Abdul Malak.
10H52 TU. La présence d'une délégation russe sous le feu des critiques à l'OSCE
Une réunion de l'Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s'est ouverte à Vienne en présence de députés russes. Certains sont autorisés à voyager dans l'UE pour la première fois depuis le début de la guerre.
La délivrance de neuf visas, dont six à des personnes figurant sur la liste de sanctions de l'Union européenne, a suscité le courroux de l'Ukraine. Le pays a décidé de boycotter cette assemblée parlementaire tout comme la Lituanie.
L'Autriche, pays neutre hôte de nombreuses organisations internationales, affirme être liée par un "accord international" avec l'OSCE qui siège dans sa capitale, selon le ministère des Affaires étrangères.
10H43 TU. Le patron de Wagner annonce l'envoi de munitions à ses hommes en Ukraine
Evguéni Prigojine a annoncé l'envoi de munitions à ses hommes en Ukraine, après avoir accusé l'armée de les priver de son ravitaillement.
Cette annonce intervient au lendemain d'un appel inédit à l'armée pour fournir des munitions à ses hommes, illustrant l'ampleur des tensions entre les mercenaires et l'état-major qui combattent côte-à-côte en Ukraine.
(RE)voir : Ukraine : Wagner stigmatise la bureaucratie militaire russe
"Des obus, il y en a. Mais il faut que des politicards, des salauds, des ordures apposent leur signature" pour qu'ils soient livrés, s'était emporté Evguéni Prigojine.
Mardi, il avait même accusé le chef d'état-major Valéri Guerassimov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou de "trahison", estimant que l'objectif du haut commandement militaire était de "détruire" Wagner sur le champ de bataille, au moment où ses hommes tombent "par centaines", dit-il, chaque jour dans le Donbass.
Les tensions se sont accentuées ces dernières semaines, illustrant les divisions au sein des forces russes à la veille de l'anniversaire du déclenchement de l'offensive russe, désormais enlisée face à la résistance d'Ukrainiens renforcés par l'aide militaire occidentale.
Aujourd'hui Evguéni Prigojine a tenu à remercier "ceux qui, y compris dans les hautes sphères, ont exercé des pressions et pris des décisions". L'envoi des munitions va "sauver des centaines, voire des milliers de vies de gars qui défendent leur patrie", a-t-il dit. "Vous leur avez donné l'opportunité de continuer à vivre", a-t-il appuyé.
10H39 TU. La Finlande va envoyer trois chars Leopard 2 à l'Ukraine
Les véhicules envoyés sont une version modifiée des Leopard 2, conçus pour le déminage et la neutralisation d'autres explosifs. Le ministre de la défense a ajouté que l'aide incluerait aussi "une formation relative à leur usage et leur entretien".
10H06 TU. La Russie juge "sans fondement" les rumeurs sur la présence de Wagner au Burkina Faso
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov a évoqué "des spéculations dans les médias", "y compris sur la prétendue assistance militaire russe au pays". Moscou nie que la junte au pouvoir à Ouagadougou lui ait demandé de l'aide pour assurer la sécurité dans certaines régions.
Des vidéos montrant des paramilitaires russes au Burkina Faso ont pourtant tourné ces dernières semaines sur les réseaux sociaux, mais le groupe dirigé par le sulfureux Evguéni Prigojine n'a à ce stade pas confirmé sa présence dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
(RE)voir : Burkina Faso : le capitaine Traoré dément la présence de Wagner
10H04 TU. Poutine promet la mise en service de son missile Sarmat cette année
Le président russe Vladimir Poutine promet la mise en service cette année du dernier-né des missiles balistiques intercontinentaux, le Sarmat, un système surpuissant qui aurait connu des ratés selon des sources américaines.
"Nous prêtons une attention particulière, comme toujours, au renforcement de la triade nucléaire. Cette année, les premiers lanceurs du système de missiles Sarmat seront mis en service", a-t-il indiqué dans une vidéo publiée à la veille du premier anniversaire de son offensive contre l'Ukraine et à l'occasion de la Journée du défenseur de la patrie.
Avant-hier, lors de son discours annuel très attendu, Vladimir Poutine avait annoncé la mise en service d'autres systèmes nucléaires, sans préciser lesquels et annoncé suspendre la participation de la Russie au traité New Start, dernier accord bilatéral de désarmement nucléaire liant Russes et Américains.
(RE)lire : Dissuasion nucléaire : la Russie suspend sa participation à l'accord New Start
Le Sarmat, dont la mise en service avait d'abord été annoncée pour 2022, a été décrit en avril dernier par le maître du Kremlin comme un missile capable de "déjouer tous les systèmes anti-aériens" et qui "fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer" la Russie.
Il fait partie de la série de missiles présentés en 2018 comme "invincibles" par Vladimir Poutine. Selon lui, le Sarmat, appelé Satan II par les Occidentaux, a une portée quasi-illimitée.
(RE)lire : Missiles hypersoniques : de quoi s'agit-il et pourquoi tout le monde en parle ?
Mais selon CNN, citant des responsables américains s'exprimant sous couvert d'anonymat, le dernier essai du Sarmat a échoué cette semaine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait refusé hier de commenter ces révélations. "Toutes les informations méritant d'être rendues publiques le sont par le canal du ministère de la Défense", a-t-il dit, avant de mettre en garde contre les "provocations" occidentales.
09H20 TU. D'après la secrétaire américaine au Trésor, les sanctions ont un "effet négatif très important" sur l'économie russe
"De la manière dont je le vois, nos sanctions ont eu un effet négatif très important sur la Russie jusqu'à présent. La Russie connaît désormais un déficit budgétaire significatif", a déclaré Janet Yellen avant une réunion du G20 à Bangalore en Inde.
Moscou "a beaucoup de mal, en raison de nos sanctions et de nos contrôles à l'exportation, à obtenir le matériel nécessaire pour se réapprovisionner en munitions et [...] réparer les 9.000 chars qui ont été détruits à cause de la guerre", a souligné Janet Yellen.
"Le plafonnement des prix que nous avons imposé au pétrole russe réduit clairement et considérablement les revenus de la Russie", a affirmé la secrétaire au Trésor.
Le président russe Vladimir Poutine, "pensait remporter une victoire à un coût minimal (...) un an plus tard, la guerre de M. Poutine est un échec stratégique pour le Kremlin", a-t-elle ajouté.
La secrétaire au Trésor a par ailleurs estimé que l'économie mondiale était "en meilleure position" qu'il y a quelques mois malgré les conséquences de la guerre en Ukraine et de la pandémie de Covid-19.
09H18 TU. Vladimir Poutine veut augmenter la production industrielle militaire russe
"Une armée et une marine modernes et efficaces sont une garantie de la sécurité et de la souveraineté du pays, une garantie de son développement stable et de son avenir", a affirmé Vladimir Poutine dans une vidéo à l'occasion de la Journée des défenseurs de la patrie.
"C'est pourquoi, comme auparavant, nous accorderons une attention prioritaire au renforcement de nos capacités de défense". Le président russe a dit vouloir "conduire le développement équilibré et de haute qualité de toutes les composantes des forces armées" en équipant ses troupes notamment de "nouveaux systèmes de frappe, d'équipements de reconnaissance et de communication, de drones et de systèmes d'artillerie".
Il s'est ainsi félicité de "l'augmentation actuelle de la production de toute la gamme d'armes conventionnelles" par le complexe militaro-industriel russe, tout en appelant à faire encore plus.
06H56 TU. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez à Kiev
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé qu'il se rendait à Kiev, "un an après le début de la guerre".
05H02 TU. L'accueil des Ukrainiens a coûté un demi-milliard d'euros à la France en un an
Selon le ministère français de l'Intérieur, l'accueil des réfugiés ukrainiens a coûté près de 500 millions d'euros à la France, essentiellement pour l'hébergement et l'allocation versée aux quelque 100 000 déplacés installés sur le territoire.
Entre le 10 mars 2022 et le 30 janvier 2023, la France a accueilli plus de 100 000 Ukrainiens, "dont près de 80% de femmes", a également précisé le ministère. Il explique avoir délivré des "autorisations provisoires de séjour" (APS) à 87 928 Ukrainiens (hors enfants) sur cette période. Soit près de 146 000 APS délivrées lorsqu'on prend en compte les renouvellements.
(Re)lire : Étudiants africains d'Ukraine : "En France je n'étais pas considéré comme un réfugié de guerre"
03H30 TU. La résistance ukrainienne à l'honneur à la Berlinale
Premier grand festival européen de l'année, la Berlinale, qui se termine samedi 25 février, affiche sa solidarité avec les producteurs, réalisateurs et acteurs ukrainiens en programmant films et discussions sur le pays.
C'est le président Volodymyr Zelensky qui a ouvert la manifestation, jeudi dernier, en appelant, dans un message vidéo, l'art et le cinéma à s'engager. Celui qui fut comédien avant de devenir dirigeant est au coeur d'un documentaire réalisé par la star américaine Sean Penn et présenté en avant première à Berlin.
Vendredi 24 février, un an jour pour jour après l'invasion russe, une manifestation de solidarité à l'Ukraine aura lieu sur le tapis rouge de la Berlinale.
Parmi les films ukrainiens présentés, "Eastern Front" (Front de l'Est, ndlr), du cinéaste et ambulancier volontaire Yevhen Titarenko, dépeint la vie du personnel médical près de la ligne de front. Le cinéaste se trouve à la Berlinale, avec d'autres cinéastes ukrainiens, pour y montrer la guerre filmée "de l'intérieur"
02H30 TU. D'après Biden, Moscou ne se rapproche pas d'une utilisation de l'arme nucléaire
Joe Biden a critiqué à nouveau la suspension par la Russie de sa participation au traité russo-américain New Start, important traité de désarmement nucléaire.
Il a néanmoins ajouté qu'il ne "voit pas" dans la décision annoncée par le président Vladimir Poutine d'éléments indiquant "qu'il réfléchit à faire usage d'armes nucléaires ou de quelque chose de ce type". Il rapporte n'avoir vu "aucune preuve" permettant d'établir un changement dans la politique nucléaire de la Russie.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : Biden / Poutine, duel à distance
23H59 TU. Résolution de l'ONU : "Ce vote restera dans l'Histoire", selon l'ambassadrice américaine
Après deux journées de discours, l'Assemblée générale de l'ONU devrait se prononcer jeudi 23 février au soir sur une résolution qui "souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies".
Comme de précédentes résolutions, toutes non contraignantes, le texte réaffirme l'"attachement" à "l'intégrité territoriale de l'Ukraine", "exige" le retrait immédiat des forces russes, et appelle à une "cessation des hostilités".
"J'en appelle à vous: c'est un moment décisif pour montrer soutien, unité et solidarité", a lancé le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba à la tribune. "Jamais dans l'Histoire récente la ligne entre le bien et le mal n'a été aussi claire. Un pays veut simplement survivre. L'autre veut tuer et détruire".
"Ce vote restera dans l'Histoire", a renchéri l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield. Elle a appelé à voter contre les amendements "hostiles" déposés par le Bélarus, allié de Moscou.
21H24 TU La Russie accuse l'Occident à l'ONU d'être "prêt à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre"
À la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia a déclaré, en parlant des Occidentaux : "Dans leur désir d'infliger une défaite à la Russie de toutes les manières possibles, ce n'est pas seulement l'Ukraine qu'ils peuvent sacrifier, ils sont prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre".
(Re)voir : Russie : Vladimir Poutine, rempart à "l'Occident décadent" ?