Fil d'Ariane
Vladimir Poutine célèbre le 9 mai en soulignant la victoire contre le nazisme et justifiant son invasion de l'Ukraine face à la "menace inacceptable" que représente son voisin soutenu par l'Occident. De son côté, l'Ukraine ne laissera pas la Russie "s'approprier la victoire sur le nazisme" en 1945, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Volodymyr Zelensky a décoré le chien d'un démineur qui a détecté 200 mines antipersonnel depuis le début du conflit.
Le Jack Russel de deux ans et demi s'appelle Patron, ce qui signifie "munition" en ukrianien. Il travaille avec son maître Mykhailo Iliev, à la détection d'engins explosifs dans la ville de Tchernihiv, au nord-est de l'Ukraine. Le chien est devenu un symbole national de résistance contre la Russie et apparait régulièrement dans des vidéos sur les réseaux sociaux.
A dog called Patron, who works with SES rescuers in Chernihiv, has helped defuse nearly 90 explosive devices since the beginning of the full-scale invasion One day, Patron's story will be turned into a film, but for now, he is faithfully performing his professional duties. pic.twitter.com/2PpT8p4Yfr
— Stratcom Centre UA (@StratcomCentre) March 19, 2022
Le président ukrainien l'a décoré le 8 mai, alors que le Premier ministre canadien Justin Trudeau était à Kiev.
Ukraine president @ZelenskyyUa decorated the army service dog Patron in the presence of Canada’s leader @JustinTrudeau pic.twitter.com/oMflbUFuCW
— Bojan Pancevski (@bopanc) May 8, 2022
19h23 TU. Le président des États-Unis Joe Biden vient de signer une loi permettant d'accélérer l'envoi à l'Ukraine d'équipement militaire, réactivant un dispositif datant de la Seconde guerre mondiale.
Le "Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022" est "basé sur un programme de la Seconde guerre mondiale destiné à aider l'Europe à résister à Hitler" et "a été soutenu par presque tous les membres du Congrès" américain, a noté la Maison Blanche, signalant par ailleurs que le texte a été promulgué alors que la Russie marque ce 9 mai l'anniversaire de la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazi.
19h00 TU. Un bombardier stratégique russe Tu-22 a transporté les missiles hypersoniques Kinzhal qui ont détruit 5 immeubles dans la province d'odessa.
Selon le commandement militaire du sud de l'Ukraine, cité par le Kiev Independent, seulement deux personnes ont été blessées et les sauveteurs ont réussi à extraire un chien des décombres.
18h35 TU. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen fait état de "progrès" et de "clarifications" après une rencontre avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban autour de la "sécurité énergétique".
Les deux dirigeants se sont retrouvés pour un dîner de travail au monastère des Carmélites à Budapest. "Nous avons fait des progrès mais il faudra encore du travail", a déclaré Ursula von der Leyen annonçant la tenue prochaine d'une visioconférence "avec d'autres acteurs de la région" pour "renforcer la coopération régionales dans les infrastructures pétrolières".
This evening’s discussion with PM Viktor Orban was helpful to clarify issues related to sanctions and energy security.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) May 9, 2022
We made progress, but further work is needed. I will convene a VC with regional players to strengthen regional cooperation on oil infrastructure.
La proposition de la Commission aurait l'effet d'une "bombe atomique pour l'économie de la Hongrie et détruirait notre approvisionnement énergétique stable" a expliqué le porte-parole du gouvernement hongrois Zoltan Kovacs.
Il est nécessaire "de garantir des sources alternatives d'approvisionnement aux pays enclavés dépendant du pétrole russe par oléoduc. Et ce n'est pas chose facile", a souligné dimanche un diplomate européen.
18h27 TU. La Grèce rouvre son ambassade à Kiev, "dans un geste hautement symbolique" pour soutenir "les Ukrainiens et la communauté grecque" vivant dans ce pays, a annoncé le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias.
Le ministre a souligné qu'Athènes "met tout en œuvre pour contribuer à la résolution de la crise en Ukraine et de la crise humanitaire", et "s'engage à participer activement à la reconstruction du pays".
Nikos Dendias a fait cette annonce lors d'un point presse avec son homologue kenyane à Athènes.
Statements following my meeting with the Minister of Foreign Affairs of Kenya, Raychelle Awour Omamo: https://t.co/cCksImJPXg pic.twitter.com/NMKEIP75jH
— Nikos Dendias (@NikosDendias) May 9, 2022
17h00 TU. Le chancelier allemand Olaf Scholz trouve "très intéressante" l'idée d'Emmanuel Macron de bâtir une "communauté politique européenne" pouvant accueillir des pays comme l'Ukraine ou le Royaume-Uni.
"Je tiens à dire expressément qu'il s'agit d'une proposition très intéressante", a déclaré le dirigeant allemand lors d'une conférence de presse commune avec le président français, qui a défendu plus tôt dans la journée à Strasbourg cette idée.
Ensemble, avec l'Allemagne, nous portons l'ambition d'une Europe plus forte, plus souveraine, plus unie et plus démocratique, à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés. pic.twitter.com/dr7yvoW064
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 9, 2022
15h15 TU. "Le Kremlin veut supprimer votre esprit de liberté et de démocratie. Je suis totalement convaincu qu'il n'y arrivera jamais", a déclaré dans un message vidéo publié sur Twitter le président du Conseil européen en visite à Odessa.
We are not intimidated by Russia.
— Charles Michel (@eucopresident) May 9, 2022
Marking #EuropeDayin Odesa with @Denys_Shmyhal.@ZelenskyyUa joined us via video.
Your courage is impressive.
The EU’s humanitarian, economic and military support will not waver.#StandWithUkraine pic.twitter.com/y9x3FYlowW
Charles Michel, en gilet pare-balles, a visité le port d'Odessa et regardé des immeubles éventrés, accompagné du Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, le gouverneur de la région d'Odessa Maxime Martchenko et de gardes armés.
Le président du Conseil de l'Europe a pu se rendre compte lors de cette visite à Odessa de "l'impact de la guerre russe sur les chaînes d'approvisionnement mondiales", notamment en ce qui concerne les céréales, dont "de nombreuses tonnes" sont "bloquées dans le port en raison du blocus russe de la mer Noire".
Ce blocus "nuit non seulement à l'économie ukrainienne, mais entrave également l'accès du monde aux denrées alimentaires vitales et met en péril la sécurité alimentaire mondiale".
Le président ukrainien a souligné que l'Ukraine fournissait des céréales à 400 millions de personnes sur la planète et que le blocage des exportations de ses produits agricoles entraînait déjà une augmentation des prix des denrées alimentaires dans le monde.
14h35 TU. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rend en Hongrie pour discuter avec Viktor Orban de "la sécurité d’approvisionnement énergétique de l’Europe".
Budapest bloque un projet d'embargo sur le pétrole russe. Pays enclavé et dépendant de ses achats de pétrole à la Russie, la Hongrie demande à ses partenaires de l'UE des garanties pour ses approvisionnements pour donner son accord à un sixième paquet de sanctions contre la Russie comprenant un arrêt des achats de pétrole à ce pays.
12h40 TU. Le président français Emmanuel Macron appelle à la création d'une "communauté politique européenne" pour accueillir notamment l'Ukraine, en parallèle d'une procédure d'adhésion à l'UE qui prendrait "des décennies".
Il a reaffirmé son soutien à l'Ukraine lors d'un discours au Parlement européen à Strasbourg pour la Journée de l'Europe.
"Cette organisation européenne nouvelle permettrait aux nations européennes démocratiques adhérant à notre socle de valeurs, de trouver un nouvel espace de coopération politique, de sécurité, de coopération", a déclaré Emmanuel Macron à l'occasion de la clôture de la Conférence sur l'avenir de l'Europe.
11h52 TU. Ursula von der Leyen soutient une modification des traités de l'UE "si nécessaire".
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se prononce pour une modification des traités de l'UE "si nécessaire" et l'abandon du vote à l'unanimité des 27 pays membres dans des domaines clés, dans un discours à Strasbourg.
"J'ai toujours soutenu que le vote à l'unanimité dans certains domaines clés n'a tout simplement plus de sens", a déclaré Mme von der Leyen au Parlement européen à Strasbourg. Elle s'est dit prête à réformer l'UE, y compris "en changeant les traités si nécessaire".
11h48 TU. Alexandre Loukachenko accuse l'Occident d'être "obsédé" par les idées nazies.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko accuse l'Occident d'être "obsédé" par les idées nazies et d'être "en guerre contre la Russie" en Ukraine, objet d'une offensive russe depuis deux mois et demi.
"Les adeptes des nazis sont obsédés par l'idée de revanche, mais ils ne sont pas prêts à combattre ouvertement contre les héritiers du peuple soviétique", a lancé Alexandre Loukachenko, dans un discours à l'occasion de la fête du 9 mai qui marque la victoire sur les nazis en 1945.
"C'est pourquoi ils inondent l'Ukraine d'armes", a-t-il affirmé, en accusant les "élites occidentales" d'avoir transformé ce voisin de la Russie en un "monstre" et d'y avoir élevé "le nazisme au rang d'idéologie d'Etat".
"Ce n'est un secret pour personne que tout le monde occidental est en guerre contre la Russie en Ukraine", a assuré Alexandre Loukachenko, âgé de 67 ans, qui dirige la Biélorussie d'une main de fer depuis 1994 et est le plus proche allié de Vladimir Poutine, prêtant son territoire à l'offensive russe.
"Plus de 50 pays occidentaux se sont unis aujourd'hui contre la Russie", a-t-il affirmé.
11h46 TU. En visite surprise en Ukraine, Charles Michel forcé de s'abriter à cause de frappes.
En visite surprise à Odessa, grande ville du sud de l'Ukraine, le président du Conseil européen Charles Michel a été forcé de s'abriter en raison de frappes de missiles, a rapporté un responsable de l'UE.
My statement on the occasion of #EuropeDay, in #Odesa #Ukraine.@ZelenskyyUa @Denys_Shmyhal#StandWithUkraine pic.twitter.com/4GnoWGLKqN
— Charles Michel (@eucopresident) May 9, 2022
Selon cette source, lors d'une rencontre entre Charles Michel et le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, "les participants ont dû interrompre la réunion pour se mettre à l'abri car des missiles ont à nouveau frappé la région d'Odessa".
11h40 TU. Environ 200 personnes ont participé à Belgrade à un défilé du "Régiment immortel" organisé par l'ambassade de Russie pour marquer la victoire soviétique sur les Nazis en 1945.
Les participants ont défilé en silence, rompu périodiquement par des "hourras", en portant les portraits de leurs proches tombés dans les combats.
En tête de la colonne l'un d'entre-eux portait une grande lettre "Z" symbole des troupes russes engagées dans l'invasion de l'Ukraine.Un autre portait un portrait en carton grandeur nature du président russe Vladimir Poutine. Certains brandissaient des drapeaux russes, dont l'un long de plusieurs dizaines de mètres, ainsi que des drapeaux soviétiques.
Le défilé s'est rendu au cimetière des libérateurs de Belgrade où les représentants de la Russie, du Belarus, du Kazakhstan, de l'Azerbaïdjan et de la Serbie ont déposé des gerbes.
11h28 TU. Avis attendu en juin de la Commission sur la candidature de l'Ukraine.
La Commission européenne compte donner en juin son avis sur l'obtention par l'Ukraine du statut de candidat à l'UE, ce qui ouvrirait la voie à un long processus de négociations qui devra être approuvé par l'ensemble des 27, a annoncé Ursula von der Leyen.
"Nous attendons avec impatience de recevoir les réponses (de l'Ukraine) au questionnaire d'adhésion à l'UE. La Commission européenne de l'UE a l'intention de rendre son opinion en juin", a tweeté la présidente de la Commission.
Followed up on yesterday’s G7 discussion with @ZelenskyyUa
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) May 9, 2022
On #EuropeDay, we discussed EU support and Ukraine’s European pathway.
Looking forward to receiving the answers to the EU membership questionnaire.
The @EU_Commission will aim to deliver its opinion in June. pic.twitter.com/KkQuodJjj4
11h19 TU. Le ministre britannique de la Défense s'en prend à Poutine et ses généraux.
Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace estime que le régime de Vladimir Poutine "reflète fascisme et tyrannie" de la Seconde Guerre mondiale et que les généraux russes devraient être traduits devant une cour martiale pour leurs actes en Ukraine.
Lors d'un discours au National Army Museum à Londres, il a accusé le président russe d'utiliser l'anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 pour dissimuler ses erreurs en Ukraine, où la réponse aux échecs sur le terrain n'a été qu'un "affichage honteux d'auto-préservation, doublée d'échec, de colère, de malhonnêteté et de recherche de boucs émissaires".
"A travers leur invasion de l'Ukraine, Poutine, sa garde rapprochée et ses généraux reflètent le fascisme et la tyrannie d'il y a 77 ans, répétant les erreurs des régimes totalitaires du siècle dernier", a déclaré Ben Wallace. "Ils font preuve du même mépris pour la vie humaine, la souveraineté nationale et le système international fondé sur des règles", a-t-il ajouté.
Pour Ben Wallace, les soldats russes "sont non seulement engagés dans une invasion illégale et des crimes de guerre, mais leurs gradés ont laissé tomber leurs propres soldats au point qu'ils devraient être traduits devant une cour martiale".
Il appelle ainsi à dénoncer "l'absurdité des généraux russes - resplendissants dans leurs uniformes de parade, alourdis par leurs nombreuses médailles - totalement complices du détournement par Poutine de la fière histoire de leurs ancêtres".
"Au lieu de cela maintenant, ce sont eux qui infligent des souffrances inutiles au service d'un gangstérisme de bas étage", dénonce le ministre britannique, "et pour eux, et pour Poutine, il ne peut y avoir de jour de la victoire, seulement le déshonneur et sûrement la défaite en Ukraine".
10h30 TU. L'ambassadeur de Russie en Pologne recouvert de peinture rouge alors qu'il tentait de déposer une gerbe au cimetière des soldats soviétiques à Varsovie.
The Russian ambassador to Poland was doused with red paint during an attempt to lay flowers at the cemetery of Soviet soldiers, Russian state agencies reported citing local correspondents. pic.twitter.com/H3wZ9u4jXC
— Mary Ilyushina (@maryilyushina) May 9, 2022
07h48 TU. L’armée russe défend "la patrie" en Ukraine, affirme Poutine.
Le président russe Vladimir Poutine proclame que son armée combat en Ukraine pour défendre la patrie, face à la "menace inacceptable" que représente son voisin soutenu par l'Occident.
"Je m'adresse à nos forces armées: vous vous battez pour la patrie, pour son avenir", a-t-il dit depuis la place Rouge, face à des milliers de soldats participant au défilé du 9 mai qui marque la victoire soviétique sur les nazis en 1945. M. Poutine a ensuite souligné que tout devait être fait pour éviter que "l'horreur d'une nouvelle guerre globale ne se répète".
06h54 TU. L'Ukraine ne laissera pas la Russie "s'approprier la victoire" sur le nazisme, dit Volodomyr Zelensky.
L'Ukraine ne laissera pas la Russie "s'approprier la victoire sur le nazisme" en 1945, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi 9 mai, jour où la Russie fête en grande pompe la victoire dans la Seconde Guerre mondiale.
"Nous sommes fiers de nos prédécesseurs qui, avec d'autres peuples dans le cadre de la coalition anti-hitlérienne, ont vaincu le nazisme. Nous ne laisserons personne annexer cette victoire, se l'approprier", a-t-il déclaré dans un message vidéo, qui le montre marchant dans l'avenue centrale de Kiev. "Nous avons vaincu à l'époque, nous vaincrons maintenant", a-t-il ajouté en référence à l'invasion russe de l'Ukraine depuis le 24 février.
04h47 TU. Le G7 prêt, sur le principe, à se sevrer du pétrole russe.Les pays du G7, qui ont accusé dimanche 8 mai Vladimir Poutine de couvrir la Russie "de honte" avec ses actions en Ukraine, ont pris l'engagement de se sevrer du pétrole russe, mais sans donner de calendrier précis.
"Le G7 tout entier s'est engagé aujourd'hui à interdire ou supprimer progressivement les importations de pétrole russe", a annoncé dimanche la Maison Blanche dans un communiqué.
Cette décision "va porter un coup dur à la principale artère irriguant l'économie de (Vladimir) Poutine et le priver des revenus dont il a besoin pour financer sa guerre" contre l'Ukraine, affirme l'exécutif américain.
Ce sevrage se fera "d'une manière appropriée et raisonnée", écrivent les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G7 dans leur communiqué final, qui ne précise toutefois pas quels engagements exactement a pris chacun d'eux, à savoir l'Allemagne (qui en a la présidence cette année), le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, et le Royaume-Uni.
21h31 TU. Londres annonce de nouvelles sanctions commerciales contre la Russie.
Le gouvernement britannique a annoncé dimanche 8 mai un nouveau train de sanctions commerciales contre la Russie et la Biélorussie en raison de l'invasion de l'Ukraine, avec des interdictions d'exportation visant l'industrie russe et la hausse de tarifs douaniers, notamment sur le palladium.
"Cet important paquet de sanctions infligera encore plus de dommages à la machine de guerre russe", a déclaré la ministre du Commerce international, Anne-Marie Trevelyan, dans un communiqué.
Les tarifs douaniers vont augmenter de 35 points de pourcentage, notamment pour le platine et le palladium -utilisé dans l'industrie automobile-, tandis que les interdictions d'exportation visent des biens destinés aux secteurs manufacturier et de machinerie lourde en Russie, comme le plastique, le caoutchouc ou des machines.
"La Russie est l'un des principaux pays producteurs de platine et de palladium et dépend fortement du Royaume-Uni pour exporter" ces produits, selon le gouvernement.
Ces sanctions portent sur 1,7 milliard de livres de biens en valeur (environ 2 milliards d'euros), a précisé l'exécutif, portant à plus de 4 milliards de livres la valeur des biens visés par des sanctions commerciales depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.
21h21 TU. Volodomyr Zelensky accuse la Russie d'avoir "oublié tout ce qui était important pour les vainqueurs" de 1945.
"La Russie a oublié tout ce qui était important pour les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale", a accusé dimanche 8 mai le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à la veille des commémorations en Russie du 9 mai célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie.
Il a fustigé dans un message vidéo dimanche soir "de violents bombardements" dans plusieurs régions ukrainiennes, dont un ayant entraîné la mort de 60 personnes dans une école de l'est, "comme si ce n'était pas le 8 mai aujourd'hui, comme si demain n'était pas le 9, alors que le maître mot devrait être la paix pour tous les gens normaux". "L'Ukraine et le monde libre s'en souviendront", a-t-il lancé.
Selon Volodymyr Zelensky, l'Ukraine "a montré qu'elle faisait partie du monde libre et d'une Europe unie" face à "l'indépendance de Moscou dans le mal et la haine, que tout le monde verra demain".
Lundi, le traditionnel défilé militaire du 9 mai se tiendra à Moscou sur la place Rouge, l'occasion pour la Russie d'une démonstration de force en pleine invasion en Ukraine.
"L'armée russe ne serait pas elle-même si elle ne tuait pas", a encore accusé Volodymyr Zelensky dans son message vidéo au moment d'évoquer les "60 personnes tuées" dans une frappe samedi 7 mai sur une école dans l'est de l'Ukraine où se réfugiaient des civils.
20h56 TU. Le chef de l'ONU "horrifié" par le bombardement meurtrier sur une école ukrainienne, selon le porte-parole.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres est "horrifié" par le bombardement d'une école dans l'est de l'Ukraine, qui a fait 60 morts selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, et demandé que les civils soient épargnés, a indiqué dimanche son porte-parole.
"Le secrétaire général est horrifié par l'attaque qui aurait été perpétrée le 7 mai sur une école à Bilogorivka, en Ukraine, où de nombreuses personnes y cherchaient apparemment refuge face aux combats en cours", a indiqué le porte-parole Stéphane Dujarric dans un communiqué. Antonio Guterres "réaffirme que les civils et les infrastructures civiles doivent toujours être épargnées en temps de guerre", et a noté que cette attaque "rappelait une nouvelle fois que dans cette guerre, commme dans tant de conflits, ce sont les civils qui paient le prix le plus élevé".