DIRECT - Ukraine : le centre de Bakhmout théâtre de "violents combats"

C'est l'une des conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine. En 2022, les importations d'armement en Europe ont quasiment doublé. Et la tendance devrait se poursuivre. Sur le terrain, les combats font toujours rage à Bakhmout. Le centre-ville est désormais dans le viseur. Suivez notre direct.
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Un soldat ukrainien qui conduit un tank près de la ligne de front à Bakhmout, en Ukraine, le 8 mars 2023.
AP/Evgeniy Maloletka
Un soldat ukrainien qui conduit un tank près de la ligne de front à Bakhmout, en Ukraine, le 8 mars 2023.
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Ukraine combattant à Bakhmout le 10 mars 2023
© AP Photo/Evgeniy Maloletka
Un combattant ukrainien à Bakhmout, le 10 mars 2023
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19h41 TU - Rome accuse Wagner d'utiliser les migrants pour punir les soutiens de Kiev

Le ministre italien de la Défense Guido Crosetto a accusé le groupe paramilitaire russe Wagner de favoriser les migrations illégales vers l'Europe pour punir les pays européens soutenant l'Ukraine.

"L'augmentation exponentielle du phénomène migratoire en provenance des côtes africaines fait aussi partie, dans une mesure non négligeable, d'une stratégie claire de guerre hybride que le groupe Wagner (...) met en œuvre en utilisant son poids significatif dans plusieurs pays africains", a affirmé le ministre dans un communiqué.

"De même que l'UE, l'Otan et l'Occident ont réalisé que les cyberattaques faisaient partie de la confrontation globale que la guerre en Ukraine a ouverte, ils devraient maintenant comprendre que le front sur l'Europe du Sud devient chaque jour plus dangereux", a-t-il poursuivi.

Et d'avertir que "l'immigration incontrôlée et continue (...) devient un moyen pour frapper les pays les plus exposés, en premier lieu l'Italie, et leurs choix géostratégiques".

Le ministre de la Défense italien Guido Crosetto à Rome, le 9 février 2023.
Le ministre de la Défense italien Guido Crosetto à Rome, le 9 février 2023.
AP/Andrew Medichini

18h34 TU - TotalEnergies annonce se désengager d'une importante usine de lubrifiants industriels en Russie

Le groupe français TotalEnergies a annoncé se désengager d'une importante usine de lubrifiants automobiles et industriels, située au sud-ouest de Moscou, continuant son retrait progressif du pays annoncé dans la foulée de l'offensive militaire du Kremlin en Ukraine.

"En ligne avec nos principes d’actions énoncés le 22 mars dernier, TotalEnergies a abouti à un accord de cession de son usine de lubrifiant (industriel, NDLR) et de sa filiale TotalEnergies Marketing Russia à une société, créée par l’équipe dirigeante russe de la filiale", a indiqué le groupe. 

"La finalisation de la cession vient de s’achever suite à l’autorisation par les autorités russes permettant la mise en œuvre effective et définitive de la vente", a-t-il ajouté. TotalEnergies n’a pas souhaité communiquer le montant de la transaction.

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15h45 TU - La Norvège s'alarme de l'influence de Moscou et Pékin en Afrique

La Norvège s'inquiète de la défiance grandissante envers l'Occident que la Russie et la Chine attisent dans les pays en voie de développement et notamment en Afrique, a déclaré lundi sa ministre de l'Aide au développement.

"Si quelque chose me faire perdre le sommeil, c'est la façon dont la défiance grandit et dont certains pays aujourd'hui alimentent cette défiance", a confié Anne Beathe Tvinnereim lors d'une rencontre avec la presse étrangère.

"Je ne pense pas que ce soit une coïncidence que (le chef de la diplomatie russe, Sergueï) Lavrov ait fait plusieurs voyages en Afrique et nous voyons l'intérêt de la Chine pour l'Afrique", a-t-elle ajouté. 

"C'est juste un exemple parmi d'autres (qui montre) pourquoi il est important que des pays comme la Norvège et ses pairs ne se retirent pas mais qu'au contraire nous augmentions notre soutien international (...) car les pays en développement ont besoin de savoir qu'ils ne sont pas oubliés", a-t-elle dit.

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14h31 TU - L'invasion russe a des conséquences "dévastatrices" de la guerre sur les orphelins

L'ONG Human Rights Watch (HRW) dénoncé les conséquences "dévastatrices" de l'invasion russe sur les orphelins et les enfants placés ukrainiens, dont des "milliers" ont été "transférés de force" vers la Russie ou des territoires sous occupation russe.

"La Russie doit mettre fin à (ces) déportations", a déclaré l'ONG dans un communiqué. "Le retour des enfants qui ont été capturés illégalement par les forces russes devrait être une priorité internationale", a-t-elle ajouté. 

HRW a également exhorté l'Ukraine à réformer "urgemment" son système de prise en charge de ces enfants, alors que ce pays qui avait avant l'invasion plus de 105 000 d'enfants placés dans des institutions - dont environ la moitié handicapés - soit "le total le plus élevé en Europe, derrière la Russie".  

"Au moins plusieurs milliers d'enfants" ukrainiens placés ont été transférés vers la Russie ou en territoires qu'elle occupe en Ukraine, "un crime de guerre", a accusé l'ONG en s'appuyant sur des déclarations d'autorités russes, ainsi que celles de militants et avocats ukrainiens.

Le Parlement russe a modifié la législation pour donner la nationalité russe aux enfants ukrainiens et selon des responsables russes, "des centaines d'enfants ukrainiens ont été adoptés", alors que des normes internationales interdisent les adoptions internationales pendant les conflits armés, a ajouté HRW.

11h00 TU - L'accord céréalier en discussion à Genève

De hauts responsables russes et des Nations unies se rencontrent lundi à Genève pour discuter du renouvellement de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui expire le 18 mars.
Les pourparlers se déroulent au siège des Nations unies à Genève, appelé le Palais des Nations, et la délégation russe est menée par le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine. La semaine dernière, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait qualifié de "compliquées" les négociations visant à prolonger cet accord, qui avait permis la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, malgré l'invasion du pays.
L'accord vital pour l'approvisionnement alimentaire mondial a jusqu'à présent permis d'exporter plus de 24 millions de tonnes de céréales depuis les ports ukrainiens, selon l'ONU.

10h40 TU - L'Ukraine au menu d'un dîner Macron - Orban à Paris

Emmanuel Macron reçoit lundi soir Viktor Orban à Paris pour insister sur "l'unité des pays européens" sur la guerre en Ukraine face à la voix dissonante que fait régulièrement entendre le Premier ministre hongrois, ainsi que sur les "valeurs européennes" et l'Etat de droit.
Viktor Orban navigue à contre-courant de ses partenaires européens sur le dossier ukrainien depuis l'invasion russe de l'Ukraine il y a un an. Il fustige la "guerre indirecte" menée par l'Europe contre la Russie et a encore lancé fin février un nouvel appel à un cessez-le-feu.

07h41 TU - "Violents combats" pour le centre de Bakhmout (armée ukrainienne)

De "violents combats" avec les forces russes sont en cours pour le centre de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué lundi 13 mars le commandant de troupes terrestres ukrainiennes. Informations confirmées aussi du côté russe.
Les Russes "attaquent depuis plusieurs directions" pour "avancer vers les quartiers centraux", a indiqué M. Syrsky cité par le centre de presse de l'armée. "Plus nous sommes proches du centre-ville, plus durs sont les combats", lui a fait écho Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner.

07h30 TU - Les importations d'armes explosent en Europe

Les importations d'armement en Europe ont quasiment doublé en 2022, tirées par les livraisons massives vers l'Ukraine devenue troisième destination mondiale. C'est ce qui ressort d'un rapport de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) publié ce lundi 13 mars.
Avec une envolée de 93% sur un an, les importations ont aussi augmenté du fait de la hausse des dépenses militaires de plusieurs Etats européens comme la Pologne et la Norvège, qui devrait encore accélérer, selon cette étude faisant référence.
L'Ukraine, jusqu'ici un importateur négligeable d'armement, est devenue subitement la troisième destination d'armement dans le monde l'an passé, derrière le Qatar et l'Inde, conséquence directe de l'aide occidentale pour repousser l'invasion russe.