Fil d'Ariane
17h00 TU. Scènes d'adieux à la gare de Kramatorsk ce 29 mars
14h00 TU. Le ministère russe de la Défense publie des photos du déployement de lanceurs de missile Yars
L'armée russe a commencé des exercices stratégiques avec ses missiles Yars en Sibérie afin de montrer ses capacités nucléaires en plein conflit avec l'Ukraine.
Pendant ce temps, le ministre de la Défense russe Choïgou s'est rendu à Tcheliabinsk et Kirov dans des usines produisant des munitions et des obus. Le ministère de la Défense a dit que "les dirigeants des usines s'efforçaient de moderniser les outils de production."
13h51 TU. Le Kremlin dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles"
"Nous continuerons à défendre les intérêts de nos athlètes de toutes les manières possibles et poursuivrons les contacts avec le CIO pour protéger (leurs) intérêts", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La réaction du Kremlin intervient après que le Comité international olympique (CIO) a recommandé hier le retour des athlètes russes et bélarusses dans les compétitions internationales, tout en émettant des critères restrictifs.
Lesdits athlètes pourront réintégrer les tournois internationaux après validation des fédérations concernées, uniquement sous bannière neutre, "à titre individuel" et en respectant les réglementations antidopage internationales.
Il faut aussi qu'ils n'aient pas soutenu "activement" le conflit en Ukraine et ne soient pas actuellement "sous contrat" avec l'armée ou les organes de sécurité russes.
Le Comité olympique russe a rapidement dénoncé des critères "inacceptables" et "discriminatoires", déplorant "une farce". "Les principes du CIO et de l'ONU sont bafoués", a déploré hier lors d'une conférence de presse son président, Stanislav Pozdniakov, qui a exigé "des conditions égales pour les athlètes de tous les pays".
Le CIO n'a toutefois pas tranché la question de la participation russe et bélarusse aux prochains Jeux olympiques 2024 de Paris, une question explosive au vu des menaces de boycott de plusieurs pays dont l'Ukraine et de certains de ses alliés.
Le patron du comité d'organisation des Jeux européens qui auront lieu cet été à Cracovie (Pologne), a de son côté prévenu que la Russie et le Belarus ne pourraient pas participer à ce rendez-vous qui réunit 18 disciplines olympiques du 21 juin au 2 juillet.
"Sous aucun prétexte et d'aucune manière, les sportifs représentants la Russie et le Bélarus ne prendront part à nos épreuves", a déclaré Marcin Nowak sur la radio RFM FM.
Our view remains unchanged.
— European Games 2023 (@eg2023en) March 29, 2023
– At the European Games in Krakow, there will be no competitors representing the Russian Federation and Belarus – stresses the president of the Organizing Committee of the European Games, Dr. Marcin Nowak @new_666https://t.co/Cqu7B0ic9V
Il a ajouté que si des fédérations internationales devaient décider que les Jeux européens ne seront pas qualificatifs pour les JO-2024 de Paris les épreuves dans les disciplines concernées "n'auront simplement pas lieu".
13h30 TU. Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, va"essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia
Rafael Grossi s'est exprimé lors d'une visite sur le site de cette centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le Sud de l'Ukraine, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.
Voir : Ukraine : le chef de l'agence internationale de l'énergie atomique à Zaporijjia
"J'essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties", a -t-il déclaré en précisant que ce compromis concernerait la centrale en elle-même et non plus seulement une zone de sécurité autour de celle-ci, sur laquelle portaient jusque-là les négociations, infructueuses. "Il faut éviter une catastrophe", a-t-il ajouté, regrettant que "l'activité militaire est à la hausse dans toute cette région" avec notamment une "augmentation significative du nombre de soldats". "L'idée est de s'entendre sur certains principes, certains engagements, dont ne pas attaquer la centrale", a poursuivi Rafael Grossi, qui a une nouvelle fois appelé à ne pas entreposer d'armes et d'équipements militaires lourds sur le site, occupé par Moscou depuis mars 2022.
Rafael Grossi est arrivé à la centrale à bord d'un véhicule blindé de l'armée russe, avec une garde de soldats en tenue de combat. Des employés de l'AIEA étaient également présents dans le convoi, notamment trois inspecteurs venus relever des collègues en poste sur le site.
Il a ensuite visité la centrale et constaté les traces laissées par des tirs ayant frappé en novembre l'immense bloc en béton recouvrant le réacteur numéro 2. Des planches en bois recouvraient toujours des vitres autour soufflées par les explosions, selon un journaliste de l'AFP.
L'AFP a vu au moins cinq véhicules militaires légers (camions ou transports de troupes blindés) déployés sur place, certains sous des coursives en hauteur conduisant aux réacteurs ou des tuyaux pour éviter d'être repérés depuis le ciel.
Lors de la visite, l'AFP a vu des employés de le centrale en civil qui continuaient d'entrer et sortir du site, après avoir été contrôlés par des hommes armés à l'une des entrées.
Les journalistes ont vu plusieurs fortifications sur le site de la centrale, notamment des blocs de béton pour stopper les véhicules à l'entrée, une cloche blindée avec des meurtrières, mais aussi des sacs de sable déployés aux étages du réacteur 6.
12h19 TU. Expulsion de moines à Kiev: le gouvernement exclut tout recours à la force
Les autorités ukrainiennes ont exclu tout recours à la force contre un célèbre monastère de Kiev d'une Eglise orthodoxe liée à Moscou et dont les moines sont confrontés à un avis d'expulsion depuis mercredi.
Fondé au XIe siècle et classé par l'Unesco au patrimoine mondial, le monastère, qui surplombe les rives du Dniepr, héberge le siège de l'Eglise orthodoxe ukrainienne soumise au patriarcat de Moscou avant l'invasion russe lancée en février 2022.
Voir : Ukraine : un monastère se déchire sur la guerre
Cette confession a annoncé en mai la rupture de ses liens avec l'Eglise russe dont le patriarche russe, Kirill, a soutenu l'invasion. Mais le gouvernement de Kiev estime que cette Eglise reste de facto dépendante de Moscou. Les autorités ont dans un premier temps ordonné aux religieux de quitter aujourd'hui au plus tard le monastère de la Laure des Grottes mais les moines ont jusqu'à présent refusé de partir.
"Personne ne va tirer personne par les pieds, il n'y aura pas d'expulsion par la force, tout se fera dans le respect de la loi", a affirmé Oleksiï Danilov, secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale, cité mercredi par son service de presse.
Le ministère de la Culture avait annoncé à la mi-mars la résiliation du bail qui permettait à cette Eglise de louer gratuitement une partie de la Laure, au motif de "violations (des règles) dans l'utilisation de biens d'État".
Un porte-parole du ministère a déclaré mercredi à l'AFP que la procédure d'expulsion débutait ce mercredi mais qu'aucune date butoir n'avait été fixée pour l'instant.
"La procédure doit être lancée aujourd'hui" mais "aucune date n'est fixée" pour le départ définitif, a indiqué ce porte-parole, Serguiï Samoïlenko, assurant également qu'aucune "éviction par la force" n'est prévue.
12h11 TU. Le patron de l'AIEA est arrivé à la centrale nucléaire de Zaporijjia
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi est arrivé à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, dont la sécurité est source d'inquiétude pour la communauté internationale.
Il s'agit de sa deuxième visite dans cette centrale nucléaire du sud de l'Ukraine, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis le début de la guerre en février 2022. Son précédent déplacement remonte au mois de septembre, date depuis laquelle l'AIEA dispose d'une équipe d'experts sur place.
Rafael Grossi mène depuis plusieurs mois des consultations avec Kiev et Moscou pour mettre en place une zone de protection autour du site, régulièrement atteint par des frappes et victime de coupures de courant à répétition, laissant craindre un accident nucléaire.
Un conseiller de la direction de l'opérateur russe Rosenergoatom a indiqué aujourd'hui à l'agence de presse russe Tass ne pas attendre de percée dans les pourparlers. "Nous sommes loin d'avoir l'illusion que la visite de Grossi puisse radicalement changer les choses", a dit Renat Kartchaa, tout en appelant à "entretenir le dialogue".
Rafael Grossi "doit voir comment la situation a évolué à la centrale nucléaire de Zaporijjia, parler avec les ingénieurs nucléaires qui l'opèrent", a indiqué de son côté l'opérateur ukrainien, Energoatom, annonçant l'arrivée du responsable en diffusant une vidéo d'une colonne de véhicules arrivant sur place.
11h53 TU. L'Espagne livrera six Leopard à l'Ukraine après Pâques
L'Espagne livrera les six chars Leopard qu'elle a promis à l'Ukraine après la semaine de Pâques, a annoncé aujourd'hui la ministre de la Défense, Margarita Robles.
"Ces six chars de combat (...) seront envoyés en Ukraine après la semaine de Pâques", a-t-elle déclaré à la Chambre des députés, soit à partir du 10 avril.
L'Espagne avait annoncé fin février l'envoi de ces chars. Stockés dans une base militaire à Saragosse (nord), ces Leopard 2A4 n'étaient plus utilisés depuis de nombreuses années et ont dû être réparés.
L'armée espagnole, qui a formé des militaires ukrainiens à leur utilisation, fait actuellement d'ultimes tests sur ces appareils avant qu'ils ne soient livrés, a précisé la ministre.
En visite à Kiev, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez avait annoncé le 23 février que Madrid pourrait en envoyer quatre de plus. "Ces quatre chars supplémentaires devront faire l'objet d'une réparation", a confirmé Margarita Robles, sans donner d'indication sur le calendrier de leur futur envoi en Ukraine.
L'Allemagne a confirmé lundi avoir livré pour sa part 18 Leopard à Kiev, qui a également reçu récemment des Challengers britanniques. Ces tanks, réclamés depuis longtemps par l'Ukraine, arrivent à temps pour l'offensive de printemps qu'elle prévoit de mener contre l'armée russe.
11h25 TU. Rosneft signe avec un partenaire indien pour "augmenter considérablement" les livraisons de pétrole russe
Au cours d'un voyage en Inde de son patron, Igor Setchine, "Rosneft et l'Indian Oil Company ont signé un accord à terme pour augmenter considérablement les approvisionnements en pétrole et diversifier les qualités vers l'Inde", a indiqué l'entreprise d'État russe dans un communiqué.
Rosneft n'a pas précisé le montant du contrat signé, ni les volumes décidés dans le cadre de cet accord. La Russie venait d'annoncer la veille que ses exportations de pétrole vers l'Inde ont été multipliées par 22 en 2022.
Visée par de lourdes sanctions économiques occidentales et des embargos sur ses hydrocarbures en raison de son offensive contre l'Ukraine, la Russie s'efforce de rediriger ses exportations de pétrole et de gaz vers d'autres pays, notamment en Asie.
L'Inde et la Chine, grands consommateurs d'énergie, sont au premier rang des pays sur lesquels Moscou compte pour compenser les contrats perdus en Europe.
Si ces nouveaux débouchés ont permis à Moscou de compenser en partie les marchés perdus en Europe, sa dépendance envers les poids lourds asiatiques permet à la Chine et à l'Inde de négocier les prix à la baisse.
"Les parties ont également discuté (..) des possibilités d'effectuer des paiements en devises nationales", a pour sa part précisé Rosneft dans son communiqué, alors que la Russie tente de dédollariser son économie pour être moins dépendante de Washington.
Les entreprises indiennes sont des partenaires de Rosneft dans plusieurs de ses projets d'importances en Russie, dont l'exploitation du gigantesque champ pétrolier et gazier de Vankor (actionnaires à 49,9% de la filiale opératrice Vankorneft).
Selon des données du ministère indien du Commerce, citées dans le communiqué, la Russie est devenue l'an passé pour la première fois de l'histoire l'un des cinq principaux partenaires commerciaux de l'Inde, le volume des échanges entre les pays atteignant 38,4 milliards de dollars.
11h20 TU. Le Kremlin dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles"
Le Kremlin dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles", au lendemain de la recommandation du CIO de les réintégrer aux compétitions internationales sous bannière neutre, à titre individuel et à condition qu'ils n'aient pas soutenu le conflit en Ukraine.
"Nous continuerons à défendre les intérêts de nos athlètes de toutes les manières possibles et poursuivrons les contacts avec le CIO pour protéger (leurs) intérêts", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La réaction du Kremlin intervient après que le Comité international olympique (CIO) a recommandé le retour des athlètes russes et bélarusses dans les compétitions internationales, tout en émettant des critères restrictifs.
09h53 TU. Le nombre d'ogives opérationnelles en hausse, tiré par la Russie
Le nombre d'ogives nucléaires opérationnelles dans le monde a augmenté en 2022, tiré notamment par la Russie et la Chine.
Début 2023, les neuf puissances nucléaires officielles et officieuses détenaient 9576 têtes nucléaires prêtes à l'emploi, soit une puissance équivalente "à plus de 135 000 bombes d'Hiroshima", selon le Nuclear Weapons Ban Monitor publié par l'ONG norvégienne Norsk Folkehjelp.
Ces chiffres sont publiés au moment où Moscou a à plusieurs reprises agité la menace nucléaire en lien avec son invasion de l'Ukraine.
07h31 TU. Cyberguerre: pas de "grand soir" pour la Russie en Ukraine
La Russie a échoué dans ses efforts de "cyberdestruction" de l'Ukraine, menée parallèlement à sa tentative d'invasion, et les attaques pro-russes se sont reportées sur les pays européens, indiquent les experts en cybersécurité du groupe Thales.
"Nous n'avons pas vu le grand soir de la cyberguerre que la Russie voulait asséner à l'Ukraine, qui a été particulièrement résistante", a commenté Ivan Fontarensky, directeur technique de la cyberdéfense chez Thales.
"Le 23 février (2022), en même temps que l'attaque sur le terrain, la Russie a tenté des cyberattaques éclair, avec des virus inconnus visiblement créés pour l'occasion, qui ciblaient des objectifs militaires, comme les centrales d'énergie, les infrastructures télécom, électriques ou encore le réseau satellitaire Viasat au tout début du conflit", a-t-il expliqué.
Malgré l'impact de l'attaque contre Viasat, réseau télécom utilisé par l'armée, "l'Ukraine a été particulièrement résistante et même résiliente pour remettre en place des systèmes impactés. Nous pensions que la Russie était capable de mener de telles opérations mais leur attaque à échoué. Non seulement elle a fait des erreurs dans ses modes opératoires mais, depuis 2014 (et la première incursion russe en Ukraine, ndlr), l'Ukraine a appris à mieux se protéger, grâce aussi à une coopération avec d'autres pays alliés", a détaillé Ivan Fontarensky.
06h53 TU. L'annonce par Poutine du déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie est "dangereuse", fustige Biden
Joe Biden a estimé que l'annonce par son homologue russe Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie était "dangereuse".
"Ce sont des paroles dangereuses et c'est préoccupant", a jugé le président américain à la Maison Blanche auprès de journaliste.
Vladimir Poutine a affirmé que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie, situé aux portes de l'Union européenne.
05h37 TU. Le chef de l'AIEA attendu à la centrale nucléaire de Zaporijjia
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est attendu à la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, occupée par les forces russes et dont la communauté internationale craint pour la sécurité.
Rafael Grossi et sa délégation doivent arriver sur le site dans la matinée et en repartir dans l'après-midi, selon l'agence Tass citant un responsable de l'opérateur russe Rosenergoatom. Il s'agit de la deuxième visite de M. Grossi à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, depuis le début du conflit en février 2022.