DIRECT - Ukraine : le conflit et ses conséquences au programme du G7

Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 se réunissent à partir de ce dimanche 16 avril au Japon pour des discussions qui s'annoncent dominées par la pression croissante de la Chine sur Taïwan et le conflit en Ukraine.
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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, au centre, et l'ambassadeur des États-Unis au Japon sont accueillis par le ministre japonais des Affaires étrangères. Ils se rendent à Karuizawa, pour une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7. AP/ Andrew Harnik.
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18h00 TU. Le ministre chinois de la Défense salue des liens "forts" avec Moscou lors d'une rencontre avec Poutine.

Le ministre chinois de la Défense Li Shangfu a salué des liens "forts" avec Moscou lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine au Kremlin.

"Nous avons des liens très forts, qui dépassent les alliances militaro-politiques de l'époque de la Guerre froide" et sont "très stables", a-t-il dit lors de cette rencontre retransmise à la télévision russe, selon leur traduction.

17h00 TU. L'Ukraine rapatrie 130 militaires lors d'un échange de prisonniers à Pâques.

Cent trente prisonniers de guerre ukrainiens ont été libérés et sont rentrés chez eux dans le cadre d'un "grand échange de Pâques", a déclaré dimanche un haut responsable présidentiel ukrainien, le jour de la Pâque orthodoxe.

Les forces ukrainiennes et russes ont régulièrement échangé des prisonniers pendant l'invasion de Moscou, qui en est maintenant à son 14e mois. La Russie détient des pans de territoire à l'est et au sud de l'Ukraine.

"Nous ramenons 130 de nos hommes. Il (l'échange) s'est déroulé en plusieurs étapes au cours des derniers jours", a déclaré le chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, sur l'application de messagerie Telegram.

On ne sait pas combien de Russes ont été renvoyés dans l'autre sens.

Andriy Yermak a déclaré que ceux qui rentraient chez eux comprenaient des militaires, des gardes-frontières, des membres de la garde nationale, des marins et des employés des gardes-frontières de l'État.

L'échange était le deuxième grand échange de prisonniers de la semaine dernière. Lundi, la Russie et l'Ukraine ont déclaré avoir procédé à un important échange de prisonniers avec la libération de 106 prisonniers de guerre russes en échange de 100 Ukrainiens.

15H30 TU. JO-2024: face aux Russes, le CIO avance sur un fil.

En ouvrant aux Russes la porte du sport mondial tout en laissant dans le flou leur présence aux JO-2024 de Paris, le CIO traite en funambule ce dossier saturé de pressions diplomatiques, où il joue sa crédibilité.

La trentaine de pays occidentaux qui réclamaient mi-février une "clarification" à l'instance de Lausanne devront patienter: après trois jours de réunion de sa commission exécutive, personne ne sait si des sportifs russes et bélarusses navigueront sur la Seine le 26 juillet 2024.

"Le CIO prendra cette décision au moment approprié, à son entière discrétion, et sans être lié par les résultats de compétitions qualificatives", a décrété mardi son patron, l'Allemand Thomas Bach.

En apparence, l'organisation se donne une latitude absolue et proclame l'autonomie du monde sportif face aux ingérences politiques, sa ligne historique depuis la renaissance de l'olympisme, réaffirmée depuis 2013 sous la présidence de Thomas Bach.

Le Bavarois, champion olympique de fleuret par équipes aux JO-1976 de Montréal, n'hésite jamais à rappeler le boycott par les Etats-Unis et leurs alliés des JO-1980 de Moscou, qui l'empêcha de défendre son titre et précipita son engagement dans la défense des sportifs.

"Si les gouvernements décidaient de l'éventuelle participation de tel athlète à telle compétition, ce serait la fin du sport mondial tel que nous le connaissons aujourd'hui", déclarait-il mardi, avant d'encore durcir le ton jeudi.

11h00 TU. Arrêter l'"opération spéciale" serait "la meilleure option", selon le chef de Wagner, Evguéni Prigojine.

C'est dans une vidéo publiée sur Telegram, vendredi 14 avril, que le chef de la milice Wagner s'est exprimé sur le conflit. Pour lui, le Kremlin devrait prendre la décision de mettre fin à son "opération spéciale" en Ukraine. Selon lui, la Russie devrait maintenant s'en tenir aux territoires acquis dans le Donbass et dans le sud du pays.

"Dans un sens, les objectifs fixés ont été atteints, et nous avons également détruit une large part de la population masculine ukrainienne", affirme-t-il. "Ce serait la meilleure option, pour le pouvoir comme pour le peuple russe", dit-il.


10h54 TU. Chine et Ukraine au menu d'une session ministérielle du G7 au Japon.

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 sont arrivés dimanche à Karuizawa, une petite station montagnarde japonaise, pour discuter de la pression croissante de la Chine sur Taïwan et du conflit en Ukraine.

Les délégations dont celle du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken sont venues de Tokyo à bord du train à grande vitesse japonais "Shinkansen" et devaient se retrouver pour un diner à huis clos consacré aux défis posés par la Chine.

L'hôte japonais a souligné sa certitude que l'invasion russe ne fait qu'accentuer la nécessité de redoubler de vigilance en Asie.

Le Premier ministre Fumio Kishida, dont le gouvernement a approuvé fin 2022 une révision majeure de sa doctrine de défense face à la montée en puissance chinoise, a averti à plusieurs reprises que "l'Asie pourrait être l'Ukraine de demain".

Le Japon s'est joint dès le début du conflit aux puissances occidentales du G7 pour imposer des sanctions à Moscou, envoyant également du matériel défensif et accueillant des réfugiés ukrainiens. 

"L'enjeu, au-delà de chercher de nouvelles entités et secteurs à sanctionner, est de s'assurer que les sanctions ne soient pas contournées et qu'on arrive bien à couper les ressources" de la Russie, indique un diplomate français sous couvert d'anonymat.

Le conflit en Ukraine et la montée des tensions sino-américaines ont aussi mis l'accent sur la question de la sécurité économique et la nécessité de diversifier les chaînes d'approvisionnement dans les domaines de l'énergie et des semi-conducteurs.

09H14 TU. Lula suggère une médiation conjointe avec la Chine et les Émirats arabes unis

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a indiqué avoir discuté avec la Chine et les Émirats arabes unis de la création d'un groupement de pays, pour une médiation conjointe dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine

Il a accusé les États-Unis et l'Europe de prolonger le conflit. 

La guerre a été provoquée par "des décisions prise par deux pays", a jugé le président brésilien. "Le président Poutine ne prend aucune initiative pour arrêter la guerre. (Le président Volodymyr) Zelensky d'Ukraine ne prend aucune initiative pour arrêter la guerre", a déclaré Lula.


08H32 TU. À l'occasion de la Pâque orthodoxe, Poutine salue le rôle "consolidant" de l'Église​

La fête de Pâques est la célébration la plus importante du calendrier orthodoxe tant en Russie qu'en Ukraine.

Par le passé, le patriarche russe Kirill a justifié l'offensive en Ukraine en assurant que les peuples russes et ukrainiens étaient des frères qui avaient été séparés de force, notamment par l'Occident.

(Re)voir : Guerre en Ukraine : Pâques malgré la guerre

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07H56 TU. La Pologne et la Hongrie interdisent les importations de céréales d'Ukraine

La Pologne et la Hongrie ont décidé d'interdire jusqu'au 30 juin les importations de céréales et d'autres produits agricoles depuis l'Ukraine voisine, pour protéger leurs propres agriculteurs. 

Les céréales ukrainiennes destinées à des pays étrangers transitent par l'Union européenne, depuis que l'itinéraire traditionnel d'exportation via la Mer Noire est bloqué par l'invasion russe.

Mais, en raison de problèmes logistiques, des stocks de céréales s'entassent en Pologne, faisant chuter les prix locaux, ce qui a conduit à des manifestations d'agriculteurs et à la démission du ministre polonais de l'Agriculture.

Le chef du parti au pouvoir a souligné que la Pologne continuait néanmoins à fermement soutenir l'Ukraine.

(Re)lire : Ukraine - Russie : qu'est-ce qui est en jeu dans l'accord sur les céréales ?

03H42 TU. G7: la Chine et l'Ukraine au centre de la rencontre des ministres des Affaires étrangères

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent à partir de ce dimanche 16 avril dans la ville touristique japonaise de Karuizawa (centre) pour des discussions qui s'annoncent dominées par la pression croissante de la Chine sur Taïwan et le conflit en Ukraine.

"L'enjeu, au-delà de chercher de nouvelles entités et secteurs à sanctionner, est de s'assurer que les sanctions ne soient pas contournées et qu'on arrive bien à couper les ressources" de la Russie, a estimé une source diplomatique française.

​Le sommet pourrait donc ne pas déboucher sur des mesures radicalement nouvelles mais ses participants devraient s'attacher à soutenir les efforts en matière de poursuites pénales des crimes de guerre et souligner leurs inquiétudes sur les menaces de la Russie en matière d'armement nucléaire.

20H33 TU. Zelensky et Macron ont discuté de Chine et d'un sommet pour la paix

Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et français Emmanuel Macron ont discuté de la visite en Chine de ce dernier, ainsi que des "étapes à venir" pour organiser un sommet sur la paix.

Le président Macron a redit que "la France se tenait aux côtés des juridictions ukrainiennes et internationales pour qu’aucun crime commis dans le cadre de l’agression russe ne reste impuni", selon l'Élysée.
 

(Re)voir : Ukraine : l'indignation devant les images d'un soldat ukrainien décapité

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