DIRECT-Ukraine : le président ukrainien est en Pologne, un des alliés les plus importants de Kiev

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé ce mercredi matin en Pologne pour sa première visite officielle dans ce pays, un des alliés les plus importants de Kiev qui se défend contre l'agression russe. Le programme détaillé de cette visite d'une journée n'a pas été dévoilé, hormis la cérémonie officielle d'accueil devant le palais présidentiel et une rencontre publique, dans la cour du château royal. 


 
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Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adresse à la nation à Kiev, en Ukraine, le 21 février 2023. 
Bureau de presse présidentiel ukrainien via AP,.
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19h19 TU. Thierry Breton annonce un "bouclier cyber" et une "réserve cyber" pour l'Europe


Pour que l'Europe puisse résister aux cyberattaques majeures comme celles subies par l'Ukraine, elle compte se doter d'un "bouclier cyber", incluant une "cyberarmée de réserve",annonce le Commissaire européen Thierry Breton, devant le Forum international de la cybersécurité.

Ces dispositifs seront prévus par un nouveau règlement, le "Cyber Solidarity Act", qu'il présentera le 18 avril. "Notre ambition est de créer un 'bouclier cyber européen' qui permettra de mieux détecter les attaques en amont. Il s'écoule aujourd'hui en moyenne 190 jours entre le début de la diffusion d'un malware (logiciel malveillant, NDLR) et le moment où on le détecte", souligne Thierry Breton, en charge du Marché intérieur et du Numérique.  "Nous voulons réduire drastiquement ce temps, à quelques heures", lance-t-il.

18h39 TU. Le calendrier de l'escrirme sabré en raison de la question du retour russe
 

L'escrime s'enfonce dans la crise depuis la décision de la Fédération internationale (FIE) de réintégrer Russes et Bélarusses. L'étape de Coupe du monde en Pologne annulée ce 5 avril 2023  est la dernière d'une cascade d'annulations après celles en Allemagne et en France. De quoi craindre un émiettement du circuit, à un an et demi des JO de Paris.

"Nous ne pouvons pas organiser cette épreuve suivant les conditions posées par la FIE", qui "nous a imposé" d'accueillir les sportifs russes,déclare Adam Konopka, vice-président de la Fédération polonaise PFSz, organisatrice de cette étape de Coupe du monde de fleuret féminin.

Initialement prévue en avril et qualificative pour les JO-2024, l'étape de Poznan devait être la première du calendrier à compter à son tableau des tireuses russes et bélarusses depuis que la FIE est devenue en mars la première fédération internationale à réintégrer les sportifs de ces pays, sous bannière neutre. "Les annulations d'étapes de Coupe du monde sont préoccupantes, la situation ne peut pas continuer comme ça", alerte le président de la Confédération européenne, Giorgio Scarso.

16h57 TU. Le pilote d'un avion urkainien écrasé dans une région russe arrêté 


Un petit avion ukrainien s'est écrasé dans une région russe frontalière de l'Ukraine et le pilote a été arrêté, annoncent les services de sécurité (FSB), cités par les agences de presse russes. "L'avion s'est écrasé près du village de Boutovsk dans la région de Briansk pour des raisons inconnues. Le pilote (un citoyen ukrainien), qui a tenté de fuir vers le territoire ukrainien, a été arrêté par une unité de gardes-frontières", indique le FSB, cité par l'agence Ria Novosti.

14h43 TU. Les services secrets occidentaux accusés par Poutine d'être derrière les attaques "terroristes" en Russie
 

Le président russe Vladimir Poutine accuse des services secrets occidentaux d'être impliqués dans des attaques "terroristes" en Russie, trois jours après la mort d'un célèbre blogueur militaire dans un attentat à la bombe à Saint-Pétersbourg.

"Il y a tout lieu de penser que le potentiel de pays tiers et des services spéciaux occidentaux est impliqué dans la préparation d'actes de sabotage et de terrorisme" tant dans les territoires ukrainiens occupés qu'en Russie, déclare Vladimir Poutine lors d'une réunion télévisée de son Conseil de sécurité.

14h08 TU. "L'alignement croissant" de la Chine sur la Russie inquiète l'OTAN


L'Otan dénonce "l'alignement croissant" de la Chine sur la Russie et son soutien à l'économie russe, qui permet à Moscou de compenser les conséquences des sanctions occidentales.

"Nous avons discuté de l'alignement croissant de la Chine sur la Russie, de son soutien à l'économie russe et de l'intensification de leurs activités militaires conjointes dans la région indo-pacifique", explique le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Otan avec leurs homologues du Japon, de la Corée du Sud, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. "Tout cela est très préoccupant", estime-t-il. 

Les dirigeants des quatre pays partenaires de la région Indo-Pacifique ont été invités à participer au sommet de l'Otan organisé en juillet à Vilnius, en Lituanie, a-t-il annoncé. "Nous suivons de très près ce que fait la Chine et toute fourniture d'aide létale à la Russie serait une erreur monumentale qui aurait de graves conséquences", réaffirme-t-il.

13h18 TU. La Pologne est-elle prête à livrer tous ses chasseurs MiG-29 ? 
 

Le président polonais déclare que son pays est prêt à livrer à Kiev, "à l'avenir", l'ensemble de sa flotte de chasseurs MiG-29 de conception soviétique.  La Pologne, qui a déjà fourni à l'Ukraine huit MiG-29 et va en envoyer six autres prochainement, sera "à l'avenir, en mesure de transférer à l'Ukraine l'ensemble de sa flotte de MiG". Cela représente une trentaine d'appareils au total, "moyennant un accord de ses alliés" dans l'Otan, déclare Andrzej Duda, au cours d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Le chef de l'Etat polonais explique la nécessité de ce feu vert par le fait que les MiG-29 qui restent encore en possession de son pays ont été "adaptés aux normes de l'Otan", notamment en ce qui concerne les systèmes de communication et la capacité d'assurer des missions de surveillance de l'espace aérien des alliés.

12H26 TU. Varsovie veut des garanties de sécurité supplémentaires pour l'Ukraine au sommet de l'Otan

Varsovie demandera des garanties de sécurité supplémentaire pour l'Ukraine, lors du prochain sommet de l'Otan cet été à Vilnius, a déclaré mercredi le président polonais lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous essayons d'obtenir pour l'Ukraine (...) des garanties de sécurité supplémentaires qui renforceront le potentiel militaire de l'Ukraine, qui renforceront également le sentiment de sécurité du peuple ukrainien", a déclaré Andrzej Duda.

10H58 TU. En Chine, Emmanuel Macron prévient que soutenir "l'agresseur" russe reviendrait à se rendre "complice"

Le président français Emmanuel Macron a prévenu mercredi à Pékin que, dans le conflit en Ukraine, "quiconque aiderait l'agresseur se mettrait dans la situation d'être complice d'une infraction au droit international", à propos d'une éventuelle livraison d'armes par la Chine à la Russie.

Mais le chef de l'Etat a aussi indiqué, en réponse à des questions à des journalistes, qu'il ne brandirait pas la menace de sanctions lors de son entretien avec Xi Jinping jeudi, car "ce n'est jamais une bonne manière d'engager que de menacer".
Macron en Chine
Des officiers militaires chinois se tiennent en formation avant l'arrivée du président français Emmanuel Macron à l'aéroport international de Pékin; en Chine, le 5 avril 2023. 
Gonzalo Fuentes/via AP.
10H32 TU. Le chef de l'AIEA en Russie pour négocier la sécurité d'une centrale ukrainienne

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s'est rendu mercredi en Russie pour des pourparlers visant à sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, plusieurs fois visée par des tirs.

La semaine dernière, le chef de l'AIEA s'était rendu à la centrale de Zaporijjia, contrôlée par les forces russes dans le sud de l'Ukraine, appelant à prendre des mesures d'urgence pour éviter une catastrophe nucléaire.
Rafael Grossi
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre le chef de l'énergie atomique de l'ONU Rafael Grossi lors d'une visite à Zaporijjia, en Ukraine, le 27 mars 2023. 
AP Photo/Efrem Lukatsky.
"J'ai rencontré des hauts responsables de plusieurs agences russes (...) Je poursuis mes efforts pour protéger la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré mercredi Rafael Grossi lors d'un déplacement à Kaliningrad, une enclave russe située sur la mer Baltique, entre la Pologne et la Lituanie.

"Ma récente visite à (Zaporijjia) a confirmé la nécessité urgente d'atteindre cet objectif essentiel, qui est dans l'intérêt de tout le monde", a-t-il ajouté sur Twitter.

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08H58 TU. La Chine peut "jouer un rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix", selon Emmanuel Macron

Pékin peut "jouer un rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix" en Ukraine, a estimé mercredi le président français Emmanuel Macron au début d'une visite d'Etat de trois jours en Chine.

"La Chine justement a proposé un plan de paix [...] Il s'agit bien d'une volonté d'avoir une responsabilité et d'essayer de bâtir un chemin vers la paix", a-t-il indiqué devant la communauté française.
Macron en Chine
Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport international de Pékin, en Chine, le 5 avril 2023.
Gonzalo Fuentes/Photo via AP.
06H19 TU. Le président ukrainien est arrivé en Pologne (présidence)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi matin en Pologne pour sa première visite officielle dans ce pays, a indiqué la présidence polonaise.

"Monsieur le président a franchi la frontière polonaise. Il est sur le territoire polonais", a indiqué à la télévision TVN24 Marcin Przydacz, un conseiller de la présidence polonaise, sans donner de détails.

01H50 TU. Emmanuel Macron attendu à Pékin pour renouer avec la Chine

Le chef de l'Etat français, attendu dans l'après-midi, entame sa visite d'Etat de trois jour par un discours devant la communauté française pour "énoncer les enjeux et objectifs" de ce déplacement, selon son entourage, à la veille d'une intense journée de discussions avec son homologue chinois Xi Jinping, auxquelles la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sera en partie associée.

Alors que le président Macron avait l'intention de venir régulièrement, son dernier voyage remonte à 2019 : le Covid-19 et les restrictions sanitaires draconiennes qui n'ont été levées que fin 2022 par les autorités chinoises ont longtemps gelé les relations  et éprouvé les Français résidant en Chine.
macron et Xi en 2019
Le président français Emmanuel Macron et le président chinois Xi Jinping assistent à un Forum économique Chine-France au Grand Palais du Peuple à Pékin, le 6 novembre 2019. 
Florence Lo/Pool Photo via AP.
Paris mise donc sur la "reconnexion" à tous les niveaux, et veut relancer les échanges humains, notamment ceux entre les étudiants des deux pays.

Emmanuel Macron va ainsi insister mercredi sur les liens culturels en inaugurant le festival franco-chinois "Croisements", présenté comme le plus grand festival étranger en Chine.

C'est jeudi que le dirigeant français va enchaîner les rencontres plus politiques, notamment avec Xi Jinping, qu'il avait revu en novembre au G20 à Bali, pour la première fois depuis la pandémie.

A l'époque, la France ne cachait pas son espoir de voir le président chinois jouer les médiateurs entre l'Ukraine et la Russie, et user de son influence auprès de son homologue russe Vladimir Poutine pour le convaincre de se résoudre à des négociations de paix.
Poutine et Xi à Moscou AP
Xi Jinping, le président chinois, en visite à Moscou le 21 mars 2023, lors d'une rencontre avec son homologue Vladimir Poutine.
© Vladimir Astapkovich, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP
Depuis, les faits ont déçu ces attentes : Pékin, qui se dit officiellement neutre, est resté fidèle à sa ligne de non-condamnation de l'invasion russe de l'Ukraine.

Xi Jinping et Vladimir Poutine ont renouvelé leur alliance aux allures de front anti-occidental il y a deux semaines à Moscou, et plusieurs capitales, à commencer par Washington, redoutent que la Chine finisse par fournir des armes à la Russie.
Emmanuel Macron embrasse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avec qui il va s'envoler pour Pékin dans quelques heures.  
Emmanuel Macron embrasse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avec qui il va s'envoler pour Pékin dans quelques heures.  
© AP Photo/Aurelien Morissard
"Si vous basculez dans le camp de la guerre, ça aura un impact stratégique extrêmement fort" : voilà l'un des messages que portera Emmanuel Macron, qui a voulu être accompagné par Ursula von der Leyen pour une réunion à trois avec Xi Jinping prévue jeudi. La dirigeante européenne a tenu un discours très ferme avant le voyage.