DIRECT - Ukraine : les 27 de l'Union européenne annoncent de nouvelles sanctions contre la Russie

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé à l'unanimité de poursuivre l'aide à l'Ukraine. Ils ont donné leur accord à un embargo sur les achats d'or à la Russie et ils ont approuvé le déblocage d'une cinquième tranche de 500 millions d'euros de la "Facilité européenne pour la paix" pour financer les fournitures d'armes et d'équipements militaires.
 

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Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères unanimes pour continuer l'aide à l'Ukraine
Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères unanimes pour continuer l'aide à l'Ukraine. De gauche à droite, le Lituanien Gabrielius Landsbergis, le Roumain Bogdan Aurescu, le Grec Nikos Dendias, l'Irlandais Simon Coveney, le Polonais Zbigniew Rau, la Belge Hadja Lahbib, le luxembourgeois Jean Asselborn, le Hongrois Peter Szijjarto, l'Espagnol Jose Manuel Albares Bueno ey le Danois Jeppe Kofod.
© AP Photo/Virginia Mayo
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Lundi 18 juillet

Ce qu'il faut retenir ce lundi 18 juillet 2022, 145ème jour de guerre, à 17H TU : 
- Les ministres européens des Affaires étrangères ont donné leur accord aux nouvelles mesures présentées par la Commission, dont un embargo sur les achats d'or à la Russie, et ils ont approuvé le déblocage d'une cinquième tranche de 500 millions d'euros de la "Facilité européenne pour la paix" pour financer les fournitures d'armes et d'équipements militaires.
-  Volodymyr Zelensky a limogé la procureure générale et le chef des services de sécurité du pays en raison de soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes.
- Vladimir Poutine souhaite surmonter les "difficultés colossales" causées par les sanctions sur les hautes technologies occidentales dont la Russie est très dépendante.
- Les forces russes continuent à bombarder la région de Kharkiv (Nord), d'où elles se sont retirées il y a plusieurs mois.
- Le groupe paramilitaire russe Wagner, très lié au Kremlin, a subi "de lourdes pertes" dans le Donbass, où il a joué un "rôle central" dans la prise de Popasna et Lyssytchansk, affirme le ministère britannique de la Défense.
- Le géant de l'habillement Hennes & Mauritz (H&M) va se désengager progressivement de Russie, où il emploie 6 000 personnes, en raison de l'invasion de l'Ukraine.
- Il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. L'ONU a recensé près de 5.000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que leur nombre véritable est sans doute largement supérieur. Sur le plan militaire, le chef d'état-major des armées britannique, l'amiral Tony Radakin, a évalué le 17 juillet à 50.000 le nombre de soldats russes tués ou blessés - ainsi que 1.700 chars et 4.000 blindés détruits. Des sources de sécurité occidentales évoquent depuis des semaines de 15.000 à 20.000 soldats russes tués.
Kiev a fait état d'au moins 10.000 morts dans ses troupes.

16H31 TU. L'Union Européenne renforce son soutien à l'Ukraine et fait front contre Moscou

Armes, argent, sanctions : les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont réaffirmé leur volonté de soutenir l'Ukraine et d'accroître la pression sur Moscou malgré la menace d'une rupture des livraisons de gaz russe.

La guerre menée par le Kremlin en Ukraine a des répercussions pour nos citoyens "confrontés à des prix très élevés des matières premières et de l'énergie", a reconnu la nouvelle ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib.
 


Mais les ministres ont "à l'unanimité" décidé de poursuivre l'aide à l'Ukraine.
Ils ont donné leur accord aux nouvelles mesures présentées par la Commission, dont un embargo sur les achats d'or à la Russie, et ils ont approuvé le déblocage d'une cinquième tranche de 500 millions d'euros de la "Facilité européenne pour la paix" pour financer les fournitures d'armes et d'équipements militaires.

"Certains dirigeants européens ont déclaré que les sanctions étaient une erreur, une faute. Je ne pense pas que ce soit une erreur, c'est ce que nous devons faire, et nous continuerons à le faire", a affirmé Josep Borrell, en réponse à des critiques du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

"Reculer et se plier aux exigences de Vladimir Poutine ne fonctionnera pas, cela n'a jamais fonctionné. C'est un piège", avait averti de son côté le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, dans son adresse à ses homologues européens.

"Retirer les sanctions serait fatal. C'est notre crédibilité qui est en jeu", a insisté le ministre luxembourgeois Jean Asselborn.

16H02 TU. Ukraine: Borrell appelle les Européens à "tenir le coup" face aux conséquences de la guerre

"C'est un test de résistance pour nos sociétés", a déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne.
"Je suis sûr que (le président russe Vladimir) Poutine compte sur la fatigue des démocrates. Je suis sûr qu'il croit que les démocraties sont faibles. Les sociétés européennes ne peuvent pas se permettre d'être fatiguées", a-t-il dit.

"Les sociétés européennes et les gouvernements des États membres de l'Union européenne doivent continuer à défendre les décisions qu'ils ont prises", a martelé Josep Borrell, évoquant les sanctions qui doivent "continuer à mettre la pression sur l'économie de la Russie, sachant qu'il n'y a pas de solution miracle". 
 

 


14H23 TU. Le président turc Recep Erdogan menace de nouveau de "geler" l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan

À la veille d'un sommet tripartite vec la Russie et l'Iran à Téhéra, le président Erdogan menace à nouveau de "geler" l'adhesion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN.
Lors du sommet de l'Otan fin juin à Madrid, Recep Erdogan avait sommé les deux pays nordiques de "prendre leur part" dans la lutte contre le terrorisme, dont il accuse les organisations kurdes dans le nord de la Syrie. C'était une des conditions qu'il avait posées pour appuyer leur adhésion.

"Nous avons adopté une attitude extrêmement claire pour la poursuite de l'élargissement de l'Otan (...) Je veux rappeler une nouvelle fois que nous gèlerons le processus si ces pays ne prennent pas les mesures nécessaires pour remplir nos conditions", a déclaré le président Erdogan devant la presse à l'issue d'une réunion de son gouvernement. "Nous constatons particulièrement que la Suède ne renvoie pas une bonne image à ce sujet", accuse-t-il.

Recep Erdogan doit embarquer ce soir pour Téhéran où il s'entretiendra mardi avec les présidents russe Vladimir Poutine et iranien Ebrahim Raïssi, dont il espère obtenir le feu vert pour une intervention armée dans le nord-ouest de la Syrie.

Lire : Le conflit en Syrie au centre d'un sommet Russie-Turquie-Iran à Téhéran

14H21 TU. La justice russe inflige 360 millions d'euros d'amende à Google à cause de contenus sur l'Ukraine
 

 

Logo Google à la China International Import Expo de Shanghai.
Logo Google à la China International Import Expo de Shanghai.
AP Photo/Ng Han Guan, File

Un tribunal de Moscou condamne à 21 milliards de roubles d'amende (363 millions d'euros) le géant américain Google pour n'avoir pas supprimé des contenus dénonçant l'offensive en Ukraine, a annoncé le gendarme russe des télécoms Roskomnadzor.

L'agence précise que la plateforme de vidéos YouTube, propriété de Google, n'avait pas bloqué "de fausses informations" sur l'offensive en Ukraine, ainsi que des contenus "faisant la propagande de l'extrémisme et du terrorisme" ou "appelant des individus mineurs à participer à des manifestations non autorisées".

14H10 TU. Les hôpitaux suisses n'accueilleront pas de blessés de guerre ukrainiens

évacués de Marioupol pris en charge par la Croix Rouge
Une employé de la Croix Rouge escorte le 3 mai 2022 un évacué de l'usine sidérurgique d'Azovstal. Les évacuations des civils depuis le site industriel de la ville de Mariupol (passée sous contrôle russe) ont été négociées par les Nations Unies et le Comité international de la Croix-Rouge avec les gouvernements de la Russie.
© AP Photo/Francisco Seco

Les blessés ukrainiens ne seront pas soignés en Suisse, le gouvernement n'ayant pas donné suite à une demande de l'OTAN pour éviter de se mettre en porte-à-faux avec le principe de neutralité, confirme le Département fédéral des Affaires Etrangères (DFAE), contacté par l'AFP.

"La Suisse, par son aide et son engagement humanitaire, apporte en principe un soutien de meilleure qualité et plus efficace sur place que si les patients étaient accueillis en Suisse", a affirmé le DFAE.

Le ministère souligne que l'accueil de combattants ukrainiens serait problématique pour la neutralité du pays, pierre angulaire de sa politique étrangère depuis plus de deux siècles.

(RE)lire : La guerre en Ukraine a-t-elle mis à mal la neutralité suisse ?

Selon l'article 37 de la Convention de Genève de 1949, les blessés et malades exfiltrés d'une zone de conflit doivent être "gardés par l'État neutre" pour "qu'ils ne puissent pas de nouveau prendre part aux opérations de guerre."

La demande, qui émanait d'un organisme de l'OTAN qui coordonne les évacuations médicales hors d'Ukraine, a été bien accueillie par les cantons avant qu'un avis défavorable du DFAE mi-juin n'y coupe court, selon le quotidien suisse 24 heures.
Après une concertation "dans l'urgence" de plusieurs ministères, "les mesures de préparation déjà prises en Suisse ont été suspendues", confirme le DFAE.

Berne mise plutôt sur le soutien aux hôpitaux ukrainiens, explique le ministère, qui relève également la difficulté de "distinguer les patients civils et militaires" parmi les combattants blessés.

11H55 TU. Vladimir Poutine veut surmonter les "difficultés colossales" causées par les sanctions sur les hautes technologies, Kiev appelle l'UE à ne pas céder
 

Logo Cisco
© AP Photo/Richard Drew, File


Le président russe Vladimir Poutine appelle aujourd'hui à surmonter les graves difficultés posées par les sanctions privant la Russie des hautes technologies occidentales dont elle est très dépendante.

"Ayant conscience des difficultés colossales qui se trouvent face à nous, nous allons chercher intensivement et intelligemment de nouvelles solutions", a-t-il déclaré lors d'une réunion retransmise à la télévision publique, relevant que son pays était face à un blocage "presque total" de l'accès aux technologies occidentales.

Depuis l'offensive en Ukraine, les géants de la tech (Microsoft, Apple, Google, Adobe, Cisco) ont quitté la Russie ou suspendu au minimum une partie de leurs opérations dans le pays, laissant les consommateurs, entreprises, administrations et utilisateurs russes sans alternative. Des fournisseurs occidentaux ont également cessé d'assurer un soutien technique à leurs clients russes.

Il en va aussi bien de marchandises, comme les téléphones et les ordinateurs d'Apple, les systèmes de télécommunication Cisco, les marchés d'applications mobiles ou encore les systèmes d'exploitation comme Windows.

Vladimir Poutine a indiqué aussi que les géants de la tech russe, comme Yandex ou Ozon, faisaient également face à des défis importants, car ils se finançaient sur les marchés occidentaux ou grâce à des institutions financières étrangères.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a préféré appeler ses homologues de l'UE à ne pas céder au Kremlin sur les sanctions contre la Russie, car "reculer et se plier à ses exigences ne fonctionnera pas, c'est un piège".

11H30 TU. L'UE veut "doubler" ses importations de gaz d'Azerbaïdjan

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annonce un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler "en quelques années" les importations européennes de gaz depuis cette ancienne république soviétique du Caucase.

"L'UE se tourne vers des fournisseurs d'énergie plus fiables. Je suis aujourd'hui en Azerbaïdjan pour signer un nouvel accord. Notre objectif : doubler les livraisons de gaz de l'Azerbaïdjan à l'UE en quelques années", a-t-elle déclaré sur Twitter.
 


10H30 TU. Vers de nouvelles sanctions européennes sur Moscou ?

Les ministres européens des Affaires étrangères doivent se pencher cet après-midi sur deux propositions de la Commission européenne : celle d'interdire les achats d'or à la Russie, pour aligner les sanctions de l'UE sur celles de ses partenaires du G7, et celle d'inscrire de nouvelles personnalités russes sur la liste noire de Bruxelles.
 

Borrell Bruxelles
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles, lundi 18 juillet.
AP Photo/Virginia Mayo

10H15 TU. D'autres bombardements autour de  Kharkiv et de Dnipropetrovsk


Deux personnes ont péri en 24 heures dans des bombardements russes dans la région de Kharkiv, selon le gouverneur de la région Oleg Sinegoubov. 

Dans la région de Dnipropetrovsk, "l'ennemi a bombardé Nikopol plusieurs fois pendant la nuit", selon le point matinal de la présidence ukrainienne. "Au préalable, une personne a été blessée et transportée à l'hôpital. Jusqu'à 10 bâtiments privés ont été détruits, un hôpital, deux usines locales et le port ont été endommagés", a ajouté cette source.

9H55 TU. Aux Mondiaux d'athlétisme, Maryna Bekh-Romanchuk va "sauter pour son peuple"

L'Ukrainienne Maryna Bekh-Romanchuk sera en lice en finale du triple saut, dans la nuit de lundi à mardi à Eugene, États-Unis. Cinq mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, la vice-championne du monde en titre du saut en longueur, une épreuve qu'elle dispute également à Eugene, veut la "victoire", pour elle-même dans le stade, et pour son pays dans le conflit armé, afin de pouvoir "rentrer à la maison".

Originaire de l'oblast de Khmelnytskyi, à l'ouest du pays, la triple sauteuse a fui vers l'Italie avec son mari, Mykhailo Romanchuk, double médaillé olympique et triple médaillé mondial en natation. Mais son esprit est resté en Ukraine : "Mercredi (le 13 juillet n.d.l.r.), ils ont bombardé ma ville, faisant 22 victimes dont trois enfants. Des civils. J'écoute les nouvelles tous les jours car j'ai peur pour ma famille ou ma belle-famille, qui sont restées là-bas, à Khmelnytskyi. Mon beau-père est lui avec l'armée ukrainienne près de Donetsk."

"Je veux voir mes parents, je veux retourner dans mon stade, j'aime mon stade, je veux dormir dans mon lit. Je suis fatiguée de bouger d'un endroit à l'autre, avec tous mes sacs. Je veux juste rentrer à la maison", a-t-elle ajouté en zone mixte auprès de l'AFP.
 

Athlète Ukraine
Maryna Bekh-Romanchuk, en finale du saut en longueur féminin aux Jeux olympiques de Tokyo, le 3 août 2021.
AP Photo/Matthias Schrader

9H15 TU. Six morts dans un bombardement russe à Toretsk

Six personnes ont été tuées dans un bombardement russe à Toretsk, ville du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, selon le service d'Etat ukrainien des Situations d'urgence. "Un immeuble a été détruit par un obus à Toretsk bombardée dans la matinée. Les sauveteurs ont récupéré cinq corps. Trois personnes ont été dégagées des décombres dont une est décédée à l'hôpital", précise un communiqué des autorités.

8H30 TU. La ville de Mykolaïv à nouveau visée


Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes ont visé Mykolaïv, ville du sud proche de la mer Noire, et des villages de la région, selon Vitaliy Kim, le gouverneur local.

Le maire, Oleksandr Senkevych, s'est exprimé via la messagerie cryptée Telegram : "Encore un bombardement massif de Mykolaïv. On entend de puissantes explosions. Environ 10 ont été entendues jusqu'à présent".

7H55 TU. H&M va se désengager de Russie

Le géant de l'habillement Hennes & Mauritz (H&M), qui avait déjà suspendu ses ventes en Russie depuis mars, a annoncé lundi qu'il allait se désengager progressivement de ce pays, où il emploie 6 000 personnes, en raison de l'invasion de l'Ukraine.
 

H&M
Le logo du fabricant de vêtements « H&M », à Berlin, en 2022.
AP/Michael Sohn


7H35 TU. La reprise des exportations de céréales d'Ukraine est "une question de vie ou de mort" pour le chef de la diplomatie européenne

La reprise des exportations de céréales depuis l'Ukraine est une "question de vie ou de mort" a déclaré ce matin le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Il a également partagé "l'espoir" qu'un accord soit trouvé cette semaine pour débloquer le port d'Odessa.
"La vie de (...) dizaines de milliers de personnes dépend de cet accord" en train d'être négocié entre la Russie, l'Ukraine, la Turquie et les Nations Unies, a-t-il expliqué à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE consacrée aux sanctions liées à la guerre en Ukraine.

7H30 TU. La décision canadienne sur les turbines de Nord Stream contestée par l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti dimanche soir, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, que les Ukrainiens n'accepteraient jamais la décision canadienne de renvoyer des turbines en Allemagne "en violation du régime de sanctions" contre la Russie.

Il s'agissait du premier entretien entre les deux dirigeants depuis la décision canadienne, la semaine dernière, de permettre le retour en Europe de turbines réparées au Canada et destinées au gazoduc russe Nord Stream. 

Ottawa justifie sa décision, qui exempte ces turbines réparées au Canada des sanctions économiques imposées à la Russie, par la nécessité de ne pas compromettre l'approvisionnement énergétique de l'Europe.

Revoir : Gaz russe en Europe: va-t-on vers une pénurie?

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6H30 TU. En Russie, la journaliste ayant critiqué l'offensive en Ukraine à la télévision interpellée puis relâchée

La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après son irruption en direct à la télévision avec une pancarte critiquant l'offensive de Moscou en Ukraine, a indiqué lundi matin avoir été relâchée quelques heures après son interpellation.
 

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Selon son avocat, elle a été interpellée car elle est soupçonnée d'avoir "discrédité" l'armée lors d'une prise de parole devant un tribunal de Moscou où elle s'était rendue la semaine dernière pour soutenir un opposant, Ilia Iachine, écroué pour avoir critiqué l'offensive russe en Ukraine. Ce chef d'accusation, introduit après le lancement de l'intervention militaire, est passible d'une lourde peine d'emprisonnement. Pour l'heure, les autorités n'ont pas annoncé l'ouverture d'une enquête pénale contre la journaliste.

Cette brève interpellation intervient également quelques jours après que Marina Ovsiannikova a manifesté seule près du Kremlin en brandissant une pancarte critiquant l'intervention militaire en Ukraine et le président Vladimir Poutine.

Revoir : Guerre en Ukraine : le journal télévisé russe interrompu en direct par une manifestante

6H TU. Volodymyr Zelensky limoge la procureure générale et le chef de la sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche soir le limogeage de la procureure générale et du chef des services de sécurité du pays en raison de multiples soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes.

"Aujourd'hui, j'ai pris la décision de relever de leurs fonctions la procureure générale (Iryna Venediktova) et le chef des services de sécurité (Ivan Bakanov)", a déclaré le président ukrainien dans son adresse du soir. Les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et pro russes.

Voir aussi : Ukraine : Volodymyr Zelensky limoge deux hauts reponsables

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