Des unités ukrainiennes ont évincé les forces russes de certaines positions à Bakhmout au milieu de batailles acharnées, selon un haut général ukrainien. Elles ont bombardé un village russe, dans la région de Briansk ce mardi 2 mai. Un nouveau train de marchandise russe a déraillé après la déflagration d'un "engin explosif" à Snejetskaya, dans la même région.
20H30 TU. Le ministre de la Défense ukrainien annonce l'arrivée de blindés américains Bradley sur le sol ukrainien.Dans un tweet enthousiaste, Olekseï Reznikov vante les mérite de ce transporteur d'infanterie blindé américain, le Bradley IFV, avec un vocabulaire digne d'un film d'action lançant une vidéo où l'on voit un chaton faire reculer un ours (russe) à coup de griffes.
"Vous ne saurez jamais tant que vous ne l'avez pas essayé" écrit lyrique le ministre de la Défense ukrainien,
"Énorme. Puissant. Sur-armé. Prêt au combat. Made in U.S.A les Bradley IFVs sont arrivés en Ukraine !"Dans la vidéo, ambiancée par une musique américaine tonitruante et martiale montrant le blindé en action, le ministre apparait expliquant que le pilotage est aussi facile qu'un jeu vidéo.
Il remercie le président Biden, son homologue Lloyd J. Austin III et le peuple américain. Et il conclut avec
"J'ai eu l'honneur d'apprivoiser le chaton personellement. C'était extraordinaire !"20H18 TU. L'Union européenne veut produitre 1 million d'obus par an."Je suis confiant que d'ici à 12 mois, nous pourront monter notre capacité de production à 1 million de munitions par an en Europe", a assuré ce mardi le commissaire à l'Industrie Thierry Breton.
Cette proposition est la troisième phase du plan d'action approuvé fin mars par l'UE pour fournir au moins un million d'obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et pour reconstituer les stocks stratégiques des pays européens dont certains sont proches de la rupture.
Elle sera dotée de 500 millions d'euros, dont 260 millions tirés du Fonds Européen de la Défense. Elle permettra de co-financer les investissements des industriels pour augmenter la production de leurs usines dans l'UE. Une quinzaine d'entreprises produisent dans onze états membres.
En matière de défense, nos industriels doivent désormais passer en mode économie de guerre.
Thierry Breton, commissaire européen à l'Industrie
Ces industriels
"n'ont pas aujourd'hui l'envergure pour répondre au besoin sécuritaire de l'Ukraine et de nos États membres. Mais ils ont tout le potentiel pour le faire", selon Thierry Breton qui a visité les sites des principaux producteurs de munitions de l'UE.
"Nous pouvons et devons relancer notre base industrielle pour l'adapter au besoin de conflit à haute intensité", a-t-il expliqué.
"Le rythme actuel ne permet pas de soutenir l'effort de guerre de l'Ukraine qui consomme plus que l'UE ne produit", a confirmé à l'AFP le représentant d'un État membre.
La proposition n'est pas destinée à répondre aux besoins immédiats de l'Ukraine qui se prépare à une offensive pour tenter de reprendre des territoires occupés par la Russie.
"Pour soutenir l'Ukraine à très court terme, nous devons continuer à donner de nos stocks", a insisté le commissaire.
Depuis l'appel lancé le 9 février par le président Volodymyr Zelensky, les pays de l'UE ont fourni à l'Ukraine près de 40.000 obus et plus d'un millier de missiles pour leurs armes de défense anti-aérienne et anti-chars, selon les indications obtenues par l'AFP.
Mais ces données correspondent aux demandes de remboursement soumises par les États membres. Elle ne reflètent pas la réalité des fournitures couvertes par le secret défense, a-t-on expliqué.
Une enveloppe d'un milliard d'euros est prévue pour rembourser une partie des munitions prélevées par les États membres dans leurs arsenaux. Une seconde enveloppe d'un milliard d'euros sera utilisée pour co-financer des achats communs d'obus de 155 mm destinés à l'Ukraine. Les commandes seront passées en septembre aux industriels dont la production est réalisée dans l'UE et en Norvège.
L'argent mis sur la table doit donner à l'UE une autonomie dans la production de munitions et mettre son industrie en capacité de répondre à des conflits de haute intensité, comme celui en Ukraine.
"En matière de défense, nos industriels doivent désormais passer en mode économie de guerre", a affirmé Thierry Breton.
19H05 TU. Nouveau déraillement d'un train dans la région de Briansk dû à un engin explosif.Un train de marchandises dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a déraillé en raison de la déflagration d'un
"engin explosif" sur les rails pour la deuxième journée d'affilée, sans faire de victimes, a déclaré mardi le gouverneur local.
"Un engin explosif non identifié a explosé près de la gare de Snejetskaya", a déclaré le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, au lendemain d'un déraillement similaire dans la même région et dans la foulée d'une série d'incidents, alors que Kiev dit préparer sa contre-offensive.
"L'incident a entraîné le déraillement d'une locomotive et de plusieurs wagons du train", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y avait pas de victimes.
La gare se situe à deux kilomètres de la ville principale de la région, Briansk.
La veille, une explosion avait fait dérailler un train de marchandises, qui avait partiellement pris feu, près de la localité d'Ounetcha, plus proches de la frontière ukrainienne que le déraillement de mardi.
La compagnie publique des chemins de fer russe a de son côté fait état dans un communiqué du déraillement d'un train de marchandises mardi en raison de
"l'intervention de personnes non autorisées au travail du transport ferroviaire", sans mentionner d'engin explosif.
La compagnie a précisé que l'incident était survenu à 19H47 locales (16H47 TU) entre Snejetskaya et le village de Belye Berega.
Elle a avancé que la locomotive et
"une vingtaine de wagons" avaient déraillé et que le trafic sur ce tronçon avait été suspendu.
De nombreux sabotages sur les voies ferrées en Russie ont été signalés depuis que Moscou a lancé son offensive contre l'Ukraine en février 2022, mais c'est la première fois cette semaine que des responsables confirment des attaques de cette ampleur.
16H58 TU. L'ancien Premier ministre François Fillon auditionné par des députés de l'Assemblée Nationale affirme ne pas être "concerné par les ingérences russes"."Je n'ai pas été concerné directement par des ingérences russes" et ma
"carrière professionnelle" dans le privé
"ne regarde que moi", a affirmé l'ancien Premier ministre François Fillon, interrogé ce mardi à l'Assemblée sur sa présence passée au sein de conseils d'administration d'entreprises russes.
François Fillon était auditionné par une commission d'enquête initiée par le Rassemblement national (RN) et consacrée aux
"ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères".
"Des ingérences étrangères, oui, j'en ai rencontrées, la plupart du temps, elles venaient d'un pays ami et allié qui s'appelait les États-Unis. J'ai été écouté avec le président Sarkozy pendant cinq ans par la NSA", l'Agence de sécurité nationale américaine, a-t-il affirmé.
François Fillon a aussi mentionné
"l'espionnage chinois" ou d'éventuelles
"ingérences venant de pays comme la Turquie, le Maroc, l'Algérie qui donnent directement des consignes de votes au moment des élections françaises par l'intermédiaire de responsables religieux", a-t-il encore affirmé.
Interrogé par la commission, il a ensuite évoqué sa reconversion dans le privé et sa présence un temps au sein du conseil d'administration des entreprises russes Sibur (pétrochimie) et Zarubezhneft (hydrocarbure), avant qu'il ne démissionne après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.
"En 2017, dans les circonstances que chacun connaît, j'ai quitté la vie publique et de manière définitive; j'ai entamé une carrière professionnelle, qui ne regarde que moi, je n'ai de comptes à rendre à personne, dans le respect naturellement des lois de la République", a-t-il souligné à propos de ses activités de conseil.
"Il n'y a strictement aucune friction entre Zarubezhneft et la France, (c'est) une entreprise qui n'intervient pas en France", mais
"principalement en Asie", a-t-il souligné.
"J'ai assisté à un conseil de la société Zarubezhneft" et à un
"conseil en visioconférence pour cause de Covid de la société Sibur" avant
"ma démission de ces deux conseils d'administration",
"dès l'invasion de l'Ukraine", a déclaré François Fillon.
Sur le plan géopolitique,
"je me suis trompé sur un point, je le reconnais bien volontiers. J'étais convaincu que le président Poutine ne passerait pas à l'acte" en Ukraine,
"une catastrophe absolue", a dit François Fillon.
16H26 TU. Tinder quitte à son tour la Russie, s'inquiétant pour "les droits de l'homme".Match Group, la maison-mère de l'application de rencontre Tinder, a annoncé mardi qu'il allait cesser l'ensemble de ses activités en Russie, plus d'un an après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
Selon une publication du groupe, ce dernier cessera ses activités sur place d'ici au 30 juin, justifiant cette décision par
"notre volonté de défendre les droits de l'homme".
Basé au Texas, Match Group a publié l'information dans son rapport annuel d'impact, qui fait le point sur l'avancée de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale du groupe.
"Nos marques mettent en place les conditions visant à restreindre l'accès à nos services depuis la Russie et auront totalement acté leur retrait du marché russe d'ici au 30 juin", précise le rapport.
Interrogé par l'AFP, le groupe Match s'est refusé à tout commentaire.
Le départ du groupe spécialisé dans les services de rencontres, avec Tinder mais également Hinge, Meetic ou encore match.com, est le dernier exemple d'entreprises occidentales ayant fait le choix de quitter ou de suspendre leurs activités en Russie dans la foulée du déclenchement de la guerre en Ukraine.
Ces départs ont notamment permis aux entreprises chinoises de bien souvent venir prendre le relais mais également à la Russie de tenter de développer des alternatives locales, en particulier dans le secteur technologique.
La sortie de Russie des services de Match Group intervient également au moment où le gouvernement local renforce sa législation afin de réguler le secteur de la tech, dans un contexte de répression politique croissante.
14H40 TU. Le Danemark va envoyer un bataillon en Lettonie dans le cadre de l'OTAN.Le Danemark va mobiliser en 2024 un bataillon pour la défense des pays baltes, le déployant notamment en Lettonie, dans le cadre de l'Otan et dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé mardi le ministère de la Défense.
"À partir de mi-2024, le Danemark va mettre à la disposition de l'Otan un bataillon pour la défense des États baltes, qui sera déployé en Lettonie une partie de l'année et pendant une autre au Danemark, où il sera prêt à se rendre dans les États baltes en cas de situation de crise", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le bataillon devrait compter entre 700 et 1.200 hommes.
"La composition et la taille du bataillon, ainsi que la durée des déploiements spécifiques, dépendront des besoins de l'OTAN et des alliés" et de la capacité de déploiement des forces danoises, a précisé le communiqué.
En première ligne face à la Russie, les pays du flanc oriental de l'Otan multiplient les appels au renforcement des capacités de défense de cette partie de l'Europe.
Le Danemark fait déjà partie d'une mission permanente de
"présence renforcée avancée" (Enhanced Forward Presence, EFP), assumée par plusieurs pays membres de l'Otan.
En mars 2022, ce pays avait envoyé 225 soldats en Estonie.
14H20 TU. Le Kremlin nie le nombre de combattants russes morts en Ukraine annoncé hier par la Maison Blanche.Le chiffre de 100.000 morts ou blessés dans le conflit ukrainien depuis décembre avancé par la Maison Blanche est basé
"sur de l'air", affirme le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
"Washington n'a pas la possibilité de donner des chiffres corrects, ils n'ont pas accès à des données et ce n'est pas de cette façon que les chiffres doivent être analyés. Il faut se concentrer uniquement sur les chiffres fournis pas le ministère de la Défense."14H15 TU. Vladimir Poutine célèbre la remise en fonction de la circulation urbaine à Marioupol, et la reconstruction des territoires ukrainiens annexés par la Russie.Poutine a remercié les ouvriers pour avoir travaillé d'arrache-pied afin de reconstruire les infrastructures dans les territoires occupés en Ukraine :
"Je remercie toutes les régoins russes pour l'aide apportée aux nouvelles régions. Je remercie tous les maçons, les ingénieurs et les spécialistes des différents corps de métier qui sont engagés dans le travail de reconstructio. Je sais qu'ils ont travaillé très vite et les résultats sont déjà visibles. Mais il reste beaucoup de travail pour revenir à la normale dans la région de Donetsk et dans la république populaire de Lougansk, dans les régions de Zaporijjia et de Kherson."
Une cérémonie célébrant la reprise de la circulatoin urbaine à Marioupol a été l'occasion pour le président russe de faire la promotion de l'action de son gouvernement.
"Les routes, les logements, les écoles, la santé, les centrales électriques ont été réparés ou reconstruits. La production agricole et industrielle reprend. Et nous continuerons à suivre ces chantiers."14H04 TU. Le Danemark va donner pour 228 millions d'euros supplémentaires d'équipements militaires à l'Ukraine.Le Danemark va donner 228 millions d'euros d'équipement, de munitions et de matériel de défense aérienne à l'Ukraine pour
"renforcer (s)a capacité à mener une offensive dans les mois à venir", a annoncé le ministère danois de la Défense.
D'un montant de 1,7 milliard de couronnes,
"il s'agit du plus important don du Danemark à ce jour", a souligné le ministère dans un communiqué.
Avec cette donation, qui comprend notamment des véhicules blindés et de déminage, des obus de mortier et des ponts de campagne mobiles, l'aide militaire danoise à l'Ukraine s'élève à 11 milliards de couronnes (1,47 milliard d'euros ou 1,61 milliard de dollars) depuis le début de l'invasion russe.
"L'équipement contenu dans le paquet est essentiel pour ouvrir la voie aux chars et à l'infanterie blindée ukrainiens sur la ligne de front", a indiqué le ministre de la défense par intérim, Troels Lund Poulsen, cité dans le communiqué.
En janvier, le Danemark avait donné à l'Ukraine ses 19 canons Caesar de fabrication française, et il a annoncé en avril acheter, avec les Pays-Bas, 14 chars Leopard 2 afin de les donner à l'Ukraine.
13H30 TU. Le chargé d'affaires polonais à Moscou convoqué après la saisie du bâtiment du lycée russe de Varsovie.Le chargé d'affaires polonais à Moscou a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères après la saisie par les autorités polonaises du bâtiment du lycée russe à Varsovie samedi dernier.
Selon une vidéo diffusée par l'agence publique Ria Novosti, Jacek Sladewski, le chargé d'affaires polonais à Moscou, est arrivé dans l'après-midi au ministère, quelques heures après la remise par l'ambassade de Russie à Varsovie d'une note de protestation aux autorités polonaises en raison de cette saisie survenue samedi et qualifiée d'
"acte illégal" par la Russie.
"Ces actions hostiles des autorités polonaises constituent une violation criante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961", avait dénoncé le 29 avril indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, en promettant une
"réaction sévère"."Àregarder le comportement des autorités polonaises, rien de bon ne se profile dans nos relations bilatérales", déclare le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un point de presse, en fustigeant une
"russophobie qui a envahi le cerveau" des Polonais.
"Tout cela ne peut pas rester sans conséquences", a-t-il prévenu.
12H32 TU. La France augmente le budget de son armée.Selon le ministère des Armées, la loi de programmation militaire (LPM)
"acte une hausse du budget défense sans précédent" pour atteindre 69 milliards d'euros en 2030 contre 32 milliards en 2017, même si certains programmes d'armement ont dû être priorisés au détriment d'autres.
L'effort se justifie, selon le ministère, par
"la dégradation très rapide du contexte géopolitique" marquée par la guerre en Ukraine, mais aussi par
"l'apparition de nombreux sauts technologiques qui ont un coût".
Le projet de loi de programmation militaire (LPM), prévoyant une enveloppe de 413 milliards d'euros sur sept ans pour les armées, sera examiné dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du 22 mai, et pour deux semaines, a-t-on appris ce mardi de source parlementaire.
L'exécutif souhaite l'adoption définitive d'ici mi-juillet par le Parlement de ce texte budgétaire qui couvre la période 2024-2030, avec des hausses annuelles qualifiées de
"sans précédent".
Le Conseil constitutionnel avait ouvert la voie fin avril à son inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée, en validant l'
"étude d'impact" accompagnant le projet de loi.
Les députés LR, suivis par les autres groupes d'opposition, avaient notamment remis en cause les chiffrages financiers fournis par l'exécutif. Des griefs retoqués par les Sages.
10H11 TU. Mondiaux de judo: la Fédération internationale retoque huit membres de la délégation russe.La Fédération internationale de judo (IJF) a retoqué huit noms dans la délégation proposée par la Russie pour participer sous bannière neutre aux Championnats du monde 2023 à Doha au Qatar (7-13 mai), présence qui a provoqué le boycott ukrainien.
L'IJF a accepté de réintégrer sous bannière neutre et sous des conditions de neutralité, les athlètes russes et bélarusses, suivant une recommandation du Comité international olympique.
La Fédération internationale de judo a reçu une liste de participants et a
"procédé à l'examen indépendant des antécédents des sportifs et délégués".
Seuls les sportifs
"employés au centre sportif fédéral d'entraînement" et les sportifs
"pour lesquels aucune information n'a été identifiée suggérant un soutien ou des opinions sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie" ont été autorisés à participer aux Mondiaux-2023, a précisé l'IJF.
"Après examen approfondi, huit membres de la délégation ont été rejetés" de la liste pour participer aux Mondiaux, a souligné la Fédération internationale, sans préciser s'il s'agit de judokas, ou tout autre membre de la délégation (entraîneurs, médecins, kinés, ...).
Sur le site internet de la Fédération internationale de judo dédié aux Mondiaux-2023, vingt
"athlètes individuels neutres" (10 hommes et 10 femmes, russes ou bélarusses) apparaissent parmi les participants aux Mondiaux, dont le vice-champion du monde 2021 des lourds (+100 kg), Tamerlan Bashaev, tombeur de Teddy Riner aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, ou le champion du monde 2021 de -60 kg, Yago Abuladze, inscrit dans la catégorie des -66 kg à Doha.
La Fédération ukrainienne de judo avait annoncé hier son retrait des Mondiaux-2023, en raison de la présence de sportifs russes et bélarusses. La double championne du monde (2018 et 2019) des -48 kg Daria Bilodid ne sera ainsi pas à Doha.
09H00 TU. En Ukraine, la confection de buggies à la "Mad Max" pour aider l'armée - récit.Avec leurs roues imposantes, leurs châssis bas et leurs dents peintes sur le devant, les buggies remastérisés de Moussa semblent tout droit sortis des films "Mad Max".
Quoiqu'un poil déjantés, ces engins, robustes et rapides, sont en forte demande du côté de l'armée ukrainienne. Même dans les terrains les plus délicats, ils peuvent transporter des équipements militaires et rapatrier les blessés depuis la ligne de front.
L'Ukraine fait face à un défi important: utiliser le plus de véhicules possibles pour transporter ses unités d'une zone à une autre, mais aussi évacuer les nombreux blessés, alors même que la durée de vie de ce type d'engins au plus proche des combats peut être limitée à quelques semaines.
Moussa, 29 ans - qui n'a pas souhaité donner son identité complète car sa famille habite en Crimée annexée sous contrôle russe - a lancé son petit business pour approvisionner l'armée ukrainienne avec des buggies remastérisés.
Cet exemple illustre les liens de plus en plus forts entre l'industrie privée et l'armée régulière, au moment où Kiev a besoin du maximum d'équipements dans l'espoir de mener à bien une offensive dans l'Est et le Sud pour reprendre les territoires occupés par la Russie.
À Kiev, Moussa et ses collègues s'affairent à créer la structure métallique d'un buggy. Avant de s'amuser à présenter un autre engin qui vient d'être terminé, accélérant et freinant brusquement pour l'occasion.
Les buggies produits par Moussa et son équipe -
"quelques-uns" depuis l'été dernier - pèsent 650 kg, soit environ la moitié d'une voiture normale, et se vendent à 6.000 euros pièce.
Leur confection est un beau mélange plein d'ingénuité: avant d'être assemblées, la plupart des pièces sont récupérées sur des voitures anciennes, sans systèmes électroniques complexes, de façon à faciliter la réparation sur le terrain.
"Ces voitures, il y en a plein en Ukraine et elles ne sont pas chères", dit Moussa à l'AFP.
Le buggy passé entre ses mains quelques instants plus tôt a aussi été adapté aux conditions tout-terrain du champ de bataille. Son nom final: Dracarys, en référence à des dragons cracheurs de feu dans la série à succès "Game of Thrones".
Une fois les tests effectués à l'extérieur de Kiev, le véhicule sera envoyé à un bataillon dénommé
"Crimée" pour être utilisé dans des opérations de reconnaissance.
Sur la ligne de front,
"la durée de vie de ces véhicules est de deux ou trois semaines", explique Moussa.
"Ce n'est qu'un ensemble métallique. Ce qui importe, ce sont les vies" des soldats, enchaîne-t-il.
Docteur de profession, il a abandonné la médecine pour le moment, déterminé à aider son pays en confectionnant ses buggies bricolés.
Il appartient à la communauté des Tatars de Crimée, des Musulmans qui ont largement boycotté le pseudo-référendum de rattachement organisé par Moscou en 2014 pour annexer la péninsule et ont ensuite été réprimés.
Les Russes
"détestent la liberté", lâche-t-il.
"Je veux rentrer chez moi. Je veux voir ma famille et c'est ma motivation personnelle", dit-il encore pour expliquer son engagement.
Dans un autre atelier de la banlieue de Kiev, des mécaniciens travaillent, eux, à la fabrication de véhicules à des fins médicales, un projet dirigé par un bénévole roumain, Radu Hossu, qui a levé des fonds sur les réseaux sociaux.
Le but : permettre aux infirmiers sur la ligne de front, dans la région de Donetsk, de bénéficier d'un engin performant pour mener à bien leurs missions.
Son équipe a prévu de monter plusieurs véhicules pour un coût total d'environ 150.000 euros.
L'un d'entre eux doit être un mélange de la cabine d'un camion Truck et du châssis d'un Gaz soviétique et servira à évacuer les blessés de la ligne de front. Pour parer à toute éventualité, il sera blindé, avec de grosses roues.
"C'est un véhicule à la Frankenstein", sourit Radu Hossu,
"ça n'existe nulle part ailleurs".
L'engin n'est pas le seul exemple impressionnant. Un ancien bus polonais, repeint couleur kaki, va ainsi servir d'hôpital mobile où les infirmiers de guerre peuvent directement opérer.
À l'intérieur, un ensemble d'équipements médicaux modernes. Lui aussi est blindé et un grillage est attaché devant pour limiter les impacts sur le pare-brise.
Ce bus aménagé sera positionné 15 kilomètres en retrait de la ligne de front pour recevoir des blessés et prodiguer les premiers soins vitaux.
Radu Hossu, un ancien consultant politique, a nommé son projet humanitaire en mémoire d'un soldat ukrainien tué qu'il connaissait, Oleg Goubal.
Ce militaire est décédé des suites de ses blessures en chemin pour un hôpital. Radu Hossu veut, lui, éviter au maximum que ce genre de situation ne se répète.
"Si (une telle organisation) avait existé... Je ne dis pas qu'Oleg serait forcément en vie, mais ça lui aurait donné une chance de survivre", dit-il.
Une fois l'ensemble des véhicules prêts à l'usage, Radu Hossu prévoit de poursuivre son engagement et se rendre dans le Donbass, pour aider à évacuer les blessés de la ville dévastée de Bakhmout.
07H41 TU. Vladimir Poutine ordonne au gouvernement russe de clarifier les règles sur les paiements de dividendes aux investisseurs "inamicaux".Le président russe Vladimir Poutine ordonne à son gouvernement de
"clarifier" la procédure permettant aux entreprises russes de verser des dividendes aux actionnaires des pays dits
"inamicaux".
La Russie considère que tous les pays qui lui ont imposé des sanctions pour sa campagne militaire en Ukraine sont
"inamicaux". Il a riposté avec son propre ensemble de contre-sanctions et de contrôles des capitaux qui restreignent la capacité des entreprises et des investisseurs de ces pays à transférer des bénéfices ou des dividendes dans leur pays.
Le Kremlin a déclaré que les propositions sur le paiement des dividendes devraient
"inclure des conditions pour que les résidents augmentent leur production en Russie, développent des entreprises basées sur les nouvelles technologies et investissent dans l'économie russe".
Vladimir Poutine a demandé au gouvernement de présenter des propositions d'ici le 20 mai, selon un document publié par le Kremlin.
Le Kremlin a suscité de nouvelles craintes sur de potentielles nationalisations d'entreprises étrangères la semaine dernière avec un décret pour prendre le
"contrôle temporaire" des actifs russes du groupe énergétique finlandais Fortum et de l'allemand Uniper dans une mesure qu'il a qualifiée de représailles et qui pourrait être répétée.
06H29 TU. La Russie dit évacuer plus de 200 personnes du Soudan.L'armée russe annonce évacuer plus de 200 personnes du Soudan, plongé depuis deux semaines dans des combats entre groupes armés qui ont entraîné l'évacuation massive de ressortissants étrangers.
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a indiqué que quatre avions Il-76 procédaient actuellement à l'évacuation vers la Russie de ces personnes parmi lesquelles des diplomates, des représentants de l'armée russe, leurs proches, d'autres citoyens russes et de pays dits
"amicaux" ainsi que d'ex-URSS.
Dans un communiqué distinct, le ministère a précisé que ces 200 personnes étaient arrivées à Moscou.
Moscou et Khartoum entretiennent historiquement de bonnes relations. Sous le régime du dictateur Omar el-Béchir, la Russie était l'unique pourvoyeur d'armes du Soudan, sous embargo international.
Après la chute en 2019 d'Omar el-Béchir, Khartoum s'est éloignée un peu de Moscou, mais après le putsch de 2021, les militaires ont revendiqué leur volonté de coopérer avec la Russie, en ravivant par exemple le projet de la fondation d'une base militaire russe sur les côtes soudanaises.
Le groupe paramilitaire russe Wagner est également implanté au Soudan depuis des années, avec un accès privilégié aux mines d'or du pays, mais il se fait discret depuis le début des combats.
06H20 TU. (Re)voir Ukraine : nouveaux combats vers KhersonAu moins 1 mort et 3 blessés, c'est le bilan des bombardements russes dans la région de Kherson, ce 1er mai. Des tirs de missiles ont aussi blessé au moins 34 personnes, dont 5 enfants, à Pavlohrad, dans le centredu pays.
06H07 TU. L'activité des usines russes se développe en avril avec la reprise des commandes à l'exportation.L'activité dans le secteur manufacturier russe a augmenté pour le 12e mois consécutif en avril, et les nouvelles commandes à l'exportation ont mis fin à une séquence de 14 mois de baisse, tandis que les pressions inflationnistes ont repris de l'ampleur, a révélé mardi une enquête auprès des entreprises.
L'indice mondial des directeurs d'achat (PMI) S&P pour l'industrie manufacturière russe a chuté en avril à 52,6 contre 53,2 en mars, le rythme de croissance ralentissant pour le deuxième mois consécutif.
Jusqu'à présent, la demande intérieure a été le principal moteur de la croissance du secteur, car les nouvelles commandes à l'exportation se sont obstinément contractées alors que Moscou poursuit ce qu'elle appelle son
"opération militaire spéciale" en Ukraine.
"L'augmentation des nouvelles commandes à l'exportation résulterait de la diversification des marchés d'exportation et de l'introduction de nouvelles gammes de produits", a déclaré S&P Global dans un communiqué.
La croissance globale a été tirée par de nouvelles augmentations de la production et des nouvelles commandes, aidées par les entreprises qui ont augmenté leurs effectifs, ce qui leur a permis de traiter les arriérés à un rythme plus rapide.
05H03 TU. Les forces ukrainiennes bombardent un village de la région russe de Briansk, selon le gouverneur.Les forces ukrainiennes ont bombardé ce mardi 2 mai, au matin un village de la région russe de Briansk, à la frontière de l'Ukraine, a déclaré le gouverneur local dans un message publié sur les réseaux sociaux, un jour après qu'une explosion a fait dérailler un train de marchandises dans la région.
"Dans la matinée, les forces armées ukrainiennes ont bombardé le village de Kurkovichi dans le district municipal de Starodubsky." a déclaré le gouverneur de Briansk, Alexander Bogomaz, dans un message sur sa chaîne Telegram.
"Il n'y a pas eu de victimes. Suite au bombardement, un incendie s'est déclaré dans l'une des habitations. Tous les secours sont sur place."L'Ukraine ne revendique presque jamais publiquement la responsabilité d'attaques à l'intérieur de la Russie et sur le territoire sous contrôle russe en Ukraine. L'armée, cependant, rend compte quotidiennement des activités et des mouvements de troupes dans les zones de champ de bataille.
03H00 TU. Non loin de Bakhmout, des tankistes ukrainiens "prêts" pour l'offensive.Sur le front est de l'Ukraine, des tankistes ukrainiens se disent
"prêts" pour l'offensive de printemps annoncée par Kiev, après avoir combattu les Russes à Bakhmout où la longue bataille pourrait bientôt toucher à sa fin.
Abrités dans un bois, le chef d'équipage Oleksandre et ses trois camarades assemblent un manche de six mètres de long surmonté d'un gros écouvillon pour nettoyer l'imposant canon de leur char T-72.
Ils n'ont pas tiré depuis plusieurs jours mais ils entretiennent régulièrement leur blindé afin d'être
"toujours prêts" pour l'offensive annoncée, dit Oleksandre.
Depuis plusieurs mois, l'Ukraine affirme vouloir donner un assaut décisif pour renverser le cours de l'invasion russe et libérer les près de 20% de son territoire occupés - dont la péninsule de Crimée.
"Nous devons aller de l'avant car c'est notre seule chance de rentrer chez nous plus tôt. Ce n'est qu'avec notre victoire que nous pourrons rentrer plus vite. Alors nous attendons, nous attendons", poursuit le chef d'équipage, essoufflé après l'opération de nettoyage du canon.
Au loin, le fracas des tirs d'artillerie et des explosions résonne dans le ciel chargé de pluie. À une quinzaine de kilomètres se trouve Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, où des affrontements particulièrement meurtriers font rage depuis l'été dernier.
Ces dernières semaines, les combattants russes, ceux du groupe paramilitaire Wagner et ceux des forces spéciales de l'armée, ont fortement progressé dans le centre de la localité, à l'issue d'intenses combats urbains.
Les Ukrainiens ne tiennent plus qu'une petite partie ouest de la cité et les autorités russes affirment contrôler environ 90% de la cité - qui comptait 70.000 habitants avant le conflit - aujourd'hui quasiment en ruines.
"D'après ce que je peux voir de la situation actuelle, il semble qu'il ne reste presque plus rien à Bakhmout qui soit contrôlé par nous", estime Oleksandre, le commandant d'un escadron de T-72 fournis à l'Ukraine par la Pologne il y a quelques mois déjà.
Zaur, quant à lui, est resté cinq jours dans cette ville mi-avril, en mission d'appui de l'infanterie, bien que
"les chars ne soient généralement pas conçus pour les combats urbains".
"C'est une grosse machine. Il est difficile de faire demi-tour, de manoeuvrer, de battre en retraite", dit cet autre chef de T-72, précisant avoir effectué une cinquantaine de tirs au total pendant sa mission.
Comparant les types de terrain plus ou moins favorables à l'utilisation des chars, les tankistes estiment que la région vallonnée autour de Bakhmout est plus compliquée que celles méridionales de Kherson et de Zaporijjia, faites de grandes plaines agricoles.
Ces dernières zones sont régulièrement évoquées par les analystes en tant que possible théâtre de l'offensive attendue pour le printemps des forces ukrainiennes.
Autour de Bakhmout,
"c'est un paysage très difficile. Il y a des vallons et des fossés. Et les distances à parcourir sont très courtes - 200, 300 mètres. Cela n'a donc peu de sens, ils (les Russes) peuvent nous voir. Et la visibilité est plutôt mauvaise dans nos chars", explique Oleksandre, le commandant de l'escadron.
Pour reconquérir le territoire perdu, l'Ukraine assure avoir formé des brigades d'assaut et stocké des munitions tout en s'efforçant d'épargner ses troupes et d'épuiser celles de son adversaire sur le front. Elle a aussi reçu des chars de combat et de l'artillerie de longue portée de ses soutiens occidentaux.
Mais pour Ivan, un mécanicien de 24 ans, occupé à nettoyer la mitrailleuse de son T-72,
"la contre-offensive ne changera pas les choses aussi rapidement que tout le monde le souhaite. Pour une contre-offensive, il faut des forces importantes, beaucoup d'équipements (...) Je ne pense pas que ce sera bientôt le cas. Et ce ne sera pas si facile", estime-t-il.
02H52 TU. Veronika Kudermetova supprimera le logo du sponsor russe pour jouer à Wimbledon.La Russe Veronika Kudermetova a déclaré qu'elle retirerait le logo du sponsor russe sanctionné Tatneft de son équipement, afin de pouvoir concourir à Wimbledon cette année.
Wimbledon a interdit les joueurs russes et biélorusses en 2022 suite à l'invasion de l'Ukraine par Moscou, mais a déclaré en mars qu'il les accepterait comme athlètes neutres pour les championnats de cette année.
Les organisateurs du tournoi ont déclaré qu'il serait interdit aux joueurs d'exprimer leur soutien à l'invasion, que Moscou appelle une
"opération militaire spéciale", et qu'ils ne devraient pas recevoir de financement des États russe ou biélorusse.
01H59 TU. Les défenses ukrainiennes évincent les forces russes de certaines positions à Bakhmout.Des unités ukrainiennes ont évincé les forces russes de certaines positions à Bakhmout au milieu de batailles acharnées, a déclaré lundi un haut général ukrainien, alors que la Maison Blanche estime que plus de 20 000 combattants russes ont été tués en Ukraine depuis décembre.
"La situation (à Bakhmout) est assez difficile", a déclaré le colonel général Oleksandr Syrskyi, commandant ukrainien des forces terrestres, dans un communiqué publié sur l'application de messagerie Telegram.
"Dans le même temps, dans certaines parties de la ville, l'ennemi a été contre-attaqué par nos unités et a quitté certaines positions" ces derniers jours, a-t-il dit.
La bataille de 10 mois pour la ville de l'est de l'Ukraine a pris une importance symbolique pour les deux parties. C'est devenu le pivot d'une guerre qui a peu changé les lignes de front depuis fin 2022, laissant les deux parties à la recherche d'une percée.
Lundi, la Russie a lancé une nouvelle volée de missiles sur l'Ukraine dans la nuit qui a tué deux personnes dans l'est, déclenché d'énormes incendies et endommagé des dizaines de maisons et d'autres bâtiments.
00h01 TU. Ukraine et Canada s'engagent à poursuivre leur coopération à long terme.Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont annoncé lundi 1er mai la poursuite de leur programme de coopération à long terme.
Les deux dirigeants ont eu un entretien téléphonique à l'issue duquel le chef du gouvernement canadien s'est engagé à appuyer
"l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra".
"Le Canada continuera de leur apporter une aide militaire, humanitaire et financière", a assuré Justin Trudeau dans un tweet.
Lors de son adresse télévisée quotidienne, le président ukrainien a pour sa part salué le programme
"de coopération à long terme en matière de défense entre l'Ukraine et le Canada".
"Le Canada a déjà commencé à confisquer des actifs russes", a indiqué Justin Zelensky, ajoutant que
"c'est un exemple significatif pour tous les autres pays du monde".
Le Canada a déjà formé plus de 36.000 soldats ukrainiens depuis septembre 2015 et cette mission a été prolongée jusqu'en mars 2025.
Le pays a annoncé en mars que sa mission de formation d'ingénieurs ukrainiens était prolongée jusqu'en octobre et fait part de sa décision de fournir une formation à la médecine de combat.
Mi-avril, les huit chars Leopard 2 promis par Ottawa à Kiev sont arrivés en Pologne. Ces engins de 55 tonnes sont l'une des composantes clé de l'arsenal canadien, et comptent parmi ses équipements les plus avancés.
17H14 TU. Russie: un "engin explosif" fait dérailler un train de fret près de l'Ukraine.Un
"engin explosif" a provoqué lundi 1er mai le déraillement et l'incendie d'un train de marchandises dans la région russe de Briansk frontalière de l'Ukraine, un incident rare qui n'a pas fait de victimes, selon les autorités.
En pleine crainte d'opérations de sabotage et d'attentats en Russie, une ligne à haute tension a également été endommagée par un engin explosif dans la région de Léningrad (Nord-Ouest).
Ces incidents surviennent au lendemain d'une frappe ukrainienne qui a tué quatre personnes dans un village de la région de Briansk et deux jours après une attaque de drones qui a provoqué un énorme incendie dans un dépôt de pétrole en Crimée annexée.
Alexandre Bogomaz, le gouverneur de la région de Briansk a déclaré sur Telegram qu'
"un engin explosif non-identifié s'est déclenché, ce qui a entraîné le déraillement d'un train de marchandises".