L'Ukraine a subi dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 avril des attaques de missiles russes sur Kiev et plusieurs autres villes, qui ont fait au moins 25 morts. L'armée de l'air ukrainienne annonce avoir abattu 21 missiles de croisière et deux drones lors de ces frappes. Pour Volodymyr Zelensky, ces dernières "rapprochent" Moscou de "l'échec et de la punition".
19h31 TU. Des Occidentaux trop naïfs, Vladimir Poutine hors sol ?
D'un côté, il y a des Occidentaux qui n'ont pas vu, ou pas voulu voir la menace russe. De l'autre, Vladimir Poutine qui pensait conquérir l'Ukaine en quelques jours. Hamit Bozarslan, docteur en histoire et sciences politiques, évoque le double aveuglement de la guerre en Ukraine.
18h06 TU. Bruxelles s'accorde avec cinq États de l'UE sur le transit des céréales ukrainiennes
La Commission européenne a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec cinq Etats de l'UE, dont la Pologne et la Hongrie, pour garantir le transit des céréales ukrainiennes, après les interdictions d'importation imposées par plusieurs de ces pays et jugées "inacceptables" par Bruxelles.
L'UE avait suspendu en mai 2022, pour un an, les droits de douane sur tous les produits importés d'Ukraine et s'était organisée pour lui permettre d'exporter ses stocks de céréales après la fermeture des itinéraires par la mer Noire, à la suite à l'invasion du pays par la Russie en février 2022.
Les États de l'UE voisins avaient vu massivement augmenter les arrivées de maïs, blé ou tournesol d'Ukraine, provoquant la saturation des silos et faisant chuter les prix locaux. La Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie avaient interdit mi-avril les céréales et d'autres produits agricoles importés d'Ukraine, disant vouloir protéger leurs agriculteurs, ouvrant une partie de bras de fer avec la Commission, responsable de la politique commerciale de l'UE.
La Commission a conclu vendredi un "accord de principe" avec ces quatre pays ainsi qu'avec la Roumanie, de façon à "répondre à la fois aux préoccupations de l'Ukraine et à celles des pays de l'UE frontaliers", a annoncé le commissaire au Commerce Valdis Dombrovskis.
16h48 TU. 25 personnes sont mortes dans les frappes russes.
16h28 TU. Neuf morts dans les frappes sur Donetsk
Neuf personnes ont été tuées et 16 autres ont été blessées dans des frappes des forces de Kiev sur Donetsk, la principale ville contrôlée par Moscou dans l'est de l'Ukraine, indiquent les autorités locales. Les "atroces" frappes ukrainiennes "ont touché un hôpital, un parc et des immeubles d'habitation", déclare sur Telegram Denis Pouchiline, le chef des séparatistes prorusses de la région de Donetsk.
Selon le Centre de contrôle et de coordination du cessez-le-feu dans le Donbass, mis en place par les accords de Minsk, les frappes ont fait "neuf morts", parmi lesquelles six femmes et une fillette de huit ans. Seize autres personnes ont été blessées, indique l'antenne locale de ce Centre dans la région de Donetsk.
15h39 TU. Zelensky demande l'aide de Xi Jinping dans le dossier du retour des enfants ukrainiens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi avoir demandé la veille de l'aide de son homologue chinois Xi Jinping dans le dossier du retour des enfants ukrainiens "I" par la Russie dont le nombre est officiellement évalué à au moins 20 000 par Kiev.
"Je me suis adressé avec cette requête au président chinois" au cours de l'entretien téléphonique avec lui le 26 avril, déclare Volodymyr Zelensky pendant une conférence de presse à Kiev. "Nous devons engager (...) différents pays afin qu'ils fassent pression sur l'agresseur et terroriste russe, qui a kidnappé tant de nos enfants", ajoute-t-il.
15h09 TU. Le bilan des frappes russes monte à 22 morts.
Au moins 22 personnes ont été tuées tôt ce matin dans une nouvelle vague de frappes russes sur des villes ukrainiennes, au moment où Kiev affirme que la phase préparatoire de son offensive de printemps s'achève. "Les préparatifs touchent à leur fin", déclare le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov au sujet de la grande attaque que son pays veut lancer pour reconquérir les territoires occupés dans l'est et le sud par la Russie.
"L'équipement a été promis, préparé et partiellement livré. Au sens large, nous sommes prêts", affirme-t-il au cours d'une conférence de presse. "Quand Dieu le voudra, (quand il y aura) la météo et la décision de commandants, on le fera".
13h43 TU. Vers une hausse des liaisons aériennes entre Paris et Pékin ?
Paris et Pékin négocient la remontée en cadence de leurs liaisons aériennes après le Covid-19, un dossier compliqué par la guerre en Ukraine alors que le secteur touristique français veut retrouver les prodigues touristes chinois. Ces liens entre la France, première destination touristique mondiale, et la Chine, deuxième économie du globe, ont été réduits à la portion congrue pendant deux ans et demi de crise sanitaire, à "six vols par semaine", selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) française.
Les autorités chinoises avaient en effet suspendu l'application de l'accord bilatéral qui régit ces rotations, datant de 1966 et modifié pour la dernière fois en 2017. Ce dernier permet à quatre compagnies chinoises d'assurer jusqu'à 128 rotations par semaine entre leur pays et la France, alors qu'Air France en effectuait 32, selon une source proche du dossier.
12h51 TU. Une pâtissière russe condamnée pour des gateaux antiguerre.
Ils n'étaient pas du goût de l'armée russe: un tribunal moscovite a condamné vendredi à une amende une jeune pâtissière hostile au Kremlin pour avoir concocté des gâteaux décorés de messages antiguerre en Ukraine. Anastassia Tchernycheva a été reconnue coupable d'avoir "discrédité" les forces armées et condamnée à payer 35.000 roubles (400 euros au taux actuel), indique une porte-parole du tribunal Izmaïlovski de Moscou.
La veille, la jeune femme avait été brièvement interpellée à son domicile par la police, puis conduite au commissariat pour établir un procès-verbal. Selon le média d'opposition SOTA-Vision, présent à l'audience vendredi, Anastassia Tchernycheva a été dénoncée aux autorités après la publication, en janvier, d'un article critique signalant ses gâteaux publié par le média pro-Kremlin Tsargrad.
Sur son compte Instagram, suivi par plus de 23 000 personnes et consulté, Anastassia Tchernycheva a publié depuis le printemps 2022 de nombreuses photos de ses réalisations portant des messages politiques. En mars, elle a publié la photo d'un gâteau blanc surmonté de lettres multicolores composant en russe le message "Non à la guerre".
11h54 TU. Mouscou affirme avoir bombardé des cibles militaires en Ukraine.
La Russie affirme avoir mené des frappes contre des objectifs militaires en Ukraine, après que Kiev eut fait état d'au moins 16 morts dans une salve de missiles ayant notamment touché un immeuble d'habitation. "Cette nuit, les forces aérospatiales russes ont lancé une salve de missiles avec des armes de haute précision (...) contre des points de déploiement temporaires des unités de réserve des forces armées ukrainiennes", affirme le ministère russe de la Défense.
Toutes les cibles assignées ont été atteintes. L'avancée des unités de réserves ennemies vers les zones de combat a été stoppée.Ministère russe de la Défense
11h30 TU. Le discours haineux russe à l'égard des Ukrainiens dénoncé par un comité de l'ONU. Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale dénonce la propagation de stéréotypes racistes à l'encontre des Ukrainiens en Russie, en particulier dans les médias publics. Il dénonce également le fait que la conscription en Russie touche "de manière disproportionnée" les minorités ethniques.
À l'occasion de sa dernière session qui s'est déroulée ces dernières semaines à Genève, ce comité, qui est composé de 18 experts indépendants, a procédé à l'examen de la situation en Russie. L'ensemble des 193 pays membres des Nations unies ont l'obligation de se soumettre régulièrement à cette procédure.
Dans ses conclusions concernant la Russie, le comité se dit "profondément préoccupé" par "l'incitation à la haine raciale et la propagation de stéréotypes racistes à l'encontre des Ukrainiens de souche, en particulier à la radio et à la télévision publiques, sur internet et dans les médias sociaux, ainsi que par des personnalités publiques et des représentants du gouvernement". Il déplore également "le manque d'informations sur les enquêtes, les poursuites, les condamnations et les sanctions" qui pourraient avoir été prises pour de tels actes et demande à Moscou de prendre des mesures pour surveiller et combattre ces discours haineux.
10H15 TU. Un vice-Premier ministre russe dit s'être rendu à Bakhmout.Un vice-Premier ministre russe, Marat Khousnoulline, affirme s'être rendu dans la ville dévastée de Bakhmout, épicentre des combats dans l'Est de l'Ukraine, en promettant de reconstruire la cité après sa conquête par Moscou.
Sur Telegram, il a déclaré s'être rendu dans les territoires ukrainiens occupés sur ordre de Vladimir Poutine.
"J'ai également visité Artiomovsk (nom de Bakhmout à l'époque soviétique). La ville est endommagée, mais on peut la reconstruire", a-t-il indiqué, dans un message accompagné d'une vidéo montrant une place recouverte de débris qui, d'après les bâtiments visibles, semble être la place de la Liberté dans le centre de Bakhmout.
07H30 TU. Les dernières frappes russes en Ukraine "rapprochent" Moscou de "l'échec et de la punition", selon Volodymyr Zelensky.Les frappes russes nocturnes en Ukraine
"rapprochent" Moscou de
"l'échec et de la punition", a lancé vendredi matin le président Volodymyr Zelensky, appelant le monde à une
"riposte".
"Chaque attaque, chaque acte pervers contre notre pays et contre (notre) peuple rapproche l'État terroriste de l'échec et de la punition", a cinglé Volodymyr Zelensky sur Telegram.
"La terreur russe doit obtenir une riposte juste de l'Ukraine et du monde. Et ce sera le cas", a-t-il promis. Avant d'ajouter:
"Nous n'oublierons aucun crime".
L'Ukraine a subi tôt le matin de vendredi des attaques de missiles russes sur Kiev et plusieurs autres villes, qui ont fait au moins neuf morts à ce stade.
A Ouman, ville de quelque 80.000 habitants dans le centre du pays,
"environ dix immeubles d'habitation ont été touchés" par
"une attaque au missile",
"détruisant un +bloc+", a indiqué Volodymyr Zelensky.
"Des gens sont toujours piégés sous les décombres", a encore regretté le président ukrainien, déplorant
"des victimes, dont un enfant".
Un autre enfant a également été tué dans une frappe de l'armée russe sur Dnipro, grande ville du centre-est de l'Ukraine, a-t-il dit, confirmant une information du maire, Borys Filatov.
06h29 TU. L'Ukraine dit avoir abattu 21 missiles et deux drones russes.L'armée de l'air ukrainienne a annoncé avoir abattu 21 missiles de croisière et deux drones lors d'une nouvelle attaque meurtrière russe à Kiev et dans d'autres villes du pays dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Les forces de la défense ont détruit 21 missiles de croisière de type X-101/X-555 sur un total de 23 ainsi que deux drones", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
04h01 TU. Frappes nocturnes sur plusieurs villes ukrainiennes, au moins douze morts à Dnipro.L'Ukraine a subi dans la nuit de jeudi à vendredi des attaques de missiles russes sur Kiev et plusieurs autres villes, qui ont fait au moins douze morts et touché un immeuble résidentiel. Selon la municipalité de Kiev, 11 missiles de croisière tirés depuis des bombardiers stratégiques ont été abattus dans le ciel de la capitale, ainsi que deux drones, sans qu'ils aient fait de victimes ou de destructions notables.
En revanche, à Dnipro, grande ville du centre-est de l'Ukraine, l'attaque russe a fait 12 morts, selon le maire Borys Filatov. Des missiles
"ont de nouveau tué des civils à Dnipro. Une jeune femme et un enfant de trois ans sont décédés", a-t-il indiqué sur Telegram.
A Ouman, ville de quelque 80.000 habitants dans le centre du pays, une vidéo diffusée par les médias ukrainiens montre un immeuble d'habitation éventré avec de nombreux gravas au sol.
"Un missile ennemi a touché un immeuble résidentiel. Les informations sur les victimes sont en cours de clarification", a indiqué sur Telegram Zoya Vovk, porte-parole de la police régionale.
Selon le gouverneur régional Igor Tabourets, Ouman a été touchée par deux missiles de croisière, l'un ayant touché un immeuble résidentiel et l'autre un entrepôt.
"Nous avons cinq blessés, ils sont à l'hôpital", a-t-il précisé sur Telegram.
À Kiev, une ligne électrique a été coupée à la suite de la chute d'un débris qui a aussi endommagé la chaussée, selon les autorités.
03H33 TU. 11 missiles de croisière détruits par la défense antiaérienne au-dessus de Kiev.Onze missiles de croisière russes ont été abattus dans le ciel de Kiev par la défense antiaérienne ukrainienne dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 avril, a annoncé la municipalité, précisant que l'attaque n'a pas fait de victimes ou de dégâts sérieux.
"Selon les données préliminaires, 11 missiles de croisière ont été détruits dans l'espace aérien de Kiev. En plus des missiles, deux drones ont été abattus", a indiqué la municipalité sur Telegram.
02h30 TU. "Irresponsable" de "tourner le dos" à l'ONU malgré ses défauts, pour l'ambassadeur ukrainien.L'ONU n'est
"clairement pas parfaite", avec un Conseil de sécurité
"discrédité", mais il serait
"irresponsable" de lui
"tourner le dos", estime l'ambassadeur ukrainien auprès des Nations unies, insistant sur le poids des résolutions de l'Assemblée générale condamnant l'invasion russe.
"Les Nations unies, clairement, ne sont pas parfaites", et ce depuis leur naissance en 1945, lance Sergiy Kyslytsya lors d'un entretien.
"Nous ne devons pas avoir d'illusions sur les Nations unies, c'est vrai. D'un autre côté, avons-nous une alternative aux Nations unies? Non."Alors
"le plus facile, mais aussi le plus irresponsable, serait de tourner le dos aux Nations unies", insiste-t-il, décrivant un
"bouquet" d'Etats aux opinions très diverses avec lesquels il faut composer.
"L'Assemblée générale et ses Etats membres, c'est une photo du monde tel qu'il est, nous pouvons ne pas l'aimer, mais c'est le monde", commente l'ambassadeur.
"Et si la France ou l'Ukraine ou d'autres pays veulent l'améliorer, on ne peut pas utiliser Photoshop, il faut travailler avec chaque pays, avec les groupes de pays, c'est très difficile".
Depuis l'invasion russe en février 2022, l'Ukraine et ses alliés ont organisé l'adoption par l'Assemblée générale de plusieurs résolutions condamnant Moscou.
La dernière, à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion en février dernier, a réclamé à une majorité écrasante (141 voix pour, 7 contre, 32 abstentions) le retrait immédiat des troupes russes.
"Ce n'est pas symbolique. C'était un vrai coup porté à la Russie qui propageait son récit selon lequel le monde était fatigué, avait perdu son intérêt pour la guerre", estime Sergiy Kyslytsya, pour qui ces votes participent aussi à la
"résilience" du peuple ukrainien.
19H06 TU. Les transferts d'enfants ukrainiens relèvent du "génocide", selon le Conseil de l'Europe.Les transferts forcés d'enfants ukrainiens vers la Russie relèvent du
"génocide", estime le Conseil de l'Europe, dans une résolution adoptée par son Assemblée parlementaire qui réunit des députés de 46 pays.
"Les preuves documentées de cette pratique correspondent à la définition internationale du génocide", indique dans un communiqué le Conseil de l'Europe, après le vote du texte qui
"exige" le rapatriement des enfants.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué une décision
"importante" qui aidera à
"amener la Russie et ses responsables à rendre des comptes".
"La déportation des enfants ukrainiens est l'un des éléments réfléchis de la tentative de la Russie d'effacer l'identité de notre peuple, de détruire l'essence même des Ukrainiens", a-t-il déclaré dans son discours du soir.
Le 17 mars, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour ces déportations. Le tribunal basé à La Haye a aussi émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Maria Lvova-Belova, la commissaire russe à l'enfance.
Kiev estimait début avril que plus de 16.000 enfants ukrainiens ont été
"enlevés" et emmenés en Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022, et que beaucoup auraient été placés dans des foyers d'accueil.
Selon la résolution adoptée jeudi 27 avril, il existe
"des preuves" que les enfants expulsés ont été confrontés à un processus de
"russification" par la rééducation dans la langue, la culture et l'histoire russes.
Ces transferts sont
"clairement planifiés et organisés de manière systématique" en tant que politique de l'Etat et ont pour objectif
"d'anéantir tout lien et toute caractéristique de leur identité ukrainienne", selon le texte.
Le Conseil de l'Europe a également demandé que l'ONU et la Croix-Rouge aient accès à la Russie pour recueillir des informations sur les enfants expulsés, et a exhorté les Etats à recueillir des preuves des crimes – y compris le génocide – qui ont pu être commis.
18H45 TU. Vladimir Poutine ordonne la création de musées dédiés à l'offensive en Ukraine.Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de s'atteler à la création de musées dédiés à l'offensive que Moscou mène depuis un an en Ukraine, selon des instructions publiées sur le site du Kremlin.
"Assurer la création de musées (régionaux, municipaux, sur la base d'organisation éducatives) consacrés aux événements de l'opération militaire spéciale et aux exploits de ses participants", peut-on lire dans ce document daté de mercredi 26 mais apparu jeudi 27 avril, sur le site du Kremlin.
L'
"opération militaire spéciale" est le nom que la Russie donne à son attaque de l'Ukraine, lancée en février 2022.
Vladimir Poutine a également ordonné d'
"examiner la question du transfert d'objets liés à l'opération militaire spéciale pouvant être exposés dans les musées".
Le gouvernement devra en outre
"examiner la question de l'organisation d'une étude de l'histoire de l'opération militaire spéciale" dans le cadre du système éducatif.
Depuis le début de son offensive en Ukraine, la Russie a adopté une série de lois répressives destinées à museler toute critique, notamment un texte punissant la
"discréditation" de l'armée. Plusieurs personnes, opposants ou simples anonymes, ont écopé de lourdes peines de prison.
Les autorités ont aussi multiplié les aides sociales aux combattants et à leurs familles et introduit des cours spéciaux à l'école destinés à promouvoir l'argumentaire du pouvoir auprès de la jeunesse.
Les exploits militaires russes passés, notamment lors de la Deuxième Guerre mondiale, font déjà l'objet d'innombrables musées, expositions et monuments.