Fil d'Ariane
18h54 TU. L'acteur français Gérard Depardieu dénonce "les folles dérives inacceptables" du président russe
"Le peuple russe n’est pas responsable des folles dérives inacceptables de (ses) dirigeants comme Vladimir Poutine" a déclaré Gérard Depardieu dans un communiqué à l'AFP. L'acteur, d'habitude élogieux à l'égard de Vladimir Poutine, est détenteur d'un passeport russe. Il a annoncé que la recette de ses trois concerts prévus début avril à Paris "reviendrait aux victimes ukrainiennes".
17h53 TU. Russie: un élu local poursuivi pour avoir "discrédité" l'armée
Les autorités ont lancé des poursuites contre un élu de la ville d'Omsk, dans le sud de la Russie, qu'elles accusent d'avoir partagé de "fausses informations" sur l'action de l'armée en Ukraine.
Les autorités lui reprochent d'avoir partagé sur son compte Telegram de "fausses informations" sur "la destruction d'infrastructures civiles" par l'armée russe en Ukraine, ont rapporté les agences, citant les autorités judiciaires.
En vertu d'une récente loi punissant les "fausses informations" discréditant l'armée russe, il risque jusqu'à 10 ans de prison et cinq millions de roubles (environ 50.000 euros) d'amende.
16h58 TU. La Russie sanctionne les dirigeants de l'UE et la plupart des députés européens
La Russie va interdire l'entrée sur son territoire aux dirigeants européens et à la majorité des eurodéputés.
"Les restrictions s'appliquent aux plus hauts dirigeants de l'Union européenne, y compris un certain nombre de commissaires européens et de chefs d'organes militaires européens, ainsi qu'à la vaste majorité des députés du Parlement européen, qui font la promotion de politiques antirusses", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Cette mesure s'applique aussi à des responsables politiques de pays membres de l'UE, ainsi qu'à des personnalités publiques et des journalistes qui "ont soutenu les sanctions illégales contre la Russie, incité à la russophobie ou violé les droits et les libertés des populations russophones", a ajouté le ministère.
16h18 TU. Vladimir Poutine est mal informé depuis des années selon Tetyana Ogarkova de l'Ukraine crisis media center.
"Il est mal informé même depuis plusieurs années", explique-t-elle, il y a un manque d'analyse, un manque de communication "basé sur la peur".
14H30 TU. Greenpeace bloque une livraison de pétrole russe au large du Danemark
En kayak ou même à la nage, une dizaine de militants de Greenpeace bloquent depuis 9H TU. le transbordement d'une cargaison de pétrole russe entre deux navires au large du Danemark.
11 aktivister har blokeret omlastning af 100.000 tons russisk olie i fem timer!
— Greenpeace i Danmark (@greenpeacedk) March 31, 2022
Nu i gang med at dekorere supertanker, der er forhindret i at sejle olie for 2 mia. kr. ud på verdensmarkedet.
Hvornår tager #dkpol over fra aktivisterne med et forbud mod omlastning af russisk olie? pic.twitter.com/t1vOrr9ayp
L'organisation écologiste a organisé cette action pour réclamer l'interdiction de l'importation des énergies fossiles en provenance de Russie, à la suite de l'invasion de l'Ukraine.
"Des militants ont initié le blocus du supertanker Pertamina Prime, empêchant l'approche de l'autre bateau Seaoath (en provenance de Russie) et bloquant le transfert du pétrole", a expliqué à l'AFP une porte-parole de Greenpeace, Emma Oehlenschläger.
14h29 TU. L'armée russe commence à se retirer du site de la centrale nucléaire de Tchernobyl
Les troupes qui occupaient le site sont parties "en deux colonnes vers la frontière" entre l'Ukraine et le Bélarus, a indiqué Energoatom sur Telegram, ajoutant qu'il ne reste plus qu'un "petit nombre" de soldats russes sur place.13H12 TU. Volodymyr Zelensky demande à la Belgique de livrer des armes pour aider son peuple à combattre les troupes russes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprime en ce moment devant les députés belges. Il les exhorte à donner des armes pour libérer notamment à Marioupol, jugeant la paix plus importante que le commerce avec la Russie.
"Face à ces incertitudes, l’Europe devra contribuer davantage à la sécurité, à la stabilité et aux équilibres mondiaux. Ceci passe notamment par une défense européenne davantage intégrée dans le cadre d’une alliance atlantique plus indispensable que jamais." @elianetillieux pic.twitter.com/bUzsaNOIji
— QuidàlaChambre (@LaChambreBE) March 31, 2022
Faisant allusion au commerce de diamants dont la ville belge d'Anvers est une place forte en Europe, il a lancé devant les députés belges : "Je pense que la paix a beaucoup plus de valeur que les diamants, que les accords avec la Russie, que les bateaux russes dans les ports, plus aussi que le pétrole et le gaz russes, donc aidez nous !"
13h00 TU. Le bilan des morts des frappes russes sur le siège du gouvernement de Marioupol est monté à 20.
Les services d'urgence ukrainiens ont annoncé qu'un des blessés est mort en arrivant à l'hôpital ce qui porte à 20 le nombre de victimes civiles du missile russe qui a frappé le bâtiment du siège du gouvernement régional. Ils accusent les Russes avoir attendu que les personnels arrivent à leur travail pour tirer sur le bâtiment.
Les secours sont toujours sur les lieux à la recherche de victimes dans les décombres.
12H00 TU. Nouvelle tentative d'évacuer des civils bloqués à Marioupol.
Une nouvelle tentative d'évacuer les nombreux civils bloqués dans la ville ukrainienne assiégée de Marioupol était sur les rails jeudi 31 mars. Le Comité international de la Croix-Rouge se dit prêt à diriger cette opération "vitale", à condition que les garanties soient réunies.
Le CICR a déjà tenté à plusieurs reprises, mais en vain, d'organiser des évacuations depuis Marioupol, port stratégique du sud-est de l'Ukraine, sur la mer d'Azov, assiégé et pilonné sans relâche depuis la fin février par les forces russes.
"Il est vital que ces opérations puissent avoir lieu. Les vies de dizaines de milliers de personnes à Marioupol en dépendent", a insisté l'organisation depuis Genève, disant espérer un lancement dès vendredi.
Moscou a annoncé tard mercredi 30 mars un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de jeudi 07H00 GMT afin d'ouvrir un couloir humanitaire "avec la participation directe de représentants du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR) et du CICR".
11h38 TU. L’Otan s'attend à des "offensives supplémentaires".
Les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" en Ukraine et l'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la part de Moscou, déclare le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.
"Selon nos informations", la Russie "essaie de regrouper (ses forces) et de renforcer son offensive sur la région du Donbass et dans le même temps elle maintient la pression sur Kiev et d'autres villes", a estimé Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse. Moscou avait dit mardi réduire "radicalement" son activité en direction de Kiev et Tcherniguiv.
11h21 TU. Washington ne "comprend rien" au Kremlin et c'est préoccupant, selon Moscou.
Le Kremlin juge inquiétant que les États-Unis ne comprennent rien au fonctionnement du pouvoir en Russie. C'est leur réponse aux Occidentaux qui affirment que les conseillers de Vladimir Poutine lui mentaient de peur de lui dire la vérité.
"Ils ne comprennent pas le président Poutine, ils ne comprennent pas le mécanisme de prise de décision, ils ne comprennent pas notre travail", a commenté auprès de la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, qui par le passé a déjà dénoncé les propos jugés insultants du président Joe Biden à l'égard du maître du Kremlin.
"Ce n'est pas seulement dommage, c'est préoccupant, car lorsqu'il y a un tel degré d'incompréhension, cela conduit à des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences", a-t-il ajouté.
Les renseignements britanniques et américains ont affirmé mercredi que Vladimir Poutine est induit en erreur par ses propres conseillers qui "ont peur de lui dire la vérité" sur sa stratégie "défaillante" en Ukraine, où il a lancé une vaste offensive militaire le 24 février.
11h12 TU. Le Premier ministre norvégien a parlé à Vladimir Poutine pour réclamer la fin des hostilités.
Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a, lors d'un entretien avec Vladimir Poutine, demandé au président russe la fin des hostilités en Ukraine, le retrait de ses troupes et la garantie d'un accès humanitaire, selon le gouvernement norvégien jeudi.
"L'invasion de l'Ukraine par la Russie est une attaque brutale contre un pays libre et un peuple innocent qui sont maintenant soumis à des souffrances inimaginables", a dit Jonas Gahr Støre dans un communiqué diffusé par ses services.
"J'ai exhorté le président à mettre fin aux hostilités en Ukraine, à retirer les forces russes et à garantir l'accès humanitaire", a-t-il ajoutant, précisant avoir en particulier souligné que "la population civile de Marioupol devait bénéficier d'un accès humanitaire et qu'une fin négociée de la guerre devait être recherchée".
Cette conversation, qui a duré une heure jeudi matin selon les services du Premier ministre, est le premier contact officiel connu entre les deux dirigeants depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février.
11h06 TU. La Géorgie dénonce l'éventualité de rattachement de séparatistes à la Russie.
La Géorgie a qualifié jeudi d'"inacceptable" le projet de référendum de rattachement à la Russie de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, qui avait été au coeur de la guerre russo-géorgienne de 2008.
"Il est inacceptable de parler de référendum alors que ce territoire est occupé par la Russie", a jugé le chef de la diplomatie géorgienne, David Zalkaliani.
La veille, le dirigeant de l’Ossétie du Sud, Anatoli Bibilov avait indiqué vouloir organiser une telle consultation après le 10 avril, date de la prochaine élection présidentielle dans ce territoire dont la Russie a reconnu l'indépendance en 2008 dans la foulée de la guerre.
11h02 TU. Londres sanctionne des "propagandistes et médias d'Etat" russes.
Le gouvernement britannique annonce une nouvelle série de 14 sanctions visant des "propagandistes et médias d'Etat" russes, dont les structures gérant RT et Sputnik, pour contrer les "mensonges" du Kremlin en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"La guerre (du président russe Vladimir) Poutine en Ukraine se fonde sur un torrent de mensonges", a indiqué la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss dans un communiqué, "et ce dernier train de sanctions en date vise les propagandistes éhontés qui véhiculent les fausses nouvelles et récits de Poutine".
"Nous continuerons d'infliger davantage de sanctions pour accroître la pression sur la Russie et assurer que Poutine perde en Ukraine. Rien ni personne n'est exclu", a-t-elle ajouté.
Parmi les cibles de Londres figurent notamment TV Novosti, structure publique contrôlant la chaîne RT bannie dans l'Union européenne et au Royaume-Uni; Rossia Segodnia, entité publique contrôlant l'agence de presse Sputnik, Alexandre Jarov, le dirigeant de Gazprom-Media; et Sergueï Briliov, journaliste connu de la télévision publique ayant interviewé Vladimir Poutine.
10h42 TU. Bond de popularité de Poutine en Russie, depuis l'offensive en Ukraine, selon un sondeur indépendant.
Quelque 83% des Russes approuvent l'action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février, selon l'enquête publiée jeudi par l'institut russe indépendant Levada dont c'est le premier sondage depuis le début de l'offensive en Ukraine.
Seuls 15% des Russes disent ne pas approuver l'action du président (-12% en un mois) et 2% sont sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février).
10h12 TU. Volodymyr Zelensky rappelle les ambassadeurs au Maroc et en Géorgie, jugés "pas efficaces".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rappelé les ambassadeurs d'Ukraine au Maroc et en Géorgie, jugeant qu'ils n'étaient pas assez "efficaces" pour obtenir des armes ou des sanctions contre la Russie dans ces deux pays.
"Ils y a ceux qui travaillent pour que l'Ukraine puisse se défendre et se battre pour son avenir et il y a ceux qui perdent leur temps en s'accrochant à leurs postes. J'ai signé un premier décret pour rappeler une telle personne, l'ambassadrice au Maroc" Oksana Vassilieva, a-t-il déclaré dans un message vidéo mercredi. "Nous avons aussi rappelé l'ambassadeur en Géorgie" Igor Dolgov, a ajouté le président ukrainien.
"Avec tout le respect, s'il n'y a pas d'armes, pas de sanctions, pas de restrictions contre le business russe, cherchez s'il vous plaît un autre travail", a-t-il martelé.
"J'attends des résultats dans les jours qui viennent de nos représentants en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique. J'attends également des résultats de nos attachés militaires. Le front diplomatique est un front clé et tous doivent travailler de façon efficace", a-t-il conclu.
09h30 TU. Le CICR prêt à diriger les opérations d'évacuation de Marioupol vendredi 1er avril.
Le Comité international de la Croix Rouge se dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils assiégés dans la ville de Marioupol à partir de vendredi 1er avril, à condition d'avoir les garanties nécessaires, selon un communiqué de l'organisation.
Le ministère russe de la Défense avait annoncé mercredi soir un cessez-le-feu ce jeudi et l'ouverture de couloirs d'évacuation des civils, qui sont piégés depuis des semaines dans la ville pilonnées par les forces russes.
09h23 TU. Volodymyr Zelensky exhorte les Pays-Bas à "être prêts" à boycotter l'énergie russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux Pays-Bas d'être prêts à boycotter l'énergie russe lors d'un discours devant le Parlement néerlandais.
"Soyez prêts à arrêter l'énergie de la Russie pour ne pas payer des milliards pour la guerre", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence.
08h10 TU. Les séparatistes prorusses revendiquent d'importants gains territoriaux.
Les séparatistes prorusses du Donbass ukrainien affirment contrôler la quasi-totalité de la région de Lougansk et plus de la moitié de celle de Donetsk, Moscou ayant fait de la conquête de ces territoires de l'Ukraine orientale sa priorité. Ces revendications ne peuvent pas être vérifiées de source indépendante.
"Au 31 mars 2022, au matin, plus de 90% du territoire de la République populaire de Lougansk a été libéré", indique sur son canal Telegram la diplomatie de ce territoire, dont l'indépendance a été reconnue par la Russie juste avant son offensive sur l'Ukraine.
Denis Pouchiline, dirigeant des séparatistes de Donetsk, avait pour sa part assuré mercredi qu'"environ 55 à 60%" du territoire de la région ukrainienne éponyme était sous contrôle russe.
08h00 TU. La Grande-Bretagne presse l'Inde de prendre des mesures contre la Russie.
La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss s'est rendue en Inde, avant l'arrivé à Delhi du plus haut diplomate russe, pour appeler le géant asiatique à prendre des mesures plus sévères à l'encontre de Moscou suite à l'invasion de l'Ukraine.
L'Inde s'est abstenue de voter au conseil de sécurité de l'ONU une résolution condamnant la Russie et s'est contentée d'appeler à l'arrêt des violences. Le pays continue par ailleurs d'acheter du pétrole et des produits russes.
A New Delhi, Mme Truss déclare que "l'invasion de l'Ukraine par la Russie souligne l'importance pour les démocraties de travailler plus étroitement ensemble pour dissuader les agresseurs, réduire la vulnérabilité à la coercition et renforcer la sécurité mondiale", a rapporté le haut-commissariat du Royaume-Uni à New Delhi, la principale mission diplomatique de la Grande-Bretagne en Inde.
"Des liens plus profonds entre le Royaume-Uni et l'Inde stimuleront la sécurité dans la région indo-pacifique et dans le monde, et créeront des emplois et des opportunités dans les deux pays", selon les propos de Mme Truss cités dans un communiqué.
07h24 TU. Rencontre possible des chefs de diplomatie russe et ukrainien "d'ici une ou deux semaines".
Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines" assure leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.
"Il pourrait y avoir une réunion à plus haut niveau, au moins entre les ministres d'ici une ou deux semaines", a déclaré M. Cavusoglu dans un entretien télévisé, ajoutant qu'il était "impossible d'avancer une date" et sans précision de lieu.
06h37 TU. Kiev envoie 45 bus pour évacuer des civils à Marioupol, où Moscou a annoncé une trêve.
Kiev s'apprête à envoyer 45 bus pour évacuer des civils depuis Marioupol, ville assiégée du sud-est de l'Ukraine où Moscou a annoncé une trêve, a annoncé Iryna Verechtchouk, vice-Première ministre ukrainienne.
"Cette nuit, nous avons été informés par le Comité international de la Croix Rouge que la Russie était prête à ouvrir l'accès aux convois humanitaires depuis Marioupol", en direction de la ville de Zaporojie, via Berdiansk, a-t-elle déclaré dans une vidéo postée sur Telegram. "Sur le couloir de Marioupol, nous envoyons 45 bus", a-t-elle ajouté.
05h02 TU. La Berd prévoit une contraction massive du PIB en Ukraine et en Russie.
L'économie de l'Ukraine devrait se contracter de 20% cette année à cause de l'invasion du pays par la Russie, qui verra de son côté son PIB plonger de 10%, d'après des prévisions de la Berd publiées jeudi 31 mars.
D'après la Berd, l'économie mondiale fait face au "plus fort choc d'approvisionnement depuis au moins le début des années 1970". "La banque s'attend à ce que la hausse du coût de matières premières alimentaires, ou du pétrole, du gaz et des métaux va avoir un impact profond sur les économies, particulièrement dans les pays en développement", note-t-elle dans son communiqué, car la Russie et l'Ukraine sont des producteurs d'une portion "particulièrement élevée des matières premières, notamment le blé, le maïs, les engrais, le titane et le nickel".
04h21 TU. L’Opep+ sous pression mais pas de changement en vue.
Les pays producteurs de pétrole de l'Opep+, qui se réunissent jeudi 31 mars, devraient encore maintenir leur stratégie d'ouverture très timide de leurs vannes d'or noir, malgré la pression occidentale pour mettre un terme à la volatilité des prix en pleine guerre en Ukraine.
Les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par Ryad, et leurs dix alliés conduits par Moscou vont probablement augmenter une nouvelle fois le niveau total de production de 400.000 barils par jour pour le mois de mai, de l'avis des analystes.
"L'Opep+ a surpris les marchés à plusieurs reprises lors de ses réunions mensuelles, mais le scénario de base, pour l'instant, est que le statu quo sera maintenu", prévoit Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.
"Les signaux ne laissent entrevoir aucune déviation" par rapport à la politique entamée au printemps 2021, poursuit-il.
04h00 TU. Kiev se prépare à de nouveaux combats dans l'Est.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi 31 mars ne pas croire aux promesses de la Russie de réduire son dispositif militaire en direction de Kiev, et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est de l'Ukraine.
Les propos du dirigeant interviennent alors que Moscou a annoncé une trêve, rapidement taxée de "manipulation" par la vice-Première ministre ukrainienne, dans la ville assiégée de Marioupol, un port stratégique entre la Crimée annexée par la Russie et les territoires contrôlés par les séparatistes prorusses dans l'Est.
"Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a déclaré Volodymyr Zelensky en début de nuit dans une adresse vidéo à la nation. "Nous voyons aussi qu'il y a une accumulation de troupes russes pour de nouvelles frappes" dans la région du Donbass (est) "et nous nous y préparons", a-t-il insisté. "Nous ne cèderons rien. Nous nous battrons pour chaque mètre de notre territoire", a-t-il lancé.
20h43 TU. Washington dépeint un Poutine mal informé et en froid avec son état-major.
Le président russe Vladimir Poutine est mal informé du déroulement de la guerre en Ukraine, et ses relations avec son propre état-major se sont dégradées, assure la Maison Blanche, sur la foi de renseignements américains déclassifiés.
"Nous avons des informations selon lesquelles Poutine estime que l'armée russe l'a induit en erreur, ce qui a causé une tension persistante entre lui et son état-major", a dit la directrice de la communication de l'exécutif américain, Kate Bedingfield, lors d'un briefing de routine.
"L'un des talons d'Achille des autocraties est que dans ces systèmes, il n'y a plus personne qui dise la vérité au pouvoir en place, ou qui ait la possibilité de le faire. Et je pense que c'est un phénomène que nous voyons maintenant en Russie", a commenté pour sa part le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, en voyage en Algérie.
"Nous pensons que Poutine est mal informé (...) sur les mauvaises performances de l'armée russe et sur la sévérité de l'impact des sanctions sur l'économie russe parce que ses hauts conseillers ont peur de lui dire la vérité", a encore déclaré Kate Bedingfield, confirmant des informations données plus tôt par un haut responsable américain sous couvert d'anonymat.
"Poutine ne savait même pas que son armée recrutait et perdait des conscrits en Ukraine, ce qui démontre une rupture claire dans le flux d'informations fiables parvenant au président russe", avait indiqué ce responsable.
20h30 TU. Les séparatistes d'Ossétie du Sud envisagent une consultation pour rejoindre la Russie.
Le chef de l'Ossétie du Sud, un territoire pro-russe du Caucase ayant fait sécession de la Géorgie, envisage d'organiser une consultation populaire pour être rattaché à la Russie.
"Il faut, bien sûr, que nous demandions son avis au peuple et faire en sorte que le peuple s'exprime sur la possibilité de rejoindre la Fédération de Russie", a déclaré Anatoli Bibilov, en direct sur une chaîne de télévision russe.
"Ce n'est pas très difficile à faire sans traîner. Comme on dit, c'est une question technique", a-t-il poursuivi, assurant que rejoindre la Russie était un "rêve séculaire" du peuple ossète.
"Toutes les procédures légales seront accomplies après l'élection présidentielle", prévue dans ce territoire le 10 avril, a précisé à l'agence de presse TASS une porte-parole de M. Bibilov, Dina Gassieva.
20H15 TU. L’Ukraine accuse les forces russes d'avoir tiré des obus au phosphore sur la petite ville de Marinka, dans l'est de l'Ukraine.
"Les Russes ont encore utilisé des obus au phosphore, aujourd'hui, à Marinka" (dix mille habitants avant le début, le 24 février, de l'invasion russe), a affirmé sur Telegram le chef de l'administration militaire de la région de Donetsk, Pavel Kyrylenko. "Une dizaine d'incendies (causés par ces obus, ndlr) ont été localisés et ont été maîtrisés par le personnel du Service national des situations d'urgence", a-t-il poursuivi.
"Les villes de Georgievka, Novokalinovo et Otcheretino ont également été bombardées", a ajouté M. Kyrylenko, sans fournir de précisions sur les munitions employées. "Aucune victime civile n'est à déplorer, mais plusieurs maisons ont été endommagées", a-t-il conclu.
Une frappe aérienne russe a par ailleurs été effectuée sur le village de Slobojanske, dans le nord-est, provoquant la mort d'une femme et de son fils de 11 ans, a annoncé le service de presse du bureau du procureur régional de Kharkiv.
Et des missiles ont été tirés sur une usine à Novomoskovsk et sur un dépôt de pétrole à Dnipro, dans l'est, a déclaré le chef de l'administration militaire de la région, Valentyn Reznitchenko, selon lequel il n'y a pas eu de victimes.