Fil d'Ariane
Les pourparlers se poursuivent entre Moscou et Kiev et l'offensive militaire russe en Ukraine se poursuit. Le président ukrainien craint des attaques imminentes sur le Donbass. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Kremlin a entériné l’obligation pour les États européens de payer le gaz russe en roubles. Après quatre semaines d'occupation, les Russes se sont retirés du site de la centrale de Tchernobyl.
18h17 TU. Un responsable onusien à Moscou dimanche pour obtenir "un cessez-le-feu humanitaire"
Le secrétaire général adjoint de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, fera le déplacement, dimanche, à Moscou, dans le but d'obtenir un "cessez-le-feu humanitaire" en Ukraine, a annoncé vendredi le chef des Nations unies, Antonio Guterres.
"Il sera à Moscou dimanche et après il ira à Kiev, a-t-il indiqué. Tant la Fédération de Russie que l'Ukraine ont accepté de le recevoir (...) pour sa mission visant à obtenir un cessez-le-feu humanitaire."
Jusqu'à présent, la Russie refusait toute visite d'un haut responsable de l'ONU ayant pour sujet principal l'Ukraine.
17h41 TU. "Impossible" d'évacuer Marioupol annonce la Croix-Rouge.
Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) prévoyait que son équipe prennent la tête d'un convoi pour quitter la ville. La CICR a indiqué n'avoir pas reçu la permission vendredi d'amener de l'aide humanitaire (nourriture et médicaments) à Marioupol.
"L'équipe du CICR, qui comprend trois véhicules et neuf personnes, n'a pas atteint Marioupol et n'a pas pu faciliter le passage en toute sécurité des civils aujourd'hui", a déclaré le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué.
L'équipe a dû faire demi-tour car "les conditions ont rendu impossible la poursuite" de la mission, et elle est retournée à Zaporijie, à 250 km au nord-ouest, selon la Croix-Rouge.
"Ils essayeront à nouveau samedi de faciliter le passage en toute sécurité de civils de Marioupol", a-t-elle ajouté.
Cette dernière a souligné que "pour que l'opération réussisse, il est essentiel que les parties respectent les accords et fournissent les conditions nécessaires et les garanties de sécurité".
15h36 TU. Au moins 53 sites culturels endommgés par les combats selon l'Unesco.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a rapporté qu'au moins 53 sites culturels ont été endommagés en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février dernier.
Parmi ceux-ci, 29 sites religieux, 16 bâtiments historiques, quatre musées et quatre monuments, dont l'Unesco a pu vérifier les dégâts par de l'imagerie satellitaire et des acteurs sur place, a expliqué un porte-parole de l'Unesco, selon lequel cette liste "n'est pas exhaustive".
15h31 TU. L'Ukraine annonce un nouvel échange de prisonniers.
"Un échange vient d'avoir lieu, 86 militaires ukrainiens dont 15 femmes sont déjà en sécurité". Via le réseau Telegram, le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne, Kyrylo Tymochenko, a indiqué avoir procédé à un échange de 86 de ses militaires contre des Russes, sans préciser le nombre de ces derniers.
An exchange of prisoners took place in the #Zaporozhye region
— NEXTA (@nexta_tv) April 1, 2022
86 #Ukrainian servicemen were released, including 15 women. pic.twitter.com/zlpwOijAmT
14h32 TU. Le site de la centrale de Tchernoby intact selon les autorités ukrainiennes. Les soldats russes sans doute exposés aux radiations.
Après quatre semaines d'occupation, les troupes russes se sont retirées du site nucléaire de Tchernobyl. Les autorités ukrainiennes indiquent que le site n'a pas subi de dommages. "Tout l’équipement de la centrale de Tchernobyl fonctionne. Tous les systèmes de contrôle et de monitoring des radiations fonctionnent dans leur régime habituel", a déclaré le directeur de la centrale Valery Seïda, cité dans un communiqué de l'agence ukrainienne pour l'énergie atomique Energoatom.
Les soldats russes se seraient toutefois exposés à des doses importantes de radiation. D'autant qu'ils auraient vraisemblablement creusé des tranchées dans la "forêt rousse", la zone la plus contaminée. "L’épaisse poussière que leurs véhicules ont fait monter dans l’air et les particules radioactives qu’elle contient pourraient avoir facilement pénétré l’organisme des Russes par leurs poumons", a poursuivi M. Seïda.
Les militaires russes ont décampé de Tchernobyl après avoir été gravement irradiés. Ils ont creusé des fortifications à l'endroit le plus contaminé de la zone, au plutonium. Ils ont ramené au Bélarus 100 chars et véhicules blindés, certainement contaminés. Impréparation totale!
— Galina Ackerman (@GaliaAckerman) April 1, 2022
14h00 TU. Volodymyr Zelensky s'est entretenu avec Emmanuel Macron.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a eu une conversation téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron. Il indique que les deux hommes ont notamment abordé le "processus de négociations" et insiste pour que "l'inititiave française de couloir humanitaire depuis Marioupol doit être mise en oeuvre."
Continued talks with President @EmmanuelMacron. Told about countering Russian aggression. Discussed the negotiation process - the course and prospects, the importance of security guarantees. The initiative of on humanitarian corridors from Mariupol must be implemented!
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) April 1, 2022
13h51 TU. L'Union européenne prévient qu'un soutien de la Chine à Moscou "ternira gravement la réputation" en Europe.
A l'issue d'un sommet en visioconférence avec le président chinois, Xi Jinping, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé Pékin à "ne pas interférer" dans les sanctions occidentales visant la Russie. Elle a ajouté que tout soutien à Moscou "ternira gravement la réputation" de la Chine en Europe.
13h29 TU. Emmanuel Macron exprime son soutien à Ivan Fedorov, le maire de Melitopol, reçu à l'Elysée.
"On est heureux de vous voir ici, libre, et je n'ose imaginer ce que vous avez vécu, nous avons tous été bouleversés quand vous avez été enlevé." Le président français, Emmanuel Macron, a partagé son soutien au maire de la ville de Melitopol, Ivan Fedorov, reçu à l'Elysée avec quatre députés ukrainiennes. L'édile de cette localité du sud de l'Ukraine, bombardée et occupée par les Russes, avait été fait prisonnier. Il a été libéré à l'occasion d'un échange de prisonniers.
Cette rencontre intervient avant un nouvel appel du président français avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.
13h11 TU. Berlin "examine" le décret russe sur le paiement du gaz.
Le gouvernement allemand a indiqué vendredi avoir reçu le décret du Kremlin qui ordonne de payer le gaz en roubles depuis des comptes en Russie. L'exécutif allemand déclare analyser "les effets concrets" de cette décision qui fait planer le spectre d'une interruption des livraisons.
12h43 TU. Où sont les femmes ?
A Antalya, Istanbul ou en Biélorussie, les femmes restent absentes des tables de négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie. Elles sont pourtant parmi les premières victimes de la guerre et de la vague d'exil qu'elle entraîne. Pourquoi sont-elles exclues des décisions qui affectent leur vie et leur sécurité ? Eléments de réponse avec Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques.
12h32 TU. Des "crimes de guerres envers" les prisonniers russes ?
L'ONG Human Rights Watch a appelé les autorités ukrainiennes à enquêter sur de potentiels "crimes de guerre" envers les prisonniers russes, après la diffusion d'images semblant montrer des soldats ukrainiens leur tirant dans les jambes. Sur une vidéo diffusée le 27 mars, on peut voir trois hommes en treillis, les mains attachées dans le dos, jetés à terre depuis un fourgon par d'autres hommes armés, qui leur tirent dans les jambes.
12h28 TU. L'inflation atteint un niveau record en Europe à cause de la guerre en Ukraine.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en mars, à 7,5% sur un an. La progression de l'inflation est toujours alimentée par l'envolée des prix du pétrole, du gaz et de l'électricité, mais de façon encore plus marquée que précédemment. La guerre en Ukraine fait flamber les tarifs de l'énergie, mais aussi ceux de l'alimentation.
12h22 TU. Europol se déploie aux frontières ukrainiennes.
L'agence européenne de police Europol a indiqué vendredi avoir déployé des équipes à la frontière avec l'Ukraine dans les pays voisins. Elle entend lutter contre le passage de criminels et de "terroristes" qui tentent d'entrer dans l'UE avec le flux de réfugiés.
12h16 TU. Le Kremlin répond aux critiques de Gérard Depardieu.
Jeudi, l'acteur français Gérard Depardieu, détenteur d'un passeport russe et d'habitude élogieux à l'égard de M. Poutine, a critiqué l'offensive en Ukraine, estimant que "le peuple russe n'est pas responsable des folles dérives inacceptables de (ses) dirigeants comme Vladimir Poutine". Ce vendredi, le Kremlin a proposé d'"expliquer" le conflit en Ukraine à Gérard Depardieu, estimant que le célèbre acteur français ne "comprenait" pas la situation après sa sortie la veille sur les "folles dérives" de Vladimir Poutine.
12h05 TU. Des survivants du théâtre de Marioupol témoignent.
Le 16 mars dernier, les troupes russes ont visé le théâtre de Marioupol en Ukraine. Selon les autorités, 1.000 personnes se trouvaient dans le bâtiment au moment de la frappe. Il s'agissait rincipalement des femmes et des enfants. Si le bilan reste incertain, le bombardement aurait fait 300 morts selon la mairie citant des témoins.
11h45 TU. Le ministre russe des Affaires étrangères en visite en Inde.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a salué vendredi à New Delhi ce qu'il a appelé l'approche équilibrée de l'Inde au sujet de la guerre en Ukraine. "L'amitié est le mot clé pour décrire l'histoire de nos relations et nos relations ont été par le passé très soutenues dans de nombreux moments difficiles", a-t-il déclaré.
11h40 TU. Les pourparlers russo-ukrainiens ont repris par visioconférence annonce le négociateur russe Vladimir Medinski.
"Nous continuons les négociations par visioconférence. Nos positions sur la Crimée et le Donbass n'ont pas changé", a-t-il indiqué sur sa chaîne Telegram, en référence à deux régions ukrainiennes, l'une que la Russie a annexée en 2014 et l'autre qui est partiellement sous contrôle de séparatistes prorusses.
11h30 TU. Les couloirs humanitaires toujours incertains.
La guerre menée par l'Ukraine en Russie continue de faire des ravages. Marioupol, ville martyr, est complètement détruite. Des milliers de civils sont encore sur place et craignent les bombardements russes. Ils pourront profiter de couloirs humanitaires pour fuir la ville dès le vendredi 1er avril. Mais avant d'envisager la sortie des civils, les Nations Unies assurent que de nombreux doutes persistent pour l'heure.
11h12 TU. La Russie va-t-elle poursuivre les livraisons de gaz en Europe ?
Face aux sanctions prises par les pays européens à l'encontre de la Russie, Moscou décide d'exiger le paiement du gaz importé en roubles. Les pays de l'UE s'y refusent et Vladimir Poutine menace de mettre fin à l'approvisionnement en gaz.
10h57 TU. Moscou rétabli le service militaire obligatoire.
La Russie a repris vendredi la mobilisation de jeunes hommes pour le service militaire obligatoire d'un an. Tous les ans, des dizaines de milliers de Russes âgés de 18 à 27 ans sont mobilisés dans l'armée pendant deux périodes d'appel, l'une au printemps/été et l'autre à l'automne. En plein conflit armé en Ukraine, Moscou assurant toutefois que les conscrits ne seront pas envoyés au front.
10h47 TU. Le Kremlin juge que l'attaque ukrainienne sur le sol russe va peser sur les pourparlers.
10h42 TU. Incertitude concernant l'évacuation de civils de Marioupol.
Il n'est pas certain que l'évacuation prévue de civils de la ville assiégée de Marioupol, en Ukraine, puisse avoir lieu ce vendredi. D'après le CICR, qui espère pouvoir commencer comme prévu, "il y a beaucoup de parties mouvantes et tous les détails ne sont pas réglés pour être sûr que cela se passe en toute sécurité". Pour le moment, le CICR n'a pas le droit d'amener de l'aide avec lui à Marioupol.
10h37 TU. Moscou dénonce une frappe aérienne ukrainienne sur son sol
Le directeur d'une typographie près de Belgorod près de la frontière ukrainienne a affirmé que son entreprise avait également été touchée par des tirs d'hélicoptères. "Des hélicoptères nous ont tiré dessus avec des roquettes", a-t-il affirmé à l'agence publique TASS. C'est la première fois que la Russie fait état de frappes ukrainiennes par hélicoptères sur son territoire depuis le début du conflit. Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, ne s'est toutefois pas exprimé sur le sujet vendredi.
09h34 TU. Les Russes évacuent la centrale de Tchernobyl.
Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février en emmenant des otages, ont annoncé jeudi soir des responsables à Kiev. Selon une journaliste du Monde, les Russes ont pu être en contact avec des "doses significatives" de radiation.
Les soldats russes ont commencé à évacuer la centrale de Tchernobyl après avoir reçu des "doses significatives" de radiations en creusant des tranchées sur le site, hautement contaminé, selon la compagnie nationale d'électricité ukrainienne, Energoatom #Tchernobyl
— Faustine Vincent (@faustvincent) March 31, 2022
09h29 TU. Kiev accusé d'avoir attaqué un dépôt de pétrole en Russie.
Viatcheslav Gladkov, un responsable russe, a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir mené une attaque à l'hélicoptère contre un "dépôt de pétrole" dans la ville de Belgorod, dans l'Ouest de la Russie, à une quarantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. L'entreprise publique Rosneft, propriétaire des lieux, a affirmé avoir évacué son personnel.
09h19 TU. 6 873 enfants ukrainiens scolarisés en France.
Plus de 6.800 enfants ukrainiens sont actuellement scolarisés dans les écoles, collèges et lycées en France, principalement dans les académies de Nice et de Versailles, a annoncé vendredi le ministère de l'Education nationale dans un communiqué.
09h00 TU. De nouvelles sanctions contre Moscou.
Washington a annoncé jeudi de nouvelles sanctions contre la Russie, visant cette fois le secteur technologique. Ces mesures devraient empêcher le contournement des sanctions occidentales. La Russie a elle annoncé interdire l'entrée sur son territoire aux dirigeants européens et à la majorité des eurodéputés, en réaction aux mesures punitives la visant.
08h19 TU. Au moins 5 000 civils tués à Marioupol.
Les autorités ukrainiennes assurent qu'au moins 5 000 personnes sont décédées lors des bombardements à Marioupol depuis le début de la guerre fin février. D'après les services municipaux, 170 000 habitants sont toujours bloqués chez eux "sans nourriture, sans chauffage, sans électricité ni eau courante".
8h00 TU. Joe Biden va piocher dans les réserves américaines de carburants.
Doit-on se préparer à une pénurie mondiale de carburant ? Pour prévenir cette hypothèse qui plane en raison de la guerre en Ukraine et des sanctions qui pèsent sur la Russie, le président américain Joe Biden a indiqué qu'il est prêt à débloquer les fonds de réserve de carburants américains. Il compte ainsi amoindrir le coût des carburants en pleine augmentation depuis le début de la guerre russo-ukrainienne.
07h00 TU. Retour à Irpin : les missiles, les ruines, les morts
La ville d'Irpin, dévastée par les bombardements russes, a été reprise par les Ukrainiens. Accompagné par les forces spéciales ukrainiennes, notre journaliste Luc Oerthel a filmé les ruines et les corps qui jonchent les rues.
L'Union européenne veut persuader la Chine de renoncer à aider Moscou pour contrer les sanctions occidentales. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil, Charles Michel s'entretiendront en ce sens ce vendredi en visioconférence avec le Premier ministre chinois Li Keqiang puis le président Xi Jinping.
06h45 TU. 90% des Ukrainiens ayant fui la guerre sont des femmes et des enfants selon l'ONU.
Après cinq semaines de guerre, 4 millions de réfugiés ont fui l'Ukraine, auxquels s'ajoutent presque 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays, selon l'ONU. Quelque 90% de ceux qui ont fui l'Ukraine sont des femmes et des enfants.
06h36 TU. La Russie compte attaquer l'est de l'Ukraine, assure Zelensky.
Le président ukrainien a assuré que l'armée russe se repositionnait dans l'est du pays en prévision "d'attaques puissantes", notamment sur le port assiégé de Marioupol. Ce venredi, une nouvelle tentative d'évacuation de civils devrait avoir lieu dans cette ville portuaire assiégiée.
06h00 TU. Marioupol ville martyr, poursuite des frappes sur Kiev
Plus d'un mois après l'invasion de l'Ukraine, Marioupoul, port stratégique du sud-est de l'Ukraine, sur la mer d'Azov, reste assiégé et pilonné sans relâche. Au moins 5.000 personnes ont péri et 160.000 civils seraient toujours bloqués dans la ville. Les frappes sur la capitale se poursuivent et le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré qu'il était probable que les troupes "soient repositionnées, probablement en Biélorussie, pour être rééquipées et réapprovisionnées et utilisées ailleurs en Ukraine".
05h30 TU. Le gaz russe en Europe est-il menacé ?
L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe. Les Européens refusent catégoriquement le paiement en roubles exigé par Moscou, a rappelé le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire. Les pays européens continueront de payer le gaz russe en euros et dollars comme cela est "écrit dans les contrats", a assuré le chancelier allemand, Olaf Scholz.
05h00 TU. Poutine semble "s'isoler", selon Biden.
Le président américain Joe Biden s'est dit jeudi "sceptique" après les annonces de la Russie qui prévoit un retrait partiel de ses troupes pour concentrer l'offensive en Ukraine sur la région du Donbass (est). Il a par ailleurs estimé que son homologue russe Vladimir Poutine "semblait s'isoler". Joe Biden a assuré avoir "des indications selon lesquelles (le président russe) a limogé ou placé en résidence surveillée certains de ses conseillers". Le président américain a précisé ne pas avoir de "preuves irréfutables" à ce sujet.
04h00 TU. L'OTAN craint de nouvelles offensives russes en Ukraine.
Les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" en Ukraine, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. Selon lui, Moscou entend renforcer son offensive sur la région du Donbass, dans l'est. Les troupes russes comptent maintenir maintenant "la pression sur Kiev et d'autres villes". "Nous nous attendons à des actions offensives supplémentaires qui se traduiront par encore davantage de souffrances", a-t-il conclu.
03h00 TU. Risque de famine mondiale en raison de la guerre en Ukraine.
Selon le gouvernement américain, la guerre en Ukraine menace l’équilibre alimentaire international. Washington alerte sur un risque de famine mondiale, notamment en raison des dommages que la guerre a causé aux usines de stockage de blé en Ukraine. Entre 2020 et 2021, l’Ukraine était le quatrième exportateur mondial de céréales, rappellent les États-Unis.
02h00 TU. Les pourparlers reprennent entre Moscou et Kiev.
Selon des officiels ukrainiens, les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine devraient se poursuivre aujourd’hui. Ils ont débuté il y a plusieurs semaines pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.
01h00 TU. Des civils bientôt évacués de Marioupol.
Le ministère russe de la Défense a annoncé que des couloirs humanitaires seront ouverts pour assurer l’évacuation de milliers de civils de la ville de Marioupol. Selon l’agence de médias gouvernementale Tass, ces couloirs humanitaires devraient ouvrir dès ce vendredi.
00h30 TU. Les troupes russes quittent Tchernobyl.
Selon les autorités ukrainiennes, les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl. Elles avaient pris le site dès le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février. Des otages avaient été signalés par les autorités ukrainiennnes.
00h00 TU. Les Européens devront payer le gaz russe en roubles.
Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret dans la nuit. À compter de ce vendredi 1er avril, les pays européens considérés comme étant “non amicaux” vis-à-vis du Kremlin sont contraints à acheter le gaz russe en rouble et non plus en euro. Si les États s’y refusent, Moscou menace de couper les livraisons de gaz.