Fil d'Ariane
19h27 TU. Le Pentagone estime à 80.000 les soldats russes tués ou blessés.
Près de 80.000 soldats russes ont été tués ou blessés depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a déclaré lundi le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl, soulignant que les objectifs annoncés par le président russe Vladimir Poutine n'ont pas encore été atteints.
"Les Russes ont probablement perdu 70.000 ou 80.000 soldats en moins de six mois", a déclaré à la presse, le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl. Il a précisé que ce chiffre recouvre les morts et les blessés.
Les forces russes ont aussi perdu "3.000 ou 4.000" véhicules blindés, et pourraient manquer de missiles guidés de précision, notamment des missiles air-sol et mer-sol, a-t-il ajouté.
"C'est tout à fait remarquable vu que les Russes n'ont atteint aucun des objectifs de Vladimir Poutine au début de la guerre, a poursuivi le secrétaire à la Défense adjoint chargé des questions politiques. Ils ont légèrement progressé dans l'est, quoique très peu ces dernières semaines. Mais cela s'est fait à un coût extraordinaire pour l'armée russe à cause de la qualité de l'armée ukrainienne et de l'aide internationale qu'elle a reçue".
M. Kahl a reconnu que les forces ukrainiennes avaient elles aussi subi de lourdes pertes, sans les chiffrer. Kiev a fait état d'au moins 10.000 morts et 30.000 blessés dans ses troupes.
17h07 TU. Accès restreint au château de Vincennes pour les ressortissants russes.
Les ressortissants russes ne peuvent plus visiter le château de Vincennes qui abrite des archives du ministère français des Armées. Ce, depuis une directive interne prise à la suite de l'invasion de l'Ukraine.
Le château de Vincennes contient notamment l'un des centres du Service Historique de la Défense (SHD), dont les bibliothèques et les archives sont accessibles au public sous certaines modalités.
Le 30 juillet, deux femmes russes se sont vu refuser l'entrée.
Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées a expliqué avoir, "à la suite de l'invasion de l'Ukraine", "restreint l'accès aux emprises militaires du ministère aux ressortissants russes".
Il a toutefois souligné que des "demandes relatives aux fonctions journalistiques" pouvaient être faites.
17h02 TU. La Russie annonce la suspension des inspections américaines prévues sur ses sites militaires.
La Russie "a officiellement informé" lundi les Etats-Unis que tous ses sites soumis aux inspections dans le cadre du traité New Start en seront "temporairement exemptés", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. "La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure (...) en raison des réalités existantes qui créent des avantages unilatéraux pour les Etats-Unis et privent la Russie de son droit d'effectuer des inspections sur le territoire américain."
Il s'agit notamment des bases de lancement de missiles, ainsi que des bases aériennes et navales où sont déployés des missiles nucléaires.
Ces inspections sont normalement prévues dans le cadre du traité New Start, un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances. Moscou justifie sa décision par une réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux Etats-Unis.
La diplomatie russe cite notamment les entraves aux voyages des inspecteurs russes et les difficultés liées à la délivrance des visas, provoquées par les sanctions occidentales imposées à Moscou en raison du conflit ukrainien.
"Les inspecteurs américains et les membres d'équipage de leurs avions n'ont pas de difficultés similaires", assure-t-elle.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : "Si Poutine déclenche le feu nucléaire, il mettra fin à la Russie"
Toutefois, la Russie précise qu'elle "apprécie beaucoup le rôle unique" du traité dans les relations entre Moscou et Washington dans le domaine nucléaire.
Une fois réglés les problèmes liés à la reprise des inspections dans le cadre du traité, elle annulera "immédiatement" sa décision.
Le traité New Start est le dernier accord bilatéral du genre liant les deux principales puissances nucléaires mondiales.
Signé en 2010, il limite les arsenaux des deux puissances nucléaires à un maximum de 1.550 ogives déployées chacun, soit une réduction de près de 30% par rapport à la limite précédente fixée en 2002. Il limite aussi le nombre de lanceurs et bombardiers lourds à 800, ce qui reste suffisant pour détruire la Terre plusieurs fois.
En janvier 2021, Vladimir Poutine l'a prolongé pour cinq ans, jusqu'en 2026.
Jusqu'ici, Moscou et Washington avait chacun le droit d'effectuer un peu moins d'une vingtaine d'inspections mutuelles par an dans le cadre de ce traité.
16h54 TU. Les Etats-Unis débloque un milliard d'euros supplémentaire pour l'Ukraine.
Le Pentagone annonce une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant d'un milliard de dollars. Elle comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars.
Font également partie de l'assistance, des missiles de courte et moyenne portée pour les systèmes de défense anti-aérienne NASAMS, ainsi que de missiles anti-chars Javelin.
Kiev recevra par ailleurs 75.000 obus de 155 mm, destinés aux systèmes d'artillerie occidentaux dont les forces ukrainiennes sont désormais équipées et une cinquantaine de véhicules blindés médicalisés.
Cette nouvelle aide porte à 9,8 milliards de dollars le montant total de l'assistance militaire des Etats-Unis à l'Ukraine depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden.
Dans un communiqué séparé, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est félicité lundi de cet ensemble de mesures "calibrées pour faire la différence" sur le terrain et indiqué que les Etats-Unis continueraient de se concerter avec l'Ukraine afin de renforcer la position de ce pays "sur la table des négociations".
De son côté, la Banque mondiale va débloquer 4,5 milliards de dollars, grâce à des fonds apportés par les États-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux "besoins urgents engendrés par la guerre".
Cette aide supplémentaire doit notamment permettre au gouvernement et aux autorités locales d'assurer les dépenses sociales, de retraite ou de santé.
15h16 TU. Washington appelle Moscou "à cesser toutes ses opérations militaires" autour des centrales ukrainiennes.
"Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux. Heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité."
14h39 TU. La journaliste russe Marina Ovsiannikova à nouveau condamnée pour avoir critiqué la guerre.
La journaliste russe Marina Ovsiannikova, célèbre pour avoir interrompu le journal de Pervy Kanal, une une chaîne d'Etat russe avec une affiche contre l'offensive en Ukraine, a été condamnée à une nouvelle amende.
«Non à la guerre. Ne croyez pas la propagande. On vous ment», dit la pancarte brandie par Marina Ovsiannikova (mi-russe mi-ukrainienne) en plein JT de la chaîne qui l’emploie et devant des millions de téléspectateurs. Elle a évidemment été arrêtée illico. pic.twitter.com/2jw2TvvXsE
— Ariane Chemin (@ArianeChemin) March 14, 2022
Reconnue coupable par un tribunal administratif de Moscou d'avoir "discrédité" l'armée russe, elle devra payer une amende de 40.000 roubles (environ 650 euros au taux de change actuel), a-t-elle indiqué sur son compte Telegram.
Elle avait déjà été condamnée, fin juillet, à payer une amende pour le même motif. Deux condamnations à moins de six mois d'intervalle ouvrent la voie à une affaire au pénal, avec de potentielles conséquences judiciaires beaucoup plus lourdes.
Les images de son geste ont fait le tour du monde. De nombreuses personnes ont salué son courage, dans un contexte de répression de toute voix critique en Russie.
Elle ne fait toutefois pas l'unanimité au sein de l'opposition russe, certains lui reprochant toujours ses années passées à travailler pour la chaîne Pervy Kanal, porte-voix du Kremlin.
Après avoir travaillé plusieurs mois à l'étranger, notamment pour le journal allemand die Welt, elle avait annoncé début juillet être rentrée en Russie pour régler un contentieux lié à la garde de ses deux enfants.
13h59 TU. Un soldat russe condamné à dix ans de prison pour avoir tiré sur un immeuble résidentiel.
Un tribunal de Tcherniguiv (nord) a condamné à 10 ans de prison le sergent russe, Mikhaïl Koulikov, accusé d'avoir tiré sur un immeuble résidentiel, ont annoncé les services ukrainiens de sécurité (SBU).
Le tankiste a été fait prisonnier au début de l'invasion russe de l'Ukraine. Il a été reconnu coupables de "violation des lois et coutumes de la guerre."
Selon le SBU, "il a été établi que le tankiste russe avait franchi le 24 février la frontière de l'Ukraine depuis le Bélarus" puis, "bombardé des localités".
"Le 26 février, suivant l'ordre de son commandant, il a notamment tiré sur un immeuble résidentiel de 11 étages abritant des civils. Plusieurs appartements ont été détruits", poursuit le SBU, selon qui, son char a été intercepté peu après et le sergent Koulikov capturé.
(Re)voir : Ukraine : juger les crimes de guerre présumés est une priorité pour Kiev
13h21 TU. Le navire Polarnet, transportant du maïs, est arrivé à bon port.
Le cargo Polarnet est arrivé au port de Derince dans le golfe d'Izmit, en Turquie. Il s'agit du premier navire à atteindre sa destination finale depuis la signature de l'accord pour les stocks de céréales bloqués.
"Cette première expérience réussie (...) nous permet d'être optimistes quant aux perspectives futures", a commenté le ministre ukrainien, Oleksandre Koubrakov.
13h15 TU. Au moins 700 civils tués dans la région de Donestk selon le gouverneur.
Selon les chiffres fournis ce matin par le gouverneur de l'oblast de Donetsk, Pavlo Kirilenko, au moins 700 civils sont morts dans la région depuis le début de l'invasion russe et 1.798 autres ont été blessés. Ce, sans compter les victimes à Marioupol dont le nombre reste encore inconnu.
Hier encore, cinq civils sont décédés dont deux à Soledar et un Bakhmut et 17 autres ont été blessés selon Pavlo Kirilenko.
13h03 TU. La Russie aurait miné le site de la centrale nucléaire selon Energoatom.
D'après l'exploitant de la centrale de Zaporijjia, Energoatom, les Russes affirment avoir miné le site et menacent de le faire exploser. L'information est relayée par le média ukrainien indépendant Hromadske.
Russian occupiers claim to have mined the Zaporizhzhia Nuclear Power Plant and threaten to blow up the facility to prevent it from returning to Ukrainian control.https://t.co/ljECeROgw0
— Hromadske Int. (@Hromadske) August 8, 2022
Energoatom s'appuie sur la déclaration du chef des forces de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, Valery Vasiliev.
Ce dernier aurait déclaré que la centrale serait "soit une terre russe, soit un désert brûlé".
#Ukraine️ le Major General Valery Vasiliev, responsable russe qui commande les forces d’occupation de la centrale nucléaire de d’Enerhodar à Zaporozhye annonce son intention de la miner en cas de défaite militaire. pic.twitter.com/KPtsJqQcDA
— cedric mas (@CedricMas) August 8, 2022
12H24 TU. Ukraine: une région occupée lance les préparatifs au vote sur son rattachement à la Russie.
Les autorités nommées par Moscou dans la région ukrainienne de Zaporijjia, en partie occupée par l'armée russe, ont annoncé lundi lancer officiellement les préparatifs au référendum sur le rattachement de cette région à la Russie.
"J'ai signé un ordre pour que la Commission électorale centrale commence à travailler à l'organisation d'un référendum sur le rattachement de la région de Zaporijjia à la Russie", a déclaré Evguéni Balitski, chef de l'administration civile et militaire mise en place dans les territoires de cette région du sud contrôlée par les Russes.
Il a tenu ces propos lors d'un forum d'un mouvement pro-russe local baptisé "Nous sommes ensemble avec la Russie" à Melitopol, selon une vidéo publiée sur le compte officiel de Evguéni Balitski sur Telegram. L'annonce a été ovationnée par plus de 700 participants au forum.
A la mi-juillet, Evguéni Balitski avait annoncé vouloir organiser un tel référendum dès le début de l'automne.
Le lancement des préparatifs officiels au référendum intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que les négociations de paix avec la Russie seraient impossibles en cas d'organisation de tels référendums dans les régions ukrainiennes contrôlées par les Russes.
"Ce ne sont pas nous qui organisons le référendum, ce sont les habitants de ces régions qui ont de tels projets", a rétorqué lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Il faut qu'il (Zelensky, ndlr) demande à ses citoyens pourquoi beaucoup d'entre eux ne veulent pas vivre dans son pays", a-t-il estimé.
11H26 TU. L’Ukraine veut que la centrale nucléaire bombardée soit une "zone démilitarisée".
Le patron de l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom appele à la création d'une "zone démilitarisée" sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, touché par des bombardements pour lesquels Kiev et Moscou s'accusent.
"Ce qui doit être fait, c'est faire sortir les occupants du territoire de la centrale et créer une zone démilitarisée", a déclaré Petro Kotine dans une vidéo publiée sur la page Telegram d'Energoatom.
"Il devrait y avoir une mission de gardiens de la paix qui inclurait aussi des experts de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) et d'autres organisations de sécurité", a-t-il poursuivi, estimant que la présence de l'armée russe sur place "crée le plus grand danger pour l'avenir, un accident impliquant des radiations ou même une catastrophe nucléaire".
Il a en outre accusé l'AIEA d'avoir eu "une réaction très molle" depuis que l'armée russe s'est emparée du site en mars.
Selon lui, la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, est occupée par "environ 500 soldats et 50 véhicules lourds, des tanks et des camions".
#Энергодар, Запорожская обл.: российские оккупанты используют АЭС в качестве стоянки военной техники и склада БК https://t.co/ZFJSAuWnsQ #warcrimes #всрф pic.twitter.com/YSAXXIuDxu
— Necro Mancer (@666_mancer) August 6, 2022
09H44 TU. Centrale nucléaire bombardée: le Kremlin accuse Kiev et met en garde contre des "conséquences catastrophiques".
Le Kremlin a accusé lundi 8 août les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe.
Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Kiev accuse de son côté l'armée russe d'avoir frappé les installations de la centrale.
La Russie "attend des pays qui ont une influence sur les dirigeants ukrainiens d'user de leur influence pour empêcher que de tels bombardements se poursuivent", a-t-il jouté.
La centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et contrôlée par les forces russes, a été la cible de deux bombardements ces derniers jours qui ont touché certaines de ses installations.
Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de ces frappes.
(Re)voir : Ukraine : Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement de bombarder la centrale de Zaporijjia
Le ministère russe de la Défense a affirmé lundi que la dernière frappe, dans la nuit de samedi à dimanche, avait endommagé une ligne à haute tension fournissant de l'électricité à deux régions ukrainiennes.
Il a aussi fait état d'une "surtension" dans la centrale qui a provoqué une émanation de fumée dans un appareillage de commutation, une installation visant à protéger et contrôler les équipements électriques.
"Les pompiers qui sont arrivés sur place ont réussi à éliminer la fumée", a ajouté le ministère russe.
Selon la même source, "la puissance des réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire a été réduite à 500 MW afin d'empêcher l'interruption des opérations".
08H06 TU. L’Ukraine frappe de nouveau un pont stratégique à Kherson.
Les forces ukrainiennes ont de nouveau frappé dans la nuit de dimanche à lundi un important pont de Kherson, ville du sud du pays occupée par les troupes russes, ont annoncé les autorités de Kiev.
"Quelle nuit pour les occupants dans la région de Kherson. Des frappes dans la zone du pont Antonovski", a affirmé sur Facebook un député régional, Serguiï Khlan.
Ces frappes ont été confirmées par la porte-parole du commandement sud des forces armées ukrainiennes, Natalia Goumeniouk.
"La conduite de tir que nous avons mise au point depuis plusieurs jours a des résultats. Les impacts sont considérables aussi bien pour le pont Antonovski que Kakhovski", un autre pont, a-t-elle déclaré à la télévision ukrainienne.
An explosion most beautiful. The #Russia-held Antonivskiy bridge next to #Kherson is on fire again. Looks like #HIMARSoCLOCK. #UkraineRussiaWar #UkraineWillWin pic.twitter.com/13AYyrdXeG
— KyivPost (@KyivPost) August 7, 2022
Le pont Antonovski, en banlieue de Kherson, est stratégique et vital pour le ravitaillement car il est le seul reliant la ville à la rive sud du Dniepr et au reste de la région de Kherson.
Il avait déjà été visé et partiellement détruit le 27 juillet, forçant l'armée russe à repenser ses chaînes logistiques. Des pontons mobiles auraient notamment été installés.
Kherson, capitale de la région éponyme, est située à quelques kilomètres à peine du front où les forces ukrainiennes annoncent depuis plusieurs semaines une contre-offensive afin de reconquérir ces territoires perdus dans les tous premiers jours de l'offensive russe contre l'Ukraine.
06H33 TU. Les forces pro-russes affirment que l'Ukraine a de nouveau frappé le pont Antonivskiy à Kherson occupée, selon The Guardian.
Un pont clé tenu par les Russes dans la ville occupée de Kherson, dans le sud du pays, a été de nouveau frappé dans la nuit par les forces ukrainiennes, selon des informations de l'administration russe imposée sur place.
"Le coup a été porté sur le pont Antonivskiy. L'équipement des constructeurs qui réparent le pont a brûlé, il n'y a pas de dommages critiques. Mais l'ouverture du pont est légèrement retardée", a déclaré Kirill Stremousov, chef adjoint de l'administration pro-russe imposée à Kherson occupé.
Les affirmations n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.
02H20 TU. Le chef de l'ONU exige l'arrêt des attaques "suicidaires" contre des centrales nucléaires.
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié lundi 8 août de "suicidaire" toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l'arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijjia, en Ukraine, afin que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) puisse y accéder.
"Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire", a dit Antonio Guterres lors d'une conférence de presse à Tokyo.
"J'espère que ces attaques prendront fin. En même temps, j'espère que l'AIEA pourra accéder à la centrale" de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, théâtre depuis vendredi 5 août de bombardements dont les belligérants russes et ukrainiens se sont mutuellement accusés, a-t-il ajouté.
Depuis une semaine, le secrétaire général de l'ONU ne cesse de s'inquiéter des risques nucléaires sur l'humanité qui n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", avait-il mis en garde le 1er août dans un discours à New York.
Le 6 août, à l'occasion du 77e anniversaire du bombardement atomique à Hiroshima, il avait estimé que l'humanité jouait "avec un pistolet chargé" dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire.