Fil d'Ariane
20H14 TU. Une organisation antiblanchiment sanctionne la Russie pour l'invasion de l'Ukraine
L'organisation internationale de lutte contre le blanchiment d'argent appelée Groupe Egmont, forte de 166 pays membres, a annoncé l'imposition de sanctions contre son membre russe, près de 10 mois après l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
"La confiance est essentielle", a écrit ce forum d'échange et de coopération pour les cellules nationales de renseignement financier, à l'instar de Tracfin en France ou FinCEN aux États-Unis, dans un communiqué jeudi, condamnant les effets "dévastateurs" de l'invasion russe.
L'organisation basée à Ottawa, dont fait partie la Russie au travers de Rosfinmonitoring, a notamment décidé de retirer toute responsabilité à son membre russe dans l'organisation de réunions, dans les fonctions de conseil, de représentativité, ainsi que de présence physique aux réunions.
"Le Rosfinmonitoring ne sera autorisé à assister virtuellement aux réunions que si cette possibilité est offerte par l'hôte de ces réunions", ajoute Xolisile Khanyile, président du Groupe Egmont.
Cette décision suit une autre sanction proche imposée par le Groupe d'action financière (Gafi), organisme de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, qui compte 39 membres.
Dans le sillage de l'invasion russe en Ukraine, le Gafi avait interdit à Moscou d'avoir un quelconque rôle de conseil ou de prise de décision au sein de l'institution basée à Paris.
La Russie a été exclue du Conseil de l'Europe ou suspendue du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, mais reste membre de nombreuses grandes organisations internationales. En mars, Interpol avait par exemple refusé de suspendre Moscou, mais annoncé un renforcement des procédures de contrôle appliquées dans la transmission des messages de la Russie aux autres pays membres.
19H02 TU. L'Union européenne interdit les exportations de moteurs de drones vers la Russie
L'Union européenne a interdit ce vendredi l'exportation de moteurs de drones vers la Russie et vers "tous les pays tiers" pouvant lui fournir ces éléments afin de priver le Kremlin de ces armes utilisées contre l'Ukraine.
Cette mesure est l'une des disposition du 9e paquet de sanctions approuvé dans la nuit du 15 au 16 décembre lors d'un sommet européen à Bruxelles entré en vigueur aujourd'hui avec sa publication au Journal Officiel de l'UE.
Bruxelles empêche par ailleurs les ressortissants de l'Union d'occuper "des postes au sein des organes directeurs de toutes les personnes morales, entités ou entités détenues ou contrôlées par l'Etat russe et situées en Russie".
"Nous continuons de cibler l'économie et ceux qui jouent un rôle déterminant dans cette guerre brutale", a souligné le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dans un communiqué.
Les sanctions ciblées concernent douze membres du gouvernement, 42 élus de la Douma, le président et les neuf juges de la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie, 77 militaires dont 30 membres de l'unité de l'état major russe chargé de la planification des tirs de missiles, trois membres de la famille du président tchétchène Ramzan Kadyrov, allié de Vladimir Poutine, ainsi que l'épouse et un parent de l'oligarque Iouri Kovaltchouk.
Plusieurs personnalités des médias, dont Boris Kortchevnikov et le réalisateur Nikita Mikhalkov, sont également sanctionnées pour leur implication dans la justification de la guerre contre l'Ukraine.
La liste noire des personnes et entités interdits de visas et dont les avoirs dans l'UE sont saisis comprend désormais 1.386 individus et 171 entités.
L'Union Européenne a par ailleurs engagé la procédure de suspension des licences de diffusion de quatre médias - NTV/NTV Mir, Rossiya 1, REN TV et Pervyi Kanal - pour bloquer la campagne internationale systématique de désinformation et de manipulation de l'information menée par la Fédération de Russie dans le but de déstabiliser ses pays voisins. La mesure s'impose à la société Intelsat qui fournit des services de télécommunication par satellites.
Les nouvelles sanctions imposent des restrictions à l'exportation de biens et technologies à double usage, notamment celles utilisées par le secteur russe de la Défense et de la sécurité comme "les produits chimiques clés, les agents neurotoxiques, les équipements de vision nocturne et de radionavigation, les composants électroniques et informatiques".
L'UE interdit par ailleurs les exportations de moteurs de drones "vers la Russie et tout pays tiers qui pourrait fournir des drones à la Russie", ce qui inclut l'Iran, a-t-on précisé.
17H02 TU. Bombardements massifs en Ukraine : l'Union Européenne condamne "la terreur aveugle du Kremlin"
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell condamne comme des crimes de guerre les tirs de missiles effectués par la Russie contre l'Ukraine et dénonce un "autre exemple de la terreur aveugle du Kremlin".
"Ces attaques cruelles et inhumaines visent à accroître les souffrances et à priver la population ukrainienne, mais aussi les hôpitaux, les services d'urgence et d'autres services essentiels d'électricité, de chauffage et d'eau. Ils constituent des crimes de guerre et sont barbares. Tous les responsables devront rendre des comptes", affirme-t-il dans un communiqué.
L'Ukraine a subi ce vendredi matin de nouvelles frappes de missiles russes qui ont provoqué des coupures d'eau dans la capitale Kiev et de courant à travers le pays.
Selon les autorités ukrainiennes, "environ 40 missiles" russes ont visé Kiev, dont 37 ont été abattus par la défense antiaérienne.
(RE)voir : Ukraine : pluie de missiles sur le pays
"L'UE et ses partenaires intensifient encore leurs efforts pour fournir l'aide d'urgence dont la population ukrainienne a besoin pour rétablir et maintenir l'électricité et le chauffage", déclare Josep Borrell.
16H56 TU. La Russie affirme qu'elle n'utilisera pas d'armes biologiques
La Russie n'utilisera pas d'armes biologiques, a affirmé ce vendredi un diplomate russe de haut rang lors d'un point de presse à Genève.
Konstantin Vorontsov, directeur adjoint du Département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères, a balayé les craintes selon lesquelles la Russie puisse faire usage de ces armes. "C'est n'est pas du tout un sujet", a-t-il dit à un groupe de journalistes. La Russie est "pleinement et totalement attachée à ses obligations" liées aux traités internationaux qui interdisent leur utilisation. "Nous n'avons aucun programme dans le domaine militaire lié aux armes biologiques", a affirmé le diplomate, ajoutant : "Toutes nos activités dans le domaine biologique sont totalement à des fins pacifiques et pas plus que cela."
Konstatin Vorontsov s'exprimait en marge de l'examen de la Convention sur les armes biologiques (BWC) qui a lieu tous les 5 ans et qui doit s'achever vendredi après trois semaines de travaux. La Convention banni la mise au point, la fabrication et le stockage de toute cette catégorie d'armes de destruction massive.
That’s a wrap! After 3 weeks of discussions, the 9th #BWCRevCon concludes today with States Parties adopting a final document!
— BWC Implementation Support Unit (@BWCISU) December 16, 2022
Congratulations to the #1972BWC States Parties for this achievement and engagement
Thank you Ambassador @L_Bencini for your leadership and efforts pic.twitter.com/LAkcU1Ql2m
L'absence d'un mécanisme de vérification constitue toutefois sa grande faiblesse et un point de contention depuis deux décennies.
M. Vorontsov est par ailleurs revenu sur les accusations russes à l'encontre des Etats-Unis et de l'Ukraine.
Depuis l'invasion de son voisin par Moscou, la Russie n'a eu de cesse d'accuser Washington d'être impliqué dans le développement présumé d'armes biologiques dans des laboratoires en Ukraine.
En octobre, Moscou a demandé en vain au Conseil de sécurité de l'ONU d'enquêter sur ses accusations, que Washington comme Kiev rejettent avec véhémence.
Les allégations ont été remises sur la table lors de la conférence d'examen à Genève et l'ambassadeur russe Gennady Gatilov a déclaré aux journalistes que Moscou n'avait pas l'intention d'abandonner le sujet.
16H19 TU. Selon le chef de l'OTAN, Vladimir Poutine se prépare à une guerre longue en Ukraine
La Russie se prépare à une guerre longue contre l'Ukraine à qui les alliés de l'Otan doivent continuer à fournir des armes jusqu'à ce que le président Vladimir Poutine réalise qu'il "ne peut pas gagner sur le champ de bataille", a déclaré ce vendredi à l'AFP le chef de l'Alliance, Jens Stoltenberg.
Près de dix mois après l'invasion par Moscou de son voisin pro-occidental, les forces ukrainiennes ont infligé au Kremlin une succession de défaites qui ont permis de libérer des pans entiers de territoire. Mais "rien n'indique que Poutine a renoncé à son objectif de contrôler l'Ukraine", averti le secrétaire général de l'Otan.
"Nous ne devons pas sous-estimer la Russie. Elle se prépare pour une guerre longue", a déclaré Jens Stoltenberg dans un entretien avec l'AFP. "Nous voyons qu'elle mobilise davantage de forces, qu'elle est prête à subir également de nombreuses pertes, qu'elle essaie d'avoir accès à davantage d'armes et de munitions", a-t-il souligné.
"Nous devons comprendre que le président Poutine est prêt à être dans cette guerre pendant longtemps et à lancer de nouvelles offensives", a-t-il affirmé.
Les pays de l'Otan, États-Unis en tête, ont fourni à l'Ukraine des milliards de dollars d'armements qui l'ont aidé à tenir tête aux forces russes.
"Le plus probable est que cette guerre se terminera à la table des négociations, comme la plupart des guerres", soutient Jens Stoltenberg. Toute solution devra garantir que "l'Ukraine prévale en tant que nation souveraine et indépendante", a-t-il insisté.
"Le moyen le plus rapide d'y parvenir est de les soutenir militairement, afin que le président Poutine comprenne qu'il ne peut pas gagner sur le champ de bataille, mais qu'il doit s'asseoir et négocier de bonne foi".
Selon des rapports américains, Washington est en train de finaliser des plans pour envoyer ses batteries de missiles Patriot les plus avancées en Ukraine, qui s'ajouteront aux autres systèmes de défense aérienne occidentaux déjà fournis à Kiev.
Jens Stoltenberg a déclaré qu'une "discussion était en cours" pour la livraison des Patriot, mais il a souligné que les pays de l'Otan devaient s'assurer qu'il y ait suffisamment de munitions et de pièces de rechange pour que les armes envoyées jusqu'à présent continuent de fonctionner.
"Nous avons un dialogue entre alliés sur des systèmes supplémentaires, mais il devient de plus en plus important de s'assurer que tous les systèmes qui sont livrés sont fonctionnels", a-t-il expliqué.
Les demandes d'armes de l'Ukraine ont épuisé les stocks des membres des alliés et suscité la crainte que les industries de défense de l'Alliance ne soient pas en mesure de produire suffisamment.
"Nous augmentons notre production dans ce but précis, afin de pouvoir à la fois reconstituer nos propres stocks pour la dissuasion et la défense et continuer à apporter notre soutien à l'Ukraine sur le long terme", a rappelé Jens Stoltenberg.
16H10 TU. Le Parlement croate refuse de former des soldats ukrainiens
Le gouvernement croate n'a pas réussi vendredi à convaincre le Parlement de voter pour accueillir des soldats ukrainiens en vue de les former dans le pays des Balkans à l'issue de débats clivants.
L'Union européenne a annoncé le lancement de la plus grande mission d'entraînement militaire de son histoire qui vise à former et entrainer 15.000 soldats ukrainiens dans différents États membres pour les aider à combattre la Russie.
Le sujet a divisé la classe politique du petit pays membre de l'Union Européenne et de l'Otan. Le président Zoran Milanovic a répété à l'envi son hostilité au projet, arguant qu'il "impliquerait la Croatie dans la guerre plus qu'il n'est nécessaire". "Cela signifie faire venir la guerre en Croatie. Nous sommes justes et solidaires et c'est tout", a déclaré le président dont le rôle est honorifique mais qui est le chef des armées.
Le Premier ministre conservateur Andrej Plenkovic, dont le gouvernement est favorable à l'accueil d'une centaine de soldats ukrainiens, a accusé le président d'avoir des "opinions pro-russes". La décision revient "à choisir entre l'Ukraine et le régime (du président russe Vladimir) Poutine", a-t-il martelé.
Mais seuls 97 députés sur 151 ont voté pour le projet, soit moins que la majorité des deux tiers nécessaires à son adoption.
Des élus défavorables au programme ont affirmé qu'il ferait de la Croatie une "cible" pour Moscou.
Selon un récent sondage, près de 60% des Croates s'opposent à l'accueil de soldats ukrainiens contre 30% qui y sont favorables.
Le centre principal de la mission européenne sera situé en Pologne et un quartier général secondaire installé en Allemagne. La mission est prévue pour une durée initiale de deux ans et devrait coûter environ 60 millions d'euros (62 millions de dollars) par an.
15H49 TU. L'Ukraine pose l'hypothèse d'une offensive russe sur Kiev
Les Ukrainiens l'affirment : Moscou prépare une offensive majeure et retentera, tôt ou tard, de prendre Kiev. Mais après dix mois d'une guerre qui ne cesse de s'enliser, la perspective est difficile à confirmer.
Dans un article de l'hebdomadaire britannique The Economist paru le 15 décembre, le chef d'État-major ukrainien Valery Zaluzhny a estimé qu'une attaque majeure pourrait intervenir "en février, au mieux en mars et au pire fin janvier".
Les Russes pourraient selon lui viser le sud, le Donbass, ou la capitale elle-même. "Je n'ai aucun doute qu'ils retenteront leur chance à Kiev", a assuré l'officier.
Les raisons sont nombreuses d'en douter.
L'hypothèse se heurte d'abord aux leçons du passé. En attaquant l'Ukraine le 24 février, le Kremlin espérait voir le pouvoir ukrainien se déliter, son armée s'effondrer et le peuple l'accueillir en sauveur.
(RE)voir : Ukraine : quelle issue à ce conflit qui s'installe dans la durée ?
L'inverse s'est produit. Les forces ukrainiennes ont résisté, le peuple s'est soulevé et les Russes ont témoigné de faiblesses que nul n'imaginait: logistique défaillante, unités sans initiative, coordination militaire insuffisante, renseignement inefficace, entre autres.
Une attaque sur Kiev début 2023 ? "En théorie c'est possible", indique à l'AFP l'analyste militaire russe indépendant Alexandre Khramtchikhine. "Clairement, ça devra être mieux réfléchi, sans cette idée insensée que tout se passera (sans combattre) comme cela avait été le cas pour la Crimée en 2014".
Ces derniers mois, le rouleau-compresseur russe s'est avéré efficace en associant bombardements intenses et progression lente des forces au sol. Le tout plutôt hors des agglomérations.
"Prendre une ville sans la détruire est difficile, sauf en cas de décision de reddition, comme Paris en 1940", note Alexandre Khramtchikhine.
"Toutes celles qui ont été prises en Ukraine par un camp l'ont été par surprise (...) ou après un encerclement ou une menace d'encerclement", confirme Michel Goya, ex-colonel de l'armée française et historien de la guerre. "Aucune grande ville n'a pu être saisie alors qu'elle était reliée à son camp et que le défenseur pouvait toujours ravitailler et relever ses forces".
Le siège de Marioupol (sud-est), entre février et fin mai, a réduit la ville en poussière. Un assaut sur Kiev serait plus long et plus difficile encore, avec un enjeu stratégique fondamental.
Pourquoi Kiev décide-t-elle alors de décrire une capitale en danger, au risque d'accroître l'anxiété de ses habitants ?
En dépit d'une aide occidentale militaire et financière massive, le président Volodymyr Zelensky n'a d'autres options que de demander plus.
(RE)voir : Ukraine : un milliard pour passer l'hiver
Moscou parie sur la durée et un affaiblissement de l'aide, notamment face à la fatigue des opinions publiques devant l'inflation et la crise énergétique.
"Les Ukrainiens hurlent - et ont raison de le faire - qu'il faut continuer à les aider", analyse l'amiral à la retraite Pascal Ausseur, directeur de la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques (FMES).
Kiev rappelle qu'elle peut "encore tout perdre", ajoute-t-il. Et l'expert de suggérer qu'elle pourrait aussi faire diversion en préparant une attaque, dans le sud du pays notamment. "La phase offensive de l'hiver commence maintenant. Qui a intérêt à se lancer dans une aventure aujourd'hui ? Ce ne sont pas les Russes".
13H30 TU. Le métro de KIev paralysé par les coupures de courant
Le métro de Kiev, la capitale ukrainienne, sera à l'arrêt toute la journée de vendredi du fait des coupures de courant dues à une nouvelle salve de bombardements russes plus tôt dans la matinée.
"Du fait de dégâts sur le système énergétique et du fait des coupures de courant en urgence, les rames du métro ne vont pas circuler jusqu'à la fin de la journée", a annoncé l'administration de la ville sur Telegram.
11H06 TU. La Russie a tiré "environ 40 missiles" sur Kiev ce matin
La Russie a tiré "environ 40 missiles" vendredi matin sur Kiev, provoquant notamment des coupures d'eau, ont annoncé les autorités régionales de la capitale ukrainienne.
"Environ 40 missiles ont été enregistrés dans l'espace aérien de la capitale. 37 d'entre eux ont été détruits par les forces de défense aérienne", a indiqué sur Telegram l'administration militaire de la région de Kiev, disant avoir "résisté à l'une des plus grandes attaques de missiles" depuis le début de l'invasion russe fin février.
37 ont été abattus par la défense antiaérienne. Les autorités ukrainiennes n'ont pas précisé quels dégâts les autres ont occasionné.
Le maire, Vitali Klitchko, a indiqué que les dommages à l'infrastructure énergétique ont provoqué des "interruptions de l'approvisionnement en eau dans tous les quartiers de la capitale".
De son côté, les autorités prorusses de la région de Lougansk, dans l'Est, ont accusé les forces ukrainiennes de tirs d'artillerie sur deux localités, faisant huit morts et 23 blessés vendredi matin.
9H40 TU. Huit morts dans des frappes ukrainiennes dans la région de Lougansk (autorités d'occupation russe)
Les autorités d'occupation russe de la région ukrainienne de Lougansk (est) ont accusé les forces ukrainiennes de tirs d'artillerie sur deux localités, faisant huit morts et 23 blessés vendredi matin.
"Aujourd'hui tôt le matin, les tirs d'artillerie des nationalistes ont visé la ville de Stakhanov et le village de Lantratovka dans le district de Troïtski. Huit personnes sont mortes, 23 des nôtres ont été blessés", a indiqué le dirigeant régional russe, Leonid Passetchnik.
9H30 TU. Des bombardements russes contre des infrastructures énergétiques
"Une nouvelle vague massive de bombardements russes vise l'infrastructure énergétique, des installations ont déjà été endommagées dans l'Est et le Sud du pays", a indiqué vendredi matin sur Facebook le ministre de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko.
Les alertes anti-aériennes retentissaient, elles, sur tout le territoire ukrainien et les autorités ont appelé la population à rester aux abris.
"A cause des dégâts causés à l'infrastructure énergétique, il y a des interruptions de l'approvisionnement en eau dans tous les quartiers de la capitale", a déclaré ainsi Vitali Klitchko, le maire de Kiev, sur Telegram.
"Ne quittez pas les abris! L'attaque contre la capitale est encore en cours!", a-t-il demandé aux habitants.
Les frappes matinales ont aussi provoqué la mise à l'arrêt du métro pour que les stations puissent servir d'abris.
Selon Vitali Klitschko, plusieurs explosions ont été signalées, dont au moins une "dans le quartier de Golosiïvskiï", qui englobe la partie Sud du centre-ville et le Sud de Kiev. Il n'était pas clair dans l'immédiat s'il s'agissait de déflagrations dues à des impacts ou à la défense anti-aérienne.
9H05 TU. Une frappe russe meurtrière sur un immeuble d'habitation à Kryvyï Rig
Au moins deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées dans une frappe russe vendredi sur un immeuble d'habitation à Kryvyï Rig dans le sud de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional Valentin Reznitchenko.
"Un missile russe a touché un immeuble résidentiel. (...) Deux personnes sont décédées", a annoncé sur Telegram Valentin Reznitchenko. "Au moins cinq personnes ont été blessées, dont deux enfants. Tous sont à l'hôpital", a-t-il ajouté.
8H TU. Des explosions à Kiev, des frappes dans d'autres régions, selon les autorités
Les autorités ukrainiennes annoncent des explosions à Kiev et des frappes dans d'autres régions. La ville de Kharkiv est privée d'électricité après des frappes, selon le maire.
Confrontée à une série de revers militaires d'ampleur dans le Nord-Est et le Sud du pays cet automne, la Russie a opté en octobre pour une tactique de frappes massives visant la destruction des réseaux et transformateurs électriques de l'Ukraine, plongeant des millions de civils dans le froid et l'obscurité en plein hiver.
6H30 TU : Poutine en déplacement en Biélorussie le 19 décembre
Le président russe Vladimir Poutine se rendra lundi prochain au Biélorussie, son allié dans le conflit en Ukraine, annoncé vendredi le service de presse présidentiel bélarusse.
Vladimir Poutine s'entiendra avec son homologue Alexandre Loukachenko au Palais de l'Indépendance à Minsk lors de "sa visite de travail en Biélorussie", précise le service de presse.
Les discussions bilatérales porteront sur "l'intégration russo-bélarusse", les deux pays ayant conclu plusieurs accords de coopération dans les domaines économique et militaires.
"Les présidents donneront aussi la priorité aux questions de sécurité et échangeront leur point de vue sur la situation dans la région et dans le monde", ajoute le communiqué, sans mentionner spécifiquement le conflit ukrainien.
Le Bélarus a servi de base arrière aux troupes russes pour leur offensive en Ukraine lancée fin février , mais l'armée bélarusse n'a pas pris part jusqu'à présent aux combats sur le territoire ukrainien.
0H30 TU Nouvelle sanctions de l'Union européenne contre Moscou et 18 milliards d'euros d'aide à Kiev
Face aux intenses frappes russes qui se sont poursuivies jeudi sur Kherson, faisant deux morts et privant la ville du sud de l'Ukraine d'électricité, l'Union européenne a annoncé de nouvelles sanctions contre Moscou et a trouvé un accord pour une nouvelle aide de 18 milliards d'euros à Kiev.
(RE)voir : Union européenne : débat sur le dossier ukrainien
L'armée russe a frappé Kherson jeudi "à plus de 16 reprises", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les bombardements ont touché le centre de cette ville située à 500 km de Kiev à vol d'oiseau, sur le fleuve Dniepr, reprise par Kiev le 11 novembre aux forces russes.
De son côté, le gouverneur régional Iaroslav Ianouchevytch a indiqué quelques heures plus tard qu'un nouveau "fort bombardement" a visé un "site d'infrastructure essentielle". Depuis, "Kherson est totalement sans électricité", a-t-il indiqué sur Telegram.
(Re)voir : Ukraine : À Marïnka, la résistance ukrainienne pilonnée par les forces russes