Les autorités ukrainiennes affirment que leurs soldats auraient repoussé 102 attaques en 24 heures sur la ville de Bakhmout. Aujourd'hui, un hommage national est rendu à Kiev à Dmytro Kotsiubaylo, dit "Da Vinci", un soldat tombé à Bakhmout. La situation est très tendue, la Russie a tiré six missiles hypersoniques. De nombreuses infrastructures du pays ont été endommagées.
19H12 TU. "L'Allemagne soutient la Géorgie sur le chemin de l'Europe", dit le président allemand."L'Allemagne soutient la Géorgie sur le chemin de l'Europe", a déclaré le président allemand Frank-Walter Steinmeier, selon un tweet publié ce soir par sa porte-parole, Cerstin Gammelin.
Lors d'un entretien téléphonique avec la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, Frank-Walter Steinmeier a assuré que
"l'Allemagne soutenait la Géorgie sur le chemin de l'Europe. Ce chemin inclue la liberté de la presse et de la société civile".
"Je suis reconnaissant de votre voix claire et forte pour la liberté et la démocratie. Les Géorgiens choisissent le chemin de l'Europe", a dit le président allemand, dont la parole est très écoutée dans son pays même si ses fonctions sont essentiellement honorifiques.
La présidente Zourabichvili est une pro-occidentale critique du gouvernement de Tbilissi mais ses pouvoirs sont limités.
La Russie a présenté ce vendredi comme une
"tentative" de coup d'État occidentale les manifestations massives en Géorgie qui ont contraint le gouvernement à abandonner un projet de loi comparé par ses détracteurs à une législation russe répressive.
Après trois jours de manifestations de dizaines de milliers de personnes, parfois émaillées de violences, le Parlement géorgien a finalement révoqué vendredi ce projet de loi, comme l'avait promis le gouvernement la veille.
18H43 TU. Escrime: l'Ukraine "indignée" par la réintégration en compétition des athlètes russes et bélarusses.La Fédération ukrainienne d'escrime est
"profondément choquée" et
"indignée" de la future réintégration des athlètes russes et bélarusses en compétition à partir d'avril prochain, après une décision en ce sens prise par la Fédération internationale (FIE).
"Nous sommes profondément choqués et indignés par cette décision et nous convoquons immédiatement une réunion du Présidium pour décider de notre réponse à la décision de la FIE et de son éventuel appel", a déclaré la Fédération ukrainienne dans un communiqué.
"Pendant le week-end, nous consulterons les membres de la Fédération, les athlètes, les entraîneurs, le Comité olympique national et le ministère des Sports", a ajouté l'organisation ukrainienne.
La Fédération ukrainienne a dit déplorer le fait que la FIE ait voté en faveur d'un retour à la compétition des athlètes des deux pays sous bannière neutre, un an après leur exclusion en raison de la guerre en Ukraine,
"contrairement aux objections catégoriques de la partie ukrainienne et de ses alliés".
La décision de la FIE intervient un an et demi avant les Jeux olympiques de Paris, alors que le débat sur la participation des athlètes russes et bélarusses en France a pris de l'ampleur ces dernières semaines.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est lui dit totalement opposé à une éventuelle réintégration de ces sportifs, y compris sous bannière neutre. Il est notamment soutenu par les alliés traditionnels de Kiev tels que la Pologne et le Royaume-Uni.
Mais les États-Unis se sont par exemple prononcés en faveur du compromis de la bannière neutre, alors que le CIO a proposé fin janvier une feuille de route pour organiser le retour à la compétition des sportifs sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient
"pas activement soutenu la guerre en Ukraine".
16H39 TU. Escrime: la Fédération internationale réintègre en compétition les Russes et Bélarusses (Fédération nationale)La Fédération internationale d'escrime (FIE) s'est prononcée aujourd'hui en faveur d'un retour des athlètes russes et bélarusses en compétition, a appris l'AFP auprès d'une fédération nationale ayant participé au congrès extraordinaire de la FIE.
La décision de la FIE concerne les épreuves individuelles et par équipe et sera effective à partir d'avril 2023
"sous réserve d'éventuelles recommandations/décisions futures du CIO", a précisé cette source qui ne souhaite pas être identifiée.
L'escrime devient ainsi le premier sport à réintégrer les athlètes en provenance de Russie et du Belarus, un an après leur exclusion en raison de la guerre en Ukraine.
Les membres de la FIE, réunis en congrès extraordinaire à Lausanne ce vendredi, ont voté à environ 65% en faveur du retour en compétition des athlètes, équipes et officiels russes et bélarusses, a-t-on appris de même source.
L'instance internationale a dû se positionner en raison de l'imminence du début de la phase qualificative pour les JO de Paris, qui débute en avril 2023 et s'étalera jusqu'au printemps 2024.
Les tireurs russes, parmi les meilleurs de l'escrime mondiale, avaient décroché trois médailles d'or lors des JO de Tokyo, alors qu'ils concouraient sous la bannière du comité olympique russe.
15H38 TU. Washington accuse Moscou de vouloir déstabiliser la Moldavie.Un porte-parole de la Maison Blanche accuse la Russie de chercher à déstabiliser la Moldavie, y compris via des manifestations, avec pour objectif d'y installer un gouvernement acquis à sa cause.
"Nous pensons que la Russie cherche à affaiblir le gouvernement de Moldavie, certainement avec l'objectif final de voir une administration plus favorable" à la tête du pays, a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain.
15H16 TU. Géorgie : Emmanuel Macron dénonce des "pressions très fortes" et appelle à un "apaisement". Il a également reitéré, lors d'un point presse avec le Premier ministre Rishi Sunak, son soutien à l'Ukraine.Le président français Emmanuel Macron dénonce des
"pressions très fortes" pesant sur la Géorgie et plaidé pour un
"apaisement" après trois jours de manifestations massives dans le pays que Moscou a comparées à une
"tentative" de coup d'État.
"La Géorgie est soumise à des pressions très fortes" et
"est traversée par des mouvements préoccupants", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre britannique Rishi Sunak à Paris. Il a aussi souhaité que le pays retrouve
"le chemin d'une plus grande sérénité" et qu'
"on ait un apaisement par rapport aux tensions régionales".
Le président français ne s'est pas prononcé directement sur les attaques de Moscou qui a présenté comme une
"tentative" de coup d'État occidentale les manifestations massives en Géorgie qui ont contraint le gouvernement à abandonner un projet de loi comparé par ses détracteurs à une législation russe répressive.
"Je pense qu'il y a une tendance, qui n'est pas nouvelle, à considérer que tout mouvement de population est une manipulation venant de l'extérieur. Parce que la conviction profonde est qu'au fond, il n'y a pas d'opinion publique ni de peuples libres", a-t-il déclaré.
"On a le droit en tant que vieille démocratie de penser le contraire", a-t-il ajouté.
Les dirigeants français et britannique ont également réaffirmé, au cours de ce sommet bilatéral, leur soutien à l'Ukraine, dont ils ont souhaité la victoire militaire face à l'invasion russe.
"Notre volonté est d'aider l'Ukraine à résister et à mener des contre-offensives qu'elle souhaite mener. La priorité du moment est militaire", a dit Emmanuel Macron.
"Nous voulons que l'Ukraine remporte cette guerre et nous sommes tout à fait unis", a confirmé Rishi Sunak.
14H54 TU. Trois soldats ukrainiens condamnés par les séparatistes prorusses.Les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont condamné à de lourdes peines de prison trois militaires ukrainiens qu'ils accusaient d'avoir commis des
"violences envers des civils", a annoncé ce 10 mars le Comité d'enquête russe.
Capturés pendant l'offensive russe en Ukraine, Viktor Pokhozeï, Maxime Boutkevitch et Vladislav Chel ont été reconnus coupables de
"violence envers la population civile" et de
"recours à des méthodes interdites lors d'un conflit armé", a indiqué dans un communiqué cette instance chargée des principales investigations en Russie.
Maxime Boutkevitch et Vladislav Chel, également reconnus coupables de tentative d'assassinat sur plusieurs personnes, ont écopé respectivement de 13 et 18 ans et demi de réclusion. Victor Pokhozeï a été condamné à 8 ans et demi de prison.
Ces peines ont été prononcées par les
"cours suprêmes" des territoires séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk, contrôlés par Moscou qui en a revendiqué l'an dernier l'annexion, non reconnue par la communauté internationale.
Militant ukrainien des droits humains et fondateur de la radio indépendante Hromadske Radio, Maxime Boutkevitch a rejoint l'armée ukrainienne en mars 2022, peu après le début de l'offensive russe en Ukraine.
Les enquêteurs russes l'ont accusé d'avoir blessé deux civils après avoir tiré avec un lance-grenades antichar sur un immeuble résidentiel à Severodonetsk, ville conquise par l'armée russe en juin dernier dans la région de Lougansk.
Pour sa part, Victor Pokhozeï, l'un des commandants du régiment Azov, notamment composé de nationalistes ukrainiens et qui s'est illustré dans la défense de la ville de Marioupol, conquise par les Russes après un siège dévastateur de plusieurs mois, a été accusé d'avoir frappé une civile avec son fusil.
Lui aussi combattant du régiment Azov, Vladislav Chel a été accusé d'avoir ouvert le feu sur un civil
"avec l'objectif d'intimider des civils" dans un immeuble résidentiel à Marioupol.
Réagissant à ces condamnations, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé
"un faux procès" qui
"visait à légaliser un nouveau massacre politique de citoyens ukrainiens".
"Les peines prononcées sont illégales, et nulles et non avenues", a-t-il ajouté dans un communiqué, appelant la communauté internationale à
"condamner" le procès et
"exiger" auprès de Moscou la libération des trois soldats ukrainiens condamnés.
14h32 TU. Le groupe Wagner ouvre des centres de recrutement à travers la Russie.Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner annonce l'ouverture de 58 centres de recrutement dans 42 villes de Russie, alors qu'il cherche à reconstituer ses troupes qui essuient de lourdes pertes dans l'est de l'Ukraine.
Le groupe Wagner est en première ligne dans la bataille pour la ville ukrainienne de Bakhmout, et son patron, Evguéni Prigojine, a lui-même reconnu que de nombreux combattants de son organisation y avaient été tués.
Sur fond de tensions avec le ministre de la Défense, Evgueni Prigojine s'est plusieurs fois plaint de ne plus pouvoir recruter dans les prisons russes, où Wagner a massivement enrôlé des détenus en échange de réductions de peine.
Changeant de tactique, il s'est récemment tourné vers les salles de sport pour y ouvrir des points de recrutement afin d'attirer des recrues potentielles.
"Dans 42 villes de la Fédération de Russie, des centres de recrutement pour le compte de Wagner ont ouvert. De nouveaux combattants arrivent là-bas, (ils) nous accompagneront pour défendre leur pays et leurs familles", déclare Prigojine dans un communiqué publié par son service de presse.
Son message était accompagné d'une liste de ces centres de recrutement, dont la majorité semble avoir ouvert dans des salles de sport et des clubs d'arts martiaux.
Evgueni Prigojine n'a toutefois pas précisé combien de combattants contractuels il comptait recruter via ces centres et en combien de temps.
Cette annonce intervient alors que Wagner a essuyé de très lourdes pertes dans les combats qui durent depuis plusieurs mois autour de Bakhmout, une ville du Donbass ukrainien devenue l'épicentre des hostilités avec l'armée de Kiev.
(RE)voir : Guerre en Ukraine : Wagner voit Bakhmout résister jusqu'au printemps
Pour endiguer une série de revers humiliants sur le champ de bataille l'été dernier, la Russie avait annoncé en septembre la mobilisation de 300.000 réservistes.
Parallèlement, le groupe Wagner avait eu l'autorisation de recruter dans les prisons russes plusieurs milliers de combattants, en échange d'une amnistie après six mois passés sur le front.
Mais ces dernières semaines, des tensions entre l'état-major et le patron de Wagner ont éclaté au grand jour, alors que la Russie, à l'offensive dans le Donbass, n'y a connu que de faibles avancées.
11h28 TU. L'Ukraine concentre "des intérêts impériaux", estime le pape.L'Ukraine concentre
"des intérêts impériaux" et
"pas seulement de l'Empire russe", a déclaré le pape François dans une interview à la télévision publique suisse dont des extraits ont été publiés vendredi 10 mars.
Il y a en Ukraine
"des intérêts impériaux, pas seulement de l'empire russe, mais des empires des autres parties. C'est le propre d'un empire de mettre les nations au second plan", a déclaré le pape argentin dans une interview en italien à la télévision suisse RSI.
"En un peu plus de cent ans, il y a eu trois guerres mondiales: 1914-18, 1939-45, et celle-ci, qui est une guerre mondiale. Elle a commencé par bribes et maintenant personne ne peut dire que ce n'est pas une guerre mondiale", a-t-il ajouté selon la transcription partielle de l'entretien disponible sur le site de RSI. La version intégrale sera diffusée dimanche 12 mars.
"Les grandes puissances sont toutes liées. Et le champ de bataille, c'est l'Ukraine. Tout le monde s'y bat", a ajouté le pape de 86 ans, dont le pontificat marquera lundi son 10e anniversaire.
Jorge Bergoglio a multiplié les appels à la paix en Ukraine depuis l'invasion russe en février 2022, condamnant avec force une guerre
"absurde et cruelle".
Malgré des propositions de médiation, la diplomatie du Saint-Siège n'est pas parvenue à s'imposer sur le conflit en Ukraine. Le pape avait lui-même envisagé de se rendre à Kiev et Moscou, un projet qui n'a jusqu'ici pas vu le jour.
12h43 TU. Moscou voit la main de l'Occident dans les manifestations en Géorgie.Le Kremlin et la diplomatie russe disent voir la main
"antirusse" de l'Occident derrière les manifestations en Géorgie cette semaine, qualifiant ces événements de tentative de coup d'État.
(RE)voir : Géorgie : l'indignation ne retombe pas
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a tracé un parallèle avec la révolution ukrainienne de 2014, dite de Maïdan, que Moscou considère comme un coup d'Etat orchestré par l'Occident.
"Cela ressemble beaucoup à Maïdan à Kiev", a déclaré à la télévision russe Sergueï Lavrov. Il a donc jugé que le projet de loi géorgien sur les
"agents de l'étranger", modelé sur un texte répressif russe et à l'origine d'une vague de manifestations, n'était qu'un
"prétexte pour lancer une tentative de changement de régime par la force".
"Les événements en Géorgie sont bien sûr orchestrés depuis l'étranger", a-t-il dit dans une allusion aux Occidentaux, estimant que
"l'intention est de créer un irritant aux frontières russes".
Le Kremlin avait déclaré plus tôt voir
"la main" des États-Unis derrière le
"sentiment antirusse" de manifestants géorgiens, car la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, qui soutient les protestations, se trouvait aux États-Unis au moment des faits. Elle
"s'adresse à son peuple non pas depuis la Géorgie, mais depuis l'Amérique", a martelé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Cela est donc le signe, pour lui, que
"la main bien visible de quelqu'un cherche à provoquer un sentiment antirusse".
La Géorgie est secouée depuis plusieurs jours par des manifestations contre un projet de loi inspiré, selon ses critiques, d'un texte existant en Russie et que le Kremlin utilise pour réprimer ses détracteurs.
Confronté à une vaste contestation portée par des slogans pro-européens et contre une dérive autoritaire à la russe, le gouvernement a d'abord voulu réprimer les manifestations avant de finalement annoncer jeudi l'abandon du projet de loi, effectivement révoqué ce vendredi par le Parlement.
Au-delà de cette loi, de nombreux Géorgiens s'inquiètent de voir leur gouvernement s'éloigner de leurs aspirations pro-européennes et redoutent un rapprochement avec la Russie.
Le petit pays du Caucase de près de quatre millions d'habitants reste encore marqué par une brève guerre perdue contre la Russie en 2008.
(RE)voir : Ukraine : les échos de la guerre en Géorgie
Le porte-parole du Kremlin a assuré vendredi que la Russie n'avait
"rien à voir" avec le projet de loi controversé, ajoutant que Moscou
"ne s'ingère pas dans les affaires intérieures de la Géorgie".
12h34 TU. Dernier hommage à un père et son fils tués ensemble près de Bakhmout.Une centaine d'Ukrainiens se sont réunis ce vendredi sur la place centrale de Kiev pour rendre le dernier hommage à un père et son fils tués lors de la bataille pour Bakhmout, point le plus chaud du front est de l'Ukraine.
Originaires de Kiev, Oleg Khomiouk, 52 ans, et son fils aîné Mykyta, 25 ans, sont partis combattre comme volontaires au début de l'invasion russe en février 2022. Tous deux sont morts le 2 mars dans la même tranchée, selon leur famille.
Lors d'un bombardement, le père a voulu couvrir son fils de son corps, mais un obus a explosé près de leurs têtes, tuant les deux hommes, a déclaré lors de la cérémonie un membre de leur famille, Iouri Samson, en tenue de camouflage, s'essuyant les yeux pendant son discours.
Les cercueils ont été exposés dans la matinée sur l'emblématique place Maïdan à Kiev.
À côté, des paniers de roses et d'oeillets ont été placés, ornés de rubans indiquant
"à un cher petit-fils" et
"à mon cher fils Oleg de maman". Des couronnes de fleurs, notamment barrés de l'inscription les
"Héros ne meurent pas", ont également été déposés à proximité.
Un soldat a joué une mélodie grave de sa trompette, tandis qu'un autre battait du tambour pendant que les cercueils étaient lentement portés par des militaires.
Les Khomiouk ont rejoint la défense territoriale pour défendre Kiev, puis ont combattu dans les régions de Kherson (sud) et Kharkiv (est) avant de se retrouver dans le Donbass (est).
L'Ukraine ne dévoile pas ses pertes humaines depuis le début de l'invasion russe.
Dernière estimation occidentale en date, le chef d'état-major norvégien, Eirik Kristoffersen a affirmé en janvier que la guerre en Ukraine a fait près de 180.000 morts ou blessés dans les rangs de l'armée russe et
"probablement au-delà des 100.000 morts et blessés" parmi les militaires ukrainiens, un bilan auquel il a ajouté 30.000 civils tués.
10H15 TU. La Première ministre finlandaise Sanna Marin à Kiev.
Finland's Prime Minister Sanna Marin and Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy hold flowers at the Memorial Wall of Fallen Defenders of Ukraine in Russian-Ukrainian War, in Kyiv, Ukraine, Friday, March 10, 2023. (Ukrainian Presidential Press Office via AP)
07h19 TU. Les forces ukrainiennes repoussent 102 attaques russes en 24 heures.L'armée ukrainienne a déclaré que ses soldats avaient repoussé 102 attaques au cours des dernières 24 heures à Bakhmout, une ville qui est un objectif clé pour les forces russes depuis août.
07H02 TU. Vladimir Poutine félicite Xi Jinping, réélu et salue le "renforcement" de leur coopération.Le président russe Vladimir Poutine a adressé ses
"sincères félicitations" à son homologue chinois Xi Jinping, qui a obtenu un troisième mandat inédit, et a loué le
"renforcement" de leur coopération sur fond de conflit en Ukraine.
"La Russie apprécie grandement votre contribution personnelle au renforcement des relations (...) entre nos pays. Je suis sûr qu'en agissant ensemble, nous assurerons le développement d'une coopération russo-chinoise fructueuse dans plusieurs domaines", a déclaré Vladimir Poutine dans un message publié par le Kremlin.
04H48 TU. Malgré les frappes russes sur des civils, la défense ukrainienne de Bakhmout tient bon.C'est avec dégoût que les forces ukrainiennes ont réagi après le premier bombardement de missiles de la Russie sur des villes ukrainiennes, visant des civils.
Ces mêmes forces ukrainiennes ont continué à défendre la ville de Bakhmout en contrecarrant les tentatives offensives russes.
Les attaques de jeudi 09 mars ont tué au moins neuf civils et ont coupé l'approvisionnement en électricité dans plusieurs villes. Un effondrement catastrophique à la centrale nucléaire de Zaporijjia a été évité apres que le courant a été rétabli, suite à une déconnexion temporaire du réseau ukrainien.
L'Ukraine a déclaré que ses défenses aériennes avaient abattu de nombreux drones et missiles pendant la vague d'attaques, mais a déclaré que les forces russes avaient également tiré six missiles de croisière hypersoniques Kinzhal, qu'elles n'avaient aucun moyen d'arrêter.
Moscou a confirmé avoir utilisé des missiles hypersoniques Kinzhal - poignard en russe - lors de l'attaque de jeudi.
Les frappes massives sur des cibles éloignées du front ont été la première vague de ce type depuis la mi-février, brisant une accalmie dans la campagne aérienne contre les infrastructures civiles ukrainiennes lancée par la Russie il y a cinq mois.
22h00 TU. Frappes russes meurtrières en Ukraine, une centrale nucléaire affectée.Des frappes russes massives de missiles et de drones en Ukraine, les plus importantes depuis des semaines, ont fait au moins six morts jeudi et privé de courant une partie de la population, ainsi que, temporairement, la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Quelques heures après les frappes de missiles, l'opérateur électrique ukrainien Ukrenergo a annoncé le rétablissement de l'alimentation de cette centrale occupée, écartant le risque d'un incident nucléaire.
La Russie a qualifié ces frappes, qu'elle a effectuées notamment à l'aide de nouveaux missiles hypersoniques Kinjal, de
"représailles" à une incursion sur son territoire le 2 mars de
"saboteurs" ukrainiens.
Parallèlement, de nouvelles tensions sont apparues autour de la Moldavie, Kiev dénonçant une
"provocation" russe après que les autorités prorusses de Transdniestrie, un territoire séparatiste moldave frontalier de l'Ukraine, ont affirmé avoir déjoué un attentat contre ses dirigeants.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé jeudi soir, dans son message quotidien sur internet,
"une nouvelle tentative par l'Etat terroriste de combattre la civilisation, qui a temporairement coupé le courant, le chauffage et l'eau dans certaines de nos régions et de nos villes".
"Les missiles russes ont tué six Ukrainiens aujourd'hui", a-t-il ajouté.
19h20 TU. Les frappes russes massives en Ukraine "brutales" et "injustifiées", selon la Maison Blanche.Les frappes russes massives de missiles et de drones, qui ont fait au moins six morts jeudi en Ukraine, sont
"brutales" et
"injustifiées", a dénoncé la Maison Blanche.
Il est
"accablant de voir ces attaques brutales, injustifiées, sur des infrastructures civiles à travers l'Ukraine", a affirmé à des journalistes Olivia Dalton, une porte-parole de l'exécutif. Les attaques ont privé de courant une partie de la population, ainsi que, temporairement, la centrale nucléaire de Zaporijjia.