DIRECT - Ukraine : l'Ukraine veut "gagner du temps" à Bakhmout face à l'avancée russe

L'armée ukrainienne continue de défendre Bakhmout, avec l'objectif de "gagner du temps" avant de lancer une contre-offensive. "Les vrais héros sont les défenseurs qui tiennent le front de l'Est sur leurs épaules", a salué le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Syrsky.
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Un parachutiste de la 80ème brigade aéroportée d'assaut prépare un canon howitzer 2S1 sur la ligne de front à Bakhmout le 10 mars 2023. 
© AP Photo/Evgeniy Maloletka
Un parachutiste de la 80ème brigade aéroportée d'assaut prépare un canon howitzer 2S1 sur la ligne de front à Bakhmout le 10 mars 2023. 
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Bakhmout
(AP Photo/Libkos)
Des soldats ukrainiens marchent dans une rue de Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le dimanche 12 février 2023.
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19h43 TU. Selon un porte-parole de l'armée ukrainienne, les Russes auraient perdu 532 hommes à Bakhmout rapporte le quotidien indépendant ukrainien The Kyiv Independent

Sergueï Cherevatïï, le porte-parole du commandement militaire de l'Est a déclaré ce soir que 239 soldats russes ont été tués et 293 blessés sur le front dans le secteur de Bakhmout. Toujours selon le porte-parole, les forces russes ont tiré sur la ville 161 fois alors que 39 combats avec des soldats ukrainiens ont été décomptés. "Bakhmout continue à être l'épicentre des hostilités" déclare Cherevatïï. Toujours selon le porte-parole, la Russie tente de "percer notre défense en concentrant l'élite des groupes Wagner les mieux préparés." 

Il a rajouté que les troupes ukrainiennes ont détruit deux chars russes T-72 et un système anti-missile aérien à courte-portée Osa.


19h12 TU. Ukraine : confirmation de l'identité du soldat que l'on voit se faire fusiller dans une vidéo.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont confirmé aujourd'hui l'identité du soldat que l'on voit en train de se faire fusiller dans une vidéo devenue virale, après que plusieurs sources officielles eurent donné deux noms différents.

"Les enquêteurs du (SBU) ont établi que le soldat ukrainien qui a été abattu (...) était un tireur d'élite du 163e bataillon de la 119e brigade de défense territoriale de la région de Tchernihiv, Oleksandre Igorovitch Matsievskiï", ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué.

Sur la vidéo en question d'une douzaine de secondes, abondamment relayée début mars, on voit un homme balafré en uniforme militaire mais désarmé en train de fumer une cigarette avant de s'écrier "Gloire à l'Ukraine !" et de se faire faucher par des rafales de mitraillettes.

L'annonce du SBU intervient quelques jours après que plusieurs sources officielles au sein de l'armée ukrainienne eurent donné deux identités différentes - dont celle d'Oleksandre Matsievskiï - entretenant la confusion.

Selon le département régional de la section "Nord" des forces armées ukrainiennes, Oleksandre Matsievskiï, "né le 10 mai 1980 en Moldavie", avait été fait prisonnier par les Russes pendant qu'il se trouvait avec quatre autres soldats ukrainiens dans la région orientale de Donetsk. Ces derniers jours, la mère du défunt avait témoigné dans un reportage de télévision, confirmant son identité.

Les enquêteurs du SBU disent, eux aussi, être sûrs de l'identité d'Oleksandre Matsievskiï "après une enquête", "une communication avec des proches du défunt", "l'analyse de photos et de vidéos" et également "les conclusions de l'examen médico-légal".

Dans son allocution quotidienne, le président Volodymyr Zelensky a salué ce dimanche soir "la bravoure" de ce militaire ukrainien.
"Aujourd'hui, j'ai décerné le titre de Héros de l'Ukraine à Oleksandre Matsievskiï - à un soldat, à une personne qui sera bien connue de tous les Ukrainiens. A une personne dont on se souviendra pour toujours", a-t-il solennellement déclaré.
 

"C'est un vrai Héros qui, même face à la mort, a démontré au monde entier ce que sont le caractère et l'invincibilité des Ukrainiens", a de son côté proclamé Vasyl Malyouk, le chef du SBU, cité dans le communiqué. Il a ajouté que les services de sécurité ukrainiens travaillaient à l'identification des militaires russes qui "ont commis ce crime sanglant".

14h47 TU. Ukraine: le président suisse dénonce une "frénésie guerrière".

Le président de la Confédération Alain Berset, attaché à la neutralité de son pays et opposé au transfert d'armements vers l'Ukraine, dénonce une "frénésie guerrière", dans une interview ce dimanche à la NZZ am Sontag.
Alain Berset, président de la Confédération suisse
Alain Berset, président de la Confédération (photo d'archive)
© AP Photo/Francisco Seco
"Je ressens cette frénésie guerrière dans certains milieux, déclare Alain Berset. Et je suis très inquiet à ce sujet car ce sentiment repose sur une vision à court terme".
"Les armes suisses ne doivent pas être utilisées dans des guerres", réaffirme le socialiste fribourgeois, soulignant que la position du Conseil fédéral était très claire en la matière. "Je comprends et je respecte le fait que d'autres pays aient une autre position, dit le président de la Confédération. Mais la position suisse doit également être respectée".
"Dire simplement, maintenant, que la situation est différente, que la Suisse doit tout changer sans tenir compte de la base légale, ce n'est pas possible", a-t-il tranché.

(RE)voir : Ukraine : l'Allemagne interdite de livrer des munitions suisses à Kiev
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Le débat sur la neutralité agite la Suisse depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022. Le pays alpin - qui ne fait pas partie de l'Union européenne - a adopté toutes les sanctions prises par Bruxelles contre Moscou estimant que ces sanctions étaient compatibles avec sa neutralité.

En revanche, son gouvernement reste inflexible sur la neutralité historique du pays.
Bien que pressé par Kiev et ses alliés d'autoriser la réexportation d'armes et de munitions suisses vers Kiev, Berne a jusqu'à présent balayé les demandes de l'Allemagne, de l'Espagne et du Danemark.

Lire : Ukraine : un Suisse sur deux favorable à la réexportation d'armes helvétiques vers Kiev

Diverses initiatives sont en cours au Parlement suisse en vue d'assouplir ces règles, mais aucune décision n'est attendue avant plusieurs mois.
En visite le 7 mars  à l'Onu, à New York, Alain Berset avait réaffirmé que ce n'était "pas le moment de changer et nous ne pouvons pas faire d'exception", défendant la position traditionnelle "très prudente et modérée" de son pays.

12h48 TU. Porte de sortie de Bakhmout, Tchassiv Iar sous les tirs russes.

Tchassiv Iar - quelque 13.000 habitants avant la guerre - est devenue la dernière porte de sortie ouest de la ville de Bakhmout, défendue depuis des mois par les Ukrainiens et que les forces russes et le groupe paramilitaire Wagner tentent de conquérir.

Bakhmout, épicentre actuel du conflit, est désormais prise en tenaille au nord, au sud et à l'est. Le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, a même affirmé samedi que ses hommes se trouvaient près du centre de la ville.

Avec l'avancée progressive des Russes autour de Bakhmout, Tchassiv Iar est désormais aussi menacé, à l'est et au nord. Des tranchées ont été creusées ces derniers jours sur plusieurs kilomètres à certains endroits près de la ville. Des pelleteuses étaient encore actives samedi.

Comme dans de nombreuses localités proches de la ligne de front qui sont bombardées régulièrement, la quasi totalité des habitants a quitté Tchassiv Iar.
Samedi, un minibus civil a évacué vers Dnipro (sud) une fille et sa mère, dont le mari doit aussi partir à la fin du mois.

L'homme qui les a accompagnées au point de ramassage a vu le toit d'une maison voisine de la sienne détruite par une frappe vendredi soir. Il s'est installé à Tchassiv Iar il y a six mois et tenait un café à Bakhmout, où il allait deux fois par semaine ces derniers mois mais uniquement pour nourrir des chiens abandonnés.

Il n'y va plus depuis fin février, quand les Ukrainiens ont détruit un pont sur la route entre les deux villes. "J'ai promis à ma femme que je n'y retournerai pas", dit-il. Il va aussi quitter bientôt Tchassiv Iar.

Dans et autour de la ville, les tirs de l'artillerie ukrainienne résonnent sans arrêt, comme ceux, puissants, d'un obusier américain M777, positionné près du centre.
"Nous avons beaucoup de travail, sans pause, à tout moment de la journée. Nous travaillons la nuit si on nous appelle", explique "Siry", de son nom de guerre, le chef de la pièce. "Aujourd'hui, nous couvrons principalement la zone autour de Bakhmout", dit-il, en précisant que la cible est "généralement de l'infanterie ou des blindés" russes.
Interrogé sur le moral de son groupe, il répond qu'ils se battent "pour la victoire. Nous avons besoin de la victoire, pas seulement de la paix".
"Je dis toujours que les Russes sont des animaux fous, c'est tout (...) Nous devons les arrêter", lance l'artilleur.

11h31 TU. La Moldavie démantèle un groupe "orchestré par Moscou" pour déstabiliser le pays.

La police moldave annonce, à quelques heures d'une manifestation anti-gouvernementale, avoir arrêté les membres d'un réseau "orchestré par Moscou" dans le but de déstabiliser ce petit pays de l'ex-Union soviétique.

A l'issue de perquisitions samedi soir, 25 hommes ont été interrogés par les enquêteurs et sept d'entre eux ont été placés en détention, a déclaré lors d'une conférence de presse le chef de la police Viorel Cernautean.

Un agent a pu infiltrer le groupe dirigé par un Russo-Moldave, a-t-il précisé, évoquant "dix heures" d'enregistrement vidéo et audio à charge. 

"Des personnes sont venues de Russie avec un rôle bien précis de formation", a ajouté le responsable. 

Les autorités moldaves ont expliqué avoir agi après avoir "reçu des informations sur l'organisation par les services spéciaux russes d'actions de déstabilisation sur notre territoire via des manifestations".

Le parti de l'oligarque prorusse en fuite Ilhan Shor a de nouveau mobilisé ses troupes ces dernières semaines contre le gouvernement pro-européen, sur fond de tensions accrues entre Moscou et Chisinau.

Il a organisé plusieurs rassemblements, dont il est soupçonné de rémunérer les participants. Une nouvelle manifestation est prévue ce dimanche après-midi dans la capitale Chisinau.

La Maison Blanche avait accusé vendredi la Russie de chercher à déstabiliser ce pays roumanophone de 2,6 millions d'habitants voisin de l'Ukraine, avec pour objectif d'y installer un gouvernement acquis à sa cause.

Les Etats-Unis avaient indiqué avoir renforcé leur partage d'informations avec les dirigeants moldaves afin "qu'ils puissent enquêter davantage" et "contrecarrer les plans russes".

09H30 TU. Plus de 40 missiles russes ont frappé Kharkiv depuis le début de l'année, selon Zelensky.

Plus de 40 missiles ont frappé la ville de Kharkiv, dans le nord-est du pays, depuis le début de l'année, a déclaré le président Zelensky dans son discours du soir du 11 mars.

"Ce n'est que depuis le début de cette année - en moins de deux mois et demi - que plus de 40 missiles ennemis ont déjà frappé Kharkiv", a déclaré Zelensky, ajoutant que les "ruines, débris, trous d'obus dans le sol" qui en résultent sont un autoportrait de la Russie, rapporte le Kyiv Independent.

Les ingénieurs travaillent pour rétablir le courant à des milliers de clients dans la région après la dernière attaque russe massive de la Russie le 9 mars. L'électricité a été rétablie pour 90 % des habitants de l'oblast de Kharkiv, selon les responsables, mais les transports publics qui dépendent de l'électricité sont toujours pas pleinement opérationnel.


07h11 TU. L'armée ukrainienne prépare une contre-offensive à Bakhmout face à l'avancée russe.

L'armée ukrainienne continue ce dimanche de défendre Bakhmout, avec l'objectif de "gagner du temps" avant de lancer une contre-offensive face aux avancées des forces russes dans cette ville de l'est de l'Ukraine dont Moscou tente de s'emparer depuis l'été au prix de lourdes pertes.

"Les vrais héros sont les défenseurs qui tiennent le front de l'Est sur leurs épaules", a salué le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Syrsky.  "Il faut gagner du temps pour accumuler des réserves et lancer une contre-offensive, qui n'est pas loin", a-t-il encore dit, cité samedi par le service de presse de l'armée.

L'armée ukrainienne affirme ce dimanche que "15 localités dans la zone de Bakhmout" avaient essuyé des tirs russes la veille, signe de l'intensité des combats actuellement dans la zone.

"Au début de la guerre, nous n'avions pas de drones. Les missions étaient plus compliquées et moins efficaces. Mais en été, nous avons commencé à recevoir des drones et d'autres équipements. Aujourd'hui, nous sommes plus efficaces", explique à l'AFP Petro, le pilote d'un des trois hélicoptères d'attaque MI-8 qui venaient d'effectuer un raid contre une cible près de Bakhmout.

Malgré ces équipements, le ministère britannique de la Défense a rapporté hier qu'"au cours des quatre derniers jours", le groupe paramilitaire russe Wagner avait "pris le contrôle de la plus grande partie de l'est" de Bakhmout.

Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé hier que les forces ukrainiennes avaient la veille "repoussé plus de 100 attaques ennemies" dans les principales zones de combat.

(Re)voir Ukraine : les forces russes progressent et les Ukrainiens se préparent à une contre-offensive
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05H14 TU. Les forces russes progressent dans Bakhmout.

L'armée russe poursuit ses attaques à Bakhmout et dans d'autres régions: les autorités ont ainsi annoncé qu'une frappe avait fait dans la matinée au moins trois morts et deux blessés à Kherson, une cité méridionale libérée par l'armée de Kiev en novembre après plusieurs mois d'occupation.

A Bakhmout, l'épicentre actuel du conflit, Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, a revendiqué une nouvelle progression de ses hommes qui s'y battent en première ligne.  

"C'est le bâtiment de l'administration municipale, le centre administratif de la ville", a-t-il déclaré samedi, pointant du doigt, du toit d'un bâtiment, un autre édifice, en guise d'illustration de cette avancée.

"C'est à un kilomètre deux cents", "C'est la zone, il y a des combats en cours", a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par le service de presse de son entreprise Concord, des propos invérifiables de source indépendante dans l'immédiat.

02H13 TU. L'Ukraine et la Russie disent que des centaines de soldats ennemis ont été tués dans la bataille de Bakhmout.

L'Ukraine et la Russie affirment que des centaines de soldats ennemis avaient été tués au cours des dernières 24 heures dans la lutte pour Bakhmout. Kiev repousse des attaques incessantes et la petite rivière qui coupe la ville en deux marque désormais la nouvelle ligne de front.

Serhiy Cherevatyi, un porte-parole militaire ukrainien, a déclaré que 221 soldats pro-Moscou avaient été tués et plus de 300 blessés à Bakhmout. Le ministère russe de la Défense a déclaré que jusqu'à 210 soldats ukrainiens avaient été tués dans la partie élargie de la ligne de front de Donetsk.

Bien que Moscou n'ait pas précisé les victimes de Bakhmout, la ville orientale de Donetsk, désormais presque déserte, a été le théâtre de l'une des batailles les plus sanglantes et les plus longues de la guerre qui a duré un an.

Les deux parties ont admis avoir subi et infligé des pertes importantes à Bakhmut, tandis que le nombre exact de victimes est difficile à vérifier de manière indépendante.

Les services de renseignement militaires britanniques déclarent que le groupe de mercenaires russes Wagner a pris le contrôle de la majeure partie de la partie orientale de Bakhmout – une avancée revendiquée mercredi par le fondateur du groupe, Yevgeny Prigozhin.

23H12 TU. L'Ukrainien Kuleba exhorte l'Allemagne à envoyer plus de munitions et à former des pilotes.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères exhorte  l'Allemagne dans une interview publiée dimanche 12 mars à accélérer l'approvisionnement en munitions et à commencer à former des pilotes ukrainiens sur des avions de chasse occidentaux.

Dmytro Kuleba a déclaré au journal Bild am Sonntag que les pénuries de munitions étaient le problème "numéro un" dans la tentative de l'Ukraine de repousser l'invasion russe.
Dmytro Kuleba
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, lors d'une conférence de presse, à Berlin, en Allemagne, le mardi 2 juin 2020.
(Fabrizio Bensch/Pool via AP)
Il a déclaré que les fabricants d'armes allemands lui avaient dit lors de la conférence de Munich sur la sécurité le mois dernier qu'ils étaient prêts à livrer mais attendaient que le gouvernement signe des contrats. "Donc, le problème est du côté du gouvernement".

Dmytro Kuleba a clairement indiqué qu'il ne s'attendait pas à ce que les alliés occidentaux donnent à l'Ukraine les avions de combat qu'elle réclamait de sitôt.

Mais il a déclaré que les pilotes ukrainiens devraient de toute façon être formés, afin qu'ils soient prêts une fois cette décision prise, écrit le journal.

Si l'Allemagne devait former des pilotes ukrainiens, ce serait un "message clair de son engagement politique", a-t-il déclaré.

19H38 TU. Le chef orthodoxe russe fait appel contre l'expulsion d'une église de Kiev.

Le patriarche Kirill, chef de l'Église orthodoxe russe, demande au pape François et à d'autres chefs religieux de persuader l'Ukraine de mettre fin à la répression contre une aile de l'Église historiquement alignée sur la Russie.
Kirill
Le patriarche de l'Église orthodoxe russe Kirill dirige un service d'épiphanie orthodoxe à la cathédrale de l'Épiphanie à Moscou, en Russie, le jeudi 19 janvier 2023.
(AP Photo/Alexander Zemlianichenko)
Kiev a ordonné vendredi à l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) de quitter le complexe du monastère où elle est basée, la dernière mesure prise contre une dénomination que le gouvernement qualifie de pro-russe et de collaboration avec Moscou.

Kirill a exhorté les chefs religieux et les organisations internationales à "faire tout leur possible pour empêcher la fermeture forcée du monastère, qui entraînera une violation des droits de millions de croyants ukrainiens", selon un communiqué publié sur le site Internet de l'église.

Kirill a fortement soutenu l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'UOC affirme avoir rompu ses liens avec la Russie et le patriarcat de Moscou, et est victime d'une chasse aux sorcières politique.

18h32 TU. Des bombardements russes tuent des habitants de Kherson, Zelensky dénonce des "attaques terroristes".

Des bombardements russes ont tué samedi trois civils dans la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a déclaré le président Volodymyr Zelensky, dénonçant ce qu'il a qualifié d'"attaques terroristes brutales" par des unités pro-Moscou.

L'Ukraine a repris Kherson en novembre après près de huit mois d'occupation par les forces russes qui l'ont saisie peu après le début de l'invasion à grande échelle. La zone est maintenant sous le bombardement presque constant des forces russes de l'autre côté du fleuve Dnipro.

Une autre personne est décédée dans la région orientale de Donetsk, ont indiqué des responsables régionaux.

Volodymyr Zelensky a déclaré que les trois personnes tuées à Kherson étaient allées dans un magasin pour acheter des produits d'épicerie.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à Kiev, en Ukraine, le mercredi 15 février 2023.
(AP Photo/Efrem Lukatsky)
"Je voudrais soutenir toutes nos villes et communautés qui sont soumises à des attaques terroristes brutales", a-t-il déclaré lors d'une allocution vidéo en soirée.

"L'État pervers utilise une variété d'armes... pour détruire la vie et ne rien laisser d'humain derrière lui. Les ruines, les débris, les trous d'obus dans le sol sont un autoportrait de la Russie", a-t-il poursuivi.