DIRECT - Ukraine : Macron n'exclut pas de fournir des avions de combats à Kiev

Les combats sont toujours aussi intenses dans l'Est du pays, notamment dans la région de Donetsk où les Russes "continuent d'avancer" près de la cité minière de Vougledar. Mais les pays occidentaux promettent plus d'armes. La Norvège va livrer des chars Leopard 2 et la France n'exclut pas l'envoi d'avions de chasse. Le président des États-Unis Joe Biden assure que "non", les États-Unis ne donneront pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine.
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Volodymyr Zelensky à Mikolaiev avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen le 30 janvier 2023.
© Bureau de la présidence ukrainienne via AP
Volodymyr Zelensky à Mikolaïev avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen le 30 janvier 2023.
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Des pompiers déblaient les débris d'un immeuble résidentiel bombardé par les forces russes à Kharkiv ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Andrii Marienko
Des pompiers déblaient les débris d'un immeuble résidentiel bombardé par les forces russes à Kharkiv ce 30 janvier 2023. Les autorités ukrainiennes déplorent 5 morts entre dimanche et ce lundi ainsi que 13 blessés dans les dernières frappes. Les combats font rages dans l'est autour de Bakhmout.
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Pour clore ce direct, quelques images insolites en provenance d'Ukraine.

Des rouleaux de papier toilette, à Kiev...

papier toilette à l'effigie de Poutine
Rouleaux de papier toilette à l'effigie de Poutine en vente dans un magasin à Kiev ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Daniel Cole

Des oeuvres de l'artiste de rue TvBoy dans différentes villes proches de Kiev :
 

Une œuvre de l'artiste TvBoy rerésentant un enfant se réchauffant les mains, sur un muret de Boutcha
Une œuvre de l'artiste TvBoy rerésentant un enfant se réchauffant les mains, sur un muret de Boutcha, le 30 janvier 2023. 
© AP Photo/Efrem Lukatsky
Une colombe aux couleurs de l'Ukraine peinte sur un tank russe par l'artiste de rue TvBoy, dans le village de Dmytrivka
Une colombe aux couleurs de l'Ukraine peinte sur un tank russe par l'artiste de rue TvBoy, dans le village de Dmytrivka, près de Kiev, ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Efrem Lukatsky
Une autre peinture de l'artiste de rue TvBoy sur le mur de la maison de la Culture d'Irpin
Une autre peinture de l'artiste de rue TvBoy sur le mur de la maison de la Culture d'Irpin, très endommagée par les bombardements russes, le 30 janvier 2023.
© AP Photo/Efrem Lukatsky
Toujours une peinture de TvBoy sur un mur de la maison de la Culture d'Irpin, le 30 janvier 2023.
Toujours une peinture de TvBoy sur un mur de la maison de la Culture d'Irpin, le 30 janvier 2023.
© AP Photo/Efrem Lukatsky
Dans le centre de Boutcha, deux jeunes garçons posent devant une peinture de TvBoy ce 30 janvier 2023.
Dans le centre de Boutcha, deux jeunes garçons posent devant une peinture de TvBoy ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Efrem Lukatsky


 

Sur un mur effondré du stade d'Irpin. Peinture de l'artiste de rue TvBoy ce 30 janvier 2023.
Sur un mur effondré du stade d'Irpin. Peinture de l'artiste de rue TvBoy ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Efrem Lukatsky



21h14 TU. Joe Biden assure que "non", les États-Unis ne donneront pas d'avions de combats F-16 à l'Ukraine
 

Le président Joe Biden sur la pelouse sud de la Maison Blanche à Washington répond aux questions des journalistes ce 30 janvier 2023.
Le président Joe Biden sur la pelouse sud de la Maison Blanche à Washington répond aux questions des journalistes ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Susan Walsh



Joe Biden a annoncé lundi qu'il n'enverrait pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine dans le cadre de sa guerre contre la Russie.

"Non", a dit le président américain lorsqu'un journaliste l'a interrogé à la Maison Blanche sur sa volonté de fournir les avions de combat, que réclameraient les dirigeants ukrainiens, à Kiev.

Il a également indiqué à la presse ne pas savoir quand il rendrait visite à la Pologne, acteur important de la campagne d'aide occidentale à l'Ukraine dans son combat face à une invasion de la Russie depuis près d'un an.


18h53 TU. Avions pour l'Ukraine : "rien n'est interdit par principe" répond Emmanuel Macron

"Rien n'est interdit par principe", a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé à La Haye à propos de l'hypothèse d'envoi d'avions de chasse à l'Ukraine pour l'aider à combattre l'invasion russe.

Macron et Rutte au restaurant
Emmanuel Macron avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte dans un restaurant de La Haye ce 30 janvier 2023.
© AP Photo/Peter Dejong, Pool

Le président français a souligné des "critères" avant toute décision: une "demande formulée" par l'Ukraine, que cela ne "soit pas escalatoire" et "pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l'effort de résistance" et que "ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l'armée française".

"Par définition, rien n'est exclu", a-t-il dit, tout en soulignant que les Ukrainiens "ne font pas cette demande aujourd'hui". Or, "c'est à l'aune de ces trois critères que nous continuerons de regarder au cas par cas" les livraisons d'équipements militaires, a-t-il ajouté après avoir posé les mêmes critères pour l'éventuel envoi de chars Leclerc.
"C'est en fonction des demandes qui sont formulées mais pas en fonction des bruits qui courent" que les décisions sont prises, a encore souligné le chef de l'Etat français en précisant que le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, était attendu demain à Paris pour des entretiens avec son homologue Sébastien Lecornu.

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a souligné de son côté qu'il n'y avait "pas de tabou mais que ce serait un grand pas" si des avions de chasse étaient livrés à Kiev. Les Pays-Bas n'ont pas non plus reçu pour l'heure de demande de Kiev en ce sens, a-t-il dit, en approuvant les critères déroulés par son homologue français.

Voir : Ukraine : jusqu'où peut nous mener cette escalade militaire ?

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16h38 TU. La Norvège enverra des chars à l'Ukraine "aussi vite que possible" (ministre à l'AFP)

La Norvège compte envoyer des chars Leopard 2 à l'Ukraine "aussi vite que possible", annonce le ministre norvégien de la Défense, laissant entendre que ces livraisons pourraient intervenir fin mars.

La semaine dernière, le pays scandinave avait annoncé son intention de fournir à Kiev un certain nombre de Leopard 2, dont 36 exemplaires sont en service au sein de son armée de Terre.

"Nous n'avons pas encore déterminé le nombre", déclare le ministre de la Défense, Bjørn Arild Gram, ce lundi à l'AFP. "C'est important que cela soit coordonné de manière étroite avec les partenaires, de sorte que cela soit un don qui fasse une différence pour l'Ukraine".
"Nous souhaitons que cela se fasse aussi vite que possible, bien entendu. Il y a un besoin urgent", a-t-il ajouté en marge d'une visite d'un site d'assemblage de missiles anti-aériens NASAMS, de conception américano-norvégienne, à Kongsberg, dans le sud-est de la Norvège.

Evoquant un effort concerté entre alliés,  Bjørn Arild Gram a rappelé que l'Allemagne avait mentionné des livraisons de Leopard 2 "fin mars". La semaine dernière, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, disait viser "fin mars, début avril" pour la livraison de chars, dont Berlin compte donner 14 exemplaires.

Le ministre norvégien a fait valoir les délais nécessaires pour obtenir le feu vert des livraisons, pour la formation des unités ukrainiennes à l'utilisation de cet engin ainsi que des questions de logistique. "C'est une assez grosse opération mais on souhaite que cela aille aussi rapidement que possible", a-t-il insisté.

Cette livraison se rajoute à l'aide que la Norvège apporte déjà à l'Ukraine notamment en formation.


15h28 TU. Accord franco-australien pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine (ministre français)

La France et l'Australie ont passé un accord pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine pour la soutenir dans sa guerre contre la Russie, ont annoncé ce lundi les ministre français des Armées Sébastien Lecornu et australien Richard Marles.
"Plusieurs milliers d'obus de 155 mm vont être fabriqués en commun" a déclaré Sébastien Lecornu.



Richard Marles, qui avait commencé sa journée par un footing au Trocadéro, a parlé d'un "projet de plusieurs millions de dollars" australiens, une "nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises".


"Cela fait partie des efforts de soutien que l'Australie et la France fournissent à l'Ukraine pour être sûres qu'elle est en mesure de tenir dans ce conflit et d'y mettre un terme selon ses propres termes", a déclaré le ministre australien.

"L'idée est d'apporter une aide significative, et un effort qui soit continu dans le temps", a déclaré Sébastien Lecornu, visant des premières livraisons au cours du premier trimestre 2023, mais refusant d'entrer plus avant dans les détails du contrat.

Le groupe français Nexter sera à la manœuvre côté français, tandis que l'Australie sera "en capacité d'amener des poudres", a expliqué le ministre français.

Les ministres de la Défense se sont réunis avec leurs homologues des Affaires étrangères, la française Catherine Colonna et l'australienne Penny Wong, dans un format 2+2 réuni à Paris dans le cadre d'une relance récente de la coopération franco-australienne. Celle-ci avait été sérieusement affectée par l'affaire Aukus en 2021, quand Canberra avait annulé un important contrat de sous-marins français pour choisir d'acheter des submersibles américains.

Les obus de 155 mm sont ceux tirés par plusieurs pièces d'artillerie occidentales fournies à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, comme les Caesar français, les M777 américains, ou les Panzerhaubitze 2000 allemands.


15h21 TU. L'Ukraine interdit à ses hauts fonctionnaires de partir en vacances à l'étranger

Le gouvernement ukrainien a interdit à ses hauts fonctionnaires et à tous les élus y compris les femmes de partir en vacances à l'étranger pendant le temps de l'invasion russe, sur fond de récents scandales impliquant d'importants dirigeants.

Adoptée vendredi dernier, une résolution gouvernementale en ce sens "est déjà entrée en vigueur", indique ce lundi à l'AFP le porte-parole des garde-frontière ukrainiens, Andriï Demtchenko. "Ils ne peuvent désormais partir que dans le cadre d'une mission".

Juste après le début de l'invasion russe lancée en février 2022, l'Ukraine a interdit aux hommes en âge de combattre (de 18 à 60 ans) de se rendre à l'étranger sauf en cas de rares exceptions nécessitant pour les responsables publics l'autorisation de leurs supérieurs.

Avec cette nouvelle résolution, les hauts fonctionnaires ne pourront partir en vacances à l'étranger uniquement s'ils rendent visite à leurs enfants, ou encore en cas de traitement médical ou bien lors du décès d'un proche, a détaillé Andrïï Demtchenko.

L'interdiction s'étend aussi aux femmes hautes fonctionnaires ainsi qu'aux députés et les élus locaux, selon ce document publié sur le site officiel du gouvernement.
La députée Iryna Guerachtchenko a dénoncé sur Facebook une "décision populiste" ayant selon elle des "signes de discrimination à l'égard des milliers d'Ukrainiennes et leurs enfants", alors que le pays compte 15.000 femmes élues locales.
"Le pouvoir a d'abord appelé tous ceux qui peuvent à partir pour l'hiver avec leurs enfants et maintenant c'est l'interdiction de sortir", a-t-elle déploré. "Dans les conditions de la guerre, il est important de préserver la santé psychologique des femmes et de leurs enfants", a-t-elle fait valoir.

La résolution du gouvernement a été adoptée après des révélations de presse selon lesquelles un procureur général adjoint était récemment parti en vacances à Marbella, une célèbre station balnéaire espagnole.

Oleksiï Symonenko a été limogé de son poste le 25 janvier, dans le cadre d'une série de renvois initiés par le président Volodymyr Zelensky à la suite d'une affaire de corruption concernant des approvisionnements de l'armée.

Un député du parti présidentiel, Mykola Tychtchenko, a par ailleurs été exclu le 26 janvier du groupe parlementaire du parti présidentiel après un voyage en Thaïlande. Enfin, un influent média a accusé vendredi l'ancienne Première ministre Ioulia Timochenko d'avoir passé des vacances dans un villa de luxe aux Emirats arabes unis.

12h38 TU. La Finlande espère encore adhérer avec la Suède malgré les déclarations d'Erdogan

La Finlande espère toujours adhérer à l'Otan en même temps que la Suède, affirme ce lundi son chef de la diplomatie après que le président turc Erdogan a évoqué l'hypothèse d'accorder un feu vert seulement à Helsinki.
"Notre grand souhait a été et est toujours d'adhérer avec la Suède", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto lors d'une conférence de presse, assurant que la position finlandaise était "inchangée".

Pekka Haavisto en pleine conversation avec son homologue allemande Annalena Baerbock
Pekka Haavisto, à droite sur la photo, en pleine conversation avec son homologue allemande Annalena Baerbock le 23 janvier 2023 lors d'une réunion au Conseil de l'Europe à Bruxelles.
© AP Photo/Virginia Mayo


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé entendre pour la première fois dimanche que la Turquie pourrait approuver la candidature de la Finlande à l'Otan, sans faire de même pour la Suède.
"Si nécessaire, nous pouvons donner un message différent concernant la Finlande. La Suède sera choquée lorsque nous donnerons un message différent sur la Finlande", a affirmé le chef de l'État turc.

Ces déclarations "montrent qu'il y a une volonté de la Turquie d'avancer rapidement sur le processus (d'adhésion à) l'Otan si nécessaire" concernant la candidature finlandaise, a souligné le ministre finlandais Haavisto.

Pekka Haavisto a expliqué avoir eu des contacts depuis avec ses homologues suédois et turc, et exprimé le souhait que la ratification d'Ankara ne soit pas scindée en deux.
"Nous avons exprimé notre position que (les candidatures de) la Finlande et la Suède soient ratifiées ensemble", a affirmé le ministre finlandais.

12h30 TU. La Slovénie arrête deux présumés espions russes

Le parquet slovène annonce l'ouverture d'une enquête à l'encontre de deux ressortissants étrangers, des Russes soupçonnés d'espionner pour le compte de leur pays selon les médias.

"Des investigations sont en cours contre les deux suspects qui ont été arrêtés le 5 décembre", a déclaré à l'AFP la procureure Katarina Bergant, se refusant à communiquer plus de détails.

Selon le quotidien local Delo, qui a révélé l'affaire, il s'agit de membres du renseignement militaire russe (GRU).
Pour couvrir leur agissements, ils avaient créé une entreprise d'immobilier et d'antiquités, dans des locaux modestes du centre de la capitale Ljubljana, sous de fausses identités. L'un d'eux détient un passeport argentin.

À l'image de nombre de ses voisins européens, la Slovénie, petit pays alpin membre de l'Otan, avait expulsé en avril 33 diplomates russes après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev.

11H03 TU. Kiev dément que l'armée russe avance à Vougledar

Un porte-parole de l'armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a assuré que les attaques russes  dans la zone avaient échoué. Selon lui, les forces ukrainiennes ont pu repousser les Russes à l'aide d'"armes à feu et de l'artillerie". 

"L'ennemi n'a pas enregistré de succès et s'est replié. Nous n'avons pas perdu nos positions", a soutenu Ievguen Ierine. 

10H56 TU. Le Kremlin réfute les accusations de Boris Johnson

L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l'a "en quelque sorte menacé" avant l'invasion de l'Ukraine en lui lançant: "Un missile, ça prendrait une minute".

Boris Johnson le 22 janvier 2023 à Kiev.
Boris Johnson le 22 janvier 2023 à Kiev.
© Ukrainian Presidential Press Office via AP


Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l'ancien chef du gouvernement britannique raconte son "très long" et "extraordinaire" appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février 2022.

À cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu'il n'avait aucune intention d'envahir son voisin ukrainien, malgré l'afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières.

Boris Johnson raconte qu'il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les occidentaux s'il s'engageait dans cette voie.
"À un moment donné, il m'a en quelque sorte menacé et a dit: +Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute+ ou quelque chose comme ça", poursuit Boris Johnson. "Je pense que d'après le ton très détendu qu'il prenait, le détachement qu'il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l'amener à négocier", ajoute l'ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.

Le Kremlin a accusé de "mensonge" l'ex-Premier ministre britannique. "Ce qu'a dit monsieur Johnson, c'est un mensonge. C'est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c'est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n'a pas compris ce que lui disait le président Poutine", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"Il n'y a eu aucune menace aux missiles. En parlant des enjeux pour la sécurité de la Russie, le président Poutine avait noté qu'en cas d'entrée de l'Ukraine dans l'Otan et la possibilité de déploiement de missiles de l'Alliance ou de missiles américains à nos frontières, cela signifierait qu'un missile pourrait atteindre Moscou en quelques minutes", a expliqué Dimitri Peskov. "Si ce passage a été mal interprété, alors c'est une situation très embarrassante", a-t-il poursuivi.

09H53 TU. Le budget pour la Défense en Pologne va atteindre 4% du PIB

Le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré : "la guerre en Ukraine fait qu'on doit nous armer encore plus vite. Pour cette raison, nous ferons un effort sans précédent, (en transmettant, ndlr) 4% du PIB pour l'armée polonaise".

09H12 TU. L'armée russe progresse à Vougledar, selon un chef prorusse

Le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé : "nos unités continuent d'avancer (...) Des unités se sont établies dans l'Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs".

Selon lui, l'armée ukrainienne "a eu le temps de se retrancher" dans ce secteur qui compte "un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur", ce qui facilite les opérations défensives.

"Donc nous partons du principe que l'ennemi va résister", a poursuivi Denis Pouchiline, refusant de faire un pronostic sur la durée des combats pour cette localité.

Vougledar, ville minière qui comptait 15.000 habitants avant l'offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l'armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.
Denis Pouchiline a précisé ce lundi que "des combats acharnés" étaient en cours près de Bakhmout et qu'il était "trop tôt" pour évoquer un encerclement de la ville par les troupes russes.

(Re)voir : Ukraine : combats "féroces" à Vougledar

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08H51 TU. L'Ukraine accuse le CIO de promouvoir la guerre

Le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak a accusé le Comité international olympique d'être "un promoteur de la guerre" car il examine la possibilité d'autoriser la participation d'athlètes russes sous bannière neutre aux JO-2024.


"Il est évident que l'argent qui achète l'hypocrisie olympique n'a pas l'odeur du sang de l'Ukraine. N'est-ce pas, M. Bach ?", a-t-il lâché, visant personnellement Thomas Bach, le président allemand de l'instance olympique.

Le CIO, qui avait "recommandé" fin février 2022 aux fédérations internationales d'exclure les Russes et Bélarusses de leurs compétitions après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, n'a pour l'heure rien décidé et laisse à chaque fédération le soin de les réintégrer ou de les maintenir à l'écart.

L'organisation basée à Lausanne "rejette" par ailleurs, "dans les termes les plus forts", la déclaration de M. Podoliak "et d'autres propos diffamatoires", qui "ne peuvent servir de base à une quelconque discussion constructive", a indiqué un porte-parole à l'AFP.


04H20 TU. Le chef de l'Otan demande à la Corée du Sud d'"intensifier" son aide à l'Ukraine

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a suggéré à la Corée du Sud de réviser sa politique qui consiste à ne pas vendre ou fournir d'armes aux pays en guerre. 

"Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme ne l'emportent, alors ils ont besoin d'armes", a plaidé Jens Stoltenberg à l'institut Chey de Séoul.

Il a ajouté qu'enn cas de victoire russe, "le message aux dirigeants autoritaires, également dans cette partie du monde, à Pékin, sera que le recours à la force est le moyen d'obtenir ce que vous voulez".
 


01H23 TU. Olaf Scholz assure que la guerre en Ukraine ne se transformera pas en conflit entre la Russie et l'OTAN

"Nous avons contribué à ce qu'il n'y ait pas d'escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l'OTAN, cela n'arrivera pas, nous l'empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu'à présent et nous continuerons à le faire", a déclaré le chef du gouvernement allemand.

"Il s'agit de soutenir l'Ukraine, il s'agit d'avoir un débat sérieux pour prendre les décisions qui doivent être prises et cela ne devrait pas être une compétition (pour savoir) qui envoie le plus d'armes", a-t-il fait valoir.

Olaf Scholz a expliqué que lui et son homologue américain Joe Biden refusent "d'envoyer des troupes en Ukraine", afin d'éviter une escalade du conflit. 

Le chancelier allemand a par ailleurs affirmé dimanche que son pays n'enverra pas d'avions de combat en Ukraine. Et après plusieurs semaines d'hésitation, Berlin a finalement accepté d'envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande.
Le dirigeant a rappelé que l'Allemagne "a apporté son soutien, comme d'autres pays, sous forme de livraisons financières, humanitaires et d'armes - c'est notre obligation".
"Aucun pays ne soutient l'Ukraine plus que l'Allemagne", a ajouté Olaf Scholz.
Le président chilien Gabriel Boric a de son côté promis de "contribuer (de manière) multilatérale à la paix".


Arrivé samedi en fin d'après-midi à Buenos Aires pour sa tournée en Amérique latine, le chancelier allemand s'est rendu dimanche au Chili avant de poursuivre au Brésil de lundi à mercredi, première économie du continent. Il sera ainsi le premier dirigeant occidental à rencontrer le président brésilien Lula depuis sa réélection.

00H03 TU. Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font 4 morts

Des bombardements russes sur Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky, tandis qu'une frappe russe le même jour à Kharkiv (est) a tué une personne, selon le gouverneur de la région.

"L'armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée... Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l'hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts", a déclaré le président ukrainien dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
L'administration régionale avait fait état un peu plus tôt de trois morts et six blessés dont une infirmière.

À Kharkiv, dans l'est du pays, le gouverneur de l'administration militaire de la région a rapporté qu'une frappe russe a touché dimanche "un immeuble résidentiel de quatre étages""Trois victimes ont reçu des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (...) Le bâtiment a été partiellement détruit. Les habitants ont été évacués. Tous les services d'urgence poursuivent leur travail sur les lieux", a décrit Oleg Synegoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.

(Re)voir : Ukraine : des chars Leopard vont-ils faire la différence ?

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21H17 TU. L'Allemagne n'enverra pas d'avions de combat en Ukraine

Après plusieurs semaines d'hésitation, Berlin avait décidé d'envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre à d'autres pays européens de fournir des blindés similaires à Kiev.

Interrogé dans un entretien avec le journal Tagesspiegel sur sa réaction à une demande de Kiev de recevoir des avions de combat, Olaf Scholz botte en touche. "La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d'entrer dans une guerre d'enchères constante quand il s'agit de systèmes d'armes".