DIRECT - Ukraine : les frappes russes sur la région de Kherson font au moins 21 morts

La Russie a affirmé ce mercredi 3 mai, avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin à Moscou, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours de grandes célébrations militaires. De son côté, la présidence ukrainienne s'est défendue de ne "rien à voir" avec cette attaque. 

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19H18 TU. Washington envoie des munitions supplémentaires pour l'artillerie ukrainienne

Les États-Unis ont annoncé mercredi un nouvel envoi d'aide militaire d'un montant de 300 millions de dollars à l'Ukraine, principalement des munitions pour l'artillerie.

L'armée ukrainienne recevra en particulier des roquettes pour les Himars, des systèmes mobiles sophistiqués fournis par les Etats-Unis, ainsi que des armes anti-chars, des munitions et des camions pour le transport d'équipements lourds, a précisé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans un communiqué.

18H54 TU. La Russie ouvre une enquête pour terrorisme après l'attaque présumée de drones contre le Kremlin

La Russie a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête pour terrorisme après que Moscou eut expliqué avoir abattu deux drones qui auraient visé la résidence du président russe Vladimir Poutine, et accusé l'Ukraine de tentative d'assassinat "terroriste".

"Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une enquête criminelle pour terrorisme en lien avec une tentative de frappe contre la résidence du président de Russie au Kremlin", a indiqué dans un communiqué ce Comité, en charge des enquêtes sur les crimes les plus importants.

18H26 TU. Ukraine : le bilan des frappes russes sur la région de Kherson grimpe à 21 morts, 48 blessés

Les frappes russes sur la région de Kherson (sud) mercredi ont fait au moins 21 morts et 48 blessés, a indiqué dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"A l'heure actuelle, 21 personnes ont été tuées et 48 blessées!", a-t-il écrit sur la messagerie Telegram. Il a précisé que les frappes avaient touché "une gare, un magasin d'outillage, un supermarché et une station-service".

18H14 TU. Un journal finlandais utilise un jeu en ligne pour contourner la censure russe sur l'Ukraine

Un journal finlandais a révélé ce mercredi qu'il avait trouvé le moyen de contourner la censure imposée aux médias en Russie en dissimulant des informations et des reportages sur l'Ukraine dans un jeu en ligne populaire en Russie.

"Alors que Helsingin Sanomat et les médias indépendants étrangers sont bloqués en Russie, les jeux en ligne ne sont pour l'instant pas interdits", a déclaré à l'AFP Antero Mukka, rédacteur en chef du journal.

17H22 TU. Ukraine: le bilan des frappes russes sur la région de Kherson grimpe à 18 morts, 46 blessés selon la présidence

L'Ukraine a indiqué ce mercredi 3 mai en fin de journée que les frappes russes sur la région de Kherson (sud) avait fait au moins 18 morts et 46 blessés, et que les attaques duraient encore.

"A l'heure actuelle, nous avons connaissance de 18 morts et 46 blessés" a indiqué sur la messagerie Telegram le chef de l'administration présidentielle, Andriy Yermak. "Les attaques russes contre Kherson continuent", a-t-il ajouté.

16H03 TU. Attaque présumée de drones: l'ex-président russe Medvedev appelle à "éliminer" Zelensky

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a appelé mercredi à "éliminer" le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à une attaque présumée de drones contre le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, qui de son côté nie toute implication.

"Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique", a écrit sur Telegram Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations au vitriol.

15H58 TU. "Nous n'avons pas attaqué Poutine", dit Zelensky

Le président Volodymyr Zelensky a démenti mercredi toute attaque ukrainienne visant son homologue russe Vladimir Poutine, après que Moscou a affirmé avoir abattu deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou.

"Nous n'avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal. Nous combattons sur notre territoire, nous défendons nos villages et nos villes", a affirmé le chef d'État ukrainien lors d'une conférence de presse à Helsinki avec des dirigeants de pays d'Europe du nord

15H05 TU. Guerre en Ukraine, sécheresse extrême: l'insécurité alimentaire s'est encore aggravée en 2022

Sous l'effet des conflits, des chocs économiques et des crises climatiques, l'insécurité alimentaire a encore progressé dans le monde en 2022, 258 millions de personnes ayant eu besoin d'une aide d'urgence contre 193 millions l'an passé, ont alerté mercredi plusieurs agences de l'ONU.

"Cette septième édition du Rapport mondial sur les crises alimentaires est un constat cinglant de l'échec de l'humanité à aller vers l'élimination de la faim, l'objectif de développement durable numéro 2" des Nations Unies, a déploré dans le rapport son secrétaire général, Antonio Guterres.

14H59 TU. Washington dit prendre avec "beaucoup de précaution" les informations du Kremlin sur une attaque de drones ukrainiens

Les États-Unis ont dit ce mercredi prendre avec "beaucoup de précaution" les déclarations de la Russie qui a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou.

"J'ai vu les informations. Je ne peux pas les valider, on ne sait pas", a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Mais, a-t-il ajouté, "je prendrais tout ce qui sort du Kremlin avec beaucoup de précaution".

14H41 TU. Ukraine: 16 morts dans des frappes russes "massives" dans la région de Kherson (parquet régional)

Des frappes russes "massives" dans la région ukrainienne de Kherson (sud) ont fait au moins 16 morts mercredi, dont 12 dans la principale ville du même nom, selon le parquet régional, alors que les autorités ont annoncé un couvre-feu à partir de vendredi soir.

"Attaque massive des occupants contre des civils dans la région de Kherson : le bilan est passé à 16 personnes", a indiqué le parquet sur Telegram, précisant qu'"environ 22" autres personnes étaient elles "blessées à des degrés divers".

Ce que l'on sait de l'attaque contre le Kremlin

La Russie a affirmé mercredi avoir abattu pendant la nuit deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou dans le but de tuer Vladimir Poutine, à quelques jours des célébrations militaires du 9 mai.

Voici ce que l'on sait, pour l'heure, de cette atteinte présumée contre le coeur du pouvoir russe, démentie par Kiev, et qui intervient en pleine multiplication d'attaques et de sabotages en Russie.

  • Attaque nocturne 

En milieu d'après-midi, mercredi, le Kremlin publie un communiqué affirmant que deux drones ukrainiens ont tenté de frapper pendant la nuit le complexe du Kremlin, centre du pouvoir russe sous la garde du Service fédéral de protection (FSO) qui assure la sécurité personnelle de Vladimir Poutine.

"Nous considérons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président", affirme le Kremlin.

Selon la présidence, les deux appareils ont été abattus grâce à des "systèmes radar de guerre électronique". "Il n'y a eu aucune victime ni aucun dégât causé par la chute et la dispersion des fragments" de drones sur le Kremlin, selon cette source.

  • Poutine absent et "pas blessé"

Dans son communiqué, le Kremlin dit que le président n'a pas été blessé. Parallèlement, son porte-parole, Dmitri Peskov, a affirmé aux médias russes que Vladimir Poutine n'était pas sur place au moment de l'attaque.

Selon M. Peskov, M. Poutine travaille mercredi dans sa résidence officielle et ultra-sécurisée de Novo-Ogariovo, à 25 de kilomètres à l'ouest de Moscou.

La veille au soir, Vladimir Poutine était, officiellement, en déplacement à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où il a rencontré le directeur du théâtre Mariinski, toujours selon la présidence russe.

  • Vidéos non authentifiées

Dès le communiqué du Kremlin, une série de vidéos censées montrer l'attaque sont soudainement apparues sur de multiples chaînes Telegram russophones soutenant l'attaque en Ukraine.

L'une de ces vidéos, la plus spectaculaire, montre un engin volant exploser dans une gerbe de flammes au-dessus de la coupole du Palais du Sénat, surmontée d'un drapeau russe, l'un des principaux bâtiments dans l'enceinte du Kremlin.

L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer la véracité de ces vidéos et les autorités russes ne les ont pas commentées à ce stade.

Mercredi, en fin d'après-midi, une correspondante de l'AFP a vu plusieurs personnes s'affairer sur la coupole du Palais du Sénat, sans traces visibles, depuis le sol, de dégâts, sur la coupole en question.

14H12. Production de munitions : l'UE présente un plan doté de 500 millions d'euros

 

La Commission européenne a présenté mercredi un instrument financier doté de 500 millions d'euros pour renforcer la capacité de production de munitions de l'Union européenne à un million d'obus par an afin de reconstituer ses arsenaux et d'aider l'Ukraine.

"Il s'agit de soutenir directement des projets industriels permettant d'assurer la montée en cadence de la base industrielle européenne", a expliqué le commissaire à l'Industrie Thierry Breton, précisant qu'il espérait l'adoption de ce plan par les États membres d'ici fin juin.

14H06 TU. Un haut responsable russe appelle à "détruire" le gouvernement ukrainien après une attaque de drones présumée

Le président de la chambre basse du Parlement russe a appelé ce mercredi 3 mai à "détruire" le gouvernement ukrainien après que Moscou eut affirmé avoir déjoué une attaque de drones contre le Kremlin imputée à Kiev, qui dément toute implication.

"Il ne peut y avoir de négociations avec le régime (du président ukrainien Volodymyr) Zelensky. Nous allons demander l'utilisation d'armes capables de stopper et de détruire le régime terroriste de Kiev", a lancé sur Telegram le président de la Douma, Viatcheslav Volodine.

13H18 TU. L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque de drones sur le Kremlin, dit la présidence

L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque de drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s'est défendue mercredi la présidence ukrainienne.

"Bien sûr, l'Ukraine n'a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.

12H33 TU. La Russie dit avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens contre le Kremlin

La Russie a affirmé ce mercredi 3 mai, avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin à Moscou, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours de grandes célébrations militaires.

"La nuit dernière, le régime de Kiev a tenté de frapper le Kremlin (...) avec des drones. Deux drones visaient le Kremlin. Les engins ont été mis hors service grâce à l'utilisation de systèmes radar de guerre électronique", a déclaré la présidence russe dans un communiqué. 

12H24 TU. L'UE veut se doter d'une "liste noire" sanctionnant la corruption partout dans le monde

La Commission européenne a présenté mercredi ses propositions pour harmoniser les dispositions pénales anticorruption à travers l'UE, mais également pour ajouter à la "liste noire" des sanctions européennes les auteurs d'actes de corruption où que ce soit dans le monde.

"Nous envoyons un message clair: l'UE n'est pas ouverte à ceux qui se livrent à la corruption, où qu'elle se produise", a souligné le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell.

12h12 TU. Le défilé militaire du 9 mai maintenu à Moscou malgré l'attaque sur le Kremlin

Le grand défilé militaire du 9 mai célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 est maintenu à Moscou malgré l'attaque aux drones sur le Kremlin que la Russie impute à l'Ukraine, a indiqué mercredi la présidence russe.

"Le défilé aura lieu. Il n'y a aucun changement dans le programme", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

AP Photo/Efrem Lukatsky

 

12h43 TU. Le Kremlin accuse Kiev d'avoir voulu assassiner Poutine et dénonce une tentative d'acte "terroriste"

La Russie affirme avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours des célébrations militaires à Moscou.

Dans la nuit de mardi à mercredi, "deux drones qui visaient le Kremlin" ont été "mis hors service grâce à l'utilisation de systèmes radar", selon la présidence russe. "Nous voyons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président" Vladimir Poutine, a ajouté le Kremlin, en précisant que ce dernier n'avait pas été blessé.

Mikhail Klimentyev, AP

 

12H02 TU. La mairie de Moscou interdit les vols de drones après une attaque présumée contre le Kremlin

La mairie de Moscou a annoncé ce mercredi  3 mai interdire les vols de drones au-dessus de la capitale russe, sauf autorisation du gouvernement, au moment où le Kremlin a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens visant le président Vladimir Poutine.

Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que les vols de drones seraient interdits sauf en cas d'obtention d'une autorisation spéciale des "autorités gouvernementales". Selon Sergueï Sobianine, cette interdiction vise à éviter les vols de drones non-autorisés qui peuvent "entraver le travail des forces de l'ordre".

11h41 TU. Couvre-feu imposé à Kherson, un dépôt visé près de la Crimée

Les autorités ukrainiennes a annoncé mercredi un couvre-feu de 58 heures à Kherson, près de la ligne de front dans le sud, à partir de vendredi soir, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une offensive d'ampleur.

En Russie, un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit à proximité de la Crimée annexée, un nouvel incident s'inscrivant dans une série d'attaques et d'actes de "sabotage" à l'approche des grandes célébrations militaires du 9 mai dans ce pays.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est, quant à lui, en déplacement surprise en Finlande, un nouveau membre de l'Otan que Kiev cherche à rejoindre.

"À partir de 20H00 (17H00 GMT) le 5 mai, un couvre-feu sera mis en place à Kherson et il durera jusqu'à 6h00 (03H00 GMT) le 8 mai", a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine.

"Pendant ces 58 heures, il sera interdit de se déplacer et de se trouver dans les rues de la ville. (Kherson) sera également fermée à l'entrée et à la sortie", a-t-il ajouté.

M. Prokoudine a expliqué "ces restrictions provisoires" par "la nécessité" pour "les forces de l'ordre de pouvoir faire leur travail", sans donner plus de détails.

11h49 TU. Visite surprise du président ukrainien pour un sommet en Finlande

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi en visite surprise en Finlande pour participer à une réunion des Premiers ministres nordiques, a annoncé la présidence finlandaise.

En marge du sommet, M. Zelensky rencontrera son homologue finlandais Sauli Niinistö, dont le pays a récemment adhéré à l'Otan, afin d'évoquer "la lutte pour la défense de l'Ukraine".

Il aura aussi des entretiens bilatéraux avec les Premiers ministres de Suède Ulf Kristersson, de Norvège Jonas Gahr Store, du Danemark Mette Frederiksen et d'Islande Katrin Jakobsdottir.

"Afin de rejoindre l'Otan et de soutenir des alliances pour trouver un appui, le travail diplomatique fondamental doit être fait. L'Ukraine le fait aujourd'hui", a écrit sur Telegram Daria Zarivna, une conseillère du président ukrainien.

Tous les pays nordiques ont promis un soutien tant financier que militaire à l'Ukraine après l'invasion russe de février 2022.

07H16 TU. Le FSB russe dit avoir démantelé un réseau ukrainien "terroriste" en Crimée annexée.

Les services de sécurité russes (FSB) annoncent avoir démantelé un réseau ukrainien "terroriste" en Crimée annexée, sur fond de multiplication d'attaques et d'actes de "sabotages" quelques jours avant les importantes célébrations militaires du 9 mai en Russie.

"Le FSB (...) a déjoué les activités du réseau de renseignement de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui prévoyait de commettre une série d'actes importants de sabotage et de terrorisme en Crimée", a-t-il indiqué dans un communiqué cité par les agences russes.
 

Sept individus ont été arrêtés, selon le FSB, et des "engins explosifs" et des détonateurs ont été retrouvés lors des perquisitions.

Selon le FSB, les éléments constitutifs de la bombe sont entrés sur le sol russe depuis la Bulgarie.

Toujours selon les services de sécurité russes, ce réseau ukrainien visait notamment à commettre "des meurtres sur des hauts fonctionnaires" russes installés par Moscou dans la péninsule annexée de Crimée.

Le gouverneur installé par Moscou en Crimée, Sergueï Aksionov, a indiqué sur Telegram que ce réseau souhaitait viser "la direction (politique) de Crimée et des infrastructures".

"Il ne fait aucun doute que les personnes qui ont commandé ces crimes se trouvent à Kiev", a-t-il dénoncé.

Le FSB a précisé que le groupe arrêté était responsable d'un sabotage sur des lignes de chemin de fer en février dernier.


06H34 TU. Les vice-ministres de la Défense de la Russie, de l'Ukraine et de la Turquie discuteront d'un accord sur les céréales.

Les vice-ministres de la Défense de la Russie, de l'Ukraine et de la Turquie se réuniront vendredi 5 mai à Istanbul pour discuter d'un accord autorisant les exportations de céréales ukrainiennes sur la mer Noire, a déclaré mercredi le ministre turc de la Défense Hulusi Akar.

"Au cours de la réunion, certaines questions à commencer par l'initiative céréalière seront discutées", a déclaré l'agence publique Anadolu, le citant à propos de la réunion prévue à Istanbul.

"A cet égard, nous pouvons dire que les parties envisagent chaleureusement la prolongation de la durée. Notre souhait est que cette initiative soit prolongée sans aucun problème", a-t-il déclaré.


03H45 TU. La Russie lance des frappes infructueuses sur Kiev.

La Russie a lancé une troisième série d'attaques nocturnes sur Kiev en six jours, selon les autorités de la ville. Les systèmes de défense aérienne ont détruit tous ses drones. Aucune victime n'a été déclarée.

Les sirènes des raids aériens ont retenti pendant plusieurs heures à Kiev, dans la région environnante et dans la majeure partie de l'est de l'Ukraine, le ciel ne se dégageant qu'à l'aube.

"Toutes les cibles ennemies ont été identifiées et abattues dans l'espace aérien autour de la capitale", a déclaré l'administration militaire de Kiev sur l'application de messagerie Telegram, citant les premiers détails.

Le commandement de l'armée de l'air ukrainienne a déclaré que ses forces avaient détruit 21 des 26 drones Shahed de fabrication iranienne lancés par la Russie, tandis que les responsables de Kiev ont déclaré que les systèmes de défense aérienne avaient éliminé ceux envoyés au-dessus de la ville, sans rapport initial de victimes ou de destruction.

03H41 TU. Un dépôt de carburant en flammes près de la Crimée.

Un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit de mardi 2 au mercredi 3 mai, dans le village russe de Volna, proche de la Crimée, a annoncé sur Telegram le gouverneur du kraï de Krasnodar, Véniamine Kondratiev.

"Une citerne avec des produits pétroliers a pris feu dans le village de Volna dans le district de Temryuksky. L'incendie s'est vu attribuer le plus haut degré de gravité", a écrit Véniamine Kondratiev, sans mentionner la cause du sinistre.

"Selon des informations préliminaires, il n'y a ni mort ni blessés" et il n'existe "aucune menace contre les résidents" du village, a-t-il ajouté. "Tout ce qui est possible est fait pour que le feu ne s'étende pas davantage".

Des images publiées sur Telegram par le blogueur pro-russe Kirill Fedorov, et présentées comme ayant été prises à Volna, montrent des flammes et une épaisse colonne de fumée s'élevant au-dessus d'une grande citerne dans la nuit.

Volna est situé à l'extrémité du pont sur le détroit de Kertch reliant la Russie à la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou en 2014. En octobre 2022, l'explosion d'un camion piégé sur cet ouvrage avait constitué une humiliation pour la Russie, même si les autorités ukrainiennes ont toujours démenti avoir attaqué le viaduc.

La Russie et la Crimée annexée sont la cible ces derniers jours d'une série d'attaques que Kiev, qui a récemment affirmé que ses préparatifs en vue d'une contre-offensive touchaient à leur fin, n'a cependant pas revendiquées. En quatre jours, des engins explosifs ont fait dérailler deux trains de marchandises près de la frontière ukrainienne et endommagé une ligne à haute tension, et une attaque de drones a provoqué un énorme incendie dans un dépôt pétrolier de Crimée.

Par ailleurs, quatre personnes ont été tuées et sept blessées mardi dans plusieurs frappes russes dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué mercredi l'administration régionale. Dans la nuit de mardi à mercredi, une femme de 66 ans a notamment été tuée dans un bombardement dans le village de Kozatske, et une femme de 78 ans a été grièvement blessée par un tir d'artillerie à Dniprovske, a indiqué l'administration sur Telegram.

Une attaque aérienne russe, la troisième en six jours, a visé Kiev dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué l'administration militaire de la capitale. Selon la même source, la défense anti-aérienne ukrainienne a abattu tous les drones explosifs utilisés lors de ce raid, qui n'a fait ni victime ni dégât.


00H31 TU. Volodymyr Zelensky dit ne pas avoir été prévenu des fuites de documents américains.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré, dans un entretien publié mardi 2 mai par le Washington Post, avoir appris dans la presse, et non de Washington, l'existence d'une fuite de documents confidentiels américains concernant la guerre de son pays contre la Russie.

"Je n'ai pas reçu d'information de la Maison Blanche ou du Pentagone au préalable", affirme-t-il au quotidien américain. "Nous n'avions pas cette information, je ne l'avais pas", déplore le président ukrainien.

Interrogé sur CNN, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, a dit mardi soir "ne pas pouvoir dire si cela est vrai ou non", tout en réitérant le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine dans le conflit.

Des documents américains classifiés, publiés dans la presse début avril à la suite de fuites en ligne, détaillent les vues de Washington sur la guerre en Ukraine et indiquent notamment l'état préoccupant, à la fin février, des défenses aériennes ukrainiennes.

Le jeune militaire américain arrêté pour avoir diffusé ces informations a été inculpé le 14 avril.

"Pour nous, tout ce qui informe notre ennemi en avance constitue, d'une manière ou d'une autre, un désavantage", lance également Volodymyr Zelensky au Washington Post.

Cet épisode "n'est pas bénéfique pour la réputation de la Maison Blanche, et je pense qu'il n'est pas bénéfique pour la réputation des Etats-Unis", déclare-t-il encore au quotidien, comparant les fuites à "une série télévisée".

23H37 TU. Une envoyée américaine au Brésil appelle à soutenir l'Ukraine face au "tyran" russe.

Une émissaire américaine de haut rang a appelé mardi 2 mai au Brésil à soutenir l'Ukraine face au "tyran" russe, réitérant la déception des Etats-Unis après les remarques du président brésilien qui a en partie blâmé l'Occident pour la guerre.

Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a rencontré le ministre brésilien des Affaires étrangères et l'épouse du président Luiz Inacio Lula da Silva, mais pas le président de gauche lui-même.

Linda Thomas-Greenfield
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, le lundi 24 avril 2023, au siège des Nations Unies.
(AP Photo/John Minchillo)

S'adressant à des étudiants en relations internationales de l'université de Brasilia, elle a estimé que la lutte en Ukraine était une défense de la démocratie.

"Ils se battent contre un tyran qui pensait qu'il était acceptable d'envahir un pays, de prendre son territoire, de tuer son peuple et de violer ses femmes", a-t-elle déclaré. "Quel sera le prochain pays? Quel autre tyran pensera qu'il peut faire la même chose?"

"Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner en Ukraine, parce que l'Ukraine se bat pour les droits des peuples dans le monde entier", a-t-elle ajouté.

Lula, qui est revenu au pouvoir en janvier, a déclaré le mois dernier lors d'une visite en Chine que les Etats-Unis "encourageaient la guerre" avec l'envoi de milliards de dollars d'armes à l'Ukraine.

Ses remarques ont déclenché la condamnation de la Maison Blanche, qui a reproché au président brésilien, présenté comme un allié naturel en matière de démocratie, de se faire "l'écho de la propagande russe et chinoise" sur le conflit ukrainien.

Linda Thomas-Greenfield a indiqué avoir discuté de l'Ukraine avec le ministre des Affaires étrangères Mauro Vieira et avoir exprimé "notre déception face aux déclarations qui ont été faites".

Mais elle a noté que le Brésil a voté aux Nations unies la condamnation de l'invasion russe, un contraste implicite avec d'autres puissances mondiales en développement qui sont restées neutres, notamment l'Inde et l'Afrique du Sud.

"Nous encourageons les pays à s'engager sur des questions liées à la recherche d'une solution à la guerre, mais il est important qu'ils s'engagent avec l'Ukraine", a-t-elle encore déclaré.

Linda Thomas-Greenfield a exprimé son soutien à la volonté de Lula d'envoyer en Ukraine son principal conseiller en politique étrangère, Celso Amorim.