Fil d'Ariane
20H20 TU. L'AIEA va pouvoir contrôler la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Dans un communiqué, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, s'est "félicité des récentes déclarations indiquant que l'Ukraine et la Russie soutenaient l'objectif de l'AIEA d'envoyer une mission" à la centrale de Zaporijjia, dans le sud. Cette organisation "est en consultation active avec toutes les parties" pour y dépêcher "dès que possible" une équipe que M. Grossi "dirigera lui-même", selon ce texte diffusé dans la soirée.
"Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d'une importance vitale qu'aucune nouvelle action ne soit entreprise qui pourrait mettre davantage en danger (...) l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde", a insisté le patron de l'AIEA.
.@RafaelMGrossi a une fois de plus appelé urgemment à la plus grande retenue militaire aux alentours de la centrale nucléaire de #Zaporizhzhia, en #Ukraine, suite à de nouveaux signes d'une montée des tensions. https://t.co/QIyraacYmv 1/3
— IAEA - International Atomic Energy Agency (@iaeaorg) August 19, 2022
20H00 TU. Huit maires de villes européennes en déplacement à Kiev.
Les maires des villes de Marseille, Lyon, Athènes, Florence, Helsinki, Oslo, Riga et Tirana se sont rendus vendredi à Kiev. Ils ont ratifié un protocole d'accord "en présence" de Volodymyr Zelensky "pour une reconstruction durable des villes ukrainiennes", selon un communiqué.
19H39 TU. Poutine accepte une mission internationale à la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure". "Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français.
19H28 TU. Macron dénonce "l'attaque brutale" de Poutine et appelle les Français à "accepter de payer le prix de la liberté"
Emmanuel Macron dénonce "l'attaque brutale" de la Russie en Ukraine et appelle les Français à "accepter de payer le prix de la liberté", alors que le conflit risque d'avoir de lourdes conséquences économiques notamment en Europe. "Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs", dit le chef de l'État français. Il a pris la parole lors d'une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var) le 17 août 1944.
17H25 TU. Plainte en Suisse après une attaque d'un journaliste en Ukraine.
Une ONG ukrainienne a déposé une plainte auprès du procureur général suisse pour dénoncer l'attaque du photographe de presse Guillaume Briquet. Il serait tombé dans une embuscade tendue par un commando russe en Ukraine. Selon l'ONG Civitas Maxima, le 6 mars, quelques jours après l'invasion russe en Ukraine, le photographe de presse Guillaume Briquet est tombé dans "une embuscade tendue par un commando russe".
17H17 TU. Les forces russes ne progressent plus en Ukraine selon le Pentagone.
Ce vendredi, le Pentagone annonce une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars pour l'Ukraine. Cette annonce s'accompagne par une note qui relève un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes. "Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un affaiblissement net des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
17H13 TU. Les États-Unis débloquent une nouvelle aide pour l'Ukraine.
Le Pentagone a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant de 775 millions de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars.
Cette nouvelle tranche d'aide prévoit aussi l'envoi de systèmes de canons mobiles et des obus de 105 mm compatibles avec des armements fournis par le Royaume-Uni, a indiqué à la presse une haute responsable du ministère américain de la Défense.
Washington va aussi fournir à Kiev 15 drones de reconnaissance Scan Eagle, qui ont un rayon d'action de plus de 100 km et permettent des observations sur le champ de bataille même en cas de mauvaises conditions météo, ainsi que 1.000 nouveaux missiles antichars Javelin.
17H00 TU. Bombardements meurtriers dans la région de Donetsk.
Au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, sont à déplorer ce vendredi. Les bombardements russes ont visé ce bassin industriel, principal objectif stratégique prioritaire de Moscou. Le bilan est donné par le gouverneur local Pavlo Kyrylenko.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes qui ont fait au moins un mort selon les autorités locales.
16H56 TU. Le prix du gaz européen poursuit sa flambée pendant la fermeture temporaire de Nord Stream.
Le prix européen du gaz a poursuivi sa hausse inexorable vendredi pour finir à un nouveau record en clôture, dopé par la fermeture "pour maintenance" de Nord Stream par le géant russe Gazprom pour plusieurs jours. L'électricité suit pour sa part mécaniquement l'évolution des cours du gaz, car le marché est calé sur le coût des centrales à gaz (et à charbon) appelées à la rescousse pour assurer l'équilibre du système.
15H49 TU. Que se passe-t-il à Zaporijjia ?
Située dans le sud de l'Ukraine et contrôlée par les forces russes, la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, a été plusieurs fois bombardée ces dernières semaines, Moscou et Kiev s'accusant mutuellement de ces frappes. Cette situation a fait resurgir le spectre d'une catastrophe majeure similaire à celle de Tchernobyl en 1986.
14H53 TU. Poutine et Macron s'accordent pour une inspection de la centrale de Zaporijjia par l'AIEA
Les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron ont appelé lors d'un entretien téléphonique vendredi à organiser "dans les plus brefs délais" une inspection de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, cible de bombardements. Les deux dirigeants ont "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a indiqué le Kremlin, précisant que l'entretien avait eu lieu à l'initiative d'Emmanuel Macron.
14H19 TU. Le président russe Vladimir Poutine fustige les "obstacles" à l'exportation de biens agricoles.
Malgré la signature le mois dernier d'un accord à Istanbul, les exportations russes seraient encore largement pénalisées. C'est ce qu'affirme le chef du Kremlin Vladimir Poutine alors qu'il s'est entretenu par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron. Lors de cet appel, le président Poutine a "souligné les obstacles qui demeurent devant les exportations russes, ce qui ne contribue pas à une solution aux problèmes relatifs à la sécurité alimentaire mondiale", selon le Kremlin.
14H13 TU. Vladimir Poutine annonce un "danger de catastrophe d'envergure" à Zaporijjia.
Les frappes contre la centrale ukrainienne de Zaporijjia créent un risque de "catastrophe de grande envergure", a averti vendredi le président russe Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin a pu s'entretenir par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron. "Le bombardement systématique du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires" assure Moscou dans un communiqué.
12H54 TU. Guterres demande que Moscou ne coupe pas la centrale de Zaporijjia du réseau ukrainien.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu'elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.
11H00 TU. Une coupure de l'approvisionnement en énergie est-elle à craindre à Zaporijja ?
Selon l'opérateur ukrainien Energoatom, les militaires russes sont en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et ont limité l'accès du personnel au site. Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement ces dernières semaines de bombardements qui ont ciblé cette centrale nucléaire située dans le sud de l'Ukraine, faisant resurgir le spectre d'une catastrophe majeure en Europe. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait estimé jeudi que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et appelé à démilitariser le territoire de la centrale.
10H56 TU. Guterres attendu à Odessa, nouveaux bombardements dans le Donbass.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est attendu à Odessa, grand port du sud de l'Ukraine, après avoir promis la veille de tout faire pour intensifier le récent déblocage des exportations de céréales ukrainiennes.
Dans l'est, les combats se poursuivent notamment dans le Donbass, objectif stratégique prioritaire de Moscou que ses forces continuent de pilonner et où 5 morts ont été recensés ces dernières 24 heures dans la seule province de Donetsk, selon les autorités ukrainiennes.
A Odessa, Antonio Guterres poursuivra sa visite en Ukraine, entamée mercredi 17 août soir et marquée jeudi 18 par une rencontre à Lviv (ouest) avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, consacrée notamment à l'épineuse question des exportations de céréales ukrainiennes.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec Volodymyr Zelensky et Recep Tayyip Erdogan, Antonio Guterres a promis que l'ONU allait s'efforcer d'"intensifier" la reprise de ces exportations avant l'arrivée de l'hiver.
Bloquées après l'invasion russe du 24 février dernier, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris après la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev, avec la médiation de Recep Tayyip Erdogan.
Fruit de l'accord de juillet, 25 navires transportant "plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont transité depuis cette semaine par le "corridor céréalier" depuis les ports d'Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk, selon Kiev.
Antonio Guterres s'est félicité d'un "début de stabilisation" sur les marchés agricoles depuis l'accord.
(Re)voir Ukraine : l'inquiétude de la communauté internationale
09H37 TU. Stars Coffee ouvre ses portes à Moscou pour remplacer le Starbucks américain.
Stars Coffee, chaîne russe venue remplacer le géant américain des cafés Starbucks en Russie après son départ en raison du conflit ukrainien, a ouvert pour le grand public son premier restaurant à Moscou avec le slogan "Bucks est parti, les stars sont restées".
"Pourquoi STARS? Parce que la nouvelle marque réunit les stars de l'industrie gastronomique", expliquent dans un communiqué le rappeur russe Timati et le restaurateur Anton Pinski qui ont acquis les 130 restaurants de Starbucks en Russie fin juillet.
Du brun est venu s'ajouter dans le logo aux couleurs traditionnelles de la chaîne américaine -- vert et blanc -- et la petite sirène a été remplacée par une fille en "kokochnik", coiffe traditionnelle russe.
Les sirops pour le café seront désormais de fabrication locale, alors que le menu des plats et des desserts sera entièrement repensé par de nouveaux chefs pour offrir une qualité "meilleure que jamais", assure Stars Coffe dans un communiqué.
A la différence des "McDonald's russes" lancés en juin en grande pompe, Stars Coffee n'a pas fait de grosse campagne publicitaire pour l'ouverture de son premier restaurant sur la rue Novy Arbat, en plein centre de la capitale russe.
Une modeste cérémonie officielle a eu lieu jeudi 18 août au soir pour quelques célébrités et une poignée de journalistes, le grand public étant invité à partir de vendredi.
Tous les restaurants de la chaîne doivent ouvrir en Russie d'ici fin septembre, selon les propriétaires.
Environ 80% des quelque 2.000 employés ayant travaillé pour Starbucks ont accepté de rester au sein de la nouvelle chaîne, selon la même source.
Starbucks, qui avait temporairement fermé les 130 établissements portant son nom en Russie après le début de l'offensive russe en Ukraine le 24 février, a annoncé fin mai avoir pris la décision de quitter définitivement le pays.
06H24 TU. Vladimir Poutine et Xi Jinping seront présents au sommet du G20, affirme le président indonésien.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping assisteront à un sommet du G20 en novembre, affirme le dirigeant de l'Indonésie - qui préside actuellement ce forum des grandes économies mondiales - dans une interview publiée ce vendredi 19 août.
La présence des deux chefs d'Etat lors du sommet coïnciderait avec celle du président américain Joe Biden, alors que les relations de Washington avec Moscou et Pékin sont au plus bas, en raison de la guerre en Ukraine et des tensions autour de Taïwan.
Le président indonésien Joko Widodo a indiqué dans une interview à Bloomberg que les deux dirigeants assisteraient en personne au sommet.
"Xi Jinping viendra. Le président Poutine m'a aussi dit qu'il viendrait", a affirmé Joko Widodo, selon l'article.
Jakarta a été soumise à des pressions occidentales pour exclure Vladimir Poutine du sommet après avoir annoncé en avril qu'il était invité.
Jakarta a conservé une attitude de neutralité concernant l'Ukraine. Joko Widodo s'est rendu à la fois à Kiev et à Moscou au début de l'année.
Des responsables indonésiens ont affirmé que les déclarations de Joko Widodo semblaient confirmer la présence des deux chefs d'Etat.
L'Indonésie a également invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet. Le dirigeant ukrainien, dont le pays n'est pas membre du G20, a indiqué qu'il y assisterait, du moins virtuellement.
02H03 TU. Endommager la centrale de Zaporijjia serait "un suicide", avertit l'ONU.
Le secrétaire général de l'ONU avertit que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
(Re)voir Ukraine : Kiev et l'ONU appellent à "démilitariser" la centrale de Zaporijjia
"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, Antonio Guterres a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".
Il poursuit sa visite vendredi 19 août à Odessa, port ukrainien crucial pour la reprise des exportations des céréales bloquées par la guerre.
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons d'être du côté de nos amis ukrainiens", a affirmé Recep Tayyip Erdogan avant d'ajouter qu'il ne veut pas d'un "nouveau Tchernobyl".
00H55 TU. Vladimir Poutine est en train de perdre la guerre de l'information en Ukraine, selon le chef des services secrets britanniques (The Economist).
La Russie n'a pas réussi à gagner du terrain dans le cyberespace contre l'Ukraine, près de six mois après son invasion du pays, déclare Jeremy Fleming, le chef du service des renseignements britanniques, le GCHQ.
Dans un éditorial de The Economist, le chef des renseignements écrit que les deux pays ont utilisé leurs cybercapacités dans la guerre en Ukraine.
"Jusqu'à présent, le président Poutine a complètement perdu la guerre de l'information en Ukraine et en Occident. Bien que ce soit un motif de réjouissance, nous ne devons pas sous-estimer la façon dont la désinformation russe se déroule ailleurs dans le monde", écrit Jeremy Fleming.