DIRECT - Ukraine : Moscou bombarde et reconnaît une situation "tendue" sur le terrain

L'armée russe a massivement frappé ce mardi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, tout en reconnaissant que ses troupes sont confrontées à une situation "tendue" sur le terrain. La population civile à Kherson a commencé à être évacuée. Volodymyr Zelensky a fustigé l'utilisation de drones iraniens par la Russie déclarant qu'ils sont un symbole de la "faillite militaire et politique" des troupes russes.
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Une vieille dame évacuée d'une zone de combat dans le village de Zarechne dans la région de Donetsk le 17 octobre 2022. 
© AP Photo/LIBKOS
Une vieille dame évacuée d'une zone de combat dans le village de Zarechne dans la région de Donetsk le 17 octobre 2022. 
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Irina Panchenko fait la cuisine sur une cuisinière improvisée avec son petit-fils Artem à Kivsharivka, à l'est de Kharkiv, au bord du fleuve Orskil. 
© Francisco Seco
Irina Panchenko fait la cuisine sur une cuisinière improvisée avec son petit-fils Artem à Kivsharivka, à l'est de Kharkiv, au bord du fleuve Orskil. 16 octobre 2022
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20h09 TU. Ukraine: les drones iraniens utilisés par Moscou sont un symbole de sa "faillite militaire et politique" (Zelensky)

Les drones iraniens, utilisés massivement ces derniers jours par Moscou pour frapper des infrastructures énergétiques ukrainiennes, sont un symbole de la "faillite militaire et politique" des troupes russes, a déclaré ce soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

(RE)lire : Guerre en Ukraine : les drones iraniens, nouveaux acteurs du conflit

"Le fait même que la Russie appelle l'Iran à l'aide est la reconnaissance par le Kremlin de sa faillite militaire et politique", a raillé Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

"Pendant des décennies, (les Russes) ont dépensé des milliards de dollars pour leur complexe militaro-industriel, et ils ont fini par s'incliner devant Téhéran pour obtenir des drones et des missiles plutôt basiques", a-t-il fustigé.

Selon lui, "stratégiquement, cela ne les aidera pas de toute façon", a-t-il assuré.
Plus tôt ce mardi, l'Iran s'était dit prêt à s'entretenir avec Kiev afin de clarifier les affirmations, jugées "sans fondement", selon lesquelles Téhéran fournit à la Russie des armes et des drones utilisés dans son invasion de l'Ukraine.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, avait assuré que "l'Iran était prêt à la négociation et à la discussion avec l'Ukraine pour résoudre ces accusations", selon un communiqué.

Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé la Russie d'utiliser des drones de fabrication iranienne - notamment les Shahed 136 kamikazes - ces dernières semaines pour mener des attaques de grande ampleur en Ukraine.

Des articles de presse faisaient état ces derniers jours de possibles livraisons de missiles sol-sol iraniens à la Russie prochainement, sans que ni Téhéran ni Moscou ne confirment. Dans ce contexte, l'Ukraine a demandé lundi à l'Union européenne d'imposer davantage de sanctions à l'Iran et la diplomatie ukrainienne a proposé au président Zelensky ce mardi de rompre les liens diplomatiques avec Téhéran.


18h17 TU. Kiev dénonce "l'inaction" du CICR pour les prisonniers ukrainiens aux mains des Russes

Dmytro Kozatskyi, prisonnier de guerre ukrainien
Dmytro Kozatskyi, chef des relations presse du régiment d'Azov et photographe à Marioupol, émacié après six mois de captivité, libéré le 3 octobre 2022.
 
© AP Photo/LIBKOS

"Malheureusement, à chaque échange, nous constatons que l'inaction du CICR a conduit à ce que nos prisonniers de guerre et otages civils soient quotidiennement torturés par la faim, par des électrocutions", a regretté le chargé des droits humains ukrainien, Dmytro Loubinets, cité dans un communiqué de la présidence. Selon lui, le CICR ne remplit pas son mandat, qui prévoit la visite de prisonniers militaires et civils dans les zones de conflit.

Le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, a de son côté affirmé que "l'Ukraine attend et exige de la part du CICR la détermination adéquate pour obtenir l'accès aux prisonniers ukrainiens à Olenivka".

Les conditions sanitaires dans cette prison, située dans la partie occupée par les Russes de la région de Donetsk (est), ont été largement dénoncées par l'ONU, et Kiev a demandé à plusieurs reprises qu'une équipe du CICR se rende sur place.

"Nous ne voyons pas que le CICR s'emploie à protéger nos prisonniers", a encore fustigé mardi Andrïï Iermak, dénonçant au passage la position "destructrice et cynique" de la Russie.

Vendredi 14 octobre, le CICR avait de son côté réclamé l'accès "immédiat et sans entrave" aux milliers de prisonniers de guerre du conflit en Ukraine, auxquels il n'a pas encore pu rendre visite.

Le porte-parole du CICR, Ewan Watson, avait répété que "nos équipes sont prêtes sur le terrain" à se rendre à la prison d'Olenivka, mais il avait aussi refusé d'entrer dans les détails sur la question de savoir si Kiev et Moscou collaboraient plus activement avec l'organisation.

Le CICR a déjà pu visiter "des centaines de prisonniers de guerre des deux côtés", avait rappelé M. Watson, soulignant aussi que son organisation avait mis en place un dispositif permettant de donner des nouvelles aux familles et aux proches.

18h03 TU. Deux bombardiers russes interceptés au large de l'Alaska

L'armée de l'air américaine a intercepté lundi 17 octobre deux bombardiers russes Tu-95 près des côtes de l'Alaska, a indiqué aujourd'hui le commandement de la sécurité aérienne des États-Unis et du Canada (Norad).
 


Deux chasseurs "ont intercepté deux bombardiers russes Tu-95 Bear-H entrant dans la zone d'identification de la défense aérienne de l'Alaska", a indiqué Norad dans un communiqué.


Les avions russes "sont restés dans l'espace aérien international et n'ont pas pénétré dans l'espace aérien des Etats-Unis ou du Canada", a précisé le commandement nord-américain.

La zone d'identification de la défense aérienne (Adiz) est un périmètre dans lequel le trafic aérien est surveillé par l'armée d'un ou plusieurs pays, au-delà de son espace aérien national, pour disposer d'un temps de réaction supplémentaire en cas de manoeuvre hostile. Celle de l'Alaska s'étend jusqu'à environ 320 km des côtes.

Au moment où les tensions entre les États-Unis et la Russie sont vives en raison des menaces nucléaires de Moscou, l'armée américaine a précisé que l'activité russe dans la zone d'identification américaine n'était "pas considérée comme une menace ni une provocation".

Les interceptions d'appareils russes dans cette zone très proche de l'extrême-orient russe sont relativement fréquentes.

"NORAD utilise une défense multi-couches de satellites, radars au sol, radars embarqués et d'avions de chasse pour identifier tout avion et reconnaître tout agissement inapproprié", a néanmoins prévenu l'armée américaine. "Nous sommes prêts à utiliser une série d'options pour défendre la souveraineté de l'Amérique du Nord et de l'Arctique".

17h40 TU. L'armée russe affirme que la situation est "tendue" pour ses troupes en Ukraine

L'armée russe affirme que la situation sur le terrain en Ukraine est "tendue" pour ses troupes face à une contre-offensive ukrainienne, après plusieurs revers marquants dans l'Est et le Sud.

"La situation dans la zone de l'opération militaire spéciale peut être qualifiée de tendue. L'ennemi n'abandonne pas ses tentatives d'attaques sur les positions des troupes russes", a déclaré à la télévision publique russe Rossia 24 le général Sergueï Sourovikine, en charge des opérations en Ukraine depuis dix jours. 

Le Général Sourovikine en 2017, quand il était à la tête des forces russes en Syrie.
Le Général Sourovikine en 2017, quand il était à la tête des forces russes en Syrie.
© AP Photo/Pavel Golovkin, File

Le général a également annoncé que l'armée russe s'apprête à évacuer la population de la ville de Kherson, capitale de la région éponyme annexée par la Russie dans le sud ukrainien.

"L'armée russe va assurer avant tout l'évacuation sécurisée de la population" de Kherson où les frappes ukrainiennes visant les infrastructures civiles "créent une menace directe pour la vie des habitants".

16h36 TU. La Russie ne voit "aucun sens" à garder la même présence diplomatique en Occident (Lavrov)

La Russie ne voit "aucun sens" à garder la même présence diplomatique en Occident, a affirmé aujourd'hui le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en annonçant que Moscou allait désormais se concentrer sur l'Asie et l'Afrique.

"Il n'y a aucun sens et aucune envie, naturellement, de garder la même présence dans les pays occidentaux", a déclaré Serguei Lavrov, lors d'une rencontre avec des jeunes diplômés récemment embauchés par le ministère russe des Affaires étrangères.

Les diplomates russes y travaillent "dans des conditions qu'on peut difficilement qualifier d'humaines, on leur crée constamment des problèmes, en avançant constamment des menaces", a souligné Sergueï Lavrov.

"Mais le plus important est qu'il n'y a pas de travail là-bas depuis que l'Europe a décidé de se fermer face à nous, de suspendre toute coopération économique" avec Moscou, a-t-il poursuivi.

"Que faire ? On ne peut pas forcer les autres à nous aimer", a ajouté le chef de la diplomatie russe. "Les pays du tiers monde, en Asie comme en Afrique, ont besoin au contraire d'une attention supplémentaire", a-t-il assuré, en précisant que la Russie a beaucoup de projets là-bas, notamment commerciaux, "qui demandent un accompagnement diplomatique".

"Dans ces conditions, nous allons bien sûr placer le centre de gravité dans les pays qui sont prêts à travailler à des conditions d'égalité et à coopérer avec nous sur une base mutuellement avantageuse", a conclu  Sergueï Lavrov.


15h28 TU. Départ de blindés français vers la Roumanie

Deux premiers convois de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) sont partis mardi matin du camp militaire de Mourmelon-le-Grand (Marne, est de la France) en direction de la Roumanie, dans le cadre de l'opération Aigle, qui vise à renforcer dans la durée la défense du flanc oriental de l'Otan.


Des chars Leclerc doivent également rejoindre dans les prochains jours le base militaire de Cincu, au centre du pays, afin de renforcer cette mission sous commandement français, lancée le 28 février 2022 en réaction aux frappes russes en Ukraine.

"La France honore ses engagements au profit de l'Otan et de nos partenaires", a souligné le général de division François Goguenheim, à la tête du poste de commandement Terre Europe-Continentale à Lille.

"Il n'y a pas eu d'opération logistique de cette importance en Europe depuis (l'opération) Daguet", nom donné à la participation française à la coalition internationale formée après l'invasion du Koweit par l'Irak au début des années 90, a-t-il ajouté.

Une dizaine de convois doivent progressivement quitter Mourmelon pour la Roumanie, transportant sur plus de 2.000 kilomètres à travers l'Europe une dizaine de chars Leclerc, ainsi qu'une vingtaine de véhicules blindés. Leur nombre exact, tout comme l'itinéraire précis, n'ont été pas précisés par les autorités militaires.

En raison de leur largeur et de leur poids - un char Leclerc et son porte-engin blindé avoisinent les 100 tonnes - ces convois exceptionnels mettront sept à huit jours pour atteindre Cincu. Les routes escarpées des Carpates les attendent en Roumanie.

En parallèle, des trains spéciaux transportant munitions, vivres et matériel d'entretien rejoindront eux aussi la Roumanie. Une logistique complexe assurée par le 516ème régiment du train de Toul (Meurthe-et-Moselle).

Sur place, l'armée de terre encadrera le Groupement tactique interarmes (GTIA), armé par la 7ème brigade blindée basée à Lille, qui doit compter 1.000 militaires d'ici le premier trimestre 2023.

13h51 TU.  La diplomatie ukrainienne propose à Zelensky de rompre les liens avec Téhéran


Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a proposé mardi à son président, Volodymyr Zelensky, de rompre les liens diplomatiques avec l'Iran, accusé de fournir des drones à Moscou pour ses bombardements.
"Compte tenu des nombreuses destructions causées par les drones iraniens à l'infrastructure civile de l'Ukraine, des morts et des blessés causés à notre peuple (...) je soumets à l'examen du président une proposition de rupture des relations diplomatiques avec l'Iran", a déclaré Dmytro Kouleba dans une vidéo postée sur Facebook.

Ces derniers jours, Kiev a dénoncé à plusieurs reprises l'utilisation par la Russie de drones de fabrication iranienne - notamment des Shahed 136 kamikazes - pour frapper des infrastructures énergétiques civiles en Ukraine.

Pour justifier sa proposition au président Zelensky, Dmytro Kouleba a par ailleurs souligné "l'émergence de rapports sur la possible poursuite des fournitures d'armes par l'Iran à la Russie", après des articles de presse évoquant la livraison prochaine de missiles sol-sol iraniens aux troupes de Moscou.

"Les actions de l'Iran sont de la méchanceté et des mensonges que nous ne tolérerons pas", a-t-il fustigé dans cette vidéo, estimant que "Téhéran porte l'entière responsabilité de la destruction des relations avec l'Ukraine".

Dmytro Kouleba a toutefois promis de revenir sur cette proposition "si l'Iran cesse de fournir des armes à la Russie".

13h39 TU. Plus de 1.100 localités toujours sans électricité après les frappes russes

Plus de 1.100 localités en Ukraine sont toujours sans électricité après les frappes russes des dix derniers jours qui ont notamment visé des infrastructures critiques, annonce le service ukrainien des Situations d'urgence.

"À l'heure actuelle, 1.162 localités (...) restent privées d'électricité", a déclaré son porte-parole Oleksandre Khorounjy, ajoutant que jusqu'à 4.000 localités ont été concernées par des coupures de courant depuis le 7 octobre.

13h24 TU. Le parlement estonien taxe la Russie de "régime terroriste"

Le parlement estonien a condamné mardi les annexions de territoires ukrainiens par Moscou et qualifié la Russie de "régime terroriste".


La déclaration a été adoptée par 88 députés de la chambre qui compte 101 sièges. Dix députés étaient absents et trois se sont abstenus.
Le parlement estonien "déclare la Russie comme régime terroriste et la Fédération de Russie pays qui soutient le terrorisme", selon un communiqué.

"Le régime (du président russe Vladimir) Poutine, avec ses menaces d'attaque nucléaire, a fait de la Russie le plus grand danger pour la paix en Europe et dans le monde entier", ajoute-t-il.

Cette prise de position répond à des appels répétés du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le parlement d'un autre pays balte, la Lettonie, a déclaré la Russie "État parrain du terrorisme" en août, accusant Moscou de "génocide ciblé contre le peuple ukrainien".
Mais l'administration du président américain Joe Biden a annoncé le mois dernier qu'elle n'utiliserait pas ces termes, jugeant qu'ils n'étaient "pas la voie la plus efficace ou la plus solide pour aller de l'avant".

12h53 TU. L'opérateur ukrainien Energoatom accuse l'armée russe d'avoir "enlevé" deux cadres de la centrale nucléaire de Zaporijjia

L'opérateur ukrainien Energoatom a accusé ce mardi l'armée russe d'avoir "enlevé" deux cadres de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, occupée depuis mars par les forces de Moscou. La centrale est régulièrement victime de bombardements et de coupures de courant depuis l'invasion russe le 24 février, faisant craindre une catastrophe nucléaire.
"Sur les dernières 24 heures, l'ennemi a lancé 10 attaques de missiles et 58 attaques aériennes, et effectué jusqu'à 60 tirs de lance-roquettes multiples", a résumé ce matin l'état-major ukrainien.

11h31 TU. Le Kremlin critique l'enquête sur Nord Stream, "arrangée" pour accuser Moscou

Le Kremlin a fustigé ce mardi l'enquête internationale menée sur les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 construits pour acheminer le gaz russe en Europe, qui serait "arrangée" pour accuser Moscou d'être à l'origine de leur sabotage.

"De ce qu'on entend des déclarations faites en Allemagne, en France ou au Danemark, cette enquête est en train d'être arrangée de manière à faire porter la responsabilité à la Russie, ce qui est absurde", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

11h05 TU. L'armée russe dit avoir repris un village dans la région de Kharkiv

L'armée russe a affirmé ce mardi avoir repris un village dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, une première depuis qu'elle avait été chassée en septembre de cette zone par une contre-offensive ukrainienne.

"Lors d'opérations offensives, des unités de l'armée russe ont capturé la localité de Gorobivka", proche de la frontière avec la Russie, a déclaré le ministère de la Défense dans son rapport quotidien.

11h03 TU. L'armée russe confirme des frappes des infrastructures énergétiques en Ukraine​

L'armée russe a confirmé ce mardi 18octobre, avoir frappé des infrastructures énergétiques en Ukraine lors d'une nouvelle série de bombardements qui ont provoqué des coupures d'électricité et d'eau dans plusieurs villes du pays dont la capitale Kiev.

"Les forces armées russes ont continué de frapper avec des armes aériennes et maritimes de haute précision et à longue portée le commandement militaire et les systèmes énergétiques d'Ukraine", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien, assurant que "toutes les cibles ont été touchées".


10h39 TU. Le Kremlin affirme que la mobilisation n'est pas achevée "pour le moment"

La mobilisation partielle de centaines de milliers de réservistes pour combattre en Ukraine n'est pas achevée "pour le moment", de nombreuses régions ayant toutefois déjà terminé le processus, a affirmé le Kremlin ce mardi.

"Pour le moment, il n'y a pas encore de décret présidentiel" qui mettrait un terme à la mobilisation, a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

10h19 TU. "Situation critique" en Ukraine après des frappes russes sur des centrales électriques

La situation est "critique" en Ukraine après plusieurs frappes russes ces derniers jours sur des centrales électriques, provoquant d'importantes coupures de courant à l'approche de l'hiver, a indiqué ce mardi la présidence ukrainienne.

"La situation est critique maintenant dans tout le pays, car nos régions sont dépendantes les unes des autres", a déclaré un responsable de la présidence, Kyrylo Timochenko, à la télévision, jugeant "nécessaire que tout le pays se prépare à ce qu'il puisse y avoir des pannes d'électricité, d'eau et de chauffage".


10h01 TU. Au moins deux morts dans les frappes russes à Kiev

Au moins deux personnes ont été tuées ce mardi 18 octobre, dans les frappes russes qui ont visé des infrastructures essentielles à Kiev et provoqué des coupures d'électricité et d'eau sur une rive de la capitale, a indiqué le parquet ukrainien.

"Les forces armées russes (...) ont lancé une attaque de missiles contre une installation d'approvisionnement en énergie sur la rive gauche de la capitale, Kiev : selon les informations préliminaires, deux personnes ont été tuées et une blessée", a indiqué le parquet dans un communiqué.

09h27 TU. Le Kremlin dit ne pas savoir si son armée utilise des drones iraniens en Ukraine​

Le Kremlin a assuré ce mardi 18 octobre, "ne pas avoir d'information" sur l'utilisation par son armée de drones de fabrication iranienne en Ukraine, Kiev accusant Moscou de s'en servir pour frapper des infrastructures d'approvisionnement en électricité et en eau.

"Nous n'avons pas de telles informations", a répondu le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à la question d'un journaliste de savoir si Moscou se servait de drones iraniens en Ukraine. "De la technologie russe est utilisée, avec des noms russes", a-t-il ajouté, tout en renvoyant vers le ministère de la Défense pour toute question complémentaire.

09h19 TU. Nord Stream: un tronçon de 50 mètres manquant après une des explosions

Un tronçon d'au moins 50 mètres du gazoduc Nord Stream 1 est manquant à la suite du sabotage présumé fin septembre en mer Baltique, selon de premières images sous-marines révélées ce mardi. 

Sur une vidéo publiée par le quotidien suédois Expressen, le gazoduc troué est visible pour la première fois, avec des morceaux de métal déchiqueté par une explosion.
 

Filmées lundi 17 octobre, à environ 80 mètres de profondeur, les images d'un des quatre sites des fuites révèlent que plus de 50 mètres du gazoduc ont été détruits ou a minima recouverts par les fonds marins à la suite des explosions responsables des dommages, selon Expressen.

"Seule une force extrême peut tordre un métal aussi épais comme nous le voyons", explique Trond Larsen, le pilote de drone de l'agence norvégienne Blue Eye Robotics qui s'est chargé de conduire le drone submersible ayant filmé les images. 
 

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On peut "voir un large impact sur le fond marin autour du gazoduc", précise-t-il au quotidien suédois.

Les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 ont été endommagés par au moins deux explosions dans les eaux de la mer Baltique ayant entraîné quatre fuites. 

Après d'énormes émanations de méthane, celles-ci ont progressivement pris fin et la dernière d'entre elles n'est plus visible à la surface depuis vendredi, selon les garde-côtes suédois.  


09h11 TU. La Russie a détruit 30% des centrales électriques d'Ukraine en une semaine

La Russie a détruit par ses bombardements en un peu plus d'une semaine 30% des centrales électriques ukrainiennes, provoquant des coupures de courant "massives" à l'approche de l'hiver, a dénoncé ce mardi 18 octobre le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Depuis le 10 octobre, 30% des centrales électriques ukrainiennes ont été détruites, provoquant des pannes massives dans tout le pays", a indiqué Volodymyr Zelensky sur Twitter, réitérant son refus de négocier avec son homologue russe Vladimir Poutine.


09h03 TU. Crash d'avion en Russie: les enquêteurs privilégient la piste du "défaut technique"​

Les enquêteurs russes ont dit mardi privilégier la piste du "défaut technique" à l'origine du crash d'un avion militaire dans un immeuble résidentiel à Ieïsk, dans le sud du pays et proche de l'Ukraine, qui a fait au moins 13 morts lundi.

"L'enquête considère le défaut technique de l'avion comme la principale version du crash", a indiqué le Comité d'enquête russe, ajoutant que le pilote, qui a réussi à s'éjecter avant le crash, était interrogé par ses services.

08h19 TU : Pannes d'électricité à Kiev et d'autres régions après les frappes russes

La capitale ukrainienne et plusieurs autres régions rencontraient des pannes d'électricité et d'eau courante mardi après les frappes russes ayant visé dans la matinée des infrastructures essentielles pour le deuxième jour consécutif, ont annoncé les autorités locales.

A Kiev, l'opérateur DTEK a rapporté des "interruptions" dans l'approvisionnement en électricité et en eau pour les habitants de la rive gauche de la capitale Kiev. "Les ingénieurs déploient tous les efforts nécessaires pour rétablir l'approvisionnement", a-t-il indiqué sur Facebook.

07h28 TU. Frappes sur des installations électriques dans plusieurs villes, selon Kiev

L'Ukraine a annoncé ce mardi matin des bombardements sur les installations électriques de plusieurs grandes villes, dont Kiev, au lendemain d'attaques russes meurtrières aux drones kamikazes sur la capitale.

"Il y a eu trois frappes sur des installations électriques" dans l'est de Kiev, a indiqué Kyrylo Tymochenko, un proche conseiller de la présidence ukrainienne, dans un message posté sur un réseau social.

Le maire de la ville, Vitali Klitschko, a indiqué que des explosions avaient été signalées dans l'arrondissement de Desnyanskyi, dans le nord-est de Kiev, après le bombardement d'une "infrastructure essentielle".
 

Kyrylo Tymochenko a ajouté que deux autres frappes avaient frappé une infrastructure énergétique de la ville de Dnipro (centre), y causant de "graves dégâts".

Plusieurs quartiers de Dnipro étaient sans électricité, selon le gouverneur local.

D'autres bombardements ont touché la ville de Jytomyr, située à l'ouest de Kiev, selon M. Tymochenko. L'eau et l'électricité y étaient coupées, a précisé sur les réseaux sociaux le maire Serguiï Soukhomline.

Dans le nord-est, une "entreprise industrielle" dans la seconde ville d'Ukraine, Kharkiv, a aussi été frappée, selon le maire.

"En cinq minutes, il y a eu deux séries d'explosions dans la ville", a expliqué le maire Igor Terekhov.

06h49 TU. "Les occupants continuent de terroriser les civils​"

"Les occupants continuent de terroriser les civils", a écrit Volodymyr Zlensky sur Twitter. "À Mykolaïv, l'ennemi a détruit un immeuble résidentiel avec des missiles C-300. Une personne est décédée. Il y eut aussi une grève au marché aux fleurs, le parc des marronniers. Je me demande contre quoi les Russes se battaient dans ces installations pacifiques ?", a-t-il ajouté. 


06H31 TU. Une centrale électrique touchée par trois frappes à Kiev​

Des installations électriques ont été touchées ce mardi 18 octobre, par trois frappes à Kiev, au lendemain d'attaques russes lancées avec des drones dans la capitale ukrainienne, a annoncé la présidence.

"Selon les premiers éléments, trois frappes sur des installations électriques" dans l'est de Kiev, a signalé Kyrylo Tymochenko, un proche conseiller de la présidence ukrainienne, dans un message posté sur un réseau social.

06h04 TU. L'Ukraine accuse la Russie d'avoir "enlevé" deux employés d'une centrale nucléaire

L'opérateur nucléaire ukrainien a accusé mardi la Russie d'avoir "enlevé" deux responsables de la centrale nucléaire de Zaporijjia, située sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine.

Les forces russes ont "enlevé" le directeur informatique de la centrale, Oleg Kostioukov, ainsi que le directeur général adjoint Oleg Ocheka, et elles les ont "conduit vers une destination inconnue", a indiqué l'opérateur Energoatom dans un communiqué sur un réseau social.

04h30 TU. Washington menace de sanctionner toute personne liée aux drones iraniens après les frappes à Kiev​

Washington a menacé lundi 17 octobre, de sanctionner les entreprises ou les Etats collaborant au programme de drones de l'Iran, après les récentes frappes en Ukraine réalisées à l'aide de ces appareils de fabrication présumée iranienne.

"Toute personne exerçant des activités avec l'Iran en lien avec le développement de drones ou missiles balistiques, ou (participant à) la circulation d'armes de l'Iran vers la Russie devrait faire preuve de vigilance", a déclaré Vedant Patel, porte-parole du département d'Etat. 


04h28 TU. Les drones iraniens en Ukraine, symboles d'une faiblesse russe​

L'utilisation par les Russes de drones iraniens en Ukraine, comme ceux qui ont frappé Kiev lundi matin, démontre deux choses : la place croissante de Téhéran dans cette activité et certaines défaillances de la filière des drones russes.

L'Iran a livré à la Russie cet été des centaines de drones, selon la Maison Blanche, et ils sont régulièrement employés, encore lundi 17 octobre contre Kiev.

04h01 TU. La Russie fait plonger la liberté sur internet dans le monde​
 

La Russie a fait reculer la liberté d'expression sur internet au niveau mondial, a estimé ce mardi 18 octobre, une ONG américaine, qui note cependant une amélioration pour de nombreux autres pays.

Pour la 12e année consécutive, la liberté sur internet est globalement en baisse dans le monde, relève le rapport de Freedom House, qui impute cela à des conditions qui se dégradent avant tout en Russie, mais également en Birmanie, au Soudan et en Libye.

"L'invasion russe de l'Ukraine a affaibli la liberté en ligne non seulement en Russie et en Ukraine, mais également dans le monde entier", a déclaré Allie Funk, co-autrice du rapport.
 


03h48 TU. Un avion militaire russe s'écrase à Ieïsk treize morts, fin des recherches​

Au moins treize personnes dont trois enfants ont perdu la vie après le crash d'un avion militaire russe Su-34 lundi 17 octobre, dans la ville d'Ieïsk, proche de l'Ukraine, selon un bilan des autorités russes, qui ont annoncé ce mardi la fin des recherches.

Le ministère des Situations d'urgence a indiqué dans un communiqué que les sauveteurs avaient "terminé la fouille des décombres", découvrant "dix corps" supplémentaires, après avoir annoncé la mort de trois personnes.

"Le nombre total de victimes est de 13, dont trois enfants" et "19 personnes ont été blessées", selon le ministère, cité par les agences russes.


02h00 TU. Bruxelles veut changer les règles du marché du gaz pour faire baisser les prix 

Sous la pression d'Etats membres inquiets à l'orée de l'hiver, la Commission européenne détaille mardi ses propositions pour atténuer la flambée des prix de l'énergie en s'attaquant à la volatilité des cours sur le marché du gaz.

Face aux divisions profondes des Vingt-Sept sur l'idée d'un plafonnement des prix, Bruxelles avance sur le plus petit dénominateur commun : il s'agit de mesures qui "font l'objet d'un consensus maximal", a assuré l'exécutif européen. 

22h19 TU. Le Canada sanctionne des médias et acteurs russes

Le Canada a imposé lundi 17 octobre, des sanctions à des journalistes et médias russes ainsi qu'à des acteurs jugés "complices de la désinformation" autour de la guerre en Ukraine, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

"La guerre du régime russe repose sur le mensonge et la tromperie", a déclaré Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne.

 

20h27 TU. "Le monde peut et doit arrêter cette terreur", exorte Volodymyr Zelensky

"Les terroristes russes ont encore réussi à frapper aujourd'hui. À Kyiv, ils ont tué une jeune famille, ciblant un immeuble d'appartements avec un "Shahid" iranien", a dénoncé le président ukrainien lundi 17 octobre, dans son point quotidien, ajoutant : "Le monde peut et doit arrêter cette terreur".
 

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