Fil d'Ariane
La centrale nucléaire de Zaporijjia vue depuis la région de Dnipropetrovsk, à une vingtaine de kilomètres au loin, le 17 octobre 2022.
Powerful explosions shook area of #Zaporizhzhya NPP last night & today. IAEA experts at #ZNPP report a dozen+ blasts from apparent shelling & some site buildings, systems & equipment damaged, but none so far critical for nuclear safety & security. https://t.co/0nEY45BLAg pic.twitter.com/FgG6erL0IV
— IAEA - International Atomic Energy Agency (@iaeaorg) November 20, 2022
De "puissantes explosions" se sont produites dans le secteur de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, a averti Rafael Grossi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dans un communiqué.
"L'information est extrêmement perturbante. Des explosions sont survenues sur le site de cette grande centrale nucléaire, ce qui est totalement inacceptable." La sûreté et la sécurité nucléaires ne sont jusqu'à présent pas menacées précise le document.
Powerful explosions shook area of #Zaporizhzhya NPP last night & today. IAEA experts at #ZNPP report a dozen+ blasts from apparent shelling & some site buildings, systems & equipment damaged, but none so far critical for nuclear safety & security. https://t.co/0nEY45BLAg pic.twitter.com/FgG6erL0IV
— IAEA - International Atomic Energy Agency ⚛️ (@iaeaorg) November 20, 2022
#Ukrainian soldiers never cease to amaze. pic.twitter.com/uavmFjCpRt
— NEXTA (@nexta_tv) November 20, 2022
"Quand tu as l'initiative sur le champs de la bataille, c'est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations. Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre."
Any conspiracy theories about " surrender" or West's secret negotiations with Putin do not take into account "small detail". Ukrainians. Such arrangements cannot be implemented. Ukraine will not kneel to Russians. It is not a matter of politics. It is a matter of our existence.
— Михайло Подоляк (@Podolyak_M) November 19, 2022
Ce dernier précise que la Russie n'a fait "aucune proposition directe" à l'Ukraine sur ces pourparlers. Elle préfère, toujours selon Mykhaïlo Podoliak, les transmettre via des intermédiaires et a même évoqué la possibilité d'un cessez-le-feu.
Une idée qui n'a aucun sens pour Kiev qui n'y voit qu'une manoœvre du Kremlin pour obtenir un répit et préparer une nouvelle offensive. "La Russie ne veut pas de négociations. La Russie mène une campagne de communication appelée "négociations"", assure le conseiller.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : le retrait russe de Kherson est-il le signe d'un tournant dans le conflit ?
Portée par un élan victorieux, l'Ukraine ne peut se "permettre aucune pause" dans sa contre-offensive, malgré l'arrivée du froid et de la neige qui aggravent la situation sur le terrain, poursuit Mykhaïlo Podiolak.
"Aujourd'hui chaque petite pause ne fait qu'alourdir les pertes subies par l'Ukraine", a martelé le responsable alors que Moscou pilonne depuis des semaines des infrastructures énergétiques du pays plongeant dans le noir des millions de foyers.
Les régions de Zaporijjia (sud) et Lougansk (est) sont désormais les "directions clé" pour l'armée, a estimé Podoliak, qui a toutefois refusé de spéculer sur la possibilité d'une opération militaire en vue de reprendre la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
Dans ce contexte, les autorités ukrainiennes espèrent une augmentation des livraisons d'armes occidentales. "Ce serait très important de le faire justement en hiver", a observé le conseiller du président.
Et d'énumérer: "il nous faut encore 150 à 200 chars, environ 300 blindés", une centaine de systèmes d'artillerie, 50 à 70 systèmes de lance-roquette multiples, notamment de redoutables HIMARS américains de l'Ukraine possède déjà plusieurs unités, ainsi que "dix à 15 systèmes de défense anti-aérienne pour fermer le ciel".
Il a également cité les missiles américains ATACMS, d'une portée de 300 kilomètres alors que celle des armes dont l'Ukraine dispose actuellement dépasse à peine 80 kilomètres.
Pour Mykhaïlo Podoliak, ces missiles vont "rapprocher la fin de la guerre" en permettant à l'Ukraine de "détruire de gros dépôts" militaires russes se trouvant profondément dans les zones occupées et qui sont pour le moment inaccessibles.
Kiev "n'a pas besoin" d'attaquer des cibles militaires à l'intérieur de la Russie, a assuré le conseiller. "La guerre finira quand nous reprendrons le contrôle de nos frontières et quand la Russie va avoir peur de l'Ukraine".