Fil d'Ariane
16h38 TU. Le Sri Lanka se fait livrer du pétrole brut russe.
Le Sri Lanka, frappé par la pire crise économique de son histoire, a pris livraison samedi de pétrole brut russe pour relancer son unique raffinerie, a déclaré le ministre de l'énergie.
La raffinerie nationale Ceylon Petroleum Corporation (CPC) a été fermée en mars à la suite d'une pénurie de liquidités du Sri Lanka, qui a empêché le gouvernement de financer ses importations, notamment de brut.
Le brut russe attendait depuis plus d'un mois au large du port de Colombo, la capitale, car le pays n'était pas en mesure de réunir 75 millions de dollars pour payer la livraison, a précisé le ministre de l'Energie, Kanchana Wijesekera.
Colombo mène actuellement des pourparlers avec Moscou pour organiser des livraisons directes de brut, de charbon, de diesel et d'essence, malgré les sanctions imposées aux banques russes et le tollé diplomatique provoqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
14h16 TU. Le schisme dans l'Eglise orthodoxe d'Ukraine a été réclamé par la base, selon son porte-parole.
La branche moscovite de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, qui vient de rompre avec la Russie, ne pouvait plus rester silencieuse face aux compromissions du patriarche russe avec le Kremlin en pleine invasion du pays, a assuré samedi 28 mai son porte-parole.
La veille, sa branche moscovite a en effet décidé de rompre définitivement tous les liens avec la Russie après des siècles d'histoire commune, en raison d'un profond désaccord avec son patriarche sur la guerre en Ukraine.
"Nous condamnons et nous nous dissocions des commentaires sur l'agression russe en Ukraine émis par le patriarche Kirill", le chef de l'Eglise russe, a déclaré l'évêque Kliment, le porte-parole de l'Église orthodoxe d'Ukraine.
"Le commandement + Tu ne tueras point+ ne peut pas avoir d'autre interprétation (...) et c'est difficile de comprendre les justifications ou le silence du patriarche moscovite sur la tragédie actuelle", a-t-il ajouté.
"Depuis des années, on subit des pressions de l'Etat" ukrainien pour se séparer du patriarcat de Moscou, mais "aujourd'hui, il y a un besoin, une demande dans la société de l'Eglise", a-t-il dit.
13h34 TU. Emmanuel Macron et Olaf Scholz demandent à Vladimir Poutine de libérer 2.500 combattants d'Azovstal.
Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont demandé samedi à leur homologue russe Vladimir Poutine de libérer 2.500 combattants ukrainiens qui s'étaient retranchés dans l'aciérie Azovstal à Marioupol (sud) et ont été faits prisonniers par les Russes.
"Le président de la République et le chancelier allemand ont demandé la libération des quelque 2.500 défenseurs d'Azovstal faits prisonniers de guerre par les forces russes", a indiqué la présidence française à l'issue d'un échange téléphonique entre les trois dirigeants.
13h09 TU. La Russie "prête" à aider une exportation "sans entraves" des céréales de l'Ukraine.
La Russie est "prête" à aider une exportation "sans entraves" des céréales de l'Ukraine, a assuré samedi le président russe Vladimir Poutine, tout en mettant en garde contre une "déstabilisation" ultérieure de la situation en cas de poursuite de livraisons d'armes occidentales à Kiev.
Selon un communiqué du Kremlin, Vladimir Poutine a fait ces déclarations lors d'un entretien téléphonique samedi avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.
"La Russie est prête à aider à trouver des options pour une exportation sans entraves des céréales, y compris des céréales ukrainiennes en provenance des ports situés sur la mer Noire", indique le communiqué publié à l'issue de cette conversation téléphonique, qui a eu lieu sur fond des craintes d'une grave crise alimentaire en raison de l'offensive russe en Ukraine.
13h07 TU. Olaf Scholz et Emmanuel Macron demandent à Vladimir Poutine des "négociations directes sérieuses" avec Volodomyr Zelensky.
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont demandé samedi 28 mai, lors d'un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, des "négociations directes sérieuses" avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Lors d'un entretien de 80 minutes avec le président russe, les deux dirigeants "ont insisté sur un cessez-le-feu immédiat et un retrait des troupes russes", indique un communiqué de la chancellerie allemande. Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont "appelé le président russe à des négociations directes sérieuses avec le président ukrainien et à une solution diplomatique du conflit".
12h58 TU. L’Espagne va envoyer des missiles antiaériens en Lettonie.
L'Espagne va envoyer une batterie de missiles de défense antiaérienne en Lettonie, ainsi qu'une centaine de militaires, pour renforcer sa participation à la mission de l'Otan dans ce pays balte, selon le journal El Pais du samedi 28 mai.
Ces missiles sol-air NASAMS feront partie du renforcement prévu par l'Otan (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) dans les pays limitrophes de la Russie suite à l'entrée en Ukraine des troupes russes, précise le quotidien.
Interrogée sur ce point par la télévision d'Etat, la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, s'est contentée de redire "l'engagement total" de l'Espagne dans l'Otan.
"Actuellement, nous avons des troupes en Lettonie, mais aussi en Lituanie, nous avons nos bateaux en Méditerranée, et toujours notre disponibilité maximum pour un renfort si nécessaire pour la dissuasion", a-t-elle déclaré sans plus de précisions.
Depuis le début du conflit en Ukraine, Madrid a également envoyé du matériel militaire à l'Ukraine, et la ministre a rappelé le "soutien total" de l'Espagne à ce pays attaqué par les forces russes. "Lorsqu'on défend l'Ukraine, on défend nos valeurs de la Démocratie, et on s'oppose aux cruautés (du président russe Vladimir) Poutine", a-t-elle ajouté.
12h48 TU. Vladimir Poutine met en garde contre une "déstabilisation" ultérieure.
Le président russe Vladimir Poutine dénonce le "caractère dangereux" des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, et met en garde contre une "déstabilisation" ultérieure, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.
"Le président russe a mis l'accent sur le caractère dangereux de continuer à inonder l'Ukraine avec des armes occidentales, en mettant en garde contre des risques d'une déstabilisation ultérieure de la situation et d'une aggravation de la crise humanitaire", a indiqué le Kremlin dans un communiqué publié à l'issue de cette conversation téléphonique.
11H01 TU. L'armée russe confirme la conquête de Lyman
L'armée russe a confirmé la conquête de la localité clé de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, un carrefour qui ouvre la route vers les grandes villes de Sloviansk et Kramatorsk.
(Re)voir Lyman, point stratégique du Donbass est tombée
10H49 TU. L'ex-président Porochenko dit s'être vu refuser de sortir du pays
L'ancien président ukrainien Petro Porochenko, un rival du dirigeant actuel Volodymyr Zelensky, déclare s'être vu refuser de sortir du pays pour un voyage en Lituanie, fustigeant une décision qui brise le "cessez-le-feu politique" en pleine invasion russe.
Petro Porochenko, président de 2014 à 2019 de l'Ukraine, se trouve aujourd'hui à la tête du parti Solidarité Européenne, la deuxième plus grande formation du Parlement et dans l'opposition à Volodymyr Zelensky.
La défense territoriale de l'autoproclamée "république" séparatiste prorusse de Donetsk (est) a indiqué sur Telegram avoir "pris le contrôle complet" de la localité-clé de Lyman, avec "l'appui" de l'armée russe.
Ni l'armée russe, ni celle ukrainienne n'ont immédiatement commenté cette information, que l'AFP n'a pu vérifier de source indépendante.
Selon le président Volodymyr Zelensky: "Si les occupants pensent que Lyman et Severodonetsk seront les leurs, ils se trompent. Le Donbass sera ukrainien".