Fil d'Ariane
19h53 TU. La Turquie prête à accueillir une "réunion à quatre".
La Turquie est prête à accueillir "une réunion à quatre", avec les Nations unies, la Russie et l'Ukraine, en vue d'organiser le transport des céréales en Mer Noire, indique le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.
Des millions de tonnes de blé sont coincées dans les ports ukrainiens sous blocus ou occupation russe et leur transport est rendu périlleux par la présence de mines. Selon le ministre turc, les Nations unies ont soumis un plan pour faciliter les exportations.
"Ce plan pourrait fonctionner sans déminer les voies maritimes", a-t-il indiqué, évoquant l'établissement de "lignes sécurisées" en Mer Noire. "Le déminage prendrait trop de temps", a-t-il relevé.
"La Turquie soutient ce plan et attend le retour de la Russie. Les rencontres techniques entre militaires continuent", a-t-il poursuivi. "Si la Russie donne une réponse favorable, une réunion quadripartite pourra se tenir pour l'étudier (le plan, ndlr) en détails avec l'ONU, la Turquie, la Russie et l'Ukraine".
"Il faut répondre aux inquiétudes de tout le monde", a continué le ministre. "La Russie veut être sûre que les bateaux ne transportent pas d'armes et l'Ukraine veut être sûr que la Russie n'utilisera pas ces corridors pour attaquer", a encore ajouté Mevlüt Cavusoglu.
19h08 TU. Moscou accuse Kiev d'avoir empêché l'évacuation de civils à Severodonetsk.
La Russie accuse les forces de Kiev d'avoir empêché l'évacuation par un "couloir humanitaire" des civils se trouvant dans une usine de Severodonetsk, ville de l'est de l'Ukraine prise d'assaut par l'armée russe.
"La partie russe a mis à disposition un couloir humanitaire pour permettre l'évacuation des civils de l'usine chimique Azot à Severodonetsk. Malgré toutes ces mesures, (...) les autorités de Kiev ont fait échouer avec cynisme l'opération humanitaire", a accusé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Mardi 14 juin, la Russie avait affirmé qu'elle mettrait en place un "couloir humanitaire" mercredi 15 de 05H00 GMT à 17H00 GMT pour permettre aux civils ayant trouvé refuge dans l'usine Azot de quitter Severodonetsk en direction de territoires contrôlés par les forces de Moscou au nord.
Le ministère russe de la Défense a cependant accusé les forces ukrainiennes d'avoir "violé le cessez-le-feu à plusieurs reprises" et d'avoir "utilisé la pause humanitaire pour se redéployer dans des positions (de combat) plus avantageuses".
Il n'était pas possible de vérifier ces affirmations de manière indépendante.
19h05 TU. La présidence tchèque de l'UE veut un Plan Marshall pour l'Ukraine.
La présidence tchèque du Conseil de l'Union européenne aura pour priorité l'organisation d'un sommet sur la "reconstruction" et le lancement d'un Plan Marshall pour l'Ukraine, déclare le Premier ministre tchèque Petr Fiala.
"Nous aimerions organiser un sommet sur la reconstruction après-guerre de l'Ukraine avec un Plan Marshall pour l'Ukraine en présence du président ukrainien (Volodymyr) Zelensky", a déclaré le Premier ministre tchèque, dont le pays prend la présidence de l'UE le 1er juillet.
Il a néanmoins reconnu que la paix en Ukraine était une condition préalable pour l'organisation d'un tel sommet.
"Gérer la crise des réfugiés, la reconstruction après-guerre de l'Ukraine, la sécurité énergétique, renforcer la défense européenne et la sécurité du cyberespace", seront quelques-unes des priorités de la nouvelle présidence, a-t-il énuméré.
Il faudra "continuer à faire pression sur la Russie, préserver l'unité européenne en la matière et continuer à soutenir l'Ukraine", a ajouté le Premier ministre.
18h30 TU. Washington appelle la Chine à ne pas se placer "du mauvais côté de l'Histoire".
Les Etats-Unis appellent la Chine à cesser de soutenir l'invasion russe de l'Ukraine pour éviter de se placer "du mauvais côté de l'Histoire", après un échange téléphonique entre Xi Jinping et Vladimir Poutine.
"Nous sommes préoccupés par l'alignement de la Chine avec la Russie", a déclaré un porte-parole de la diplomatie américaine en réaction à cet appel entre les deux présidents au cours duquel Pékin a assuré Moscou de son soutien en matière de "souveraineté" et de "sécurité".
"Plus de trois mois après l'invasion brutale (de l'Ukraine, ndlr) par la Russie, la Chine est toujours au côté de la Russie. Elle continue de propager la propagande russe à travers le monde. Elle continue de protéger la Russie au sein des organisations internationales, se dérobant à ses responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Et elle nie toujours l'existence des atrocités perpétrées par la Russie en Ukraine, suggérant au contraire qu'elles ont été mises en scène", a estimé ce responsable.
"Les pays qui choisissent le camp de Vladimir Poutine se placeront inévitablement du mauvais côté de l'Histoire. Le moment est venu pour les dirigeants du monde de dénoncer clairement l'agression flagrante du président Poutine, et de soutenir les Ukrainiens", a-t-il ajouté, mettant de nouveau en garde la Chine contre toute "aide militaire" à la Russie ou contre tout "soutien systématique pour échapper aux sanctions" de l'Occident.
18h29 TU. Des wagons-lits à disposition d'habitants sans toit à Irpin.
Dans une enceinte baptisée "cité de fer" se trouvent cinq wagons à compartiments pouvant accueillir jusqu'à 25 familles d'Irpin, l'une des villes de la région de Kiev les plus touchées par les attaques de la Russie depuis le 24 février, a indiqué la compagnie des chemins de fer Ukrzaliznytsia (UZ), lors de la présentation des installations à la presse.
Les cinq wagons sont équipés de la climatisation et de sanitaires -- identiques aux installations dans les trains de voyageurs -- ainsi que d'une machine à café. Les habitants peuvent se connecter au wifi avec Starlink, le service d'accès à internet lancé par le milliardaire américain Elon Musk.
Une voiture-restaurant leur permet de partager les repas offerts chaque jour par une ONG, et un septième wagon a été aménagé avec des salles de douche, un vestiaire et une machine à laver.
Des espaces récréatifs ont été aménagés à l'extérieur sur une pelouse qui fait face aux wagons: petits terrains de jeu pour enfants, zone de barbecue, bancs et tables en bois ainsi que deux hamacs.
18H09 TU. Nouvelle aide militaire américaine, les alliés appelés à intensifier les livraisons d'armes.
Le président américain Joe Biden annonce un milliard d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine, Washington appelant ses alliés à "intensifier" les livraisons d'armes à Kiev, en difficulté face aux Russes dans le Donbass et alors que le président chinois Xi Jinping marquait son soutien à son "vieil ami" Vladimir Poutine.
Le président Biden a annoncé cette nouvelle aide, qui comprend notamment des pièces d'artillerie et des obus supplémentaires, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
"L'Ukraine est confrontée à un moment charnière sur le champ de bataille", a pour sa part déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, lors d'une réunion au siège de l'Otan à Bruxelles des pays du "groupe de contact" créé par les Etats-Unis pour aider l'Ukraine.
"Nous devons donc intensifier notre engagement commun" et "redoubler d'efforts pour qu'elle puisse se défendre", a-t-il ajouté.
Près de 50 ministres de la Défense - dont le ministre ukrainien Oleksiï Reznikov - participent à cette réunion, en marge d'une réunion ministérielle de l'Otan. Une réunion très attendue par Kiev, qui réclame depuis des semaines des armes lourdes en quantité pour repousser les forces russes dans le bassin du Donbass.
"Bruxelles, nous attendons une décision", a encore tweeté mercredi matin Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne.
"Le ratio Russie/Ukraine en artillerie est de l'ordre de 10 contre 1 dans certaines zones, je reçois quotidiennement des messages de nos combattants disant +Nous tenons, dites-nous juste quand les armes arriveront+", a-t-il ajouté.
15H48 TU. L’opposant russe Navalny confirme avoir été transféré dans une autre prison.
L'opposant numéro 1 du président russe Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, confirme qu'il a été transféré dans une autre prison, plus éloignée de Moscou que la précédente et réputée pour les mauvais traitements infligés à des détenus.
Mardi 14 juin, les avocats de la bête noire du Kremlin avaient annoncé avoir appris son transfert vers un autre établissement sans toutefois savoir lequel, ce qui a suscité l'inquiétude de ses proches et partisans.
Le chef de l'opposition russe Alexei Navalny regarde des photographes se tenant devant le tribunal de district de Babuskinsky à Moscou, en Russie, le samedi 20 février 2021.
"Bonjour à tous depuis la (prison) à régime sévère. Hier (mardi), j'ai été transféré au IK-6 +Melekhovo+", un établissement situé à environ 250 km à l'est de Moscou, a déclaré Alexeï Navalny dans un post sur Instagram.
Cette prison, qui se trouve près de la ville de Vladimir, a fait l'objet de nombreuses enquêtes journalistiques sur des accusations de mauvais traitements infligés aux détenus.
Une porte-parole de Alexeï Navalny, Kira Iarmych, avait déclaré en mai que cette prison était l'"une des plus effrayantes de Russie", affirmant que "des détenus y sont torturés et tués".
14h44 TU. Berlin accuse la Russie de chercher à "faire monter les prix" du gaz.
Gazprom cherche à faire "monter les prix" du gaz, a dénoncé mercredi le gouvernement allemand, après la décision du géant russe de réduire une nouvelle fois ses livraisons de gaz à l'Europe via Nord Stream, à hauteur de 33%.
"Il s'agit clairement d'une stratégie visant à perturber et faire grimper les prix", a dénoncé le ministre de l'Économie et du Climat Robert Habeck, dans un communiqué
13h46 TU. Les Occidentaux doivent "intensifier" les livraisons d'armes, selon Lloyd Austin.
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin appelle les Occidentaux à "intensifier" les livraisons d'armes à l'Ukraine pour lui permettre de se défendre contre les forces russes.
"L'Ukraine est confrontée à un moment charnière sur le champ de bataille. Nous devons donc redoubler d'efforts pour qu'elle puisse se défendre", a-t-il déclaré lors d'une réunion au siège de l'Otan des pays du "groupe de contact" créé par les Etats-Unis pour aider l'Ukraine.
13h32 TU. La Russie, très isolée, ouvre le 25e forum économique de Saint-Pétersbourg.
La Russie donne le coup d'envoi du forum économique de Saint-Pétersbourg, principale réunion d'affaires du pays qui, jadis vitrine de son intégration européenne, se tient désormais en pleine rupture avec l'Occident à cause du conflit en Ukraine.
Ce 25e forum, surnommé un temps le "Davos russe", se déroule sous le slogan "Nouvelles opportunités dans un nouveau monde" et devrait accueillir 40 délégations venant notamment de Chine, de Turquie, d’Égypte, d'Amérique latine et d'Afrique, mais "sans présence de personnalités des pays inamicaux", a précisé mardi 14 juin Iouri Ouchakov, conseilleur diplomatique du Kremlin.
Lors de son allocution traditionnelle prévue vendredi 17 juin, le président Vladimir Poutine sera entouré de son homologue kazakh Kassym-Jomart Tokaïev ainsi que, par lien vidéo, du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays est à l'honneur au forum cette année.
Depuis l'imposition de sanctions occidentales sans précédent contre Moscou pour son offensive en Ukraine, le Kremlin répète sa volonté de se tourner davantage vers l'Asie, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Amérique latine.
Selon le Kremlin, Vladimir Poutine parlera des "tâches auxquelles la Russie est confrontée aujourd'hui", ainsi que de "la concurrence déloyale, des sanctions, des guerres économiques", selon le Kremlin.
13h31 TU. Vladimir Poutine et Xi Jinping veulent renforcer la coopération économique face aux conséquences des sanctions.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping assurent dans un appel téléphonique vouloir renforcer leur coopération économique face aux conséquence des sanctions occidentales contre Moscou pour son offensive en Ukraine.
"Il a été convenu d'élargir la coopération dans les domaines énergétique, financier, industriel, des transports et autres, en tenant compte de la situation économique mondiale qui s'est compliquée en raison des sanctions illégitimes de l'Occident", a indiqué le Kremlin dans un communiqué, ajoutant que les deux dirigeants ont aussi parlé "du développement des relations militaires".
13h20 TU. Volodomyr Zelensky presse l'Europe de l'aider davantage et demande : « Soyez avec nous ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rappelle l'invasion de la Tchécoslovaquie par l'Union soviétique en 1968, tout en pressant l'Europe à aider davantage son pays contre la Russie.
"Nous sommes avec vous, soyez avec nous", a déclaré Volodymyr Zelensky aux députés tchèques à Prague lors d'une téléconférence, citant un appel lancé par un présentateur de la radio tchécoslovaque en 1968 alors que les occupants soviétique tentaient de couper la radio.
"Aujourd'hui, alors que le peuple ukrainien lutte pour sa liberté contre l'invasion cruelle de la Russie, nous utilisons ces mots pour nous adresser à toutes les nations d'Europe et du monde démocratique", a-t-il ajouté. "L'Ukraine doit obtenir tout ce qui est nécessaire pour remporter la victoire".
"Un tyran qui (...) veut tout, ne s'arrêtera jamais", a déclaré le président ukrainien.
"Le peuple tchèque sait très bien ce qui se passe quand on fait des compromis avec des tyrans", a-t-il ajouté, rappelant également l'occupation de la Tchécoslovaquie par les nazis en 1938.
13h17 TU. La livraison à l'Ukraine des armes lourdes de l'Otan «demande du temps », selon Jens Stoltenberg.
Les pays de l'Otan vont fournir davantage d'armes lourdes modernes à l'Ukraine, mais cela "demande du temps" car il faut former les militaires ukrainiens à leur utilisation, déclare le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.
"Nous avons pris la mesure de l'urgence, mais les efforts demandent du temps", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse avant le début d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance.
"La transition entre le matériel de l'époque soviétique et le matériel moderne de l'Otan impose que les Ukrainiens soient prêts à l'utiliser", a-t-il souligné. "Il s'agit d'une transition difficile, exigeante", a-t-il insisté.
13H11. Soutien de Pékin à Moscou en matière de "souveraineté"
"La Chine est disposée à poursuivre avec la Russie le soutien mutuel sur les questions de souveraineté, de sécurité, ainsi que sur d'autres questions d'intérêt fondamental et préoccupations majeures", a déclaré le président chinois Xi Jinping à Vladimir Poutine, selon la télévision publique CCTV.
13H09 TU. Trop tôt pour tirer des conclusions sur des crimes de guerre en Ukraine, selon la commission de l’ONU.
La commission d'enquête de l'ONU sur l'Ukraine a recueilli de multiples allégations sur de possibles crimes de guerre commis par les forces russes dans ce pays, mais il est trop tôt pour tirer des conclusions, indique son président.
"A Boutcha et Irpin, la commission a reçu des informations concernant des meurtres arbitraires de civils, la destruction et le pillage de biens, ainsi que des attaques contre des infrastructures civiles, notamment des écoles", a déclaré le président de la commission, Erik Mose, lors d'une conférence de presse à Kiev.
Mais "à ce stade, nous ne sommes pas en mesure de faire des constatations factuelles ou de nous prononcer sur des questions relatives à la qualification juridique des événements", a-t-il observé.
"Toutefois, sous réserve d'une confirmation ultérieure, les informations reçues et les sites de destruction visités peuvent étayer les allégations selon lesquelles de graves violations du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, pouvant aller jusqu'à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, ont été commises dans ces régions", a souligné Erik Mose.
Il s'exprimait à l'issue de travaux entamés le 7 juin, lors de cette première mission mandatée en mai par la commission internationale d'enquête créée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
La commission va poursuivre ses travaux le mois prochain.
13H04 TU. Ikéa va réduire ses activités en Russie et au Bélarus
Le géant suédois de l'ameublement Ikea annonce qu'il allait "réduire ses activités en Russie et au Bélarus" après les avoir suspendues au moment de l'invasion de l'Ukraine par les Russes.
"Les ventes et les chaînes d'approvisionnement ont été très touchées dans le monde entier et nous ne pensons pas possible de reprendre notre activité prochainement" en Russie et au Bélarus", selon le groupe Ingka, qui gère la majorité des magasins Ikea.
12H10 TU. Gazprom réduit de 15% ses livraisons à l'italien Eni pour la journée de mercredi
Le géant russe Gazprom, qui a réduit mardi de plus de 40% sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l'Allemagne, a diminué de 15% ses livraisons de gaz au groupe italien Eni pour la journée de mercredi.
"Eni confirme que Gazprom lui a communiqué une réduction limitée des fournitures de gaz pour la journée d'aujourd'hui, équivalente à environ 15%", selon un porte-parole, précisant que les "raisons de cette diminution n'ont pas été notifiées à ce stade".
11H50 TU. Kiev "attend une décision" de ses alliés occidentaux sur les armes
L'Ukraine, dont les forces sont en difficulté face à Moscou dans le Donbass, "attend une décision" ce mercredi sur une accélération des livraisons d'armes lourdes par ses alliés occidentaux, selon un conseiller de la présidence ukrainienne.
"Le ratio Ukraine/Russie en artillerie est de l'ordre de 10 contre 1, je reçois quotidiennement des messages de nos combattants disant "Nous tenons, dites-nous juste quand les armes arriveront"a tweeté Mikhaïlo Podoliak.
10H46 TU. Emmanuel Macron juge nécessaires "de nouvelles discussions" avec l'Ukraine
Le président français juge nécessaires "de nouvelles discussions" avec l'Ukraine, sans confirmer directement une visite à Kiev, évoquée par plusieurs médias.
L'armée russe affirme avoir détruit un entrepôt d'armes livrées par l'Otan dans l'ouest de l'Ukraine, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à accélérer leurs livraisons au pays.
Le ministère russe de la Défense a assuré que "des missiles de croisière Kalibr de haute précision ont détruit près de la localité de Zolochiv un entrepôt de munitions d'armes étrangères fournies à l'Ukraine par les pays de l'Otan, notamment des obusiers M777 de 155 mm".
05H02 TU. Kiev appelle "à tenir le coup" dans le DonbassLe président ukrainien a exhorté mardi soir ses compatriotes à "tenir le coup" dans le Donbass, région "vitale" à ses yeux et dont dépendra la suite de la guerre lancée par Moscou le 24 février contre son pays.
"Un couloir humanitaire sera ouvert [...] le 15 juin de 05H00 GMT à 17H00 GMT", selon le ministère russe de la Défense, qui assure "l'évacuation en toute sûreté de l'ensemble des civils, sans exception".
Le ministère russe a appelé les Ukrainiens à hisser le drapeau blanc pour signaler qu'ils acceptent cette proposition et à cesser une "résistance absurde", qui semble se concentrer désormais dans la vaste usine chimique Azot, emblématique de cette ville industrielle de l'est de l'Ukraine. Selon Kiev, "540 à 560 personnes" y sont réfugiées.
À re(voir) : Severodonetsk bombardée, le président ukrainien appelle à "tenir le coup"
Ukraine: Joe Biden évoque un projet d'aide à l'exportation du blé bloqué
À re(voir) : Avec la guerre, les récoltes de blé sont menacées
À re(voir) : Ukraine, le centre de Severodonetsk abandonné