Fil d'Ariane
Un aveu rare de la part de la Russie. Elle reconnaît la mort de plus de soixante soldats en Ukraine, tués dans une frappe ukrainienne en territoire séparatiste dans l'est du pays. L'état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe sur Makiïvka, le soir du Nouvel an.
16h45 TU. Poutine ordonne la projection de documentaires sur l'offensive russe en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement d'organiser d'ici février la projection au cinéma de "films documentaires" sur l'offensive des forces de Moscou en Ukraine.
"Au ministère de la Culture de soumettre des propositions pour assurer la projection de films documentaires nationaux dans les réseaux de cinémas sur des sujets liés à l'opération militaire spéciale, la lutte contre la propagation de l'idéologie néo-nazie et néo-fasciste", peut-on lire dans un message publié sur le site du Kremlin.
La Russie a justifié son offensive en Ukraine notamment par une volonté de "dénazifier" le pays, le Kremlin accusant le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les autorités à Kiev de connivence avec les milieux ultra-nationalistes.
15h30 TU. Sommet Ukraine-UE le 3 février à Kiev
Un sommet entre l'Ukraine et l'Union européenne se déroulera à Kiev le 3 février pour discuter du soutien financier et militaire européen, a annoncé le bureau du président Volodymyr Zelensky. L'UE a confirmé la date mais pas le lieu de cette réunion.
"Je ne peux pas à ce stade confirmer le lieu", a à cet égard déclaré Barend Leyts, le porte-parole du président du Conseil européen Charles Michel.
Il a précisé que participeraient à ce sommet Volodymyr Zelensky, Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et non les 27 chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres.
14h30 TU. Pourquoi y-a-t-il eu autant de morts à Makiïvka ?
L'armée russe n'a pas expliqué la raison du bilan particulièrement lourd de l'attaque de Makiïvka. Les forces ukrainiennes ont simplement évoqué une "zone de concentration" de soldats à Makiïvka.
Dimanche 31 janvier, des médias russes et ukrainiens avaient commencé à faire état de cette frappe en affirmant que le bâtiment touché accueillait des mobilisés russes, donc des soldats non professionnels.
Des travailleurs nettoient des débris après un tir de rocket ukrainien à Makiivka, dans une zone contrôlée par les Russes dans le Donetsk, le 3 janvier 2022.
Une source au sein des autorités séparatistes locales a indiqué à l'agence de presse publique russe TASS que ce bombardement a été rendu possible du fait d'une "utilisation importante par les militaires qui venaient d'arriver de leurs téléphones portables", ce qui aurait permis leur géolocalisation par l'armée ukrainienne.
Selon l'ancien commandant séparatiste Igor Strelkov, très au fait de la situation sur le terrain, le bâtiment qui abritait les mobilisés russes a été entièrement détruit par la frappe car des munitions y étaient stockées.
"La quasi-totalité du matériel militaire, qui se trouvait à proximité du bâtiment sans le moindre signe de camouflage, a également été détruite", a-t-il écrit sur Telegram, estimant le nombre de victimes à "plusieurs centaines".
Selon la chaîne Telegram "Rybar", l'une des principales sources prorusses sur la guerre en Ukraine, le bâtiment abritait 600 personnes.
12h45 TU. Que s'est-il passé à Makiïvka?
Lundi 2 janvier en début d'après-midi, le ministère russe de la Défense a, fait extrêmement rare, annoncé que 63 de ses soldats avaient été tués dans une frappe réalisée à l'aide d'un système lance-missile HIMARS, une arme fournie par les États-Unis à l'Ukraine dans son combat contre Moscou et qui permet des bombardements en profondeur, loin derrière les lignes ennemies.
Ce bombardement s'est produit sur Makiïvka, une ville située en territoire occupé de longue date par Moscou, à l'est de celle de Donetsk, l'un des bastions aux mains des séparatistes prorusses depuis leur conflit avec Kiev débuté en 2014.
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, qui n'a pas donné de date pour cette frappe, quatre missiles ont visé "un centre de déploiement provisoire" de l'armée. Deux autres roquettes ont été abattues, selon lui.
Cette annonce est exceptionnelle: il s'agit non seulement du plus lourd bilan en une seule attaque admis par Moscou depuis le début de son invasion en février, mais elle représente aussi la première communication sur des pertes militaires depuis septembre, lorsque le ministre de la Défense Sergueï Choïgou avait évoqué 5937 morts dans les rangs de l'armée russe.
Des travailleurs nettoient des débris après un tir de rocket ukrainien à Makiivka, dans une zone contrôlée par les Russes dans le Donetsk, le 3 janvier 2022.
11H23 TU. Russie: deuil et colère après la mort de dizaines de soldats en Ukraine
Fleurs et prières : des rassemblements se sont tenus en Russie pour rendre hommage à des dizaines de militaires tués par une frappe dans l'est de l'Ukraine, un choc qui a déclenché une vague de critiques contre l'armée.
Fait inhabituel en Russie, où les autorités restent discrètes sur les pertes militaires en Ukraine, environ 200 personnes ont participé à un rassemblement autorisé à Samara (centre), d'où étaient originaires certains des soldats tués.
Aveu rarissime, le ministère russe de la Défense a admis que 63 soldats avaient été tués par une frappe ukrainienne le soir du Nouvel An sur un bâtiment où ils étaient stationnés à Makiïvka, ville sous occupation russe dans la région de Donetsk, dont Moscou revendique l'annexion. Kiev évoque un bilan bien plus élevé.
06H30 TU. Moscou face aux critiques internes après la mort de 63 soldats russes
La Russie fait face à des critiques internes après la mort de 63 soldats en Ukraine, tués dans une frappe ukrainienne, la plus lourde perte en une seule attaque admise par Moscou depuis le début de l'invasion.
La Russie a reconnu lundi la mort de 63 soldats en Ukraine, tués dans une frappe ukrainienne en territoire séparatiste dans l'est du pays.
L'état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe sur Makiïvka, ville sous occupation russe située à l'est de la ville séparatiste de Donetsk, le soir du Nouvel an.
À re(voir) : Ukraine, un Nouvel An sous les bombes
Dans une annonce rare qui a fait suite aux critiques des correspondants de guerre russes, le ministère de la Défense à Moscou a déclaré que 63 militaires russes ont été tués dans l'explosion de "quatre missiles" à Makiïvka.
Selon le ministère de la Défense, les missiles ont été tirés par des systèmes HIMARS, une arme fournie par les Etats-Unis aux forces ukrainiennes et qui ont frappé "un centre de déploiement provisoire" de l'armée russe à Makiïvka.
Lundi soir, l'état-major général des forces armées ukrainiennes a déclaré dans un communiqué que ses forces étaient à l'origine des frappes sur cette ville.
03H00 TU. Aide à l'Ukraine : Joe Biden face à un Congrès divisé
Le président américain Joe Biden entame la deuxième partie de son mandat avec un Congrès divisé : à l'issue des élections de mi-mandat, la Chambre des représentants est passé aux mains des républicains, le Sénat est resté démocrate.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le Congrès américain a débloqué plus de 110 milliards de dollars d'aide sécuritaire, économique et humanitaire à Kiev.
Il pourrait aussi être un peu plus difficile pour la Maison Blanche de faire approuver de nouvelles aides militaires: certains républicains ont déjà dit qu'ils ne signeraient pas de "chèques en blanc".
Le président Joe Biden à la Maison Blanche le 22 février 2022.
01H29 TU. L'Ukraine et l'UE tiendront un sommet le 3 février à Kiev
L'Ukraine et l'Union Européenne tiendront un sommet à Kiev le 3 février pour discuter du soutien financier et militaire européen, selon le bureau du Président ukrainien. Volodymyr Zelensky a échangé sur les détails de cette réunion de haut niveau avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de son premier appel téléphonique de l'année.
Les dirigeants ont ensemble évoqué la livraison d'armes "appropriées" et le lancement du nouveau programme d'aide financière pour l'Ukraine de 18 milliards d'euros, adopté en décembre par le Parlement européen.