Fil d'Ariane
18h01 TU. Volodmyr Zelensky annonce limoger le chef de la sécurité de Kharkiv qui "ne travaille pas à la défense de la ville".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il avait limogé le chef des services de sécurité de Kharkiv (nord-est), qui "ne travaillait pas à la défense de la ville" depuis le début de l'invasion russe.
"Je suis venu, j'ai vu, et j'ai limogé le chef des services de sécurité de la région (de Kharkiv), parce qu'il ne travaillait pas à la défense de la ville depuis les premiers jours de cette guerre, mais ne pensait qu'à lui-même", a expliqué le président Zelensky dans son message vidéo quotidien, après sa première visite dans l'est du pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
14H10 TU. Une solution examinée dimanche pour débloquer de nouvelles sanctions de l’UE envers la Russie.
Les représentants des Vingt-Sept examinent une solution pour débloquer le 6e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie, dont la mesure phare est un embargo pétrolier d'ici la fin de l'année, a-t-on appris de sources européennes.
Ces nouvelles sanctions sont bloquées par la Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, qui dépend du pétrole acheminé de Russie par l'oléoduc Droujba qui lui fournit 65% de sa consommation.
Budapest a jugé insuffisante la proposition d'une dérogation de deux années qui lui a été offerte, et a réclamé au moins quatre ans et près de 800 millions d'euros en financements européens pour adapter ses raffineries.
La solution examinée dimanche à Bruxelles consisterait à exclure Droujba de l'embargo pétrolier pour limiter les sanctions aux seuls approvisionnements de pétrole par bateau, selon ces sources européennes. Les approvisionnements de pétrole russe à l'UE sont acheminés pour deux-tiers par tankers et pour un tiers par l'oléoduc Droujba.
Cette proposition, à l'initiative de la présidence française de l'UE et du Conseil européen (organe représentant les Etats membres), permettrait d'aller de l'avant avec le 6e train de sanctions européennes en discussions depuis début mai.
13h58 TU. Volodomyr Zelensky se rend dans l'Est pour la première fois depuis l'invasion russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend pour la première fois depuis l'invasion russe dans l'est du pays, dans la région de Kharkiv, d'où Moscou a retiré ces dernières semaines ses troupes pour les concentrer sur d'autres fronts.
"2.229 maisons détruites à Kharkiv et dans la région. Nous restaurerons, reconstruirons et ferons revenir la vie. À Kharkiv et dans toutes les autres villes et villages où le mal est venu", a-t-il déclaré sur Telegram, accompagnant son message d'une vidéo de sa visite.
Les images le montre inspectant les destructions et des véhicules détruits sur le bord de la route, vêtu d'une tenue kaki et d'un gilet pare-balle, accompagné de collaborateurs et de soldats armés.
"Dans cette guerre, les occupants tentent d'obtenir un résultat quel qu'il soit. Mais ils doivent comprendre depuis longtemps que nous défendrons notre terre jusqu'au bout. Ils n'ont aucune chance. Nous nous battrons et nous gagnerons", a encore indiqué Volodymyr Zelensky.
Bombardée quasi quotidiennement depuis le début de l'invasion russe le 24 février, Kharkiv, la deuxième ville du pays, connaît un répit depuis quelques semaines avec le départ des troupes russes dans d'autres directions à l'Est et au Sud. La partie orientale de la ville reste néanmoins parfois ciblée.
12h51 TU. La Serbie prolonge de trois ans son accord avec Moscou pour recevoir du gaz russe à bas prix.
La Serbie a signé avec Moscou une extension pour trois ans de son accord d'approvisionnement en gaz russe à bas prix, annonce le président serbe Aleksandar Vucic.
C'est "de loin le meilleur deal en Europe", a affirmé Aleksandar Vucic, après un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine.
La Serbie qui est candidate pour rejoindre l'Union européen est restée proche du Kremlin depuis l'invasion de l'Ukraine. Si la Serbie a condamné l'agression russe à l'ONU, elle s'est ainsi refusée à s'aligner sur les sanctions européennes contre Moscou qui continue à lui fournir du gaz à prix d'ami.
Avec ce nouvel accord, la quasi totale dépendance de la Serbie à l'égard de la Russie est réaffirmée et ce, d'autant plus que Moscou détient une part majoritaire dans la compagnie nationale serbe de pétrole et de gaz.
"Nous aurons un hiver plus sûr en matière d'approvisionnement en gaz", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse télévisée.
Actuellement, la facture "est presque trois fois moins élevée que partout en Europe et cet hiver ce sera 10 à 12 fois moindre", selon lui.
11h56 TU. La Lituanie au chevet de l'Ukraine.
Les Lituaniens ont collecté plus de 5 millions d'euros lors d'une quête publique destinée à acheter un drone militaire pour l'Ukraine, en soutien à ce pays qui se défend contre l'invasion russe. L'argent nécessaire à l'achat d'un drone turc Bayraktar TB2 a été réuni en trois jours et demi, lors d'une collecte de fonds terminée samedi soir tard, dans ce pays balte de 2,8 millions d'habitants.
11h40 TU. Le poids de l'armement turc dans la guerre russo-ukrainienne.
Fierté d'Ankara, les drones de combats turcs dont s'est dotée l'Ukraine sont entrés en action aux premières heures de l'invasion russe et, selon Kiev, se sont avérés une arme particulièrement redoutable dans la lutte contre les forces russes.
10h20 TU. L'Église orthodoxe d'Ukraine rompt avec la Russie, le patriache russe dit "comprendre" la décision.
Le patriarche russe Kirill a assuré dimanche "comprendre" la décision de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine qui a annoncé cette semaine rompre avec la Russie en raison de l'offensive russe chez son voisin ukrainien. "Nous comprenons entièrement les souffrances actuelles de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, nous comprenons que Sa Béatitude, le métropolite Onuphre (chef de cette Eglise, ndlr) et son épiscopat doivent agir de la manière la plus sage possible pour ne pas compliquer la vie de leur peuple croyant", a déclaré le patriarche Kirill, lors de la liturgie dans la Cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
10H TU. Guerre en Ukraine : l'étau russe se resserre à l'Est
09h30 TU. Comment protéger le patrimoine historique ukrainien des bombardements ?
Obus et missiles pleuvent sur les villes ukrainiennes depuis le début de la guerre, prenant des vies mais endommageant également des immeuble historiques. Les services culturels cherchent à conserver leur mémoire avec de la technologie de pointe et des scans en 3D.
09h15 TU. La situation à Lyssytchansk "largement aggravée" selon le gouverneur de Lougansk
La situation à Lyssytchansk s'est "largement aggravée", a assuré dimanche sur Telegram le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. "Un obus russe est tombé sur un immeuble d'habitation, une fille est morte sur place et quatre personnes ont été hospitalisées", a-t-il dit. La journée de la veille a été "difficile" dans la ville selon M. Gaïdaï, qui évoque un cinéma détruit et 22 immeubles endommagés.
A Severodonetsk, "l'ennemi a mené des opérations d'assaut", selon un rapport de l'état-major de l'armée ukrainienne publié dimanche. Selon le gouverneur Gaïdaï, l'assaut russe se poursuit dans la ville avec des combats de rue.
07h30 TU. L'Espagne va envoyer des missiles antiaériens en Lettonie pour épauler l'Ukraine via l'OTAN.
L'Espagne va envoyer une batterie de missiles de défense antiaérienne en Lettonie, ainsi qu'une centaine de militaires, pour renforcer sa participation à la mission de l'Otan dans ce pays balte, selon le journal El Pais de samedi. Ces missiles sol-air NASAMS feront partie du renforcement prévu par l'Otan (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) dans les pays limitrophes de la Russie suite à l'entrée en Ukraine des troupes russes, précise le quotidien. "Lorsqu'on défend l'Ukraine, on défend nos valeurs de la Démocratie, et on s'oppose aux cruautés (du président russe Vladimir) Poutine", a déclaré la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles.
07h20 TU. Comment analyser la stratégie militaire russe en Ukraine ?
Débutée le 24 février dernier, l'offesive russe en Ukraine se poursuit ce vendredi 27 mai. Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays, est bombardée de toutes parts. Dans le Donbass, la ville ukrainienne de Lyman est tombée aux mains des Russes. Entretien avec Frédéric Encel pour tenter de mieux comprendre les manoeuvres russes.
06h50 TU. Les troupes russes progressent dans le Donbass.
Le ministère russe de la Défense a confirmé samedi la prise de contrôle de la localité clé de Lyman - qui ouvre la voie aux grandes villes de Sloviansk et Kramatorsk, dans le Donbass. La défense territoriale de cette république "autoproclamée" par les séparatistes prorusses avait indiqué dès vendredi sur Telegram avoir "pris le contrôle complet" de Lyman, avec "l'appui" de l'armée russe. Ce dimanche, l'armée ukrainienne a indiqué que le regroupement des forces russes "se renforce" dans ce secteur.
Ukraine : Lyman, point stratégique du Donbass est tombée
06h30 TU. Les habitants de Severodonetsk pris au piège.
Dans le Donbass, la situation de Severodonetsk inquiète les autorités ukrainiennes. L'actuel édile de la ville de Olexander Stryuk, a alerté sur l'aggravation de la situation sanitaire dans cette ville de 100.000 habitants avant la guerre. Les "bombardements constants" compliquent beaucoup l'approvisionnement - notamment en eau potable - de la cité, privée d'électricité depuis plus de deux semaines, a-t-il écrit samedi soir sur son compte Telegram. L'activité du "centre d'aide humanitaire" de la ville a été suspendue, a-t-il précisé.
06h00 TU. Volodymyr Zelensky dit continuer d'espérer remporter la guerre.
Dans une vidéo publiée dans la nuit de samedi à dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué avoir besoin de partenaires pour poursuivre la résistance vis-à-vis de la Russie. Selon le chef de l'État ukrainien, il est toujours possible de vaincre Moscou.
05h39 TU. À Azovstal, le sort des combattants ukrainiens reste flou.
Lors d'un échange téléphonique avec Vladimir Poutine, les chefs d'État français et allemand ont aussi réclamé la libération des 2.500 combattants ukrainiens qui s'étaient retranchés dans l'aciérie Azovstal à Marioupol (sud-est) et qui se sont rendus aux forces russes.
04h00 TU. Zelensky veut faire reconnaître la Russie comme un "État-terroriste".
"Il est nécessaire de reconnaître enfin officiellement la Russie comme un État-terroriste, un État-sponsor du terrorisme. C'est tout bonnement vrai. C'est honnête et cela reflète la réalité quotidienne que les occupants ont créée en Ukraine", déclare le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, dans son allocution quotidienne.
03h00 TU. Severodonetsk bientôt aux mains des Russes ?
"La Russie a engagé tous ses moyens pour s'emparer de Severodonetsk ou empêcher toute communication entre la région et l'Ukraine", a affirmé samedi soir sur son compte Telegram Sergii Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk. "La semaine prochaine sera très dure", a-t-il admis, en considérant toutefois que les forces russes "ne seront pas en mesure de réussir tout ce qu'elles planifient dans un avenir proche". "Les Russes ont amené beaucoup de moyens pour prendre la ville d'assaut mais ne peuvent pas encore le faire", a assuré de son côté le maire de Severodonetsk, Olexander Stryuk. "Nous pensons que la ville résistera", a-t-il insisté.
Lors d'un échange téléphonique avec les dirigeants français et allemand, le président russe Vladimir Poutine a assuré que la Russie restait "ouverte à une reprise du dialogue" avec Kiev pour régler le conflit armé. Les négociations de paix avec l'Ukraine sont au point mort depuis mars, selon le Kremlin.
02h00 TU. L'Est de l'Ukraine visé sans relâche par la Russie.Sur le plan militaire, l'étau russe dans le bassin minier du Donbass se resserre, notamment autour de Severodonetsk. "La Russie a engagé tous ses moyens pour s'emparer de Severodonetsk ou empêcher toute communication entre la région et l'Ukraine", a affirmé samedi soir sur son compte Telegram Sergii Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk. "La semaine prochaine sera très dure", a-t-il admis, en considérant toutefois que les forces russes "ne seront pas en mesure de réussir tout ce qu'elles planifient dans un avenir proche".
02h30 TU. Poutine juge les pays occidentaux responsables de la crise alimentaire.
Selon le chef du Kremlin Vladimir Poutine, les difficultés liées aux livraisons alimentaires ont été provoquées par "une politique économique et financière erronée des pays occidentaux, ainsi que par les sanctions antirusses" imposées par ces pays.
02h00 TU. Le blé ukrainien au coeur des discussions.
L'Ukraine, grande puissance agricole, ne peut plus exporter ses céréales en raison du blocage de ses ports. Le président russe Vladimir Poutine a assuré, lors de sa conversation avec ses homologues européens Macron et Scholz, que son pays était "prêt" à aider une exportation "sans entraves" des céréales de l'Ukraine.
01h30 TU. Macron et Scholz s'entretiennent avec Poutine.
Plus de trois mois après le début de la guerre lancée par Moscou le 24 février dernier, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont demandé au président russe Vladimir Poutine - lors d'un entretien téléphonique - d'entamer des "négociations directes sérieuses" avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
With Chancellor Olaf Scholz, we spoke by telephone today with President Vladimir Putin.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 28, 2022
Any solution to the war must be negotiated between Moscow and Kyiv, with due respect for the sovereignty and territorial integrity of Ukraine.
01h00 TU. Regain de tensions à Marioupol.
Samedi à Marioupol, ville du sud-est que les Russes ont pilonnée pendant trois mois avant de s'en emparer définitivement la semaine dernière, un premier bateau cargo est entré dans le port, selon l'agence de presse officielle russe TASS citant un porte-parole de l'administration portuaire prorusse. La marine ukrainienne a réagi sur Facebook en qualifiant cette annonce de "manipulation" car selon elle, "tout en continuant à négliger les normes du droit maritime international, les groupes de navires de la Russie continuent de bloquer la navigation civile dans les eaux des mers Noire et d'Azov".
00h30 TU. Des armes américaines supplémentaires pour aider l'armée de Kiev ?
Des médias américains ont affirmé que Washington préparait la livraison de systèmes de lance-roquettes multiples (MLRS) à longue portée à Kiev, qui les réclame désespérément pour contrer le déluge de feu russe. Le porte-parole du Pentagone John Kirby n'a pas confirmé l'envoi des MLRS M270 - des véhicules modernes très mobiles d'une portée de tir de 300 km - évoqués par la presse. Mais il a assuré que les Etats-Unis continueraient à aider l'Ukraine à "l'emporter sur le champ de bataille".
00h00 TU. Londres réaffirme son soutien à l'Ukraine.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a également réaffirmé le soutien de son pays, "y compris en aidant à fournir l'équipement nécessaire", lors d'une conversation téléphonique avec le président Zelensky samedi, selon Londres.