L'armée ukrainienne poursuit sa progression dans l'oblast de Kherson, dans le sud du pays. Mais de nouvelles frappes russes ont visé des infrastructures énergétiques dans l'ouest du pays. Désormais, plus d'un million de foyers sont privés d'électricité selon la présidence ukrainienne. "S'il n'y a plus de courant, d'électricité et d'eau en Ukraine, cela peut déclencher un nouveau tsunami migratoire", a prévenu le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, dans un entretien à paraître dimanche au journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
17h54 TU. La Fédération internationale de ski maintient la suspension des sportifs russes et biélorussesLa Fédération internationale de ski (FIS) a décidé de maintenir la suspension des sportifs russes et biélorusses de toutes ses compétitions, comme depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, à la suite de son Conseil tenu à Sölden (Autriche) hier.
"Le Conseil a décidé, pour maintenir l'intégrité des compétitions de la FIS et pour la sécurité de tous les participants, dans la droite ligne des recommandations du CIO, de rester sur sa politique ne permettant pas aux équipes russes et biélorusses de participer aux compétitions de la FIS", écrit l'instance dans un communiqué.
Déjà privés de biathlon par l'International Biathlon Union (IBU), les Russes resteront donc également sur la touche des autres sports de neige olympiques sous l'égide de la FIS (ski alpin, ski nordique, ski freestyle et snowboard).
Sans grand impact en ski alpin, la participation des Russes reste un sujet majeur en ski de fond, sport dans lequel ils avaient remporté près d'un tiers des médailles lors des derniers JO.
"Je reviendrai. Nous devons revenir!", a immédiatement réagi sur ses réseaux sociaux la jeune fondeuse russe Veronika Stepanova (21 ans), championne olympique avec le relais féminin en février à Pékin.
15h39 TU. La nouvelle Première ministre italienne Giorgia Meloni promet que son premier déplacement à l'étranger sera en UkraineAprès sa prestation de serment, la cheffe du gouvernement italien a reçu des messages de félicitations de nombreux dirigeants dont celles de Volodymyr Zelensky à qui elle a affirmé ton son soutien.
Giorgia Meloni a dû affronter cette semaine les propos polémiques de Silvio Berlusconi, qui a affirmé avoir
"renoué" avec Vladimir Poutine et imputé à Kiev la responsabilité de la guerre.
La nomination aux Affaires étrangères, avec le titre de vice-Premier ministre, de l'ex-président du Parlement européen Antonio Tajani, membre de Forza Italia est un gage de sécurité pour Bruxelles.
Voir : Italie : Giorgia Meloni présente son gouvernement
14h52 TU. Madrid renforce le bouclier aérien sur le flanc Est de l'Otan avec 14 avions de chasseMadrid va envoyer entre la mi-novembre et début décembre en Bulgarie six avions de combat Eurofighter avec 130 militaires, qui réaliseront
"des missions d'entraînement de la police aérienne", selon un
communiqué du ministère espagnol de la Défense.
Et à partir de décembre jusqu'à la fin mars 2023, un autre
"déploiement" est prévu en Roumanie avec huit avions de chasse F18M, là encore avec 130 hommes de l'armée de l'air.
Par ailleurs, un
"radar de surveillance aérienne de longue portée" est déployé depuis le 17 octobre en Roumanie, à la base de Schitu, et jusqu'à la fin mars 2023 (voire jusqu'à fin juin 2023), précise le communiqué.
Actif 24h/24 et sept jours sur sept, ce radar permet
"de contrôler l'espace aérien sur le flanc Est de l'Otan" grâce aux 38 militaires envoyés pour le faire fonctionner.
De cette manière, l'Espagne participe à l'effort
"de réaction et de dissuasion des Alliés", explique le communiqué, qui précise qu'il s'agit de
"fournir un bouclier aérien grâce à une augmentation des missions régulières des armées de l'air".
Depuis février 2022 et le début de la guerre en Ukraine, l'Espagne a déjà envoyé 12 avions de combat en Bulgarie, Lituanie et Estonie.
13h14 TU. Volodymyr Zelensky accuse Moscou d'une attaque massive avec 36 tirs de roquettes.Selon la présidence, désormais un million de foyers en Ukraine sont privés d'électricité.
"À ce jour, 672.000 abonnés ont été déconnectés dans la région de Khmelnytskyi, 188.400 dans la région de Mikolaïv, 102.000 dans la région de Volyn, 242.000 dans la région de Cherkasy, 174.790 dans la région de Rivne, 61.913 dans la région de Kirovograd et 10.500 dans celle d'Odessa", a détaillé le conseiller à la présidence Kyrilo Timochenko sur les réseaux sociaux.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi Moscou d'une
"attaque massive" avec 36 tirs de roquette sur son pays dans la nuit de vendredi à samedi.
"L'agresseur continue de terroriser notre pays. Pendant la nuit, l'agresseur a lancé une attaque massive, avec 36 tirs de roquette", a dénombré le président ukrainien, sur les réseaux sociaux.
12h12 TU. Les autorités pro-russes appelent les civils à quitter Kherson "immédiatement". Les autorités prorusses de la région de Kherson, enjoignent tous les civils à quitter "immédiatement" la capitale régionale éponyme, face à l'avancée des forces de Kiev.
"Tous les habitants civils de Kherson doivent immédiatement quitter la ville", a indiqué, sur Telegram, l'administration d'occupation prorusse de la région, en évoquant une "situation tendue sur le front" et "un danger accru de bombardements massifs". Les évacuations vers la rive gauche du fleuve Dniepr, qui borde Kherson, sont en cours depuis mercredi.
(Re)voir : Ukraine : début de l'opération russe d'évacuation à Kherson, une "déportation", selon un responsable ukrainien
11h56 TU. Deux morts à Belgorod dans une frappe attribuée à l'Ukraine.
Deux personnes ont été tuées dans les frappes ukrainiennes contre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
Les bombardements ont visé des "infrastructures civiles" dans la ville de Chebekino, a précisé le responsable. Environ 15.000 personnes sont restées sans électricité, a-t-il ajouté.
9h42 TU. De nouvelles frappes russes provoquent des coupures de courant dans plusieurs régions.Les forces russes
"ont procédé à une nouvelle attaque avec des missiles sur des installations énergétiques des principaux réseaux dans les régions occidentales de l'Ukraine", a expliqué Ukrenergo sur les réseaux sociaux.
"L'étendue des dommages est comparable ou pourrait dépasser les conséquences de l'attaque des 10-12 octobre", ajoute l'opérateur.
Des restrictions d'énergie sont
"appliquées de force" dans plusieurs régions, dont la capitale Kiev et sa région, a précisé Ukrenergo, promettant que ses spécialistes
"prennent toutes les mesures pour rétablir la fourniture d'électricité dès que possible dans les régions actuellement privées d'électricité".
Parallèlement, les Ukrainiens ont déjà volontairement réduit leur consommation d'électricité de 5% jusqu'à 20% en moyenne certains jours et dans certaines régions, a précisé à l'AFP le patron d'Ukrenergo, Volodymyr Kudrytsky, dans une déclaration écrite.
"Nous sommes reconnaissants, envers les personnes qui ont réduit la consommation chez elles comme envers les entreprises qui font de même", ajoute-t-il.
Des responsables dans tout le pays avaient auparavant fait état de coupures d'électricité après de nouvelles frappes.
Dans l'Ouest de l'Ukraine, l'électricité et l'eau étaient coupées dans certaines zones de la région de Volhynie, selon son gouverneur. La ville de Khmelnytski était privée de courant et les autorités municipales ont appelé les habitants à se préparer à des coupures d'eau. Dans la région de Rivné, également dans l'Ouest, le gouverneur Vitali Koval a indiqué que des attaques avaient visé dans la matinée l'
"infrastructure énergétique" de la région, endommageant des sous-stations d'électricité.
Des coupures de courant ont également été signalées dans la région d'Odessa (Sud-Ouest) après
"deux frappes de missiles sur l'infrastructure énergétique de la région", a déclaré le gouverneur Maxim Martchenko.
Le gouverneur de la région de Kirovohrad (centre) a pour sa part demandé aux entreprises locales et aux habitants de réduire leur consommation d'électricité après les frappes sur d'
"importantes" infrastructures énergétiques.
09h18 TU. Denys Chmygal alerte sur "un nouveau tsunami migratoire" en raison des frappes russes.
Dans un entretien qui sera publié demain au journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, le premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, a mis en garde contre un "nouveau tsunami migratoire" si la Russie poursuit ses attaques sur les infrastructures civiles de son pays.
Denys Chmygal, qui doit participer, lundi, au forum économique germano-ukrainien à Berlin, a accusé Moscou de vouloir "plonger l'Ukraine dans une catastrophe humanitaire."
"S'il n'y a plus de courant, d'électricité et d'eau en Ukraine, cela peut déclencher un nouveau tsunami migratoire", a-t-il dit.
La Russie veut "offrir à l'Ukraine un hiver froid, au cours duquel les gens pourraient littéralement mourir gelés. Cela pourrait conduire à une catastrophe humanitaire planifiée, comme l'Europe n'en a jamais vu depuis la Deuxième Guerre mondiale."
(Re)voir : Ukraine : comment l'Union européenne fait face au défi de l'accueil des réfugiés ?
Dans son interview, le responsable a également réclamé à Berlin de livrer à l'Ukraine de nouvelles munitions dans les prochains jours pour repousser les frappes aériennes russes.
Pour la reconstruction de l'Ukraine, Chmygal veut utiliser les avoirs russes gelés à l'étranger. Les dommages causés par l'attaque de la Russie s'élèvent actuellement à "plus de 750 milliards de dollars", a-t-il déclaré.
Parallèlement, il y a des avoirs russes gelés d’une valeur de 300 à 500 milliards de dollars, a-t-il souligné. "Nous devrions développer un mécanisme de confiscation des avoirs russes."
Se tiendra, en outre, mardi, une conférence internationale pour la reconstruction de l'Ukraine.
"Nous allons devoir investir énormément" pour la reconstruction de l'Ukraine, a affirmé le chancelier Scholz, dans son podcast hebdomadaire publié samedi. L'Ukraine ne peut pas le faire toute seule, l'UE ne peut pas non plus le faire toute seule. Seule la communauté internationale, qui soutient actuellement l'Ukraine, peut le faire. Et elle doit le faire pour longtemps."
08h57 TU. Des frappes russes provoquent des coupures de courant dans plusieurs régions.
De nouvelles frappes russes ont visé des infrastructures énergétiques dans l'ouest de l'Ukraine, selon l'opérateur Ukrenergo. Des responsables ont fait état de coupures de courant dans plusieurs régions du pays.
Les forces russes "ont procédé à une nouvelle attaque avec des missiles sur des installations énergétiques des principaux réseaux dans les régions occidentales de l'Ukraine", a expliqué Ukrenergo sur les réseaux sociaux. La compagnie ajoute que "l'étendue des dommages est comparable ou pourrait dépasser les conséquences de l'attaque des 10-12 octobre". Selon l'opérateur, les Ukrainiens ont volontairement réduit leur consommation d'électricité jusqu'à 20% dans certaines régions.
D'après le gouverneur de la région d'Odessa, Maxim Martchenko, une infrastructure énergétique a également été frappé dans la région.
06h10 TU. La retraite de l'armée russe dans l'ouest de l'oblast de Kherson "a débuté" selon l'ISW.Dans son dernier point, l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un groupe de réflexion américain, assure que l'armée russe a déjà commencé à se retirer d'une partie de l'oblast de Kherson. "
Le retrait russe de l'ouest de l'oblast de Kherson a commencé. Les forces russes ont probablement l'intention de poursuivre ce retrait au cours des prochaines semaines, mais elles pourraient avoir du mal à se retirer en bon ordre si les forces ukrainiennes décident d'attaquer."
05h57 TU. Une application pour détecter les missiles et les drones.Les villes ukrainiennes, dont la capitale, Kiev, sont de plus en plus ciblées par des attaques de drones. Une application destinée à détecter les engins, intitulée "ePPo", abbréviation de "eAir Defense Observer", est désormais disponible sur Android et bientôt sur ioS.
Une fois téléchargée, il suffit à l'utilisateur de pointer l'appareil avec son téléphone et d'appuyer sur le bouton rouge de l'application pour envoyer la géolocalisation à la défense anti-aérienne ukrainienne.
05h51 TU. Les femmes ukrainiennes peuvent s'enregistrer au service militaire.Selon la chaîne de télevision ukrainienne,
5 Kanal, relayée par le média biélorusse indépendant,
Nexta, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé une loi sur l'engagement volontaire des femmes dans l'armée.
Ainsi, les femmes qui exercent une profession liée à une spécialité militaire peuvent être enregistrées au service militaire si elles le souhaitent.
05h00 TU. L'armée ukrainienne "conserve l'initiative" selon Volodymyr Zelensky. Dans son allocution vidéo quotidienne, vendredi soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué s'être entretenu avec le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valeri Zaloujny.
Les principales préoccupations demeurent, à l'heure actuelle, "
la protection de notre ciel contre les missiles et les drones ennemis, la protection des installations d'infrastructure, la detsruction des positions de l'occupant, la progression de nos forces et tout ce qui est nécessaire pour soutenir l'armée." Le dirigeant a ajouté que "
les hostilités se poursuivent dans l'est et le sud de l'Ukraine" et que les forces ukrainiennes "
conservent l'initiative."
(Re)voir : Ukraine : ni eau ni électricité à Bakhmout
04h30 TU. L'utilisation de l'arme nucléaire serait "un acte d'hostilité contre l'humanité", selon Fumio Kishida. L'usage par la Russie de l'arme nucléaire serait "un acte d'hostilité contre l'humanité", a averti le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, en visite en Australie.
L'intimidation russe sur "l'utilisation de l'arme nucléaire est une menace grave pour la paix et la sécurité de la communauté internationale et est absolument inacceptable", a ajouté le dirigeant du seul pays jamais frappé par la bombe atomique.