Fil d'Ariane
20h00 TU. Emmanuel Macron doit s'entretenir "prochainement" avec le patron de l'AIEA et Vladimir Poutine.
Le président français a annoncé dans un entretient au Parisien qu'il parlerait "prochainement" avec Vladimir Poutine, sur les questions de sécurité autour du "nucléaire civil" en Ukraine, après s'être d'abord entretenu dimanche avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
(Re)voir : Ukraine : quels sont les enjeux autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia ?
19h24 TU. Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'entretenir un "discours de capitulation".
Dans un entretien au journal français Le Parisien, Emmanuel Macron a accusé la présidente des députés RN Marine Le Pen d'entretenir "un discours de capitulation", depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, car "elle est l'amie du pouvoir russe".
M. Macron a argué que si Mme Le Pen était à "sa place", "ce serait l’isolement, la marginalisation de la France et surtout moins de chance pour l’Ukraine de résister".
ENTRETIEN EXCLUSIF | Les convictions d'Emmanuel Macron
— Le Parisien (@le_Parisien) December 3, 2022
Ukraine, Europe, réforme des retraites, climat… le président a répondu à toutes nos questions https://t.co/0M6ukkrbmA
19H06 TU. Pour Volodymyr Zelensky, le plafonnement du prix du pétrole russe n'est "pas une décision sérieuse".
Volodymyr Zelensky a critiqué samedi le plafonnement du prix de baril de pétrole russe à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'UE, du G7 et de l'Australie. Le président ukrainien estime qu'il ne s'agissait pas d'une "décision sérieuse", Kiev suggérant un prix deux fois plus bas.
"Ce n’est pas une décision sérieuse de fixer une telle limite pour les prix russes, ce qui est tout à fait confortable pour le budget de l’État terroriste", a-t-il affirmé, selon les services de la présidence.
(Re)voir : le plafonnement du prix du pétrole russe est acté
Le cours du baril de pétrole russe (brut de l'Oural) évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond européen, impliquant un impact limité à court terme.
13h30 TU. Vladimir Poutine ira dans le Donbass "en temps voulu".
Vladimir Poutine ira dans le Donbass "en temps voulu", assure le Kremlin, alors que le président russe ne s'est pas encore rendu dans cette zone de l'est de l'Ukraine qu'il a annexée fin septembre.
"En temps voulu, bien sûr, une telle visite se produira. C'est une région de la Russie", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
10H17 TU. Les autorités ukrainiennes appellent la population à "tenir" face aux coupures régulières de courant.
Les autorités ukrainiennes ont appelé la population à "tenir" face aux coupures de courant qui rythment désormais leur vie quotidienne à la suite de frappes russes ces dernières semaines qui ont largement endommagé le réseau électrique national.
"A partir de lundi, j'exigerai qu'Oblenergo (un opérateur) revoie les horaires de la région. Il y aura très probablement des arrêts de quatre heures", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Mykolaïv (sud), Vitaliï Kim.
Il a décrit une "consommation en hausse" d'électricité, ce qui selon lui doit nécessiter des interruptions plus longues de façon à soulager le réseau électrique régional.
"Il faut tenir", a-t-il lancé aux habitants de sa région.
La Russie a massivement bombardé depuis octobre les installations énergétiques ukrainiennes, provoquant de graves dégâts et entraînant des coupures de courant qui affectent des millions d'Ukrainiens, plongés chaque jour dans le noir et le froid.
Sur le terrain militaire, les combats sont "durs" dans l'est du pays car "les Russes ont eu le temps de se préparer" aux attaques de Kiev, a indiqué à la télévision ukrainienne le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï.
"Les forces armées ukrainiennes poussent lentement à travers la (défense) russe en direction de Svatové-Kreminna", a-t-il toutefois noté, sans donner plus de détails
09H17 TU. Prix du pétrole russe plafonné: Kiev prédit à Moscou la chute de son économie.
Kiev a prédit à la Russie que son économie serait détruite par le plafonnement du prix de son pétrole, sur lequel se sont accordés l'Union européenne, le G7 et l'Australie, afin de limiter les moyens de Moscou pour financer le conflit en Ukraine.
"Nous atteignons toujours notre objectif et l'économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes", a affirmé sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak.
Vendredi 2 décembre, les 27 pays de l'Union européenne, le G7 et l'Australie s'étaient mis d'accord après des semaines de discussions sur "un prix maximum de 60 dollars américains pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", selon les termes d'un communiqué commun.
Dans cette première réaction officielle de Kiev, Andriï Iermak a noté samedi qu'"il aurait toutefois fallu abaisser (le prix plafond) à 30 dollars pour détruire (l'économie russe) encore plus rapidement".
Le cours du baril de pétrole russe (brut de l'Oural) évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond européen, impliquant un impact limité à court terme.
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a toutefois salué l'annonce, qui "est l'aboutissement de mois d'efforts de notre coalition".
L'accord a été permis par le consensus trouvé vendredi par les Vingt-Sept de l'Union européenne.
Les ministres des Finances des pays du G7 s'étaient, eux, entendus début septembre sur cet outil, conçu pour priver la Russie de moyens financiers.
Le mécanisme entrera en vigueur lundi 5 décembre "ou très peu de temps après", précisent le G7 et l'Australie. C'est en effet lundi que débute l'embargo de l'UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime.
Ainsi, seul le pétrole vendu par la Russie à un prix égal ou inférieur à 60 dollars pourra continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il sera interdit pour les entreprises de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance, etc.).
21H50 TU. Accord du G7 et de l'Australie pour plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars, comme l'UE, selon un communiqué commun.
Les pays du G7, ainsi que l'Australie, se sont entendus pour plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars par baril, après l'accord trouvé plus tôt dans la journée par les 27 pays de l'Union européenne, selon un communiqué commun.
L'accord sur le principe était déjà acté, mais il restait suspendu à la décision de Varsovie, qui a donné son feu vert vendredi sur ce prix, permettant d'abord un accord au sein de l'UE, puis avec les autres pays du G7 et l'Australie. Le mécanisme entrera en vigueur lundi, est-il précisé dans le communiqué, alors que débute l'embargo de l'UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime