Fil d'Ariane
19h13 TU. Une enveloppe américaine de 45 milliards pour l'Ukraine.
Le Congrès américain a adopté un vaste projet de loi de finances des services fédéraux, d'un total de 1.700 milliards de dollars dont 45 pour l'Ukraine, par un dernier vote de la Chambre des représentants.
(Re)voir : Ukraine : visite historique de Zelensky à Washington
16h46 TU. Chute de 40 % de la production de céréales en Ukraine.
La récolte de céréales en Ukraine va chuter d'environ 40% cette année par rapport à 2021 en raison de l'invasion russe, selon les estimations d'Association céréalière nationale.
Après 106 millions de tonnes récoltés en 2021, un record historique, "cette année, il est pronostiqué que la récolte sera à hauteur de 64-65 millions de tonnes", a expliqué le directeur de cette association, Serguiï Ivachtchenko.
"La principale raison, c'est la guerre", qui a entraîné la réduction de la surface cultivée et la baisse du rendement.
L'offensive militaire a d'abord suscité une pénurie de carburant "entravant la campagne de semis". Le blocus de ports maritimes ukrainiens par l'armée russe a par ailleurs empêché pendant des mois les exportations de céréales. Or les recettes qui en sont tirées servent à financer la campagne de semis.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : la reprise du commerce des céréales était "une nécessité vitale"
"L'occupation d'une partie des régions, les hostilités dans les champs, les destructions d'infrastructures" ont réduit d’"environ un quart" la surface totale des champs cultivés par les producteurs de céréales par rapport à l'année précédente.
"D'habitude, on semait sur environ 25 millions d'hectares. Cette année, on a pu récolter sur 18 à 19 millions d'hectares", a-t-il déploré.
Avant l'invasion, l'Ukraine était le quatrième exportateur mondial de maïs et en passe de devenir le troisième exportateur de blé.
12H30 TU. Les Pays-Bas promettent 2,5 milliards d'euros à l'Ukraine en 2023.
Le gouvernement néerlandais annonce la mise à disposition d'une enveloppe totale de 2,5 milliards d'euros en soutien à l'Ukraine en 2023, dont l'utilisation exacte dépendra du déroulement de la guerre contre la Russie.
"Tant que la Russie continuera à faire la guerre à l'Ukraine, les Pays-Bas continueront à soutenir l'Ukraine", sur le plan militaire, humanitaire et diplomatique, a déclaré sur Twitter le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, ajoutant qu'il venait d'avoir le président ukrainien au téléphone à ce sujet.
"Le gouvernement y consacrera 2,5 milliards d'euros en 2023", a indiqué Mark Rutte.
La Haye s'attend à ce que ce montant soit nécessaire pour le soutien militaire, le soutien aux travaux de réparation et les contributions à la lutte contre l'impunité, a précisé le gouvernement dans un communiqué.
"L'utilisation exacte de la contribution dépend des besoins des Ukrainiens et donc du déroulement de la guerre", a-t-il souligné.
L'aide aux travaux de réparation est destinée à la remise en état des infrastructures - dont les infrastructures énergétiques - des hôpitaux, de logements, de l'agriculture et pour des opérations de déminage, a détaillé le gouvernement.
La ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren a indiqué la semaine dernière que les Pays-Bas avaient jusqu'alors fourni près d'un milliard d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
Had a conversation with PM @MinPres. Thanked for the decision to allocate €2.5 billion to help in the fight against the aggressor. We appreciate support! We keep working together to increase defense capability, energy stability & restore critical infrastructure.
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) December 23, 2022
10H07 TU. Les Ukrainiens se forment à la réparation des obusiers allemands en Lituanie.
Un groupe de mécaniciens militaires ukrainiens a quitté la Lituanie, après avoir été formé à la réparation des obusiers allemands fournis à Kiev pour se défendre contre l'invasion de la Russie.
Les 16 mécaniciens ont passé les 15 derniers jours dans la ville centrale de Rukla, plusieurs d'entre eux ayant déjà reçu une formation préliminaire en Allemagne.
"Ils ont acquis des connaissances théoriques ailleurs, mais (...) nous leur avons appris des choses de la vie réelle, les pannes fréquentes qui ne sont pas décrites dans les manuels", a déclaré Zilvins Cerskus, un major de l'armée lituanienne.
La Lituanie, membre de l'Otan, dispose de ces obusiers depuis 2016. En juin, Berlin a déclaré avoir commencé à fournir des obusiers automoteurs de 155 mm à l'Ukraine. Le magazine Der Spiegel a rapporté en novembre qu'ils subissaient une forte usure due à des tirs intensifs allant jusqu'à 300 obus par jour.
08H44 TU. La Corée du Nord dément avoir fourni des munitions à la Russie
Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a démenti un rapport des médias selon lequel il aurait fourni des munitions à la Russie, le qualifiant de "sans fondement", et a dénoncé les États-Unis pour avoir fourni des armes létales à l'Ukraine, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Le quotidien japonais Tokyo Shimbun a rapporté plus tôt que la Corée du nord avait expédié des munitions, y compris des obus d'artillerie, à la Russie par train via leur frontière le mois dernier et que des expéditions supplémentaires étaient attendues dans les semaines à venir.
"La fausse information des médias japonais selon laquelle la RPDC a offert des munitions à la Russie est le leurre le plus absurde, qui ne mérite aucun commentaire ou interprétation", a déclaré un porte-parole du ministère dans un communiqué diffusé par la KCNA.
La Maison Blanche a déclaré que la Corée du nord avait achevé une première livraison d'armes à une société militaire privée russe, le groupe Wagner, pour aider à renforcer les forces russes en Ukraine.
06H08 TU. La Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 500-700.000 barils par jour.
La Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 500-700 000 barils par jour début 2023, en réponse à l'introduction par l'Union européenne, le G7 et l'Australie d'un plafonnement du prix de l'or noir russe, indique le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak.
"Au début de l'année prochaine, nous pourrions procéder à une réduction (de la production) de 500-700 000 barils par jour, pour nous, c'est environ 5-7%", a déclaré Alexandre Novak, en charge de l'Énergie.
Début décembre, les 27 pays de l'Union européenne, le G7 et l'Australie s'étaient mis d'accord sur un prix maximum de 60 dollars américains pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer son offensive militaire en Ukraine.
Quelques jours après l'introduction du plafonnement du prix du brut russe, le président Vladimir Poutine a menacé l'Occident de "réduire la production" de pétrole russe "si nécessaire", en dénonçant une "décision stupide".
20H55 TU. Le Kremlin ne voit "aucune volonté d'écouter la Russie" après la visite de Volodymyr Zelensky à Washington.
Le Kremlin dénonce une absence de "volonté d'écouter la Russie" après la visite aux États-Unis du président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que Vladimir Poutine a affirmé vouloir que le conflit se termine "le plus tôt" possible.
Sur le chemin du retour dans son pays, Volodymyr Zelensky a rencontré le chef de l'Etat polonais Andrzej Duda en Pologne, avant d'arriver en Ukraine quelques heures plus tard.
"Nous revenons de Washington avec de bons résultats. Avec quelque chose qui va vraiment aider", s'est-il félicité dans une vidéo tournée en Pologne, évoquant la livraison d'un système de missiles américain Patriot, que Kiev réclamait depuis des mois.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a balayé les bénéfices pour l'Ukraine de ce "système assez vieux". "Nos opposants partent du principe que c'est une arme défensive. Très bien, on va garder ça à l'esprit. Et il existe toujours un antidote", a-t-il affirmé. "C'est seulement un moyen de prolonger le conflit, c'est tout", a dit Vladimir Poutine, qui a toutefois affirmé vouloir mettre un terme rapidement aux combats en Ukraine.
20H47 TU. Giorgia Meloni dit vouloir se rendre en Ukraine début 2023.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni, dont le gouvernement d'extrême droite soutient Kiev dans son conflit face à la Russie, affirme vouloir se rendre en Ukraine début 2023.
"Je vais appeler (le président ukrainien) Zelensky pour lui présenter mes voeux et organiser ce voyage que je compte faire dans les premiers mois de l'année prochaine. C'était un de mes voyages prioritaires", a-t-elle déclaré dans l'émission de télévision "Porta a Porta", diffusée sur la chaîne publique Rai 1.
"Nous sommes dans la période où quasiment toutes les cultures du monde, célèbrent la lumière" tandis que les Ukrainiens "vivent dans l'obscurité", a-t-elle souligné.
20H23 TU. L’Iran veut "étendre" ses livraisons d'armes à la Russie, selon le Mossad.
L'Iran cherche à "approfondir et étendre" ses livraisons d'armes de pointe à la Russie, actuellement en guerre en Ukraine, a soutenu le chef du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien.
Fin octobre, le président israélien Isaac Herzog avait indiqué partager avec les États-Unis des informations démontrant, selon le renseignement israélien, l'utilisation de drones iraniens dans la guerre en Ukraine.
Dans un discours à la présidence israélienne à l'occasion d'une cérémonie liée à Hanouka, la fête juive des Lumières, le chef du Mossad, David Barnea a affirmé que l'Iran avait l'intention de livrer davantage de matériels de pointe à la Russie, sans détailler cet armement.
"Nous mettons en garde contre les intentions futures de l'Iran, que ce pays tente de garder secrètes, qui sont d'approfondir et d'étendre ses livraisons d'armes perfectionnées à la Russie", a déclaré David Barnea.
18H28 TU. Un agent des services de renseignement allemands soupçonné d'être un espion russe.
Un agent des services de renseignement allemands, soupçonné d'avoir transmis des informations sensibles à la Russie, a été arrêté à Berlin, une affaire délicate dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine qui a accru les menaces d'espionnage.
Le ressortissant allemand Carsten L., un agent des services fédéraux de renseignement (BND), est soupçonné de "haute trahison", a annoncé le parquet fédéral de Karlsruhe.
"En 2022", une année marquée par l'offensive militaire déclenchée le 24 février par Moscou en Ukraine, cet homme "a fourni des informations, collectées dans le cadre de son travail à un service de renseignement russe", a affirmé le parquet fédéral de Karlsruhe.
Les autorités ne donnent pas plus de détails, disant juste que des perquisitions ont été effectuées au domicile et sur le lieu de travail du suspect, ainsi que d'une autre personne.
17H12 TU. Vladimir Poutine veut que le conflit se termine "le plus tôt" possible.
Le président russe Vladimir Poutine assure vouloir que le conflit en Ukraine se termine "le plus tôt" possible, après près de dix mois de combats intenses avec l'armée de Kiev.
"Nous nous efforcerons de faire en sorte que cela se termine. Et le plus tôt sera le mieux, bien sûr", a déclaré le chef du Kremlin lors d'une conférence de presse.