DIRECT-Ukraine : près de 2.500 km2 de territoires auraient été libérés dans la dernière contre-offensive

C'est ce qu'affirme Volodymyr Zelensky. "Au total, 2.434 km2 de notre territoire et 96 localités ont déjà été libérés depuis le début de cette opération offensive", s'est félicité le président ukrainien dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.
Image
joe biden
L'armée ukrainienne a repris près de 2.500 km2 de territoire contrôlé par les forces russes lors de sa dernière contre-offensive lancée fin septembre, a affirmé vendredi le président Volodymyr Zelensky.
AP Photo/Francisco Seco
(AP Photo/Andrew Harnik)
Partager19 minutes de lecture
 

20h55 TU. Un Nobel de la paix contre "l'intimidation et l'oppression" selon Joe Biden 

Joe Biden a salué vendredi le courage des lauréats du prix Nobel de la paix, des représentants de la société civile en Ukraine, en Russie et au Bélarus, face "à l'intimidation et à l'oppression".

"Les lauréats du prix Nobel de la paix cette année nous rappellent que même dans les heures sombres de la guerre, face à l'intimidation et à l'oppression, l'aspiration commune de l'humanité au droit et à la dignité ne peut être abolie", écrit le président américain.

biden
AP Photo/Julio Cortez


20h20 TU. Ukraine: près de 2.500 km2 de territoires libérés dans la dernière contre-offensive 

L'armée ukrainienne a repris près de 2.500 km2 de territoire contrôlé par les forces russes lors de sa dernière contre-offensive lancée fin septembre, a affirmé vendredi le président Volodymyr Zelensky.

"Rien que cette semaine, nos soldats ont libéré 776 km2 de territoire dans l'Est de notre pays et 29 localités, dont six dans la région de Lougansk. Au total, 2.434 km2 de notre territoire et 96 localités ont déjà été libérés depuis le début de cette opération offensive", s'est-il félicité dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

Ces derniers jours, les troupes de Kiev ont réalisé une deuxième poussée importante, dans la région de Kharkiv (nord-est) mais aussi dans le Sud, proche de Kherson, ville contrôlée par les Russes.

Mi-septembre, le président ukrainien avait indiqué que son armée avait repris près de 6.000 km2 dans une première contre-offensive lancée début septembre.

L'armée ukrainienne avait annoncé début septembre une contre-offensive dans le Sud, puis dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie dans le nord-est du pays, forçant les soldats de Moscou à se retirer vers d'autres positions.

Les forces russes ont revendiqué vendredi de premiers gains dans l'est de l'Ukraine après une série de revers cinglants sur plusieurs fronts, mais Kiev semblent garder l'initiative, appelant les soldats russes à choisir la reddition.


17h24 TU. Pas d'indications" que la Russie se prépare "de manière imminente" à utiliser l'arme nucléaire (Maison Blanche)

"Nous n'avons pas de raison d'ajuster notre propre posture nucléaire stratégique, pas plus que nous n'avons d'indications que la Russie se prépare à utiliser de manière imminente des armes nucléaires", a dit vendredi la porte-parole de la Maison Blanche.

Cette mise au point de Karine Jean-Pierre intervient après des propos particulièrement forts jeudi du président Joe Biden, qui avait estimé que le monde faisait face pour la première fois depuis la Guerre froide à un risque d'"Armageddon" nucléaire.

karine jean pierre
AP Photo/Evan Vucci


16h25 TU. Macron annonce un fonds de 100 millions d'euros pour l'achat direct par Kiev de matériel militaire

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi la création d'un "fonds spécial" pour que l'Ukraine puisse "acheter directement auprès de nos industriels les matériels dont elle a le plus besoin pour soutenir son effort de guerre".

"Nous allons doter ce fonds spécial de 100 millions d'euros pour commencer", ce qui permettra "de pouvoir travailler aussi avec la base industrielle de défense française", a-t-il ajouté devant la presse à Prague l'issue d'une réunion de l'UE.

macron
AP Photo/Petr David Josek


16h17 TU. Un oligarque russe gagne une manche judiciaire pour son yacht immobilisé en France

L'oligarque russe Alexeï Kouzmitchev, proche de Vladimir Poutine, a gagné une manche face aux douanes françaises dans son combat judiciaire contre le gel d'un de ses yachts immobilisé à Antibes (sud-est de la France), dans le cadre des sanctions de l'UE après l'invasion de l'Ukraine.

Dans une ordonnance datée de mercredi, la cour d'appel de Paris a annulé pour irrégularités le procès-verbal de visite du navire le 16 mars. Toutefois, l'annulation de cet acte n'entraîne pas l'annulation du PV suivant qui porte lui sur la notification du gel du yacht.

"Il en résulte que la mesure d'immobilisation du navire concerné demeure à l’issue de cette ordonnance", a précisé à l'AFP le parquet général de Paris.

Dans leurs conclusions, citées dans l'ordonnance, les douanes précisent que de toutes façons ces procès-verbaux n'étaient qu'une "simple information" de l'équipage, "les règlements (européens, NDLR) susvisés qui visent des personnes concernées par des mesures de gel de ressources économiques n’appelant aucune mesure nationale pour rendre effectif ce gel".

(Re)voir : Guerre en Ukraine : frapper les oligarques russes au portefeuille
 

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...


15h14 TU. Nobel de la Paix : le chef de l'ONU salue la société civile, "oxygène de la démocratie"

Le secrétaire général de l'ONU a salué vendredi l'attribution du prix Nobel de la paix à un trio de représentants de la société civile en Ukraine, en Russie et au Bélarus, qui "met en lumière le pouvoir de la société civile pour faire avancer la paix".

"Les groupes de la société civile sont l'oxygène de la démocratie, des catalyseurs de la paix, du progrès social et de la croissance économique", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué, soulignant que l'espace de ces groupes "se rétrécit à travers le monde" alors que les défenseurs des droits humains, militants environnementaux et journalistes sont victimes d'"arrestations arbitraires, de dures peines de prison, de campagne de dénigrement, d'amendes paralysant leur action et d'attaques violentes".


14h27 TU. Zelensky demande à l'UE "plus de pression" sur le secteur énergétique russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé vendredi à l'Union européenne de "continuer" à mettre "la pression" sur le secteur énergétique russe, après l'adoption depuis l'invasion de l'Ukraine du huitième paquet de sanctions de l'UE.

"Nous devons continuer à avancer dans cette direction, celle de la pression sur le secteur énergétique russe, sur cette principale source de revenus de l'État agresseur", a-t-il déclaré en s'adressant aux dirigeants européens réunis à Prague.


14h10 TU. Soutien des capitales occidentales aux lauréats du Nobel de la paix, le Bélarus ironise

Les grandes capitales occidentales ont salué vendredi l'attribution du prix Nobel de la paix à trois représentants de la société civile en Ukraine, Russie et au Bélarus qui a hérissé le poil de la diplomatie bélarusse.

En France, le président Emmanuel Macron a salué dans un tweet des "artisans de la paix" qui "savent pouvoir compter sur le soutien de la France".

A Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a applaudi sur Twitter un prix qui "a reconnu le courage exceptionnel des femmes et des hommes qui s'opposent à l'autocratie" et "montrent le véritable pouvoir de la société civile dans la lutte pour la démocratie".

A Londres, le ministre des Affaires étrangères James Cleverly a félicité les lauréats en ajoutant que "le Royaume-Uni soutient tout ceux qui se lèvent face à l'autoritarisme et la tyrannie".

En Allemagne, l'un des porte-paroles du gouvernement allemand, Wolfgang Büchner, a salué l'engagement "exceptionnel" des trois lauréats au cours de "ces dernières années et décennies" : "ils sont opposés à l'oppression et à l'action contre les forces pacifiques de la société civile, comme nous le vivons en particulier en Russie et au Bélarus", a-t-il ajouté.

Au Bélarus, l'opposant et ancien diplomate Pavel Latushka s'est réjoui d'un "geste symbolique" qui permet "d'attirer l'attention sur les 1.334 prisonniers politiques actuellement dans les prisons du Bélarus". "Cela nous donne la foi", a-t-il dit.

"Le prix est une reconnaissance importante pour tous les Bélarusses combattant pour la liberté et la démocratie", a twitté la cheffe de l'opposition Svetlana Tikhanovskaïa.
 

prix nobel
Volodymyr Yavorskyi, l'expert du Centre des libertés civiles, à Kiev, en Ukraine, le vendredi 7 octobre 2022. Le prix Nobel de la paix a été décerné au militant biélorusse emprisonné Ales Bialiatski, à l'ONG russe Memorial et à l'organisation ukrainienne Center for Civil Liberties.
AP Photo/Efrem Lukatsky

13h10 TU. L'ONU vote pour surveiller la répression en Russie
 

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a pour la première fois établi vendredi un mandat de Rapporteur spécial chargé de surveiller la répression des opposants en Russie, une double victoire pour les Occidentaux après le Nobel de la paix à une ONG russe.

C'est la première fois que Moscou était visé par une résolution concernant la situation des droits humains à l'intérieur du pays.

Le texte, qui était proposé par une grande partie des pays membres de l'Union européenne, a été adopté avec 17 voix favorables. 24 pays se sont abstenus et 6 ont voté contre, dont la Chine.

L'adoption de la résolution intervient peu après l'attribution du Nobel de la paix à l'ONG russe Memorial, bannie en Russie, au militant bélarusse emprisonné Ales Beliatski et au Centre ukrainien pour les libertés civiles.

"C'est une double victoire", a réagi l'ambassadeur français, Jérôme Bonnafont.

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU à Genève Guennadi Gatilov, ancien vice-ministre des Affaires étrangères, a préféré souligner que "moins de la moitié" des 47 Etats membres du Conseil a voté en faveur du texte.

Avant le vote, il a accusé "les pays occidentaux d'utiliser le Conseil à des fins politiques".

La Russie a quitté le Conseil il y a quelques mois au moment où l'Assemblée générale de l'ONU votait son expulsion suite à l'invasion de l'Ukraine mais elle dispose du statut d'observateur et peut donc s'exprimer.

La résolution, adoptée le jour du 70e anniversaire du président russe Vladimir Poutine, décide de nommer un Rapporteur spécial chargé de surveiller "la situation des droits de l'homme" pendant un an.

L'expert devrait être nommé dans quelques semaines, mais il n'est guère certain qu'il soit autorisé par Moscou à se rendre en Russie. 

Il n'est toutefois pas inhabituel que des experts de l'ONU ne soient pas autorisés à se rendre sur place.

repression russie
AP Photo, 24 septembre 2022


11H28 TU. Le co-lauréat ukrainien appelle à juger Vladimir Poutine devant un tribunal international.

La cheffe du Centre ukrainien pour les libertés civiles, qui figure parmi les trois lauréats du prix Nobel de la Paix, appelle à la création d'un tribunal international pour juger le président russe Vladimir Poutine.

"Il est nécessaire de créer un tribunal international et de traduire en justice Poutine, (le président bélarusse Alexandre) Loukachenko et d'autres criminels de guerre" a déclaré Alexandra Matviïtchouk sur sa page Facebook.

11H15 TU. Le peuple ukrainien est un "artisan de la paix », selon la présidence ukrainienne.

La présidence ukrainienne affirme que la population de l'Ukraine, confrontée à une invasion russe, était un "artisan de la paix", peu après que l'ONG Centre ukrainien pour les libertés civiles est devenue co-lauréat du prix Nobel de la Paix.

"Le peuple ukrainien est aujourd'hui le principal artisan de la paix, dans laquelle on doit exister sans agression", a écrit sur Telegram le chef du cabinet de la présidence ukrainienne Andriï Iermak.

Un autre conseiller de la présidence s'est montré agacé par le fait qu'une ONG ukrainienne partage le prix avec des organisations de défense des droits humains russe et bélarusse, car même si elles luttent contre la répression dans leurs pays, la Russie et le Bélarus sont alliées dans la guerre contre l'Ukraine.

"Le comité Nobel a une compréhension intéressante de +la paix+ si des représentants de deux pays ayant agressé un 3e reçoivent tous ensemble le prix Nobel", a commenté sur Twitter Mikhaïlo Podoliak.

"Les organisations russe et bélarusse n'ont pas pu organiser de résistance à la guerre", a-t-il assené.

L'organisation russe Memorial et le défenseur des droits bélarusse Ales Beliatski sont les victimes de la répression dans leurs pays respectifs.

La Biélorussie a prêté son territoire pour permettre aux troupes russes d'envahir l'Ukraine. 
 

11H12 TU. L’ONU vote pour surveiller la répression en Russie

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU établit pour la première fois de son histoire un mandat de Rapporteur spécial chargé de surveiller la répression des opposants en Russie.

Les 47 Etats membres du Conseil ont adopté une résolution en ce sens - proposée par une grande partie des pays membres de l'Union européenne - avec 17 voix favorables. 24 pays se sont abstenus et 6 ont voté contre, dont la Chine mais aussi Cuba et le Venezuela.

C'est la première fois que Moscou était visé par un texte concernant la situation des droits humains à l'intérieur du pays.

Avant le vote, l'ambassadeur russe auprès de l'ONU à Genève Guennadi Gatilov, l'ancien vice-ministre russe des Affaires étrangères, a critiqué le texte et accusé "les pays occidentaux d'utiliser le Conseil à des fins politiques".

La résolution, adoptée le jour du 70e anniversaire du président russe Vladimir Poutine, décide de nommer un Rapporteur spécial chargé de surveiller "la situation des droits de l'homme" pour une période d'un an.

Il devra "recueillir, examiner et évaluer les informations pertinentes provenant de toutes les parties prenantes, y compris la société civile russe, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays".

"Depuis des années, nous assistons à une détérioration continue de la situation des droits humains en Fédération de Russie, qui s’est accélérée au cours des derniers mois", a déclaré l'ambassadeur du Luxembourg Marc Bichler, en présentant le texte au Conseil.

"Les récentes lois draconiennes visant à étouffer les médias indépendants et les organisations +indésirables+, les sanctions sévères pour quiconque remet en question le gouvernement, ou encore le grand nombre de personnes arrêtées dans le cadre de manifestations, constituent quelques exemples récents d’une politique de répression systématique", a-t-il dit.

 

11H11 TU. Un Nobel de la paix pour la "coexistence pacifique" à un trio ukrainien, russe et biélorusse

Dans un choix hautement symbolique en faveur de la "coexistence pacifique", le Nobel de la paix a couronné vendredi un trio de "champions des droits humains" en Ukraine, en Russie et en Biélorussie, trois des principaux acteurs d'un conflit ukrainien entaché d'atrocités.

Le prestigieux prix a été conjointement attribué au militant bélarusse Ales Beliatski, en prison dans son pays, à l'ONG russe Memorial - frappée par un ordre de dissolution des autorités russes - et au Centre ukrainien pour les libertés civiles qui s'emploie à documenter les "crimes de guerre russes" dans le conflit en cours.

"Le comité Nobel norvégien souhaite honorer trois champions remarquables des droits humains, de la démocratie et de la coexistence pacifique dans les trois pays voisins que sont le Bélarus, la Russie et l'Ukraine", a déclaré sa présidente Berit Reiss-Andersen.

Ce faisant, le comité a, comme attendu, tenu à marquer le coup face à la guerre en Ukraine qui a plongé l'Europe dans la crise sécuritaire la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.

Mais les cinq membres du comité Nobel se sont gardés de critiquer frontalement le président russe Vladimir Poutine qui avait lancé l'invasion de son voisin ukrainien le 24 février dernier.

Interrogée pour savoir s'il s'agissait d'un cadeau empoisonné pour l'homme fort du Kremlin qui fête ce jour même ses 70 ans, Mme Reiss-Andersen a affirmé que ce prix n'était pas dirigé contre lui mais que son régime "autoritaire", tout comme celui de la Biélorussie, devait cesser la répression.

"Ce prix ne s'adresse pas à Vladimir Poutine ni pour son anniversaire ni dans un autre sens, sauf que son gouvernement, comme le gouvernement bélarusse, constitue un gouvernement autoritaire qui réprime les militants des droits humains", a-t-elle fait valoir.

Elle a par ailleurs exhorté la Biélorussie à libérer Ales Beliatski, fondateur âgé de 60 ans du Centre de défense des droits de l'Homme Viasna ("Printemps"). Celui-ci avait été de nouveau jeté en prison lors des manifestations massives contre la réélection, jugée frauduleuse par les Occidentaux, du président autoritaire Alexandre Loukachenko en 2020.

 

09H56 TU. L’Ukraine change d'avis sur un vote à l'ONU sur le Xinjiang

L'Ukraine a changé d'avis sur le vote historique qui a vu le Conseil des droits de l'homme de l'ONU refuser de débattre des exactions dont est accusé Pékin dans sa province du Xinjiang, passant d'une abstention à un "oui".

Ce changement d'avis -annoncé vendredi au lendemain du vote- sera inscrit dans le rapport final sur la 51e session du Conseil mais il ne peut en aucun cas, selon les règles de l'ONU, modifier le scrutin.

Une courte majorité des 47 Etats membres du Conseil a rejeté jeudi la proposition de plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, d'organiser un débat sur la région autonome ouïghoure du Xinjiang, dans le Nord-Ouest de la Chine.

Kiev, à qui les Occidentaux apportent un important soutien pour lutter contre l'envahisseur russe, avait créé la surprise jeudi en s'abstenant.



08H30 TU. Les séparatistes prorusses revendiquent des gains près de Bakhmout dans l'est.

Les séparatistes prorusses qui combattent aux côtés des forces de Moscou en Ukraine revendiquent la capture de trois villages près de la ville de Bakhmout, dans l'Est du pays, premier gains face aux difficultés sur les autres fronts.

Selon le compte des combattants du bastion séparatiste de Donetsk sur Telegram, ces villages capturés sont ceux d'Otradivka, de Vessela Dolyna et de Zaïtsevé. L'armée russe avait annoncé la capture de Zaïtsévé, la veille, dans son bilan quotidien.


07H58 TU. "Dieu vous a placé au pouvoir", lance le patriarche orthodoxe russe pour le 70e anniversaire de Poutine

"Dieu vous a placé au pouvoir": Le patriarche orthodoxe russe Kirill a félicité ainsi vendredi Vladimir Poutine pour son 70e anniversaire, marqué par une pluie d'éloges en dépit de l'isolement international russe et des revers en Ukraine.

Dans son message, Kirill a loué Vladimir Poutine pour "la transformation de l'image de la Russie, le renforcement de sa souveraineté et de ses capacités défensives, la défense des intérêts nationaux". Il lui souhaite aussi "des forces physiques et morales pour beaucoup d'années" et a appelé à des prières pour la santé du président russe.

 

07H46 TU. Cinq civils tués dans une frappe ukrainienne dans la région de Kherson, selon un responsable prorusse

Au moins cinq civils ont été tués dans une frappe ukrainienne ayant touché un bus dans la région de Kherson, dans le sud, où les forces de Kiev sont à l'offensive, a annoncé un responsable prorusse.

"Des combattants des forces armées ukrainiennes ont tiré sur un bus transportant des civils sur le point Darievski (...) ils se rendaient au travail", a indiqué sur Telegram un cadre de l'occupation russe, Kirill Stremooussov, précisant qu'il y avait au moins cinq morts et cinq blessés.

 

06H49 TU. L’Ukraine garantit "la vie et la sécurité" aux soldats russes qui se rendront

L'Ukraine garantit "la vie et la sécurité" aux soldats russes qui se rendront, déclare le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov alors que les forces de Kiev avancent dans le sud et l'est du pays. 

"Nous garantissons la vie, la sécurité et la justice à tous ceux qui renonceront à combattre immédiatement", a déclaré le ministre dans une adresse vidéo à l'armée russe. "Vous pouvez encore sauver la Russie de la tragédie et l'armée russe, de l'humiliation"

 

05H21 TU. Des centaines de corps retrouvés à Kharkiv après le départ des Russes

Dans la région du nord-est de Kharkiv, où les forces ukrainiennes ont regagné une large bande de terrain en septembre, les corps de 534 civils, dont 19 enfants, ont été retrouvés après le départ des troupes russes, a déclaré Serhiy Bolvinov, représentant de la police nationale de Kharkiv lors d'un communiqué publié en ligne.

447 corps auraient été retrouvés à Izium. Il a également déclaré que les enquêteurs avaient trouvé des preuves que 22 sites ont été utilisés comme «salles de torture». Moscou n'a pas commenté ces accusations.

 

05H09 TU. Volodomyr Zelensky demande à  l’Australie de se joindre aux efforts diplomatiques

Volodymyr Zelensky, a appelé l'Australie à l'aide lors d'un vote critique de l'ONU la semaine prochaine, demandant aux responsables australiens de se joindre aux efforts diplomatiques. Le président ukrainien veut s'assurer que ce vote soit "aussi unanime que possible".

"Je demande à l'Australie d'user de toute son influence pour convaincre le plus de pays possible de ne pas rester neutres et de voter pour le droit international et contre une annexion russe", a-t-il déclaré.

S'adressant au Lowy Institute basé à Sydney par liaison vidéo, Volodymyr Zelensky a révélé que l'Australie offrait des armes lourdes à l'Ukraine dans son prochain paquet de soutien militaire et a remercié l'Australie pour son aide "très significative en matière de défense", affirmant que les véhicules à mobilité protégée Bushmaster que le pays avait précédemment contribué avait "joué magistralement".


01H58 TU. Joe Biden alerte contre le risque d'une "apocalypse" nucléaire

Le président américain Joe Biden juge que les menaces russes d'utilisation de l'arme nucléaire dans le conflit en Ukraine font courir au monde un risque d'"apocalypse" pour la première fois depuis la crise des missiles de Cuba, en pleine Guerre froide.

"Nous n'avons pas été confrontés à la perspective d'une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains" en 1962, a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à New York, au cours de laquelle il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine "ne plaisantait pas" en proférant ces menaces.

"Il existe, pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaires si les choses continuent de suivre la voie qu'elles empruntent actuellement", a encore dit le président américain.

Du 14 au 28 octobre 1962, la crise des missiles installés à Cuba par l'Union soviétique et repérés par les Etats-Unis avait fait trembler la planète, laissant craindre une guerre nucléaire.

Nous essayons de comprendre quelle est la porte de sortie de Poutine.
Joe Biden, président des Etats-Unis

Confronté à une résistance ukrainienne tenace, alimentée par l'aide militaire occidentale, Vladimir Poutine a fait une allusion à la bombe atomique dans un discours télévisé le 21 septembre.

Il s'était dit prêt à utiliser "tous les moyens" dans son arsenal face à l'Occident, qu'il avait accusé de vouloir "détruire" la Russie. "Ce n'est pas du bluff", avait-il assuré.

Selon les experts, de telles attaques emploieraient probablement des armes nucléaires tactiques -- plus petites en charge explosive qu'une arme nucléaire stratégique.

Mais Joe Biden a prévenu que même une frappe nucléaire tactique risquerait de déclencher une conflagration plus large.

"Je ne pense pas qu'on puisse facilement (utiliser) une arme nucléaire tactique sans finir par provoquer l'apocalypse", a-t-il dit.

Vladimir Poutine "ne plaisante pas quand il parle d'un usage potentiel d'armes nucléaires tactiques ou d'armes biologiques ou chimiques, car son armée, on pourrait le dire, est très peu performante", a encore jugé le président américain.

"Nous essayons de comprendre quelle est la porte de sortie de Poutine", a enfin confié Joe Biden.

"Comment peut-il s'en sortir? Comment peut-il se positionner de façon à ni perdre la face, ni perdre une portion significative de son pouvoir en Russie?"



20H51 TU. Paris envisage de livrer de nouveaux canons Caesar à l'Ukraine, selon Emmanuel Macron

La France envisage l'envoi de nouveaux canons Caesar, pièce maîtresse de l'artillerie française, à l'Ukraine qui tente depuis plus de sept mois de repousser l'armée russe hors de son territoire, annonce le président Emmanuel Macron.

"Nous travaillons sur plusieurs demandes, avec plusieurs Etats membres de l'Union européenne, en particulier sur de nouveaux Caesar", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue de la première réunion de la Communauté politique européenne à Prague.

Depuis le début du conflit, la France a fourni 18 canons Caesar de 155 mm d'une portée de 40 km, montés sur camion, des missiles antichar et anti-aérien, des véhicules de l'avant-blindé (VAB), du carburant, des équipements individuels et une quinzaine de canons tractés TRF1 de 155 mm à l'Ukraine.

Paris envisage désormais de fournir à Kiev six à 12 canons Caesar supplémentaires, prélevés sur une commande destinée au Danemark, confie une source proche du dossier. La France étudie également la possibilité de livrer à Kiev 20 véhicules blindés Bastion.

Les Vingt-Sept "discuteront de ces sujets, sur quelques mécanismes" vendredi lors d'un sommet informel de l'UE à Prague, indique le président français, ajoutant qu'il y reviendrait plus en détails lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion.

"Nous allons continuer à soutenir l'Ukraine d'une point de vue financier, d'un point de vue humanitaire et d'un point de vue militaire", a-t-il martelé.

"Cette aide continuera à être une aide en termes d'équipements et de formation dans la droite ligne de ce que nous faisons depuis plusieurs mois", a-t-il dit. 

"Nous continuons d'avancer sur la base des demandes qui sont formulées et à nous coordonner très étroitement entre membres de l'Union européenne comme non-membres de l'Union européenne", a-t-il ajouté en référence au Royaume-uni.