Fil d'Ariane
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20h45 TU. Gerhard Schröder à Moscou pour rencontrer Poutine.
L'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder, critiqué pour ses liens avec la Russie, était à Moscou pour discuter avec Vladimir Poutine de l'invasion de l'Ukraine, affirme le site d'information Politico.
Arrivé à Moscou via la Turquie, l'ancien dirigeant social-démocrate, âgé de 77 ans, aurait été sollicité, dans le cadre d'un "effort de médiation", par un membre de la délégation ukrainienne qui a mené jeudi des pourparlers avec la partie russe à Antalya (Turquie), selon Politico, citant des "sources bien informées".
20h00 TU. Le FMI va abaisser sa prévision de croissance mondiale en raison de la guerre en Ukraine.
Le Fonds monétaire international (FMI) va abaisser sa prévision de croissance mondiale en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé sa directrice générale Kristalina Georgieva, prévenant qu'un défaut de paiement de la Russie n'était plus "improbable".
"Pour résumer, nous avons un impact tragique de la guerre sur l'Ukraine. Nous avons une contraction importante en Russie et nous voyons l'impact probable sur nos perspectives de l'économie mondiale", a-t-elle déclaré à des journalistes. "Nous viendrons le mois prochain (lors des réunions de printemps) avec une révision à la baisse de nos projections de croissance mondiale", a-t-elle ajouté.
19h50 TU. Moscou annonce des couloirs humanitaires quotidiens vers la Russie.
La Russie a affirmé jeudi qu'elle ouvrirait chaque jour des couloirs humanitaires pour permettre aux Ukrainiens fuyant les combats de rejoindre son territoire, alors que Kiev réclame des couloirs permettant l'évacuation de civils à l'intérieur de l'Ukraine.
"Nous annonçons officiellement que des couloirs humanitaires pour la Fédération de Russie seront désormais ouverts unilatéralement, sans coordination, chaque jour à partir de 10H00 du matin (07H00 GMT)", a déclaré un haut responsable du ministère russe de la Défense, Mikhaïl Mizintsev, cité dans un communiqué.
19h00 TU. Les chars russes aux portes de Kiev, l’UE s’attend à des millions de réfugiés.
Des chars russes sont parvenus aux portes nord-est de Kiev, poursuivant leur manœuvre d'encerclement, tandis que le flot des Ukrainiens chassés par la guerre grossissait sans cesse, un "très gros défi" pour l'Union européenne qui s'apprête à accueillir des millions de réfugiés.
18h40 TU. Boris Johnson craint que Moscou n'emploie des armes chimiques.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exprimé son inquiétude jeudi quant à l'hypothèse que le régime "barbare" de Moscou ne recoure à des armes chimiques en Ukraine.
"Les choses que vous entendez au sujet des armes chimiques sortent tout droit de leur stratégie", a déclaré le chef du gouvernement dans un interview jeudi sur Sky News, se faisant l'écho des inquiétudes exprimées par les Etats-Unis.
Speaking to Sky’s @BethRigby Boris Johnson has reiterated Western officials' fears that Putin could use chemical weapons in Ukraine after Moscow accused Kyiv of planning to deploy them in the battlefield#Rigby: https://t.co/tHthJRwYeFpic.twitter.com/3xphDEo3iW
— Sky News (@SkyNews) March 10, 2022
"Ils (les Russes) commencent par dire qu'il y a des armes chimiques qui ont été stockées par leurs opposants ou par les Américains. Et donc quand eux-mêmes déploient des armes chimiques, comme je crains qu'ils le fassent, ils ont une sorte de maskirovka" - terme russe qui désigne l'art de tromper l'ennemi - "une fausse histoire toute prête", a déclaré Boris Johnson.
18h20 TU. Tayyip Erdogan fait valoir son rôle à Biden et réclame des avions de combat.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné le rôle de son pays dans la médiation entre la Russie et l'Ukraine, lors d'une conversation téléphonique de 45 minutes avec son homologue américain Joe Biden.
Tayyip Erdogan a fait valoir à M. Biden qu'il était important pour Ankara de pouvoir parler aux deux parties et d'être un "facilitateur" dans la recherche d'une issue à la guerre, selon la présidence.
Le président américain a en retour dit sa "reconnaissance" à la Turquie pour ses "efforts visant à soutenir une résolution diplomatique du conflit", selon la Maison Blanche.
18h10 TU. Plus de 80.000 personnes évacuées de Soumy et des environs de Kiev.
Plus de 80.000 personnes ont été évacuées ces deux derniers jours de Soumy, une ville du nord-est de l'Ukraine, et des environs de Kiev, a annoncé jeudi le gouvernement ukrainien.
Au nord-est, "de Trostianets, Soumy et Krasnopillia en direction de Poltava", à 150 km au sud, "nous avons évacué plus de 60.000 personnes en deux jours", a déclaré Iryna Verechtchouk, la vice-Première ministre ukrainienne, dans une vidéo postée sur Telegram.
"Des environs de Kiev, près de 20.000 personnes ont été évacuées", a-t-elle ajouté, "de Borodianka, Boutcha, Irpin et Gostomel", précisant que "trois mille habitants ont (également) été sortis, avec difficulté" d'Izioum, une ville de l'Est de l'Ukraine.
17h10 TU. Le Conseil de l'Europe fait un pas supplémentaire vers une éventuelle sortie de la Russie.
Le Conseil de l'Europe a fait jeudi un pas supplémentaire vers une possible sortie de la Russie, alors que Moscou assure ne plus vouloir "participer" à l'organisation internationale, dont il a été suspendu.
"L'Organisation a franchi aujourd'hui une nouvelle étape importante vers une éventuelle décision sur la sortie de la Russie du Conseil de l'Europe", a expliqué le directeur de la communication du Conseil de l'Europe Daniel Höltgen.
A l'issue d'une nouvelle journée de réunion, le comité des ministres, organe exécutif du Conseil, "a décidé de consulter l'Assemblée parlementaire (organe parlementaire du Conseil de l'Europe, ndlr) sur les mesures supplémentaires à prendre, en réponse aux graves violations par la Fédération de Russie de ses obligations statutaires comme Etat membre".
16h52 TU. Bombardement d'une maternité en Ukraine: Macron condamne "un acte de guerre indigne"
Le président français Emmanuel Macron a condamné jeudi "avec la plus grande fermeté" le bombardement russe d'un établissement abritant une maternité et un hôpital pédiatrique à Marioupol en Ukraine, qui est "un acte de guerre indigne".
L'"objectif manifeste" de ce bombardement était "de tuer des civils, femmes et enfants en particulier", a ajouté Emmanuel Macron, en se disant "inquiet" et "pessimiste" sur le conflit en Ukraine, avant un sommet de l'UE à Versailles, près de Paris.
Le bombardement russe d'une maternité à Marioupol est un acte de guerre indigne et amoral. Nous le condamnons avec la plus grande fermeté. Dans le cadre des Nations unies, les conséquences de cette guerre illégale menée en Ukraine devront être tirées. pic.twitter.com/EFKQAcTkpU
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 10, 2022
16h45 TU. La CEDH demande à Moscou de respecter la liberté d'expression de Novaïa Gazeta.
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), saisie en vertu d'une procédure d'urgence, a demandé jeudi à Moscou de respecter la liberté d'expression du journal indépendant Novaïa Gazeta, après la loi votée en Russie qui prévoit de lourdes sanctions en cas de diffusion "d'informations mensongères" sur la guerre en Ukraine.
La CEDH invite les autorités russes "à s'abstenir, jusqu'à nouvel avis, de toute action et décision visant à faire totalement obstacle et à mettre fin aux activités de Novaïa Gazeta", et de toute autre action susceptible de priver le journal de son droit à la liberté d'expression, selon un communiqué.
16h43 TU. Il n'existe "pas de procédure rapide d'adhésion à l'UE".
Il n'existe "pas de procédure rapide d'adhésion à l'UE", a rappelé jeudi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à Versailles, alors que l'Ukraine a déposé une candidature dans l'espoir de rejoindre "sans délai" le bloc des Vingt-Sept.
"Nous ne pouvons pas donner l'impression aux Ukrainiens que tout peut se produire d'un jour à l'autre", a également averti son homologue luxembourgeois, Xavier Bettel, en arrivant pour un sommet européen près de Paris.
16h40 TU. D’autres sanctions contre Moscou possibles, selon la secrétaire américaine au Trésor.
Les États-Unis et ses alliés européens pourraient imposer des sanctions supplémentaires à la Russie, a déclaré la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, évoquant les "atrocités" contre les civils qui "semblent s'intensifier".
"Les atrocités (que les Russes) commettent contre les civils semblent s'intensifier, il est donc certainement approprié que nous travaillions avec nos alliés pour envisager de nouvelles sanctions", a déclaré la ministre de l'Economie de Joe Biden lors d'une interview vidéo au Washington Post.
Elle a par ailleurs estimé que les sanctions prises à ce jour ont "dévasté" l'économie russe. "Nous avons isolé la Russie financièrement. Le rouble est en chute libre, la Bourse russe est fermée. La Russie a été effectivement exclue du système financier international", a rappelé la secrétaire au Trésor.
16h15 TU. Vladimir Poutine a fait "une grave erreur" et "va perdre cette guerre", selon Justin Trudeau.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a estimé à Varsovie que le président russe Vladimir Poutine "a fait une grave erreur" en attaquant l'Ukraine et va perdre la guerre qu'il a déclenchée.
“Vladimir Poutine a fait une grave erreur et va perdre cette guerre qu’il a commencée, à cause du courage et de la résilience et de l'inspiration qu'offrent ces braves Ukrainiens. Mais aussi à cause de l'unité, de la fermeté des pays alliés" qui ne peuvent pas le permettre, a dit Justin Trudeau, répétant la même phrase en français et en anglais, lors d'une conférence de presse avec le président polonais Andrzej Duda.
16h15 TU. Entretien des chefs de la diplomatie française et chinoise.
Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian s'est entretenu avec son homologue chinois Wang Yi de la situation en Ukraine, l'encourageant à "utiliser toute l'influence de la Chine pour pousser la Russie à mettre fin à la guerre".
Le chef de la diplomatie française "a souligné les conséquences humanitaires catastrophiques de la guerre (...) et l'importance d'établir sans délai un cessez-le-feu afin de permettre l'acheminement d'une assistance humanitaire sûre et sans entrave au peuple ukrainien", selon un communiqué du ministère.
"Il a marqué le caractère profondément déstabilisateur pour l'ordre international de l'offensive russe en Ukraine" et a pris note des inquiétudes exprimées par son homologue "sur le risque d'impact économique majeur de ce conflit à l'échelle mondiale, en particulier sur les marchés de l'énergie".
La Chine n'a pas condamné l'invasion russe. Proche du régime du président Vladimir Poutine, Pékin se refuse depuis l'intervention du 24 février à employer le mot "invasion" et rejette la faute du conflit sur les Occidentaux et "l'expansion" de l'Otan.
15h15 TU. Vladimir Poutine met en garde contre une inflation mondiale des prix alimentaires.
Le président russe Vladimir Poutine a estimé que les sanctions imposées à cause du conflit en Ukraine risquent d'entraîner une inflation mondiale des prix alimentaires, car la Russie ne pourra plus exporter suffisamment d'engrais.
"Si ça continue comme ça, cela aura des conséquences sérieuses (...) pour le secteur alimentaire dans l'ensemble, la hausse de l'inflation sera inévitable", a-t-il dit, lors d'une réunion gouvernementale, alors que les exportations d'engrais russes doivent être suspendues.
14h40 TU. Les mesures de soutien budgétaire dans l'UE restent d'une "importance cruciale ".
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a estimé jeudi 10 mars que les mesures de soutien budgétaire dans l'UE continueront d'être d'une "importance cruciale", alors que la guerre en Ukraine assombrit les perspectives de croissance et d'inflation.
Ces mesures pourraient relever d'un "effort national" face la crise énergétique en particulier, ou prendre un "format européen", a-t-elle ajouté, quelques heures avant que les Vingt-Sept se réunissent à Versailles pour esquisser des réponses, en particulier économiques, aux chocs causés par l'invasion russe en Ukraine.
14h30 TU. Echec des pourparlers russo-ukrainiens.
Les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne ont échoué jeudi à s'accorder sur un cessez-le-feu en Ukraine au cours de leur première rencontre depuis le début de l'offensive de l'armée russe, qui poursuit sa progression avec des chars arrivant aux portes de la capitale Kiev.
(Re)voir Guerre en Ukraine : échec des pourparlers russo-ukrainiens en Turquie
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien Dmytro Kuleba ont campé sur leurs positions pendant cet entretien, le premier à ce niveau depuis le 24 février, organisé en Turquie sous les auspices de leur homologue turc Mevlut Cavusoglu à Antalya (sud), une station balnéaire prisée des touristes russes.
"Nous avons évoqué un cessez-le-feu mais aucun progrès n'a été accompli en ce sens", a déclaré M. Kuleba à la presse, ajoutant cependant qu'il "espérait" pouvoir poursuivre la discussion avec son homologue.
"Les deux parties étaient présentes et nous avons joué un rôle de facilitateur à leur demande", a assuré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu, à l'issue d'une heure quarante de discussions qu'il a qualifiées de "pas faciles mais civilisées".
"Mais il fallait un début et si nous continuons sur cette voie, ensemble, on pourra arriver à un résultat", a-t-il poursuivi, espérant même l'organisation d'une rencontre au sommet entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Dmytro Kuleba a dit que le président Zelensky y était prêt (et) Sergueï Lavrov que le président Poutine n'était pas contre le principe", a-t-il ajouté.
14h30 TU. La Russie maintient toutes ses exportations énergétiques, y compris via l'Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a souligné jeudi que son pays maintenait toutes ses livraisons d’hydrocarbures en dépit du conflit en Ukraine et des sanctions occidentales, jugeant la Russie pas responsable de l'envolée des cours mondiaux.
"Nous respectons toutes nos obligations en matière d'approvisionnements énergétiques", a-t-il souligné lors d'une réunion gouvernementale, soulignant que "tous les volumes" étaient livrés à l'Europe comme ailleurs et que même le "système de transport de gaz de l'Ukraine est rempli à 100%".
14h25 TU. La banque centrale russe suspendue de la banque des règlements internationaux.
La banque centrale russe a été suspendue de la Banque des règlements internationaux (BRI), a indiqué jeudi une porte-parole de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.
L'institution, qui a dit se conformer aux sanctions internationales, a suspendu l'accès de la Banque centrale de la Fédération de Russie à "tous les services de BRI", à précisé sa porte-parole.
14h25 TU. Déjà 100 milliards de dollars de dégâts en Ukraine, selon un conseiller de Volodomyr Zelensky.
Les dégâts provoqués par la guerre en Ukraine sont pour l'heure estimés à 100 milliards de dollars, selon des évaluations préliminaires, a indiqué jeudi Oleg Ustenko, le conseiller économique du président ukrainien.
"Des estimations très préliminaires que nous avons effectuées (...) montrent que la valeur des actifs que nous avons déjà perdus, qui ont été détruits [par la Russie] s'élève à environ 100 milliards de dollars américains", a-t-il déclaré lors d'une conversation en ligne avec le Peterson Institute for International Economics (PIEE), un centre de réflexion américain.
14h07 TU. L'Otan "plus "forte" et la Russie "plus faible" à cause de Poutine, selon Washington
"L'alliance de l'Otan est plus forte et la Russie est plus faible à cause de ce que (le président russe Vladimir) Poutine a fait, c'est très clair pour nous", a déclaré jeudi à Varsovie la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris, alors que son hôte, le président polonais Andrzej Duda, a dénoncé "la barbarie" des forces russes, "barbarie ayant les caractéristiques d'un génocide".
13h54 TU. Maternité bombardée en Ukraine: l'UE condamne un "crime de guerre odieux"
Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a qualifié jeudi de "crime de guerre odieux" le bombardement russe d'un hôpital pédiatrique à Marioupol en Ukraine.
"Marioupol est assiégé (...) Les attaques aériennes contre des quartiers résidentiels et le blocage des convois d'aide (vers la ville) par les forces russes doivent cesser immédiatement", a déclaré Joseph Borrell, rappelant la "nécessité" d'organiser des corridors humanitaires.
#Mariupol is under siege.
— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) March 10, 2022
Russia’s shelling of maternity hospital is a heinous war crime.
Strikes of residential areas from the air and blocks of access of aid convoys by the Russian forces must immediately stop.
Safe passage is needed, now.#PutinsWar #Accountability
13h50 TU. 71 enfants tués depuis le début de l'offensive russe (responsable ukrainienne).
Au moins 71 enfants ont été tués en Ukraine depuis le début de l'offensive russe le 24 février, a annoncé jeudi Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.
"Du début de l'invasion russe au 10 mars 11H00 (09H00 GMT) inclus, 71 enfants ont été tués et plus de 100 blessés", a-t-elle déclaré dans un communiqué sur Telegram.
Le bombardement mercredi d'un établissement médical abritant à la fois un hôpital pédiatrique et une maternité à Marioupol (sud-est de l'Ukraine) a fait trois morts, dont une fillette, selon la mairie de cette ville portuaire prise en étau entre l'armée russe et les forces séparatistes prorusses du Donbass ukrainien.
13h20 TU. La BCE prendra "toutes les mesures nécessaires" pour garantir la stabilité financière.
La Banque centrale européenne s'est dite déterminée jeudi à prendre toutes les mesures nécessaires" pour assurer la stabilité des prix et a décidé d'accélérer le retrait progressif de ses soutiens monétaires, face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
"Le Conseil des gouverneurs prendra toutes les mesures nécessaires pour remplir le mandat de la BCE consistant à rechercher la stabilité des prix et à préserver la stabilité financière", selon un communiqué à l'issue de la réunion des gardiens de l'euro, qui ont décidé d'avancer de quelques mois le calendrier de diminution du programme d'achats de dettes afin de lutter contre l'inflation.
13h43 TU : La Russie interdit d'exporter certaines marchandises et équipements étrangers13h10 Des tanks russes atteignent la lisière nord-est de Kiev.
Des tanks russes sont arrivés à la lisière nord-est de la capitale ukrainienne Kiev, qu'ils menacent d'encercler après être déjà parvenus dans ses faubourgs au nord et à l'ouest.
Des colonnes de fumée s'échappent du village de Skybyn, à quelques centaines de mètres du dernier barrage des forces ukrainiennes avant l'entrée de Kiev au nord-est.
Des soldats ukrainiens ont raconté avoir intensément combattu dans la nuit pour y garder le contrôle de la dernière portion d'autoroute avant la capitale, sa principale entrée au nord-est.
"Des opérations militaires sont en cours à Skybyn", a indiqué un soldat prénommé Sergiy, affirmant qu'une colonne de chars russes avait été partiellement détruite.