18h27 TU. Selon la Maison Blanche 100.000 combattants russes ont été tués ou blessés en Ukraine depuis décembre.Les services de renseignement américains estiment que 20.000 combattants russes ont été tués en Ukraine depuis décembre, et 80.000 autres blessés au combat, a dit un porte-parole de la Maison Blanche lundi.
"Depuis décembre, nous estimons que la Russie a compté plus de 100.000 combattants tués ou blessés, dont 20.000 morts au combat", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, pendant une conférence de presse.
Il a précisé que la moitié des morts appartenaient au groupe militaire privé russe Wagner, et étaient pour la plupart d'anciens prisonniers
"jetés dans les combats à Bakhmout (est de l'Ukraine) sans entraînement ni commandement militaire suffisant.""La conclusion est que l'offensive de la Russie s'est retournée contre elle", a assuré John Kirby.
Il a en revanche refusé de se prononcer sur les pertes subies par l'Ukraine, soutenue par une coalition occidentale animée par les États-Unis.
"C'est à eux qu'il appartient d'en parler ou non. Jamais je ne rendrai public quoi que ce soit qui leur complique la tâche. Ils sont les victimes, la Russie est l'agresseur", a-t-il expliqué.
La plupart des combats en Ukraine ces dernières semaines se sont concentrés sur la région orientale du Donbass, en particulier sur la ville de Bakhmout.
Les Russes ont très progressivement avancé dans cette cité industrielle largement détruite, qu'ils affirment contrôler à hauteur d'environ 80%.
20h00 TU. Zelenky menace les Russes "les envahiseurs seront repoussés à chaque attaque"Lors de son discours du soir, le président ukrainien a rappelé que l'armée ukrainienne avait réussi à abattre 15 missiles russes parmi ceux qui ont frappé le pays dans la nuit de dimanche à lundi. Une partie seulement a-t-il souligné
"malheureusement, pas tous, pas encore en tous les cas. Nous travaillons avec nos partenaires activement pour rendre la protection de notre ciel encore plus sûre." Dans la région de Tchernihiv, dans le village de Lyzunivka, détaille Volodymyr Zelensky,
"une bombe russe a détruit une autre école ukrainienne. Malheureusement la frappe a pris la vie d'un adolescent, un garçon né en 2009 ... 14 ans ! Il était juste à côté de l'école. Mes condoléances à sa famille et ses amis !"Il a ausi remercié le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, ainsi que le Premier ministre néo-zélandais, Hipkins, avec qui il s'est entretenu au téléphone, de leur aide.
17h00 TU. Des Russes de Saint-Pétersbourg rendent hommage aux victimes ukrainiennes des récentes bombardements.
Des habitants de Saint-Pétersbourg ont déposé des fleurs sur un monument dédié à l'écrivain ukrainien Taras Chevtchenko pour honorer la mémoire des Ukrainiens tués par des frappes de missiles russes le vendredi 28 avril dernier à Ouman, dans la région de Kiev et à Dnipro.
"Quand vous lisez tous ces massacres, il est clair qui l'a fait. Cela a été fait par un grand mal et ce mal doit être puni. Il ne peut être pardonné", a déclaré ce 1er mai l'un d'eux qui a souhaité rester anonyme, devant le monument de Saint-Pétersbourg.
"On connait le nom de la personne qui fait tout ça. Cela ne peut jamais être pardonné", a ajouté une autre personne présente.
Ils ont ensuite lu des poèmes devant le monument.
Tout au long de l'invasion russe de l'Ukraine, des Russes se sont rassemblés devant des monuments similaires pour honorer ceux qui ont été tués par les frappes russes.
Un homme a déclaré :
"Comment ne pas venir ici. Ça fait mal et ça fait peur. On souffre de cette tragédie et de ces morts. Cette nuit c'était Pavlodar, Oman, Dnipro, Gostomel, Boutcha. Et c'est effrayant pour ce pays, qui crée des massacres, et pour les citoyens qui soutiennent tacitement cela."15h35 TU. À Lviv, la reconstruction par le sport de blessés de guerre.Blessés au cours de la défense de leur pays qui subit l'invasion russe, des militaires ukrainiens se préparent désormais à Lviv pour les Invictus Games, une compétition sportive rassemblant des soldats invalides du monde entier, bien déterminés à
"avancer".
Ils étaient mécanicien, soldat de la marine ou autre militaire, le conflit contre la Russie les a marqués à vie dans leur chair. Ils sont aujourd'hui vétérans de guerre et se retrouvent dans l'ouest de l'Ukraine, une zone éloignée des combats, pour leur rééducation qu'ils passent à faire du sport.
"C'est vraiment génial, j'ai commencé l'haltérophilie avec un entraîneur personnel, le volley-ball et la natation", raconte, enthousiaste, Nazar Nozoviï, 23 ans, un ancien mécanien de l'armée. Alors qu'il ne savait quasiment pas nager avant, il dit à l'AFP maintenant pouvoir faire
"une moitié de piscine olympique, (soit) 25 mètres" et espérer participer aux Invictus Games cette année.
Ces jeux créés en 2014 par le prince Harry pour les soldats blessés au combat, vont se tenir cette année du 9 au 16 septembre prochain à Dusseldorf, en Allemagne.
À Lviv, dans le complexe sportif où l'AFP s'est rendue, des athlètes de plusieurs disciplines s'affrontent, le tout dans une bonne ambiance.
Nazar, amputé des deux jambes, se montre particulièrement motivé:
"On ne s'apitoie pas seulement à cause de nos blessures. Non. On avance, on s'améliore".
Vitaliï Skidan, 27 ans, un opérateur de lance-grenades, voit lui aussi sa nouvelle vie comme une
"nouvelle étape". Cet ancien soldat du bataillon Azov il y a plusieurs années l'assure:
"Ma vie n'est pas finie". "Cela ne fait que commencer, avec de nouvelles émotions, de nouvelles opportunités et de nouveaux défis", ajoute-t-il, prothèse en métal fixée à sa jambe gauche.
Idem pour Vassil Stoujenko, 40 ans, qui, une fois blessé, s'est dit:
"Oui, tu as été touché, mais la vie continue, (tu) dois la vivre à fond". "Alors je me suis retrouvé dans le sport", explique-t-il, serviette à l'épaule, après avoir fini des longueurs de bassin.
Pour Oleksandre Bichko, 26 ans, un ancien commandant de l'armée ukrainienne qui s'est mis à la course, participer aux Invictus Games en septembre
"serait une grande réussite dans ma carrière et dans ma vie personnelle", dit-il à l'AFP.
Des propos qui font écho chez Serguiï Maïdeniouk, un commandant adjoint, au point d'estimer que la compétition sportive qui se profile
"donne à chaque militaire blessé une chance de croire en lui-même et en ses capacités".
"Quel que soit le résultat, ils sont gagnants: ils ont surmonté leurs maladies et leurs peurs intérieures", veut-il croire.
Certains veulent toutefois revenir à leur vie d'avant.
C'est le cas par exemple de Benjamin Nazartchouk, 21 ans, un ancien soldat de la marine, qui a sauté sur deux mines lors de la contre-offensive dans la région de Kherson, à l'automne dernier.
"Mes blessures sont assez récentes", dit-il.
"Mais quand je serai guéri, je pense que je reviendrai à la guerre", affirme-t-il, optimiste. Mais
"pour l'instant, je vais représenter l'Ukraine, pendant un an ou deux".
15h06 TU. L'Allemagne justifie l'expulsion de diplomates russes par des soupçons d'espionnage.L'Allemagne a expulsé mi-avril des diplomates russes pour
"réduire la présence des services de renseignement" dans le pays, a déclaré lundi le gouvernement, justifiant cette décision qui a déclenché en représailles l'expulsion de diplomates allemands de Russie.
"Dans le but de réduire la présence des services de renseignement russes (...) des membres de l'Ambassade russe en Allemagne sont partis au milieu du mois", a expliqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
"L'activité de ces personnes n'était pas conforme à leur statut diplomatique", a-t-il détaillé, ajoutant avoir
"été en contact avec la partie russe ces dernières semaines" sur le sujet.
Berlin n'avait jusque-là pas donné de justification au départ de ces diplomates, qui avait déclenché en représailles l'expulsion d'une vingtaine de personnels d'ambassade allemand par Moscou.
Ces derniers ont
"quitté la Russie" ce lundi, a encore indiqué le ministère des Affaires étrangères allemand dans son communiqué.
"Contrairement aux membres des représentations russes en Allemagne, nos collègues concernés se sont toujours comportés conformément à leur statut diplomatique", a-t-il toutefois déploré.
Partenaire économique proche de la Russie avant l'offensive militaire en Ukraine, l'Allemagne s'est depuis éloignée de Moscou, soutenant financièrement et militairement Kiev dans le conflit.
Depuis le début du conflit en Ukraine, les activités d'espionnage russes en Allemagne ont pris une ampleur rarement égalée ces dernières années, ont récemment souligné les services de sécurité allemands.
Au printemps 2022, l'Allemagne a déjà expulsé une quarantaine de diplomates russes qui représentaient, selon elle, une menace pour sa sécurité.
Le 18 octobre dernier, le chef de l'agence allemande de cybersécurité, Arne Schönbohm, a été limogé, après des articles de presse sur sa proximité avec une association de conseil en cybersécurité, elle-même soupçonnée de contacts avec des services de renseignement russes.
Un mois plus tard, un officier de réserve allemand s'était vu infliger à Düsseldorf (ouest) une peine de prison d'un an et neuf mois avec sursis pour espionnage au profit de la Russie.
12h49 TU. L'Ukraine se retire des Mondiaux de judo pour protester contre la présence d'athlètes russes et bélarusses.La fédération ukrainienne de judo annonce ce lundi qu'elle n'enverrait pas de délégation aux Mondiaux de judo au Qatar du 7 au 14 mai en raison de la présence de judokas russes et bélarusses.
La fédération ukrainienne affirme que certains de ces judokas sont également des soldats d'active.
La Fédération internationale de judo (IJF) a donné hier son feu vert à la présence des Russes et Bélarusses à ces championnats du monde à la condition qu'ils le fassent individuellement et en tant qu'athlètes neutres.
La Fédération internationale avait exclu Valdimir Poutine, ceinture noire de judo, de la présidence honoraire le 3 mars 2022.
Mais la fédération ukrainienne affirme que
"la majorité de l'équipe de Russie est composée de sportifs qui sont des soldats d'active dans l'armée de la fédération de Russie qui a attaqué l'Ukraine le 24 février 2022" et qui
"continue de mener une guerre brutale contre notre territoire".
"Plus de 250 athlètes ukrainiens ont, eux, donné leur vie pour défendre le pays et parmi eux des judokas", indique la fédération ukrainienne, ajoutant:
"nous ne voyons ni neutralité, ni égalité de traitement pas plus qu'une 'passerelle pour la paix' comme le dit la fédération internationale dans sa résolution sur la participation des Russes et des Bélarusses aux championnats du monde à Doha".
"De plus, nous considérons que cette décision contredit les dernières recommandations du Comité international olympique du 28 mars 2023 disant qu'un statut d'athlète neutre ne peut être accordé qu'à ceux qui ne sont pas des militaires", ajoute la fédération ukrainienne.
12h20 TU. Le bilan des frappes russes de la nuit dernière se précise : un mort dans le sud du pays et 34 blessés dans l'est, selon les autorités localesMoscou a tiré dans les premières heures de la journée des missiles contre les villes ukrainiennes, que les forces de Kiev disent avoir neutralisés pour la plupart.
"L'armée russe a visé les quartiers d'habitation de zones peuplées de la région (de Kherson) et un bâtiment officiel dans le centre (de la ville) de Kherson", a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine.
"À la suite de cette agression russe, une personne est morte et trois autres, dont un enfant, ont été blessées", a-t-il ajouté, affirmant que la cité de Kherson a été bombardée à huit reprises en quelque 24 heures.
Dans l'est, dans le district de Pavlograd, des tirs de missiles russes ont fait au moins 34 blessés, dont cinq enfants, le plus jeune étant une fillette de huit ans, a annoncé ce lundi sur les réseaux sociaux Serhiy Lyssak, le responsable de la région de Dnipropetrovsk.
Dans la ville de Pavlograd,
"19 bâtiments de plusieurs étages, 25 maisons privées, six établissements scolaires et préscolaires, ainsi que cinq magasins ont été endommagés", a-t-il déploré.
Bakhmout continue de résister même si les Russes affirment la contrôler à hauteur de 80%. Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, déclare que ses hommes y ont mené de petites contre-attaques et que la Russie
"ne parvient pas à prendre le contrôle (total) de la ville", soulignant que la situation y était encore
"assez compliquée".12h10 Une ligne à haute tension a été endommagée par un engin explosif dans la région de Léningrad (Nord-Ouest) en Russie.Le gouverneur de la région de Léningrad, Alexandre Drozdenko, annonce qu'une ligne à haute tension a été endommagée par un engin explosif près du village de Soussanino, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Saint-Pétersbourg.
Sur Telegram, le gouverneur a publié des photos montrant un pylône électrique renversé et étendu au sol, près d'une zone boisée. Selon lui, les services de sécurité russes (FSB) ont ouvert une enquête pour
"sabotage".
11h00 TU. À Moscou, les sympatisants communistes fêtent le 1er mai par des rassemblements devant la monument à Karl Marx près de la place Rouge.
09h11 TU. Un train russe déraille en raison d'un "engin explosif" à la frontière de l'Ukraine. Un "engin explosif" a provoqué le déraillement d'un train de marchandises dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine. Alexandre Bogomaz, le gouverneur de la région a indiqué, sur Telegram, que l'accident n'a pas fait de victime. "Un engin explosif non-identifié s'est déclenché, ce qui a entrainé le déraillement d'un train de marchandise. Pas de victimes."
L'incident survient alors que la Russie craint de plus en plus attaques et sabotages ukrainiens en Russie.
Dans des communiqués distincts, la compagnie des chemins de fer russes a précisé que l'incident avait eu lieu à 10h17 locales (07H17 TU) entre les localités d'Ounetcha et de Rassoukha, situées à environ une soixantaine de kilomètres au nord de la frontière ukrainienne, et que la circulation était interrompue sur ce tronçon.
Selon cette source, la locomotive du train et deux citernes ont pris feu après avoir déraillé et l'incendie a été maitrisé par les pompiers en début d'après midi.
La compagnie affirme que, outre la locomotive, sept wagons ont déraillé: quatre d'entre eux contenaient des hydrocarbures, les autres des matériaux de construction.
Elle ne mentionne pas pour l'heure la présence d'explosifs et dit simplement que l'incident a été causé par "l'intervention de personnes extérieures".
Des images diffusées par plusieurs médias russes ont montré l'avant du train et plusieurs wagons de marchandises en feu, couchés dans l'herbe près des rails.
06h30 TU. Un mort et plusieurs blessés à Kherson.
L'administration militaire de la région de Kherson (sud) rapporte que les bombardements russes ont causé la mort d'une personne et en ont blessé trois autres.
"L'armée russe a visé les quartiers résidentiels de zones peuplées de la région, et un bâtiment officiel dans le centre de Kherson, a indiqué le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine, sur Telegram. "A la suite de cette agression russe, une personne est morte et trois autres, dont un enfant, ont été blessées."
06h20 TU. La Russie envisagerait une offensive dans le sud "si la potentielle contre-offensive ukrainienne potentielle échouait", rapporte l'ISW.Dans son dernier rapport, l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW) rapporte les propos de sources russes selon lesquelles "
les forces russes mèneraient probablement leur propre offensive dans le sud de l'Ukraine si la potentielle contre-offensive ukrainienne échouait."
Selon l'ISW, qui relaie les informations de ces mêmes sources,"
les hauts fonctionnaires russes et les forces de l'ordre discutent des candidats possibles pour diriger les différents districts de l'oblast de Zaporizhia qui sont actuellement sous le contrôle de l'Ukraine, comme une preuve supplémentaire des plans russes pour se diriger vers le sud."06h13 TU. La région de Dnipropetrovk touchée par la frappe de missiles russes. Sur sa chaîne Telegram, le gouverneur de la région de Dnipropetrovk
, Serhiy Lysak, a indiqué que des frappes se sont abattues dans le district de Pavlohrad. "
25 personnes ont été blessées. Trois d'entre elles sont des enfants", a-t-il fait savoir.
Il a également indiqué qu'une entreprise industrielle a été endommagée et qu'un incendie s'y était déclaré.
05h35 TU. La défense anti-aérienne active à Kiev. Après le lancement d'une nouvelle salve de missiles russes vers l'Ukraine, la défense anti-aérienne ukrainienne a été entendue à Kiev.
Selon l'administration militaire de la région de Kiev, l'ensemble des missiles et drones lancés sur la région ont été abattus.
05h00 TU. Une nouvelle salve de missiles lancés sur l'Ukraine.Les forces russes ont une nouvelle fois ciblé l'Ukraine, dans la nuit de dimanche à lundi. Selon le chef d'état-major de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny 18 missiles ont été lancés vers le pays dont quinze ont été interceptés par la défense anti-aérienne.
"
Vers 02h30, les occupants russes ont attaqué l'Ukraine à partir d'avions stratégiques - neuf TU-95 en provenance de la région d'Olenegorsk (oblast de Mourmansk) et deux TU-160 en provenance de la mer Caspienne. Au total, 18 missiles de croisière X-101/X-555 ont été lancés. Les forces de défense aérienne et les moyens de l'armée de l'air ukrainienne en ont détruit 15 !", a-t-il écrit sur sa page Facebook.
04h30 TU. Zelensky insiste pour "maintenir le régime de sanctions à l'égard de la Russie pour cause de terrorisme".Dans son adresse vidéo quotidienne, hier soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a insisté sur l'importance des sanctions à l'égard de la Russie. "
Il est très important que la Russie reçoive des signaux de plus en plus forts indiquant que le monde ne pardonnera aucun des actes de terreur commis par la Russie. Et que le plus grand nombre possible d'acteurs mondiaux s'appuient sur des principes absolus pour maintenir le régime de sanctions à l'encontre de la Russie pour cause de terrorisme."
Il a également remercié les pays lui ayant fourni des armes ces derniers jours. "
Je tiens à remercier tout particulièrement nos partenaires danois pour les Caesars, slovènes pour les véhicules blindés, espagnols pour les chars d'assaut et allemands pour les intentions de défense supplémentaires concernant les véhicules blindés et les obus, ainsi que pour la défense aérienne."