Fil d'Ariane
LIVE: Media briefing with @DrTedros in #Ukraine https://t.co/h2fC5o8d9c
— World Health Organization (WHO) (@WHO) May 7, 2022
13h33 TU. Jill Biden, la Première Dame des États-Unis auprès des réfugiés ukrainiens en Roumanie.
Accompagnée par Carmen Iohannis, l'épouse du président roumain, Jill Biden s'est notamment rendue à l'école "Uruguay", qui accueille une cinquantaine d'élèves ukrainiens.
Elle s'est entretenue avec plusieurs enfants dessinant des drapeaux ukrainiens et roumains, selon des images retransmises par la télévision publique TVR.
Elle a ensuite écouté les récits d'enseignantes et de mères évoquant leur calvaire sous les bombes en Ukraine, puis leurs efforts pour organiser des cours destinés aux enfants réfugiés à Bucarest.
11h33 TU. Le ministère de la Défense ukrainien affirme avoir abattu un navire russe.
Ukrainian Bayraktar TB2 destroyed another Russian ship. This time the landing craft of the "Serna" project. The traditional parade of the russian Black Sea fleet on May 9 this year will be held near Snake Island - at the bottom of the sea. pic.twitter.com/WYEPywmAwX
— Defence of Ukraine (@DefenceU) May 7, 2022
Un drone de combat Bayraktar TB2, développé en Turquie, "a touché un navire de débarquement du projet 11770 Serna ainsi que deux systèmes de missiles sol-air de type Tor", a indiqué sur Facebook la marine ukrainienne, sans préciser la date.
"Le défilé traditionnel de la flotte russe le 9 mai cette année aura lieu près de l'île aux Serpents, au fond de la mer", a ironisé de son côté le ministère ukrainien de la Défense sur Twitter.
La nouvelle n'a pas été confirmée par l'armée russe.
11h22 TU. Violations "vertigineuses" des droits humains en Ukraine, selon le Conseil de l'Europe.
La Commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'Homme, Dunja Mijatovic, dénonce les violations "vertigineuses" des droits humains et du droit humanitaire international par l'armée russe en Ukraine, au terme d'une visite de quatre jours à Kiev et sa région.
#Russia’s aggression against #Ukraine: staggering violations of #HumanRights & international humanitarian law call for continuous support and justice for victims of the war
— Commissioner for Human Rights (@CommissionerHR) May 7, 2022
Read my preliminary conclusions after a 4 day visit https://t.co/qQ5yzNoMR2 pic.twitter.com/dPmtJn7jty
"L'étendue et la gravité des violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire qui ont eu lieu à la suite de l'agression de la Fédération de Russie contre l'Ukraine sont vertigineuses", s'est émue Dunja Mijatovic dans un communiqué.
(RE)lire : Ukraine : des récits d'actes de torture remontent du terrain
"Les noms de Boutcha, Borodianka, Irpin ou Andriivka en sont venus à symboliser les actes horribles qui ont été commis ici", a poursuivi la Commissaire dont la visite n'avait pas été annoncée pour des raisons de sécurité.
10h08 TU. Poursuite des évacuations à Marioupol, intensification de l'offensive russe.
"Nous allons poursuivre (samedi) notre opération d'évacuation" à Azovstal, a indiqué vendredi soir sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, en précisant que l'évacuation de la ville de Marioupol est également prévue en fin d'après-midi ce samedi.
Ces nouvelles tentatives d'évacuation viendraient compléter celles des jours précédents.
09h23 TU. La France pourrait se passer "à terme" du gaz russe, estime le président d'Engie.
La France pourrait être en mesure de se passer "à terme" du gaz russe, estime le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu sur la radio France Inter ce matin.
"À terme, oui. La question, c'est à quel terme", a-t-il déclaré avant d'indiquer que la France était "probablement capable de réduire de manière très importante" sa dépendance au gaz russe d'ici "trois ou quatre ans".
Prévenant fin mars que la France aurait besoin "à moyen terme ou long terme" du gaz russe, et renvoyant la décision aux gouvernements européens, le géant français de l'énergie a progressivement fait évoluer sa position sur la question.
"Si nous devions faire face à une interruption brutale, c'est un scénario qui est beaucoup plus difficile, et nécessitera des ajustements qui seront probablement eux aussi brutaux", prévient toutefois Jean-Pierre Clamadieu.
8h26 TU. Les autorités de la région séparatiste prorusse de Transdniestrie, en Moldavie, annoncent que quatre explosions ont eu lieu vendredi soir près d'un ancien aérodrome dans un village frontalier de l'Ukraine, sans faire de victime.
"Près du village de Voronkovo, dans le district de Rybnitsa, dans la zone de l'ancien aérodrome, il y a eu quatre explosions", indique le "ministère de l'Intérieur" de Transdniestrie sur Telegram.
(RE)voir : La Transnistrie, prochain objectif de la Russie ?
"Dans la soirée du 6 mai, vers 21h40, deux premiers engins explosifs auraient été largués depuis un drone. Une heure plus tard, l'attaque a été répétée", précisent les séparatistes, indiquant qu'il n'y a pas eu de victimes.
Le village de Voronkovo, Varancau en roumain, est situé à environ cinq kilomètres de la frontière ukrainienne.
Plusieurs incidents ont eu lieu dans la région récemment, des tirs près d'un dépôt d'armes et des séries d'explosions, faisant craindre un débordement du conflit actuel en Ukraine.
07h30 TU. Moscou prépare sa parade du 9 mai.
La Russie effectue d'ultimes répétitions avant le traditionnel défilé militaire du 9 mai à Moscou célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie, qui sera l'occasion d'une démonstration de force en pleine campagne d'Ukraine à la peine.
Vladimir Poutine aura une nouvelle occasion d'envoyer des avertissements, alors que Moscou a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
Selon le ministère russe de la Défense, l'"avion de l'Apocalypse", un Iliouchine Il-80 spécialement conçu pour permettre au président russe de continuer à piloter le pays depuis les airs en cas de guerre nucléaire, survolera la place Rouge. Plusieurs armes pouvant tirer des missiles nucléaires, comme le système balistique intercontinental Iars RS-24 et le système Iskander, de plus courte portée, défileront également.
22h15 TU. Nouvelle aide militaire américaine de 150 millions de dollars à l'Ukraine.
Joe Biden a annoncé vendredi 6 mai une nouvelle aide militaire à l'Ukraine pour combattre l'invasion russe, composée notamment de munitions d'artillerie et de radars, mais a prévenu que les fonds alloués aux armes pour Kiev étaient désormais "pratiquement épuisés".
Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a précisé dans un communiqué séparé que le montant de cette aide représentait 150 millions de dollars, bien en-deçà des précédents envois d'armes américaines.
Elle comprend notamment 25.000 obus de 155 mm, des radars de contrebatterie pour repérer les tirs d'artillerie russes et des appareils de brouillage des communications, a par ailleurs ajouté un responsable.
"Le Congrès doit rapidement débloquer l'enveloppe requise pour renforcer l'Ukraine sur le champ de bataille et à la table des négociations", a dit le président des Etats-Unis dans un communiqué au sujet de la colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars demandée au Parlement américain.
"Pour que l'Ukraine réussisse dans cette prochaine phase de la guerre, ses partenaires internationaux, dont les Etats-Unis, doivent continuer à faire preuve de leur unité et de leur détermination pour que les armes et les munitions continuent d'affluer en Ukraine sans interruption", a-t-il insisté.
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, le gouvernement de Joe Biden a apporté une aide militaire de quelque 3,8 milliards de dollars à Kiev. La précédente tranche annoncée s'élevait à 800 millions.
20h25 TU. Visioconférence des dirigeants du G7 dimanche avec participation de Volodomyr Zelensky.
Les dirigeants des grandes puissances du G7 vont tenir dimanche 8 mai une réunion virtuelle consacrée à la guerre en Ukraine à laquelle participera aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé vendredi une porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz.
"Le 8 mai est une date historique marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe qui a occasionné la terreur, la destruction et la mort en Europe", a déclaré la porte-parole Christiane Hoffmann lors d'une conférence de presse régulière, estimant qu'avec l'actuelle guerre en Ukraine, "la cohésion du G7 est plus importante que jamais". L'Allemagne assure la présidence du G7 cette année.
Cette réunion, la troisième depuis le début de l'année, sera consacrée "en particulier à la situation en Ukraine", a indiqué Christiane Hoffmann sans plus de détails.
20h03 TU. Rare unité du Conseil de sécurité pour que le chef de l'ONU contribue à "une solution pacifique".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé vendredi 6 mai une déclaration unanime - sa première depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février - apportant un "ferme soutien" au secrétaire général de l'organisation "dans la recherche d'une solution pacifique" à la guerre.
Rédigée par la Norvège et le Mexique, la déclaration ne va pas jusqu'à soutenir expressément une médiation d'Antonio Guterres (qui a proposé ses bons offices pour cela), comme le prévoyait une première version du texte négocié depuis jeudi 5 mai.
Interrogé pour savoir ce qui a conduit la Russie, qui bloque le Conseil de sécurité depuis février, à approuver ce texte, un diplomate s'exprimant sous couvert d'anonymat a répondu : "l'important en a été retiré".
La déclaration représente cependant la première manifestation d'unité du Conseil de sécurité depuis le début de la guerre. Fin février, Moscou avait mis son veto à une résolution réclamant à la Russie de rapatrier son armée sur le sol russe.
"Aujourd'hui, pour la première fois, le Conseil de sécurité s'est prononcé d'une seule voix pour la paix en Ukraine", s'est félicité dans un communiqué le chef de l'ONU. "Le monde doit s'unir pour faire taire les armes et défendre les valeurs de la Charte des Nations unies" et "je continuerai à ne ménager aucun effort pour sauver des vies, réduire les souffrances et retrouver le chemin de la paix", a ajouté Antonio Guterres.