Fil d'Ariane
10h28 TU. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne s'appellent plus car la France est un pays "inamical."
Leur dernier échange officiel remonte au 28 mai dernier. Depuis, les présidents français et russe, respectivement Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, n'ont plus échangé. Un arrêt du dialogue justifié par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Eh bien, tout d'abord, la France est un Etat inamical au regard des actions qu'elle prend concernant notre pays."
"Ils ne s'appellent pas parce qu'ils estiment que le moment n'est pas venu, et qu'actuellement ce n'est simplement pas nécessaire. Si la nécessité se fait sentir, ils peuvent s'appeler dans la minute", a-t-il ajouté.
Russie : " La France est un pays hostile à la Russie" a déclaré le porte-parole du leader russe, Dmitri Peskov.
— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) August 5, 2022
Source : https://t.co/J1WMx1dsSy pic.twitter.com/YIdJMiBQuT
Auparavant, les deux hommes s'étaient entretenus au téléphone début mai, début mars et à cinq reprises en février, en pleine montée des tensions jusqu'à l'offensive du Kremlin le 24 février.
La Russie qualifie d'"inamicaux" les pays qui, comme la France, ont notamment pris des sanctions contre elles après son intervention en Ukraine.
10h16 TU. Moscou expulse quatorze diplomates bulgares.
La Russie annonce l'expulsion de quatorze diplomates bulgares. Une décision qui intervient en représailles à des mesures de rétorsion prises par Sofia contre Moscou, en pleines tensions autour du conflit en Ukraine.
"Cette mesure est une réponse à la décision totalement injustifiée de la partie bulgare de déclarer persona non grata 70 employés de nos institutions à l'étranger, et d'instaurer des quotas sur le personnel diplomatique, administratif et technique de la Russie en Bulgarie", fait savoir la diplomatie russe dans un communiqué.
06h15 TU. Les trois bâteaux transportant des céréales ont quitté l'Ukraine.
Les trois navires céréaliers ont quitté l'Ukraine en convoi. Ils entament une série de rotations régulières pour ravitailler les marchés agricoles, a annoncé le ministère turc de la Défense.
Le Navistar, battant pavillon panaméen, a quitté Odessa pour l'Irlande avec 33.000 tonnes de maïs.
3 vraquiers (Rojen, Navistar et Polarnet) ont quitté les ports ukrainiens, transportant 57.000 tonnes de maïs.
— Ananke Group (@AnankeGroup) August 5, 2022
Les céréales seront livrées en Turquie, en Grande-Bretagne et en Irlande. pic.twitter.com/85FjqVD7EF
Le Rojen, sous pavillon maltais, fait route vers l'Angleterre depuis le port de Tchernomorsk avec 13.000 tonnes.
Enfin le cargo turc Polarnet, qui patientait également à quai à Tchernomorsk, fait route vers Karasu, port turc sur la mer Noire, avec 12.000 tonnes de maïs.
Ce dernier bateau sera "inspecté par l'équipe d'inspection conjointe au nord d'Istanbul" avant de rejoindre Karasu, précise le ministère.
06h00 TU. La région de Dnipropetrovsk bombardée selon le chef de l'administration militaire régionale.
Le chef de l'administration militaire régionale de Dnipropetrovsk, Valentin Reznichenko, rapporte qu'un bombardement russe a touché une zone résidentielle dans la région.
#Russian army shelled residential buildings in #Dnipropetrovsk region, reports the head of the Dnipropetrovsk regional military administration Valentin Reznichenko. pic.twitter.com/mv1MjOsPdl
— NEXTA (@nexta_tv) August 5, 2022
02h11 TU. Trois navires céréaliers doivent quitter l'Ukraine vendredi.
Quatre jours après le départ du port ukrainien d'Odessa du premier chargement de céréales depuis le 24 février, trois autres navires transportant plus de 58.000 tonnes de maïs, doivent à leur tour quitter l'Ukraine aujourd'hui.
"Le départ des trois bateaux est planifié grâce au travail intensif du Centre de coordination conjointe", a précisé, la veille au soir, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, selon l'agence de presse officielle, Anadolu.
Deux des navires partiront vendredi matin de Tchornomorsk, dans le sud du pays, et le troisième d'Odessa, a précisé le Centre de coordination conjointe qui supervise les exportations de céréales ukrainiennes.
Les trois nouveaux chargements sont à destination de Karasu en Turquie, de Ringaskiddy en Irlande et de Teesport au Royaume-Uni.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : la reprise du commerce des céréales était "une nécessité vitale"
Les enquêteurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont affirmé n'avoir toujours pas reçu d'autorisation officielle pour accéder à la prison d'Olenivka.
"À ce jour, nous n'avons pas été autorisés à accéder aux prisonniers de guerre touchés par l'attaque et ne disposons pas des garanties de sécurité requises par une telle visite", a indiqué le CICR. Nous continuerons de demander l'accès aux prisonniers de guerre qui sont ou étaient détenus à Olenivka, ainsi qu'à tout autre lieu où des prisonniers de guerre sont détenus, guidés par notre engagement humanitaire et par le mandat qui est le nôtre en vertu des Conventions de Genève."
De son côté, Washington avance que la Russie s'apprête à créer de fausses preuves pour accuser l'Ukraine d'avoir bombardé la prison.
Plus de 50 prisonniers de guerre ukrainiens ont été tués dans la destruction de cet établissement situé dans la région de Donetsk. Il s'agissait notamment de combattants qui s'étaient rendus après des semaines de siège de l'usine Azovstal à Marioupol.
Moscou accuse Kiev d'avoir bombardé ce camp de prisonniers, ce que réfutent les autorités ukrainiennes.
(Re)voir : Ukraine : Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement du bombardement d'une prison
21h19 TU. Amnesty tente "d'amnistier l'Etat terroriste" de Russie selon Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, reproche à Amnesty International de "tenter d'amnistier l'Etat terroriste" de Russie. Selon lui, l'ONG "transfère la responsabilité de l'agresseur à la victime. " a reproché à Kiev de mettre en danger des civils dans le cadre de la guerre avec Moscou.
"L'agression contre notre Etat est injustifiée, invasive et terroriste. Si quelqu'un rédige un rapport dans lequel la victime et l'agresseur sont d'une certaine manière mis sur un pied d'égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l'agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré", a-t-il encore ajouté dans sa déclaration vidéo quotidienne.
The head of Amnesty International Ukraine Oksana Pokalchuk published a statement saying that the international office didn’t want to involve the local team in the recent investigation, and didn’t pay attention that it was unbalanced (the most neutral word for what they did).
— katerina sergatskova (@KSergatskova) August 4, 2022
Dans un rapport publié jeudi après une enquête de quatre mois, Amnesty International a accusé l'armée ukrainienne d'établir des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux et de lancer des attaques depuis des zones peuplées. Une tactique qui viole selon elle le droit humanitaire international.
Such tactics violate international humanitarian law and endanger civilians, as they turn civilian objects into military targets https://t.co/EysZtcqqci
— Amnesty International (@amnesty) August 4, 2022