Fil d'Ariane
Le président ukrainien Volodymyr Zelenski est en visite aux Pays-Bas où il a visité la Cour pénale internationale et demandé la création d'un tribunal spécial pour le crime d'agression que représente l'invasion russe. Il a aussi reconnu que l'Ukraine n'entrerait probablement pas dans l'OTAN avant la fin du conflit.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de sa visite aux Pays-Bas, le 4 mai 2023.
19h35 TU. Le Brésil ne doit pas "récompenser" la Russie en parlant de paix préviennent les États-Unis.
Au terme d'une visite de trois jours au Brésil, l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Linda Thomas-Greenfield a déclaré que le Brésil et les Etats-Unis avaient réaffirmé "leur engagement à résoudre ce problème en prenant en compte les deux parties" en conflit.
"Nous ne disons pas au Brésil qu'il ne faut pas négocier la paix. Ce que nous disons, c'est que ces négociations doivent prendre en compte l'Ukraine, et qu'elles ne peuvent pas récompenser la Russie d'avoir envahi le territoire ukrainien lors de cette guerre non-provoquée", a-t-elle ajouté.
À l'inverse de plusieurs puissances occidentales, le Brésil n'a jamais imposé de sanctions financières à la Russie ni accepté de fournir des munitions à Kiev et tente de se positionner, tout comme la Chine, en tant que médiateur.
(Re)voir : Ukraine : les sanctions européennes contre la Russie sont-elles un leurre ?
17h16 TU. En Crimée, un drone abattu près d'une base aérienne russe à Sébastopol.
Un drone a été abattu dans la région annexée de Crimée près d'une base aérienne russe à Sébastopol, selon Mikhaïl Razvojaïev, le gouverneur de cette ville, port d'attache de la Flotte russe de la mer Noire.
Un incendie s'etait déclaré dans un réservoir de pétrole après une précédente frappe de drones à Sébastopol, le 29 avril dernier.
"Une nouvelle attaque contre Sébastopol", a-t-il écrit sur Telegram. "Un drone a été abattu près de la base aérienne de Belbek", a-t-il précisé, en assurant qu'"aucun site n'a été endommagé et la situation est sous contrôle".
16h52 TU. Volodymyr Zelensky reconnait que l'Ukraine n'entrera pas dans l'OTAN avant la fin de la guerre.
"Nous ne rejoindrons pas l'OTAN pendant la guerre", a reconnu le président ukrainien. S'il se dit réaliste sur l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN, Volodymyr Zelensky a cependant demandé des garanties :
"Nous voulons recevoir un message très clair indiquant que nous serons dans l'Otan après la guerre", a-t-il démandé après une rencontre avec les Premiers ministres belge et néerlandais.
14h34 TU. La télévision russe montre Poutine au Kremlin au lendemain de l'attaque de drones.
La télévision publique russe a diffusé des images montrant le président Vladimir Poutine lors d'une réunion de travail présentée comme ayant lieu au Kremlin, sa première apparition publique depuis l'annonce la veille d'une attaque de drones présumée.
Sur ces images, non datées, le président russe s'entretient avec le ministre du Développement économique, Maxime Rechetnikov. Plus tôt dans la journée, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, avait indiqué que M. Poutine travaillerait jeudi depuis le Kremlin.
La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir ciblé la résidence du président russe au Kremlin à l'aide de deux drones, le 3 mai 2023. Kiev dément ces accusations.
14h03 TU. Le Sénat appelle à agir pour le retour des enfants ukrainiens déportés par la Russie.
"Crime de guerre", "génocide" : les sénateurs ont choisi des mots très forts pour condamner la "déportation" d'enfants ukrainiens par la Russie, appelant à agir sur tous les fronts pour rendre possible leur retour en Ukraine.
"Nous oeuvrons sans relâche pour que les enfants ukrainiens déportés par la Russie retrouvent sans délai leur foyer", a assuré Laurence Boone, secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, lors d'un débat à l'Assemblée à la demande du groupe RDPI à majorité Renaissance.
Organisé le jour de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Cour pénale internationale (CPI), de La Haye, ce débat fait suite à l'adoption par le Sénat en avril d'une résolution européenne condamnant "les transferts forcés massifs" d'enfants ukrainiens par la Russie.
Kiev estimait début avril que plus de 16.000 enfants ukrainiens ont été "enlevés" et emmenés en Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022, et que beaucoup auraient été placés dans des foyers d'accueil.
11H44 TU. Washington accuse le Kremlin de "mentir" sur une implication américaine dans l'attaque présumée de drone.
Un porte-parole de la Maison Blanche accuse le Kremlin de "mentir" en accusant Washington d'avoir commandité une attaque présumée de drones ukrainiens contre le Kremlin que Moscou affirme avoir déjouée.
"Nous n'avons rien à voir dans cette affaire", a déclaré sur MSNBC John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, accusant le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov de "mentir, purement et simplement".
11H28 TU. Volodymyr Zelensky réclame la création d'un tribunal spécial pour le crime d'agression.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame depuis La Haye la création d'un tribunal international spécial pour le crime d'agression, appelant à une "justice à grande échelle" et non pas à une "impunité hybride".
"Il devrait y avoir une responsabilité" pour ce crime d'agression, le "début du mal", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'un discours devant des diplomates et d'autres responsables à La Haye, en allusion à l'invasion de son pays par la Russie.
"Cela ne peut être appliqué que par le tribunal", a-t-il ajouté, après une visite à la Cour pénale internationale (CPI), qui siège dans la ville néerlandaise.
Il a toutefois rejeté l'idée d'un tribunal "hybride" envisagée par d'autres États.
"La loi doit fonctionner pleinement pour assurer la justice", a ajouté Volodymyr Zelensky, rejetant l'idée d'une "impunité hybride".
Les États-Unis se sont notamment déclarés en mars favorables à la création d'un tribunal spécial pour juger "l'agression" russe en Ukraine, avec des fonds et du personnel international mais "enraciné dans le système judiciaire ukrainien".
La CPI, créée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde, n'a pas le pouvoir de juger des crimes d'agression contre la Russie qui n'est pas signataire du Statut de Rome.
La juridiction a émis en mars un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de "déportation illégale" d'enfants ukrainiens dans le cadre du conflit.
Volodymyr Zelensky, qui a rendu une visite inopinée à La Haye, s'est exprimé lors d'un discours "Pas de paix sans justice pour l'Ukraine" en présence du ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra.
Le Néerlandais a salué la présence du président le jour de la Journée du Souvenir aux Pays-Bas, "pour ceux qui ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale", et à la veille de la journée de la Libération.
11H26 TU. Paris condamne les dernières frappes russes en Ukraine.
Le ciblage des infrastructures et des populations civiles ukrainiennes illustre "la volonté claire de la Russie de poursuivre l'escalade dans sa guerre d'agression contre l'Ukraine", a déploré jeudi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, suite aux frappes des derniers jours.
"Ces actes inacceptables sont constitutifs de crimes de guerre et ne peuvent rester impunis", a déclaré Anne-Claire Legendre lors d'une conférence de presse, reprenant des propos récurrents de la cheffe de la diplomatie Catherine Colonna.
La Russie a de nouveau frappé l'Ukraine avec des drones de fabrication iranienne jeudi.
La France condamne "avec la plus grande fermeté la nouvelle série de frappes de missiles et de drones" et "la poursuite des bombardements du territoire ukrainien par la Russie ces derniers jours", a réagi la porte-parole du Quai d'Orsay.
"Les villes de Kiev, Odessa, Kherson et Zaporijjia ont notamment été visées par quatre salves de missiles ou de drones", a-t-elle déploré, soulignant que ces frappes "ont une nouvelle fois délibérément ciblé des objectifs civils et fait des victimes parmi la population civile".
La France apportera son soutien militaire et civil à l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire", a-t-elle également réagi.
10H11 TU. Le Kremlin accuse Washington d'être derrière l'attaque présumée de drones.
La Russie accuse les Etats-Unis d'avoir commandité l'attaque présumée de drones contre le Kremlin la veille qu'elle impute à l'Ukraine, tout en admettant qu'elle faisait face à une vague "sans précédent" de "sabotages" sur son sol.
Mercredi, Moscou a affirmé avoir intercepté deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin, dénonçant une tentative d'assassiner le président Vladimir Poutine. Kiev a nié toute implication et Washington a mis en doute les accusations russes.
"Les efforts de Kiev et de Washington pour nier toute responsabilité (dans l'attaque présumée) sont totalement ridicules. Les décisions concernant de telles attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington. Kiev ne fait qu'appliquer ce qu'on lui demande", a affirmé jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Washington doit comprendre que nous le savons", a-t-il déclaré à la presse.
Dmitri Peskov a aussi affirmé que Vladimir Poutine travaille jeudi dans l'enceinte du Kremlin, où il aura "une discussion importante avec le ministre du Développement économique".
Après l'incursion présumée de drones dans le coeur de Moscou, une première depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, les mesures de sécurité vont être renforcées, a souligné Dmitri Peskov.
"Tout cela va être renforcé, bien sûr, et tout a déjà été renforcé dans le contexte des préparatifs pour la parade" militaire du 9 mai, date à laquelle la Russie célèbre en grande pompe la victoire sur l'Allemagne nazie avec notamment un défilé sur la place Rouge de Moscou, a indiqué le porte-parole du Kremlin.
Il a ajouté que des "spécialistes" étaient en train de "mener des analyses approfondies" pour comprendre comment l'attaque présumée de drones avait pu se produire.
Kiev a démenti mercredi toute implication dans cet incident, accusant même la Russie de l'avoir "mis en scène" pour justifier une possible escalade du conflit à venir.
09H48 TU. Vladimir Poutine travaille jeudi au Kremlin, la sécurité va être renforcée.
Le président russe Vladimir Poutine travaille jeudi 04 mai dans l'enceinte du Kremlin à Moscou, où la sécurité va être renforcée, a indiqué son porte-parole, au lendemain d'une attaque présumée de drones imputée à l'Ukraine qui dément toute implication.
Vladimir Poutine "travaille au Kremlin, il aura une discussion importante avec le ministre du Développement économique", a indiqué à la presse Dmitri Peskov, tout en soulignant que la sécurité allait y être "renforcée" après cet incident.
09H33 TU. La Russie dénonce une vague de "sabotages" ukrainiens "sans précédent" sur son sol.
La Russie a dénoncé jeudi une vague d'"activités terroristes" et de "sabotages" ukrainiens "sans précédent" sur son sol, au lendemain d'une attaque présumée de drones ayant visé le Kremlin que Moscou a imputé à Kiev.
"Les activités terroristes et de sabotage des forces armées ukrainiennes prennent une ampleur sans précédent", a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
08H22 TU. Zelensky visite le siège de la Cour pénale internationale.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu au siège de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, juridiction qui a émis en mars un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.
Volodymyr Zelensky, dont la visite est encadrée par d'importantes mesures de sécurité, est arrivé vers 10H00 (08H00 GMT) au siège de la Cour, où un drapeau ukrainien a été hissé.
08H11 TU. Attaque présumée au drone contre le Kremlin "étrange", selon la cheffe de la diplomatie française.
L'affaire des drones ukrainiens que la Russie dit avoir abattus car ils auraient visé Vladimir Poutine "est pour le moins étrange", estime la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna sur France Inter.
La Russie accuse l'Ukraine d'avoir ciblé la résidence du président russe au Kremlin à l'aide de deux drones, une accusation que Kiev dément.
Catherine Colonna s'est toutefois refusé à se "livrer au petit jeu des hypothèses". Le fait que des drones parviennent jusqu'au Kremlin "est assez peu compréhensible dans des situations normales", a-t-elle également réagi.
Elle a rappelé que les Ukrainiens ont "dès hier officiellement déclaré qu'ils n'étaient pour rien dans cet événement qui reste inexpliqué".
Elle a par ailleurs déploré les propos de l'ex-président russe Dmitri Medvedev qui a appelé mercredi à "éliminer" le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à cette attaque présumée de drones contre le Kremlin.
"Dmitri Medvedev se distingue par des propos outranciers, par une escalade verbale qui est regrettable", a-t-elle dit. "Une fois de plus, cette escalade vient de la part de la Russie, une fois de plus, elle cherche à intimider, à faire peur, à trouver des prétextes qui pourraient justifier l'injustifiable", a-t-elle ajouté.
Se refusant à envisager l'hypothèse d'assassinat du président ukrainien, elle a rappelé combien il était "important de respecter l'intégrité physique" d'un chef d'Etat élu démocratiquement.
Les canaux de communication avec la Russie "restent indispensables", a par ailleurs souligné Catherine Colonna, arguant que l'un des problèmes du pouvoir russe était "son enfermement dans une réalité parallèle".
07H11 TU. Incendie éteint dans une raffinerie de pétrole russe après une attaque de drone.
Une attaque de drone a incendié des installations de stockage de produits dans l'une des plus grandes raffineries de pétrole du sud de la Russie, mais les services d'urgence ont éteint l'incendie un peu plus de deux heures plus tard et l'usine fonctionnait normalement, a rapporté l'agence de presse TASS.
La raffinerie d'Ilsky, près du port de la mer Noire de Novorossiisk dans la région de Krasnodar, a une capacité de traitement d'environ 6,6 millions de tonnes par an.
"Les conséquences de l'incident ont été éliminées", a rapporté l'agence de presse, citant le service de presse de l'usine. Il a indiqué que les circonstances de l'incendie et des dommages étaient en cours d'évaluation.
06H40 TU. Volodymyr Zelensky à La Haye pour rencontrer les dirigeants de la Cour pénale internationale.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à la Haye aux Pays-Bas pour y rencontrer notamment les dirigeants de la Cour pénale internationale (CPI) qui enquête sur des crimes de guerre présumés de l'armée russe en Ukraine et a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine.
"Nous sommes à La Haye, nous allons y rencontrer les dirigeants de la Cour pénale internationale", a indiqué Serguiï Nykyforov. le porte-parole du président ukrainien.
06H34 TU. Une deuxième attaque de drones touche une autre raffinerie en Russie.
Vassili Goloubiev, le gouverneur de la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine, a annoncé qu'un drone s'était abattu sur une rafinerie locale près du village de Kisselevka, une heure après la première.
Selon cette source, le drone a causé une explosion et un incendie qui a été "immédiatement" éteint par le personnel de l'usine. "Pas de victimes, les dégâts portés aux installations sont insignifiants", a affirmé M. Goloubiev.
Le gouverneur de la région Voronej, également frontalière de l'Ukraine, a pour sa part indiqué sur Telegram que la défense anti-aérienne locale avait détruit un drone tôt dans la matinée, sans victimes ni dégâts à signaler.
05H08 TU. Les défenses aériennes ukrainiennes détruisent 18 des 24 drones russes durant la nuit.
Les défenses aériennes ukrainiennes ont déclaré avoir abattu 18 des 24 drones kamikazes lancés par la Russie lors d'une attaque avant l'aube jeudi.
Dans un communiqué, l'administration de la ville de Kiev a déclaré que tous les missiles et drones ciblant la capitale ukrainienne pour la troisième fois en quatre jours ont été détruits.
"Les Russes ont attaqué Kiev en utilisant des munitions et des missiles Shahed, probablement de type balistique", a déclaré l'administration.
Sur 15 drones kamikazes Shahed tirés sur la ville côtière d'Odessa, les défenses aériennes en ont détruit 12, tandis que trois ont frappé un complexe universitaire. Il n'y a pas eu de victimes, a déclaré le commandement militaire ukrainien du sud.
03H44 TU. Une attaque de drone incendie une raffinerie de pétrole en Russie, selon un média d'Etat.
Une attaque de drone dans le sud de la Russie a provoqué un incendie dans une raffinerie de pétrole, a rapporté l'agence de presse officielle TASS.
Le feu, désormais éteint, s'est déclaré dans un réservoir de l'installation située à Ilsky, dans la région de Krasnodar, après une attaque menée par "un drone non identifié", selon un responsable des services d'urgence cité par l'agence TASS.
Le gouverneur local, Véniamine Kondratiev, a indiqué sur Telegram que l'incendie avait été circonscrit à un espace de 400 mètres carrés puis rapidement éteint par les services d'urgence.
Cet incident survient après plusieurs attaques de drone dénoncées par la Russie, dont une ayant eu pour objectif, selon Moscou, d'assassiner le président Vladimir Poutine.
A Volna, dans la région de Krasnodar, un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit de mardi à mercredi. Selon des responsables, le sinistre a été provoqué par la chute d'un drone.
Mercredi, la Russie a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou, et dénoncé une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a démenti mercredi toute attaque de Kiev visant son homologue russe.
23H06 TU. Visite surprise du président ukrainien aux Pays-Bas.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi 3 mai au soir aux Pays-Bas pour une visite inattendue, lors de laquelle il doit notamment visiter la Cour pénale internationale (CPI), selon l'agence de presse néerlandaise ANP.
Volodymyr Zelensky, qui effectue sa première visite aux Pays-Bas, a atterri à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol après avoir participé à un sommet des pays nordiques à Helsinki.
L'agence a publié plusieurs photos, notamment celle d'un aéronef, affirmant qu'il s'agit de l'avion du gouvernement néerlandais transportant probablement le président ukrainien.
Selon l'ANP, Volodymyr Zelensky doit visiter jeudi 4 mai la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye, et a émis en mars un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.
Le président ukrainien devrait prononcer dans la même ville, le même jour, un discours intitulé "Pas de paix sans justice pour l'Ukraine", selon la radiodiffusion publique NOS.
Une rencontre avec des députés néerlandais est prévue ainsi qu'un entretien avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
19h39 TU. Les Maliens confiants dans la Russie à une immense majorité.
Plus de neuf Maliens sur dix ont confiance en la Russie pour aider leur pays face à l'insécurité et au jihadisme, indique une enquête d'opinion réalisée par la fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung et publiée mercredi 3 mai.
La junte militaire ayant pris le pouvoir par la force en août 2020 a rompu une alliance de longue date avec la France et s'est tournée militairement et politiquement vers la Russie à partir de 2021.
L'armée malienne a reçu plusieurs livraisons d'équipements militaires russes ainsi que le renfort de centaines d'hommes, des instructeurs de l'armée russe selon elle, des mercenaires de la société privée Wagner, aux agissements décriés, selon la France et ses partenaires occidentaux.
L'enquête indique que 69% des personnes interrogées sont très confiantes et 22% plutôt confiantes dans l'aide russe dans la lutte contre l'insécurité.
"Les Maliens placent beaucoup d'attentes envers les autorités de transition et la Russie, mais cela peut changer très rapidement; en témoigne la très bonne opinion des Maliens de l'armée française au début de leur intervention militaire", opinion qui s'est inversée depuis, Christian Klatt, représentant résident de la fondation au Mali, joint au téléphone.
19H04 TU. La Russie dit avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens contre le Kremlin.
La Russie affirme avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine, une accusation aussitôt rejetée par Kiev.
"Nous n'avons pas attaqué Poutine", a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d'un déplacement en Finlande. "Nous défendons nos villages et nos villes", a-t-il ajouté, au moment où selon Kiev des frappes russes, notamment sur une gare et un supermarché, ont fait 21 morts dans la région de Kherson (sud de l'Ukraine).
Les Etats-Unis, alliés de Kiev, ont de leur côté dit prendre avec "beaucoup de précaution" les accusations du Kremlin.
Une telle incursion de drones à Moscou serait une première depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022.
"La nuit dernière, le régime de Kiev a tenté de frapper le Kremlin" avec deux drones qui ont été mis "hors service" par des systèmes de guerre électronique, a affirmé la présidence russe.
Le Comité d'enquête russe a indiqué dans la soirée avoir ouvert une enquête pour terrorisme "en lien avec une tentative de frapper la résidence du président russe au Kremlin".
"La Russie se réserve le droit de prendre des mesures de représailles", a ajouté le Kremlin.
Un haut responsable russe, le président de la chambre basse du Parlement, Viatcheslav Volodine, a appelé à riposter en utilisant "des armes capables de stopper et de détruire" la direction ukrainienne.
L'ex-président Dmitri Medvedev a été plus loin, appelant sur Telegram à "l'élimination physique de Zelensky et de sa clique".