DIRECT - Ukraine : une frappe russe tue trois personnes à Konstantynivka, près de Bakhmut

Les troupes ukrainiennes sont engagées dans une confrontation "féroce" avec les forces russes qui tentent de s'emparer de Vougledar, au sud-ouest de Donetsk, en Ukraine orientale où les combats se sont intensifiés ces derniers jours. Les deux parties ont revendiqué la victoire, mais la ville reste contestée selon Kiev.


 
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Des médecins militaires donnent les premiers soins à un soldat blessé lors d'une bataille près de Kreminna dans la région de Louhansk, le 16 janvier. Photographie d'illustration. AP/ LIBKOS.
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16h30 TU. L'éducation de cinq millions d'enfants ukrainiens perturbée par la guerre.

Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), l'invasion russe a perturbé la vie scolaire de cinq millions d'enfants ukrainiens. "Des milliers d'écoles, d'établissements préscolaires et d'autres installations éducatives en Ukraine ont été endommagés ou détruits en raison de l'utilisation d'armes explosives pendant la guerre, y compris dans des zones peuplées", explique notamment l'agence onusienne.
15h24 TU. Trois morts dans une frappe russe à Konstantynivka. 
 

Trois personnes ont été tuées et au moins deux blessées dans une frappe russe sur la ville de Konstantynivka dans l'est de l'Ukraine, selon le gouverneur de la région, Pavlo Kyrylenko. "Les Russes ont tiré sur un quartier résidentiel, endommageant des immeubles de quatre étages, un hôtel, des garages et des véhicules", a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux. 

Des images publiées sur le compte Telegram de M. Kyrylenko montrent des immeubles d'habitation aux fenêtres soufflées et des débris éparpillés autour de l'épave carbonisée d'une voiture. 

14h45 TU. Moscou accuse l'Ukraine d'avoir tué 14 personnes dans la région de Louhansk.
 

La Russie a accusé l'armée ukrainienne d'avoir fait quatorze morts et 24 blessés, en frappant un hôpital dans la région de Louhansk.

Samedi matin, "les forces armées ukrainiennes ont frappé à dessein le bâtiment de l'hôpital local avec des lance-roquettes Himars" dans la localité de Novoaïdar, dans la région de Lougansk, affirme l'armée russe dans un communiqué.

La frappe "a fait 14 morts et 24 blessés parmi les patients et le personnel médical", a-t-elle précisé.

Les médecins de l'établissement fournissaient "depuis plusieurs mois de l'assistance médicale à la population civile, comme à des militaires", selon la même source."Une frappe intentionnelle contre un établissement médical civil connu constitue sans doute un grave crime de guerre du régime de Kiev."

14h11 TU. Vladimir Poutine préparerait une nouvelle offensive, rapporte l'ISW.

Dans son point quotidien, l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW) rapporte que "des initiés du Kremlin auraient déclaré à Bloomberg que le président russe Vladimir Poutine prépare une nouvelle offensive pour reprendre l'initiative qui pourrait commencer dès février ou mars 2023. Des responsables russes, des conseillers du Kremlin et d'autres personnalités bien informées qui se sont exprimées sous couvert d'anonymat auraient déclaré à Bloomberg que Poutine cherche à mener une nouvelle offensive majeure et qu'il pense que la tolérance de la Russie à accepter les pertes humaines lui permettra de gagner la guerre à long terme malgré les échecs russes jusqu'à présent."
11H10 TU. Le prix du courage pour la Russe Victoria Lomasko au festival de BD à Angoulême
 

La dessinatrice russe en exil Victoria Lomasko a remporté le prix du courage artistique, décerné chaque année en marge du Festival international de la bande dessinée à Angoulême .

Cette autrice de BD de 44 ans est connue pour sa vision critique de la société et du pouvoir en Russie et dans d'autres anciennes républiques soviétiques. Elle publie en français en février "La Dernière Artiste soviétique", bande dessinée qui fait état des vestiges totalitaires qui subsistent de l'URSS, 30 ans après son éclatement.

Victoria Lomasko a quitté la Russie en mars 2022, juste après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine. Elle vit aujourd'hui en Allemagne.


05H45 TU. La Russie et l'Ukraine se disputent Vougledar
 

"Bientôt, Vougledar pourrait devenir un nouveau succès très important pour nous", a déclaré vendredi 27 Denis Pushilin, chef de la région de Donetsk nommé par Moscou.

Les deux parties ont revendiqué la victoire, mais la ville reste contestée selon Kiev.

Le porte-parole de l'armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a confirmé "des combats féroces", tout en assurant que les Russes avaient été repoussés.

(Re)voir : Ukraine : combats "féroces" à Vougledar

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02H39 TU. La Corée du Nord condamne la décision de Washington d'envoyer des chars à l'Ukraine


Le pays estime que les États-Unis alimentent une "guerre par procuration" pour détruire la Russie.
 

Washington "franchit d'avantage la ligne rouge", a fustigé Kim Yo Jong, soeur du dirigeant Kim Jong Un. Son communiqué accuse les États-Unis, qu'elle qualifie d'"archicriminels", d'être responsables de la guerre en Ukraine. 

Derrière cette décision "se cache la volonté sinistre des É​tats-Unis d'atteindre leur objectif d'hégémonie". Elle a ajouté que Pyongyang se tiendra "toujours" aux côtés des Russes.

21H30 TU. La France et la Pologne réagissent aux déclarations de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine avait accusé "les néonazis en Ukraine" de commettre des crimes contre les civils, à l'occasion de la journée internationale des victimes de l'Holocauste.

"Le jour de la libération du camps hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l'est", a vertement réagi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. Il a appelé à soutenir l'Ukraine pour que l'Histoire "ne fasse pas une boucle".
 

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a quant à elle fustigé les déclarations "consternantes" et "choquantes" du chef de l'État russe. "C'est une provocation indigne un jour comme aujourd'hui", a-t-elle ajouté.