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Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a inspecté un "poste de commandement" sur le front dans l'est de l'Ukraine, au moment où la bataille fait rage pour la ville-symbole de Bakhmout. Le ministère ne précise pas le lieu exact ni la date de cette visite.
15h18 TU. La poutine en baisse de popularité à Strasbourg
Plat québecois emblématique, la poutine vaut depuis le début de la guerre en Ukraine quelques déboires au restaurant strasbourgeois "les Poutinistes", spécialiste de ce met roboratif. Certains clients y voient à tort une propagande pro-russe. "C'est surprenant ce qui nous arrive", confie Christophe Fliegans, le gérant de cette "dark kitchen" ouverte en 2019. Celui-ci estime à "entre 30 et 50%" la baisse de son chiffre d'affaires "depuis le début" du conflit.
Alors que les ventes à emporter sur les plateformes de livraison de cette spécialité à base de frites, fromage et sauce brune fonctionnaient bien, notamment auprès des étudiants, "les choses ont assez vite basculé" après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, le 24 février 2022, se souvient-il.
Ailleurs en France, d'autres restaurants proposant le même plat, notamment à Toulouse et Paris, ont commencé "à se faire chahuter", explique Christophe Fliegans. Au début, les "Poutinistes" strasbourgeois, n'ont eu droit qu'à "quelques commentaires sur les réseaux sociaux, sans plus", poursuit le restaurateur. La "dark kitchen" décide malgré tout de rajouter sur les plateformes de livraison "un emoticon drapeau canadien" à côté du mot "poutine", histoire de dissiper tout malentendu.
15h22 TU. Vers la construction d'une usine de chars allemands en Ukraine ?
Le groupe allemand d'armement Rheinmetall mène des discussions "prometteuses" avec Kiev concernant la construction en Ukraine d'une usine de fabrication de chars dont le pays a besoin pour repousser l'invasion russe, a déclaré son président dans un entretien paru samedi. "Une usine de Rheinmetall peut être construite en Ukraine pour environ 200 millions d'euros" avec l'objectif de produire jusqu'à 400 chars de combat de type Panther par an, a déclaré Armin Papperger au journal Rheinische Post.
Le patron du groupe a dit s'attendre à une décision "dans les deux prochains mois". L'unité de production pourrait "sans difficulté" être protégée des attaques russes via des systèmes de défense anti-aériens, a-t-il estimé. L'ex-président et numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a d'ores et déjà menacé de célébrer l'ouverture éventuelle de l'usine "comme il se doit avec une salve de (missiles russes) Kalibr et d'autres dispositifs pyrotechniques", dans un message sur son compte Telegram.
Selon le patron de Rheinmetall, l'Ukraine a besoin de 600 à 800 chars pour l'emporter contre les forces russes, d'où la nécessité de produire rapidement de nouveaux blindés.
14h40 TU. La centrale nucléaire de Zaporijja est-elle devenue une "base militaire russe" ?
Après un an d'occupation, la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia ne produit plus d'électricité et ne sert que de base militaire aux troupes russes, selon le maire exilé de la ville d'Energodar, qui abrite ce gigantesque complexe. L'armée russe a occupé dès le 4 mars 2022, neuf jours après le début de son invasion, cette centrale nucléaire du sud de l'Ukraine.
"Pendant cette année d'occupation, ils ont transformé la plus grande centrale nucléaire d'Europe en base militaire", indique le maire Dmytro Orlov, 37 ans. Selon lui, les Russes savent "que l'armée ukrainienne ne tirera pas" sur le site pour éviter un incident.
Les Russes utilisent la centrale comme "bouclier nucléaire pour placer du matériel militaire, des munitions et du personnel", souligne-t-il. Selon ses informations, au moins 1 000 militaires russes se trouvent actuellement sur le site de la centrale et à Energodar, dont la population est selon lui passée de 53 000 à "environ 15 000" en un an.
12h25 TU. En Estonie, la minorité russe se détourne des élections
Rebutés par les prises de position belliqueuses du gouvernement estonien à l'égard de la Russie, de nombreux russophones de ce pays balte risquent de choisir l'abstention lors des législatives de dimanche, même s'ils sont opposés à la guerre en Ukraine. Les russophones, qui représentent un quart de la population, s'inquiètent également du soutien apporté par la quasi-totalité des principaux partis politiques à une nouvelle loi prévoyant un enseignement exclusivement en estonien dans les écoles.
"Une très grande partie de la population russophone d'Estonie a gardé des liens forts avec la Russie", déclare Rein Toomla, expert de l'Institut John Skytte. "Ils éprouvent douloureusement la politique actuelle de l'Estonie et du reste du monde démocratique à l'égard de la Russie", souligne-t-il. L'Estonie, qui compte à peine 1,3 million d'habitants, a fait partie de l'Union soviétique jusqu'en 1991. Depuis, elle a rejoint l'Union européenne et de l'Otan.
12h21 TU. Vers l'ouverture des négociations de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE cette année ?
La présidente du Parlement européen Roberta Metsola, en visite samedi en Ukraine, a indiqué "avoir l'espoir" que des négociations d'adhésion pourront s'ouvrir cette année entre Kiev et l'Union européenne. "L'avenir de l'Ukraine est dans l'Union européenne", déclare Roberta Metsola, qui a rencontré le président Volodymyr Zelensky à Lviv (ouest).
"Je suis impressionnée par le rythme avec lequel la Verkhovna Rada (Parlement ukrainien) et le gouvernement progressent dans la candidature à l'UE", ajoute la responsable maltaise, dont c'est la deuxième visite dans ce pays depuis le début de la guerre. L'UE a accordé en juin dernier le statut de candidat à l'Ukraine, quatre mois après le lancement de l'offensive russe.
11H39 TU. Zelensky rencontre la présidente du Parlement européen
Volodymyr Zelensky a rencontré samedi à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.
"L'Ukraine a comme objectif (...) de commencer les négociations pour rejoindre l'UE dès cette année", a-t-il indiqué, dans un message sur Telegram. La présidente du Parlement européen a indiqué "avoir l'espoir" que des négociations d'adhésion pourront s'ouvrir cette année.
10H40 TU. Les comités olympiques africains se prononcent pour la participation des sportifs russes et belarusses
Le comité exécutif de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) a annoncé que ses membres s'étaient prononcés à "l'unanimité en faveur de la participation des athlètes russes et bélarusses à toutes les compétitions internationales".
"Il s'agira ainsi de permettre aux athlètes russes et bélarusses de participer en toute neutralité sans aucun signe identitaire aux Jeux olympiques de Paris 2024", poursuit le texte.
Les comités olympiques africains s'alignent ainsi sur la position du Comité international olympique (CIO) et rejoignent le Conseil olympique d'Asie (COA), qui avait proposé fin janvier d'intégrer ces athlètes à ses compétitions régionales.
Une coalition de pays comme la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne, les États-Unis et le Canada, a demandé au CIO des "clarifications" sur la neutralité exigée pour les sportifs, conditionnant leur participation aux JO.
10H51 TU. Les rires face au ministre russe Sergueï Lavrov en Inde
Jeudi 2 mars, lors d'une conférence à New Delhi, en Inde, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a évoqué "la guerre lancée contre nous en utilisant des Ukrainiens...". Cette déclaration a déclenché les rires de la salle, interrompant ses explications.
J'étais persuadé que c'était un fake mais c'est bien une vidéo de Lavrov, le ministre des Affaires étrangères Russe, qui dit en Inde qu'ils essayent d'arrêter la guerre lancée contre la Russie en utilisant les Ukrainiens..
— Vincent Flibustier (@vinceflibustier) March 3, 2023
Et la salle éclate de rire .
C'est réel. Source pic.twitter.com/xprmSiPszI
08H04 TU. Le ministre russe de la Défense a mené une inspection sur le front
Sergueï Choïgou a inspecté un "poste de commandement" sur le front dans l'est de l'Ukraine, au moment où fait rage la bataille pour la ville-symbole de Bakhmout. Le ministère ne précise pas le lieu exact ni la date de cette visite.
Le ministère a publié une vidéo montrant Sergueï Choïgou voyageant à bord d'un hélicoptère, puis s'entretenant -sans casque ni gilet pare-balles- avec un militaire devant des bâtiments endommagés, sous la garde d'un soldat.
01H23 TU. Le bilan augmente à Zaporijia
Le bilan des victimes de l'attaque russe sur un immeuble de la ville de Zaporijia, touché par un missile dans la nuit de mercredi 1er mars à jeudi 2, s'est alourdi à sept morts, selon les services de secours ukrainiens de la région.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : Bakhmout presque encerclée par Wagner
01H10 TU. Le militant bélarusse Ales Bialiatski, colauréat du Nobel, condamné à 10 ans de prison
Un tribunal de Minsk a condamné à 10 ans de prison le militant Ales Bialiatski, colauréat du prix Nobel de la paix 2022 et figure du mouvement démocratique au Bélarus.
L'organisation de défense des droits humains Viasna a déclaré que deux de ses collaborateurs, arrêtés comme lui en juillet 2021, Valentin Stefanovitch et Vladimir Labkovitch, avaient été condamnés respectivement à neuf et sept ans de privation de liberté.
Un quatrième accusé, Dmitri Soloviev, jugé par contumace après avoir fui en Pologne, s'est vu infliger une peine de huit ans de prison. Ils ont, par ailleurs, chacun été condamnés à une amende de 185 000 roubles bélarusses (69 000 euros).
I strongly condemn the verdict by the Lukashenko regime against Nobel Peace Prize Laureate Ales Bialiatski & @viasna96 activists
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) March 3, 2023
They must be released. Their fight for human rights and justice in Belarus will go on
Attempts to silence them will fail. We will carry their voices
21H50 TU. L'Ukraine annonce l'ouverture d'un bureau de la Cour pénale internationale à Kiev
Kiev cherche à mettre en place un tribunal spécial pour mettre en accusation les dirigeants russes. La CPI enquête sur d'éventuels crimes de guerre ou contre l'Humanité commis pendant l'offensive russe en Ukraine, mais elle n'est pas mandatée pour poursuivre l'agression au sens large.
Le procureur général Andriy Kostin a déclaré que cela "permettra au procureur de la CPI d'enquêter plus complètement sur les crimes internationaux commis en Ukraine".