Fil d'Ariane
La ville de Zaporijjia au sud de l'Ukraine a été bombardée ce dimanche 9 octobre au matin. Au moins 12 personnes ont été tuées, et ce, trois jours après de précédentes frappes qui avaient fait 17 morts, a-t-on appris de source officielle. Les frappes auraient touché des maisons et des immeubles d'habitation de plusieurs étages.
19h19 TU. La centrale de Zaporijjia reconnectée au réseau.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué que la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique.
"Notre équipe à Zaporijjia confirme que la ligne d'alimentation extérieure perdue hier (samedi) a été rétablie et que (la centrale) est reconnectée au réseau — un soulagement temporaire face à une situation toujours intenable", a écrit le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, sur son compte Twitter.
Our team at #Zaporizhzhya confirms the offsite power line lost yday was restored & #ZNPP is reconnected to the grid—a temporary relief in a still untenable situation. A protection zone is needed now. I will travel to & will see@ZelenskyyUa thereafter to establish the zone.
— Rafael MarianoGrossi (@rafaelmgrossi) October 9, 2022
"Nous avons besoin désormais d'une zone de protection" autour de la centrale, a ajouté le chef de l'agence de sûreté nucléaire des Nations unies, en indiquant qu'il comptait se rendre en Russie et voir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans peu de temps "afin d'établir cette zone".
17h57 TU. Vladimir Poutine accuse Kiev de l'attaque sur le pont de Crimée.
"Les auteurs, les exécutants et les commanditaires sont les services secrets ukrainiens, a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, lors d'une réunion avec le chef du Comité d'enquête russe. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte terroriste visant à détruire une infrastructure civile russe d'importance critique."
La Russie s'était jusqu'alors gardé d'accuser Kiev de cette attaque qui a fait trois morts. L'Ukraine n'a de son côté pas revendiqué de responsabilité.
"C'est un acte terroriste préparé par les services secrets ukrainiens. Le but était de détruire une grande infrastructure civile très importante pour la Russie", a abondé le chef du Comité d'enquête russe, Alexandre Bastrykine, lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine.
(Re)voir : Ukraine : les réactions à Moscou après l'attaque du pont de Crimée
16h57 TU. Une "augmentation considérable" des tirs ukrainiens sur le territoire russe, selon le FSB.
"Depuis début octobre, le nombre d'attaques de la part de formations armées ukrainiennes contre les territoires frontaliers de Russie a considérablement augmenté", a indiqué dans un communiqué le service de renseignement russe, le FSB, qui a aussi sous sa charge le contrôle des frontières.
Il s'agit surtout de la région de Belgorod, frontalière de celle de Kharkiv en Ukraine où les forces de Kiev ont regagné des milliers de kilomètres carrés de territoire depuis début septembre. Les régions russes de Briansk et Koursk sont aussi visées, selon le FSB.
"Au cours de la semaine écoulée, plus de 100 bombardements de 32 localités ont été enregistrés, avec usage de systèmes de lance-roquettes multiples, d'artillerie, de mortiers et de drones", a-t-il poursuivi.
Selon le FSB, un "habitant local a été tué et cinq personnes blessées, dont un enfant" dans ces bombardements ukrainiens qui ont aussi détruit deux stations électriques, onze immeubles résidentiels et deux bâtiments administratifs.
Huit postes de contrôle frontaliers ont aussi été endommagés, selon la même source.
Le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoït, a lui accusé les forces ukrainiennes d'avoir bombardé le monastère Gornalski Saint-Nicolas se trouvant à la frontière entre les deux pays.
"Il n'y a pas eu de victimes. L'un des obus a touché le bâtiment, le feu a été rapidement éteint", a-t-il indiqué sur Telegram, publiant des photos du toît et d'un mur endommagés.
15h34 TU. Le bilan de l'attaque à Zaporijjia monte à 13 morts.
L'attaque russe qui a touché la ville de Zaporijjia ce matin a fait 13 morts et 60 blessés, selon les dernières informations du district militaire régional de Zaporijjia.
15h06 TU. La progression de la contre-offensive ukrainienne dans la région de Kherson entre le 1er et le 9 octobre.
Changes on the map of Kherson region in last 9 days pic.twitter.com/xgQYFWfJgn
— ТРУХА⚡️English (@TpyxaNews) October 9, 2022
13h58 TU. Les premiers corps d'une fosse commune à Lyman exhumés.
La ville stratégique de Lyman, dans l'oblast de Donestk, a été libérée par les forces ukrainiennes le 2 octobre dernier. Comme dans de nombreuses autres localités repassées sous contrôle ukrainien, les autorités du pays y ont découvert une fosse commune. La police nationale y a exhumé les 20 premiers corps de civils et militaires ukrainiens. Les premières informations font état de 200 corps ensevelis.
New mass grave found in recently liberated #Lyman (Donetsk obl.) includes about 200 bodies. Another grave is a tranche of about 40 m. long with UA soldiers buried. UNHRC and investigators from other states should enforce their cooperation with UA police #RussiaTerroristState
— Maria Zolkina (@Mariia_Zolkina) October 9, 2022
mass grave in 40m trench #Lyman pic.twitter.com/ZuyzmCTGk5
— C4H10FO2P (@markito0171) October 9, 2022
12h50 TU. Les conséquences des tirs de missiles ce matin à Zaporijjia.
Russian missiles arrivals reported in Zaporizhzhia at 2am. 40 residential and 5 privat houses are damaged. At least 17 killed civilians as of 8am confirmed.
— Ukraine Front Lines (@EuromaidanPR) October 9, 2022
It’s not good morning. Bastards! pic.twitter.com/5jVrksjmVv
The consequences of missile attack on the private sector in Zaporizhzhia tonight.#RussiaUkraineWar #UkraineFrontLines pic.twitter.com/83c42KMQtA
— Ukraine Front Lines (@EuromaidanPR) October 9, 2022
12h34 TU. Réunion du Conseil de sécurité russe lundi.
Le président russe Vladimir Poutine réunira, lundi 10 octobre son Conseil de sécurité. Ce format rassemble les principaux ministres, responsables politiques et représentants des services de sécurité et de l'armée.
Vladimir Poutine tient régulièrement de telles rencontres. Mais celle-ci interviendra deux jours après l'explosion ayant endommagé le pont de Crimée, une infrastructure stratégique.
(Re)voir : Ukraine : l'explosion du pont de Crimée, prélude à l'emploi de l'arme nucléaire ?
09H22 TU. Des plongeurs russes examinent le pont de Crimée après l'explosion.
Des plongeurs russes devaient examiner, de la mer, le pont de Crimée, infrastructure clé reliant la Russie à cette péninsule annexée, endommagé la veille par une puissante explosion que les autorités ont attribuée à un camion piégé.
"Nous avons ordonné un examen par nos plongeurs. Ils vont commencer à travailler à six heures du matin", annonce le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline.
Selon lui, les "premiers résultats" de cet examen sous-marin sont à attendre dès dimanche.
Le trafic automobile et ferroviaire a repris samedi quelques heures après la déflagration qui a jeté à la mer l'une des voies de ce pont construit à grands frais et inauguré par Vladimir Poutine en 2018.
Le ministère russe des Transports a indiqué dimanche que des trains passager de la Crimée vers la Russie "roulaient selon le plan habituel". Des ferrys ont aussi été mis en place entre la Russie continentale et la péninsule.
Cisterns that were damaged by the explosion and fire are starting to get removed from the Kerch bridge. pic.twitter.com/E9GRBrqD6x
— Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) October 9, 2022
Les autorités russes ont attribué l'explosion, qui a fait trois morts samedi matin, à un camion piégé dont le propriétaire est un habitant de la région russe de Krasnodar.
Moscou n'a pas accusé l'Ukraine de cette attaque dans l'immédiat et les responsables ukrainiens n'ont pas revendiqué de responsabilité officiellement.
Kiev avait toutefois menacé à plusieurs reprise de frapper ce pont symbole de l'annexion de la Crimée en 2014, qui sert aussi à l'approvisionnement des troupes russes en Ukraine.
Le dirigeant de la Crimée Sergueï Aksionov a appelé dimanche les habitants de la péninsule à rester "calmes" et assuré que la situation était "sous contrôle".
Il a toutefois ajouté: "bien sûr, il y a les émotions et un désir sain de prendre sa revanche".
06H43 TU. Au moins 12 morts dans de nouveaux bombardements sur Zaporijjia.
Au moins 12 personnes ont été tuées et 49 autres blessées selon le chef de l'administration régionale dans des bombardements sur la ville de Zaporijjia. Cette nouvelle frappe intervient trois jours après de précédents tirs qui avaient fait 17 morts, a-t-on appris de source officielle.
At night, #Russian forces launched almost ten rocket strikes on #Zaporizhzhia. One projectile hit a multi-story apartment block, setting it on fire. One of its sections was destroyed.
— SUSPILNE NEWS (@suspilne_news) October 9, 2022
As of 6 a.m., it was known of 17 killed.#RussiaIsATerroristState#RussianWarCrimes#Ukraine pic.twitter.com/zSEDRCjELd
03H38 TU. Réouverture du pont russe de Crimée partiellement détruit par une explosion.
Le pont de Crimée, infrastructure clé et symbolique reliant la Russie à la péninsule annexée en 2014 au détriment de l'Ukraine, a rouvert à la circulation routière et ferroviaire après avoir été partiellement détruit samedi par une énorme explosion attribuée par Moscou à un camion piégé.
"Le trafic ferroviaire sur le pont de Crimée a été totalement rétabli", affirme à la presse le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline, selon l'agence Ria Novosti, sans précision horaire.
(Re)voir Ukraine : retour du trafic après l'explosion sur le pont de Crimée
"Tous les trains programmés vont passer en totalité", ajoute-t-il. Il a précisé sur son compte Telegram que cette reprise concernait aussi bien "les trains de passagers que de marchandises".
"Nous avons les capacités techniques pour cela", assure-t-il.
Un opérateur de la ligne ferroviaire avait annoncé quelques heures plus tôt que deux trains étaient déjà partis en direction de Moscou et de Saint-Pétersbourg.
22H49 TU. 17 morts dans les bombardements de Zaporijjia jeudi.
Au moins dix-sept personnes sont mortes lors de bombardements dans la ville de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), frappée au petit matin par sept missiles, selon une source officielle ukrainienne.
Le service d'urgence ukrainien indique que dix-sept personnes -dont un enfant et une victime qui a succombé à l'hôpital- ont trouvé la mort du fait de ces bombardements. Par ailleurs, a-t-il poursuivi sur son compte Telegram, 21 personnes ont été secourues dont douze hospitalisées.
Le tout premier bilan était jeudi d'un mort et sept blessés. Vendredi, les services de secours ukrainiens l'avaient déjà remonté à onze morts.
Et vendredi soir, Anatoly Kourtev, secrétaire du Conseil de la ville de Zaporijjia, avait annoncé sur Telegram un bilan alourdi: "De tristes nouvelles continuent de nous parvenir grâce à l'analyse des débris sur les bâtiments touchés par l'attaque. A cette heure, le nombre de morts est déjà passé à quatorze".
Sept missiles ont frappé jeudi à 05H00 Zaporijjia, dont trois ont touché le centre-ville.
Un immeuble donnant sur la principale artère de cette ville industrieuse avait été presque intégralement soufflé. Sur cinq étages, seul le rez-de-chaussée tenait encore debout. Le reste n'était que gravats.
Zaporijjia "subit chaque jour des attaques de roquettes massives", dénonce le président ukrainien Volodymyr Zelensky. C'est un "crime conscient", déclare-t-il sur la messagerie Telegram.