DIRECT - Ukraine : Vladimir Poutine menace les Occidentaux de représailles

Vladimir Poutine affirme avoir de quoi "répondre" aux Occidentaux livrant des armes à l'Ukraine. En ce jour anniversaire de la bataille de Stalingrad, le président russe a estimé que l'histoire se répétait avec la fourniture de chars allemands à l'Ukraine pour combattre la Russie. Son porte-parole Dmitri Peskov a déclaré que la Russie userait de tout son potentiel pour répliquer.
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Vladimir Poutine prononçant un discours lors du 80ème anniversaire de la bataille de Stalingrad
© AP Photo
Vladimir Poutine prononçant un discours lors du 80ème anniversaire de la victoire de l'armée soviétique sur l'armée nazie à Stalingrad, ce 2 février 2023 à Volgograd (anciennement Stalingrad).
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Cratère formé par une explosion près d'un immeuble d'habitation à Kramatorsk, Ukriane.
© AP Photo/Yevgen Honcharenko
Cratère formé par une explosion près d'un immeuble d'habitation à Kramatorsk, Ukraine.
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20h26 TU. Kiev accuse Moscou d'exploiter sexuellement des enfants enlevés en Ukraine
 

Orphelin dans un berceau dans la maternité de Kherson
Un orphelin dort dans son berceau à la maternité de Kherson dans le sud de l'Ukraine, ce 22 novembre 2022. Durant toute la guerre, les autorités russes ont été accusées de déporter des enfants ukrainiens en Russie ou dans les territoires occupés afin de les élever. Au moins 1000 enfants ont été enlevés des écoles et orphelinats de Kherson durant les huit mois d'occupation par les Russes. On ne sait où ils se trouvent.
© AP Photo/Bernat Armangue

Le commissaire aux droits de l'homme de l'Ukraine accuse la Russie d'enlever des enfants de son pays afin d'alimenter des trafics sexuels.
"Des comptes (sur l'application) Telegram révèlent que les Russes enlèvent des enfants ukrainiens et réalisent avec eux des vidéos sexuelles", a affirmé le commissaire aux droits humains du Parlement ukrainien Dmytro Lubinets, dans un message sur Telegram.
"Par exemple, ils proposent pour 250.000 roubles (plus de 3.200 euros) un garçonnet ukrainien", a-t-il ajouté, assurant qu'il s'agissait d'un orphelin.
 

poste Telegram défenseur des droits ukrainien


Dmytro Lubinets a publié l'extrait d'un échange sur Telegram entre deux personnes discutant l'implication d'un jeune garçon dans le tournage d'un film pédo-pornographique.

"Il vient d'Ukraine, d'un orphelinat, il n'a pas de parents", écrit l'une des personnes. "Nous faisons venir des petits pour ce type de travail. Ce n'est pas le premier que nous faisons venir".

Dmytro Lubinets n'a pas précisé comment il avait obtenu cet échange. Il a appelé la police et la justice ukrainiennes à prendre "les mesures appropriées pour trouver et punir les coupables." "La Fédération de Russie enlève, tue, déporte et viole insidieusement nos enfants", a-t-il ajouté. "Comment cela est-il possible dans le monde d'aujourd'hui?"

Les crimes contre les enfants, y compris les abus sexuels, sont assez courants en Russie.

L'Ukraine accuse les forces russes d'avoir enlevé et emmené dans les territoires contrôlés par Moscou des milliers d'enfants, dont des orphelins.

En septembre, des enquêteurs des Nations Unies ont accusé Moscou de crimes de guerre "à grande échelle" en Ukraine, notamment des actes de torture et des violences sexuelles.

La président de la Commission Ursula von der Leyen a rencontré la femme du président Zelensky à ce sujet.
 



20h18 TU. L'Ukraine "mérite" de commencer "cette année" à discuter de son adhésion à l'UE 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que son pays, envahi par la Russie fin février 2022, mérite de commencer dès "cette année" les pourparlers en vue d'entrer dans l'Union européenne.

Sommet UE-Ukraine à Kiev 2 février 2023
Le président Volodymyr Zelenskyy, au centre, la présidente de la Commissione européenne Ursula von der Leyen, à gauche, et le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal posent pour le premier sommet européen en Ukraine à Kiev ce 2 février 2023.
© Bureau de la présidence ukrainienne via AP


"Je pense que l'Ukraine mérite de commencer cette année les négociations concernant son adhésion à l'UE", a déclaré Volodymyr Zelensky, s'exprimant à la veille d'un sommet à Kiev entre l'Union européenne et l'Ukraine.

Ursula von der Leyen a assuré l'Ukraine de tout le soutien de l'Union européenne, en arrivant ce jeudi à Kiev accompagnée de ses commissaires.
"C'est bon d'être de retour à Kiev, ma quatrième fois depuis l'invasion par la Russie et cette fois-ci avec mon équipe de commissaires", a-t-elle tweeté. "Nous sommes là ensemble pour montrer que l'UE se tient fermement aux côtés de l'Ukraine".


Ursula von der Leyen est accompagnée du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et d'une quinzaine de commissaires européens qui doivent rencontrer leurs collègues du gouvernement ukrainien.

La Commission a qualifié cette visite de "symbole fort" du soutien européen à l'Ukraine "face à l'agression injustifiée" de la Russie.

Le président français Emmanuel Macron a prévenu en mai que le processus d'intégration de l'Union européenne pourrait prendre "des décennies".

17h15 TU. Longtemps accusée de ne pas faire assez, la France montre son aide militaire à l'Ukraine

Oleksiï Reznikov et Sébastien Lecornu le 31 janvier 2023 au ministère de la Défense à Paris.
Oleksiï Reznikov et Sébastien Lecornu le 31 janvier 2023 au ministère de la Défense à Paris.
© Julie Sebadelha, Pool via AP


Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksïï Reznikov était à Limours, en banlieue parisienne où le ministre des Armées français Sébastien Lecornu lui a présenté le radar que la France livrera bientôt à l'Ukraine.  Le Ground master 200, d'un coût de 30 millions d'euros, a une portée de 250 km, suffisante pour couvrir "l'intégralité de la région de Kiev", est produit par Thalès.

Oleksiï Reznikov multiplie les signes de satisfaction. "Aujourd'hui, nous utilisons environ 300 types de radars différents. Celui-ci sera vraiment la cerise sur le gâteau", sourit-il, tout en serrant une petite maquette d'un Ground Master qui lui a été donnée.
 


En novembre dernier, Paris, avec moins d'un demi-milliard d'euros d'armes et d'équipements alloués à l'Ukraine, figurait au 10e rang des donateurs militaires derrière la République tchèque, le Danemark ou la Suède, pointait l'Institut pour l'économie mondiale de Kiel.

La France, puissance nucléaire et l'une des plus grosses armées européennes, ne semblait pas capable de faire autant que ses partenaires pourtant bien moins richement dotés.

"On n'aide pas le peuple ukrainien en fonction des classements", s'est défendu hier Sébastien Lecornu, qui face à une "fuite en avant médiatique et même diplomatique" instaurant une "concurrence" entre donateurs, a vanté la quête française d'envois "efficaces" et "fiables" à l'Ukraine.

Début janvier, le président Macron avait promis la livraison de blindés légers AMX-10 RC de facture française, brisant le tabou des chars occidentaux pour l'Ukraine. Et précipitant des annonces par Berlin, Varsovie, Londres ou Washington d'envoi de blindés lourds à Kiev.
"Les Ukrainiens attendent de la France qu'elle puisse s'engager sur certains segments car il y a un effet de levier, comme dans le cas des AMX-10", constate le président de commission défense de l'Assemblée nationale Thomas Gassilloud.

Le 31 janvier, Paris a encore annoncé la livraison de 12 nouveaux canons Caesar, très appréciés des forces ukrainiennes, après 18 déjà livrés. Tout en ne se disant pas opposé à la cession d'avions de combat à Kiev, auparavant une ligne rouge infranchissable.

16h31 TU. Londres "n'exclut pas" d'envoyer des avions à l'Ukraine

Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace déclare ne pas exclure de fournir à l'Ukraine des avions de chasse, tout en avertissant qu'il ne s'agissait pas d'une "baguette magique" étant donné le temps de formation nécessaire.

"Sur la questions des avions, j'ai été clair. S'il y a une chose que nous avons apprise de l'année qui s'est écoulée, c'est de ne rien acter d'avance et de ne rien exclure", a-t-il déclaré à des journalistes le ministre en marge d'un sommet du partenariat Aukus avec l'Australie.

Kiev demande des F-16 de fabrication américaine pour l'aider à repousser l'invasion ukrainienne. Les États-Unis ont indiqué ne pas envisager pour l'heure de fournir des F-16 à l'Ukraine, mais d'autres pays comme la Pologne se sont montrés plus ouverts sur la question.

"Je suis très ouvert pour examiner toute sorte de système, non seulement des avions, pour apporter cette aide à l'Ukraine", a déclaré Ben Wallace. "Ces choses n'arrivent pas du jour au lendemain. Mais je peux dire que nous ne mettons pas les Ukrainiens en danger", a-t-il ajouté.

Ben Wallace
Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace avec à sa gauche le ministre des Affaires étrangères James Cleverly, lors d'une rencontre bilatérale avec la ministre des Affaires étrangères australienne Penny Wong et le ministre de la Défense Richard Marles à la tour Spinnaker de Portsmouth ce 2 février 2023.
© Toby Melville/Pool via AP

Downing Street a pour l'heure semblé écarter l'envoi d'avions de combat. Les appareils Typhoon et F-35 sont "extrêmement sophistiqués et il faut des mois pour apprendre à les faire voler", "nous pensons qu'il n'est pas pratique d'envoyer ces avions en Ukraine", avait déclaré le 31 janvier le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak.

Le Royaume-Uni a déclaré le mois dernier qu'il prévoyait d'envoyer des chars en Ukraine fin mars, après être devenu le premier pays à promettre des blindés lourds, en l'occurrence 14 chars Challenger 2.

Former des aviateurs ukrainiens "prendrait des mois", a-t-il ajouté, "il n'y a pas de baguette magique dans cet horrible conflit".

15h53 TU. La Russie utilisera tout son "potentiel" pour répondre aux livraisons d'armes à l'Ukraine

La Russie utilisera tout son "potentiel" militaire pour répondre aux livraisons d'armes à l'Ukraine, averti le Kremlin, quelques jours après que les Occidentaux se sont mis d'accord pour envoyer des chars lourds à Kiev.

"Quand apparaîtront de nouvelles armes fournies par 'l'Occident collectif', la Russie utilisera pleinement son potentiel existant pour répondre" à ces livraisons, a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

15h46 TU. Le président tchèque Petr Pavel appelle à une aide "sans limite" à l'Ukraine

Le président élu tchèque Petr Pavel, un ancien général de l'OTAN, déclare à l'AFP qu'il ne devrait y avoir "aucune limite" à l'aide militaire de l'Occident à l'Ukraine exhortant les alliés à faire preuve de plus de courage.

Petr Pavel, qui a dirigé le comité militaire de l'OTAN de 2015 à 2018, a remporté une élection présidentielle samedi dernier et prêtera serment le 9 mars.

Le général Petr Pavel présidant le comité militaire le 17 mai 2017 au quartier général de l'OTAN à Bruxelles. 
Le général Petr Pavel présidant le comité militaire le 17 mai 2017 au quartier général de l'OTAN à Bruxelles. 
© AP Photo/Virginia Mayo


Dans un entretien accordé à l'AFP, Petr Pavel, 61 ans, a déclaré que l'Occident devrait fournir à l'Ukraine, qui lutte contre une invasion russe, tous les types d'armes, à l'exception du nucléaire. "En ce qui concerne les armes conventionnelles, je ne vois vraiment aucune raison de fixer des limites", a-t-il déclaré. "L'Ukraine ne peut pas combattre un adversaire aussi dur sans des blindées, des drones, une artillerie et des missiles à plus longue portée, ni sans, peut-être, des avions supersoniques", a-t-il ajouté.

Les alliés occidentaux, dont la République tchèque, ont fourni à l'Ukraine une aide militaire substantielle depuis le début de l'invasion le 24 février 2022.
Selon Petr Pavel il faut faire preuve de plus de courage car "certains pays ont une position un peu réservée" sur les livraison d'armes modernes.
"Si nous voulons adopter une position unique, qui nous donne les meilleures chances de succès, nous devrions agir de manière unie sur ces questions", déclare-t-il à l'AFP, faisant écho à la proposition de la Pologne d'envoyer des avions de combat F-16 en Ukraine, si cette initiative était soutenue par l'ensemble de l'OTAN.

"Il est important de montrer un soutien continu à l'Ukraine, de souligner toutes les bonnes choses et la volonté de poursuivre notre initiative vis-à-vis de l'Ukraine. Je pense que c'est ce que l'Ukraine a besoin d'entendre" ajoute-t-il en expliquant qu'il a l'intention de se rendre en Ukraine au printemps avec son homologue slovaque Zuzana Caputova.

"Si nous percevons l'OTAN et l'UE comme une zone de stabilité, de coopération, de bonnes relations, alors nous devrions permettre à un autre grand pays européen de nous rejoindre", a déclaré Petr Pavel qui soutient la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne et à l'OTAN une fois la guerre terminée. 
"Et ce n'est pas seulement qu'elle mérite d'y adhérer, mais nous en profiterons également, tout comme la Russie lorsqu'elle sera en mesure de rétablir à nouveau des relations normales avec l'Occident."

Selon lui, la guerre doit prendre fin avec le retrait de la Russie, des pourparlers de paix, la reconstruction de l'Ukraine et des enquêtes sur les crimes de guerre.
"Nous devrons amener la Russie à cela, non seulement en poursuivant le soutien à l'Ukraine, mais aussi en étant très strict dans la mise en oeuvre des sanctions contre la Russie", a-t-il indiqué. "C'est le seul moyen de faire comprendre à la Russie qu'elle a agi à l'encontre des normes, et que dans le monde civilisé du 21e siècle, même un grand pays comme la Russie ne peut ignorer les normes de la communauté mondiale."



14h40 TU. La Russie est "de nouveau" menacée par des "chars allemands" déclare Poutine

La Russie célèbre aujourd'hui le 80ème anniversaire de la bataille de Stalingrad. Cette bataille qui a fait au moins deux millions de morts représente la victoire sur l'Allemagne nazie. Pendant son discours, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie était "à nouveau" menacée par des chars allemands, référence aux blindés promis par Berlin à Kiev, dressant un nouveau parallèle entre la guerre contre Hitler et son offensive en Ukraine.

Célébrations pour la victoire de Stalingrad à Moscou
La garde d'honneur devant la tombe du soldat inconnu après une cérémonie de dépose de gerbes commémorant le 80ème anniversaire de la victoire conte l'Allemagne nazie à Stalingrad, ce 2 février 2023 à Moscou.
© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

"C'est incroyable, mais des chars allemands Leopard nous menacent à nouveau", a déclaré le président russe, ajoutant que la Russie avait "de quoi répondre" aux pays qui la menacent.

"Et, encore une fois, les successeurs d'Hitler veulent se battre avec la Russie sur la terre ukrainienne en se servant des banderovtsy", a-t-il ajouté, du nom des partisans de l'ultranationaliste ukrainien Stepan Bandera (1909-1959) qui avait collaboré avec les nazis pendant la Deuxième guerre mondiale.

Poutine dépose une gerbe devant le mémorial du maréchal Vassili Chouikov à Volgograd
Vladimir Poutine dépose une gerbe devant le mémorial du maréchal Vassili Chouikov à Volgograd, anciennement Stalingrad, ce 2 février 2023.
© Konstantin Zavrazhin, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP


Depuis le début de l'offensive qu'il a déclenchée en Ukraine, le 24 février, Vladimir Poutine assure que les responsables politiques au pouvoir à Kiev sont des "néonazis" à l'origine d'un "génocide" des populations russophones de ce pays voisin.

Avec le feu vert de Berlin, plusieurs pays occidentaux ont récemment promis de livrer à Kiev des chars lourds Léopard 2, de fabrication allemande.
"Ceux qui entraînent les pays européens, dont l'Allemagne, dans une nouvelle guerre contre la Russie et présentent cela comme un fait accompli de manière irresponsable et ceux qui s'attendent à vaincre la Russie sur le champ de bataille ne comprennent visiblement pas qu'une guerre contemporaine avec la Russie sera complètement différente", met en garde Vladimir Poutine.

"Nous n'envoyons pas nos chars à leurs frontières mais nous avons de quoi leur répondre et cela ne se limitera pas à l'utilisation de véhicules blindés", a-t-il poursuivi.


14h02 TU. La Russie "concentre ses forces" pour "se venger" de l'Ukraine et de l'Europe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse la Russie de préparer ses forces armées pour "se venger" de l'Ukraine et de l'Europe qui soutient Kiev face à l'invasion russe.

"La Russie est en train de concentrer ses forces, nous le savons tous. Elle veut se venger non seulement de l'Ukraine mais aussi de l'Europe libre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en compagnie de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et la présidente de la Comission européenne Ursula von der Leyen
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et la présidente de la Comission européenne Ursula von der Leyen au sommet UE-Ukraine à Kiev, le 2 février 2023.
Ukrainian Presidential Press Office

12h21 TU. L'UE prévoit des sanctions contre Moscou pour l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine

L'UE prévoit de boucler un nouveau paquet de sanctions contre Moscou d'ici à l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, a déclaré à Kiev la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"D'ici au 24 février, exactement un an après le début de l'invasion, nous visons à mettre en place le dixième paquet de sanctions", a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Les sanctions existantes "érodent l'économie" russe, a affirmé Ursula von der Leyen, estimant que le plafonnement du prix du pétrole russe coûtait à Moscou "environ 160 millions d'euros par jour".

Ursula Von der Leyen Ursula Von der Leyen Zelensky Stand Up for Ukraine
La présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, et le président polonais Ursula Von der Leyen, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'évenement de la campagne "Stand Up for Ukraine" afin de lever des fonds pour l'Ukraine et ses réfuigés, à Varsovie, en Pologne, le 9 avril 2022.
AP Photo/Czarek Sokolowski

11h48 TU. Les derniers habitants de Bakhmout refusent de fuir devant les forces russes

Les derniers habitants restés à Bakhmout, ville de l'Est de l'Ukraine, pilonnée depuis l'été par l'armée russe, assurent qu'ils ne comptent pas s'enfuir même si les Russes se rapprochent.

"Comment pourrais-je partir?", interroge Natalia Chevtchenko, 75 ans, inquiète des coûts trop élevés d'un départ. Elle a passé tellement de temps à s'abriter dans sa cave qu'elle se sent "comme une taupe" lorsqu'elle s'aventure dehors dans la lumière, clignant des yeux.

"Ne vous inquiétez pas", assure-t-elle malgré le sifflement des obus à l'arrière-plan, "ils sont loin. Je sais à présent où ils vont tomber". Les forces russes tentent depuis des mois de prendre le contrôle de Bakhmout, la plus longue et la plus sanglante des batailles menées depuis l'invasion russe lancée le 24 février dernier.

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10h13 TU. Huit ouvriers du bâtiment tués dans un incendie en Crimée annexée

Un incendie s'est déclaré dans un logement préfabriqué pour les ouvriers du bâtiment près de Sébastopol, en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie, faisant au moins huit morts, ont annoncé les autorités.

"L'incendie a eu lieu dans la nuit dans un logement préfabriqué" pour les ouvriers "venus de différentes régions russes" afin de finaliser le chantier d'une importante autoroute passant à travers la péninsule, a indiqué sur Telegram le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev.

Dans la matinée, "le feu a été entièrement circonscrit", selon le ministère russe des Situations d'urgence. "L'incendie a fait huit morts et deux blessés", a précisé le ministère. Selon Mikhaïl Razvojaïev, toutes les victimes étaient des ouvriers du bâtiment.

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09h35 TU. Le chef de la diplomatie russe accuse l'Occident de vouloir mettre fin à "la question russe"

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé les Occidentaux de soutenir l'Ukraine pour mettre fin à "la question russe", accusant nommément la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite à Kiev.

Cette dernière "a déclaré que le résultat de la guerre doit être la défaite de la Russie, et une défaite telle qu'elle ne se relève pas pendant des décennies", a dit dans une interview télévisée Sergueï Lavrov, "N'est-ce pas du racisme, du nazisme et une tentative de résoudre la question russe ?".

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09h10 TU. Von der Leyen assure l'Ukraine du soutien de l'UE en arrivant à Kiev

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré l'Ukraine de tout le soutien de l'Union européenne, en arrivant à Kiev accompagnée de ses commissaires pour une réunion à la veille d'un sommet UE-Ukraine.

"C'est bon d'être de retour à Kiev, ma quatrième fois depuis l'invasion par la Russie et cette fois-ci avec mon équipe de commissaires", a-t-elle écrit sur Twitter. "Nous sommes là ensemble pour montrer que l'UE se tient fermement aux côtés de l'Ukraine", a-t-elle ajouté.

8h33 TU. L'Autriche expulse quatre diplomates russes

Quatre diplomates russes, dont deux accrédités auprès des Nations unies à Vienne, vont être expulsés par l'Autriche, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

Ils ont agi de "manière incompatible avec leur statut diplomatique", selon la même source. L'expulsion de diplomates est très rare en Autriche, un pays neutre traditionnellement proche de la Russie avant l'invasion de l'Ukraine. 

Le chancelier autrichien Karl Nehammer
Le chancelier autrichien Karl Nehammer le 31 mars dernier, après une entrevue avec son homologue allemand Olaf Scholz.
© Steffi Loos/Pool via AP

07h16h TU. Frappe contre un immeuble civil à Kramatorsk

Les sauveteurs s'activaient à l'aube pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres d'un immeuble d'habitation de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, détruit par une frappe russe qui a fait au moins deux morts, au moment où Kiev dit s'attendre à une vaste offensive de Moscou pour le premier anniversaire de l'invasion.

La frappe a eu lieu mercredi vers 21h45 (19h45 GMT) contre huit immeubles du centre de Kramatorsk, dont l'un s'est complètement effondré, a indiqué la police de Donetsk sur son compte Facebook. Une centaine de policiers ont été déployés pour fouiller les décombres.

Selon le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, l'attaque a fait deux morts et 21 blessés, dont huit ont été hospitalisés et deux sont dans un état critique. Pavlo Kyrylenko a revu à la baisse un bilan initial qui faisait état de trois morts. Deux personnes étaient encore coincées à l'aube dans les ruines de l'immeuble, a-t-il précisé.

"Aucun autre but ici que la terreur" a tweeté le président Zelensky.