DIRECT - Ukraine : Volodymyr Zelensky appelle l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a rencontré Volodymyr Zelensky avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Lors de cette réunion à Lviv, près de la frontière polonaise, le président ukrainien a appelé l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Un dépôt de munition russe dans la région de Belgorod, près de la frontière ukrainienne a explosé ce soir.
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Erdogan, Zelensky et Guterres
Le secrétaire général de l'ONU a averti que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
© AP Photo/Evgeniy Maloletka
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18H59 TU. Un dépôt de munition russe en feu près de la frontière ukrainienne.


Deux villages russes ont été évacués aujourd'hui à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.

Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage".

"Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo", situé à moins de 50 km de la frontière ukrainienne dans la province de Belgorod, a déclaré dans un communiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.

Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on pouvait voir une énorme boule de feu dégageant une épaisse colonne de fumée noire. Sur une autre vidéo, plusieurs explosions en succession rapprochée pouvaient être vues au loin.

Aucune victime n'était à déplorer, mais les habitants de Timonovo et du village voisin de Soloti ont été "déplacés à une distance sûre", a-t-il poursuivi, ajoutant que les autorités enquêtaient sur les raisons de ce feu.

17H29 TU. Le secrétaire général de l'ONU averti qu'endommager la centrale de Zaporijjia serait "un suicide".
Point presse d'Erdogan, Zelensky et Guerres
© Saviano Abreu, OCHA via AP
Le secrétaire général de l'ONU a averti que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.

Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".

17H11 TU. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.
Zelensky auprès d'un blessé à Lviv
Avant de rencontre le secrétaire général de l'ONU et le président de la Turquie, Volodymyr zelensky s'est rendu dans un hôpital de Lviv.
© Ukrainian Presidential Press Office via AP

"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".

16H48 TU. Recep Tayyip Erdogan s'alarme du danger d'un "nouveau Tchernobyl".

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien d'Ankara à Kiev et s'est alarmé du risque d'une catastrophe de centrale nucléaire lors sa première visite en Ukraine depuis l'invasion russe.
Erdogan et Zelensky ce 18 août 2022
Le président Erdogan et son homologue Zelensky à Lviv ce 18 août 2022.
© Ukrainian Presidential Press Office via AP
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons à être du côté de nos amis ukrainiens", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres à Lviv, en Ukraine.

"Nous sommes inquiets. Nous ne voulons pas vivre un nouveau Tchernobyl", a aussi déclaré le chef de l'État turc en référence à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie. Recep Erdogan a précisé que la question de l'échange de prisonniers entre l'Ukraine et la Russie a aussi été débattue lors du sommet.

"Je veux préciser que c'est un sujet important pour nous. (...). Nous allons continuer à avoir des discussions à ce sujet avec Vladimir Poutine", a-t-il affirmé. Le président turc avait rencontré pour la dernière fois son homologue russe, Vladimir Poutine, le 5 août, à Sotchi, en Russie.

Tout en condamnant rapidement l'offensive russe, la Turquie a opté pour la neutralité entre les deux pays et ne s'est pas jointe aux sanctions occidentales contre Moscou.
Ankara fournit également à l'Ukraine ses fameux drones de combats Bayraktar-TB2 à l'efficacité prouvée face aux chars russes.

15H56 TU. L'Estonie déjoue des cyberattaques revendiquées par des pirates russes.

L'Estonie annonce avoir déjoué la veille une importante vague de cyberattaques contre des institutions publiques et privées, qui ont été revendiquées par des pirates russes.
"Hier, l'Estonie a subi les cyberattaques les plus importantes depuis 2007", a déclaré sur Twitter le sous-secrétaire estonien à la Transformation numérique, Luukas Ilves. "Les tentatives d'attaques DDoS ont visé à la fois les institutions publiques et le secteur privé", a-t-il précisé. Selon lui, ces attaques ont été inefficaces.

"E-Estonia reste opérationnel. Les services n'ont pas été perturbés", s'est-il félicité.
Le chef de l'institution responsable de la gestion des incidents de sécurité dans les réseaux informatiques estoniens (CERT), Tonu Tammer, a déclaré à l'AFP que les attaques avaient notamment visé les sites web de la police, du gouvernement et d'une entreprise de logistique, mais n'avaient causé que très peu de perturbations.

Le groupe de pirates informatiques russe Killnet a revendiqué ces attaques, affirmant avoir agi en représailles au démantèlement cette semaine par l'Estonie d'un mémorial de la Deuxième Guerre mondiale datant de l'époque soviétique.

L'État balte avait décidé d'enlever de son socle un char soviétique T-34 à Narva, une ville frontalière où vit une importante minorité russophone, et de le transférer au Musée de la guerre. Le gouvernement a accusé la Russie d'utiliser de tels monuments pour attiser les tensions.

15H17 TU. La Syrie a reçu des céréales ukrainiennes volées, selon l'ambassade d'Ukraine.

"Selon nos informations, le SV KONSTANTIN a accosté en Syrie", a rapporté l'ambassade d'Ukraine à l'AFP à Beyrouth, "avec à bord des céréales volées et transportées illégalement par les forces d'occupation russes". Cette cargaison était initialement destinée au port libanais de Tripoli, a ajouté l'ambassade, sans préciser le port syrien où le SV KONSTANTIN a accosté.

Un autre navire a déchargé aujourd'hui sa cargaison au port syrien de Tartous géré par une compagnie russe, selon Samir Madani, co-fondateur du site TankerTrackers.com. Le Razoni, sous pavillon sierra-léonais, transporte la première cargaison de céréales autorisée à quitter l'Ukraine grâce à un accord avec les Nations unies et la Turquie qui a permis de lever le blocus de la Russie.

Il devait lui aussi aller au Liban avant de se dérouter vers Tartous cette semaine avec ses 26.000 tonnes de maïs, a précisé sur Twitter Samir Madani. Les images satellitaires l'on montré en train de décharger.
 

Début août, un navire syrien, le Laodicée, a été brièvement immobilisé au Liban après des allégations selon lesquelles il transportait des céréales ukrainiennes volées.
Il avait finalement pu repartir vers la Syrie au grand dam de l'Ukraine qui s'était dite "déçue" par cette décision.

14H16 TU. Le Danemark va investir plus de 5 milliards d'euros dans sa Marine.

Le pays scandinave compte construire ses propres navires, a déclaré le ministre de la Défense Morten Bodskov  à la presse en présentant un partenariat avec des acteurs de l'industrie. "Nous sommes confrontés à une situation grave en Europe. Il y a la guerre en Europe. Nous sortons à peine d'une pandémie de coronavirus, et le point commun des deux (crises) est d'avoir suscité des problèmes pour notre sécurité d'approvisionnement", a-t-il dit.
 

Morten Bodskov n'a pas révélé combien de navires seraient construits au cours des deux prochaines décennies, mais selon lui, de nombreux vaisseaux sont vieillissants et doivent être remplacés. Il s'agit "d'une grande partie de notre flotte", a-t-il ajouté, citant des bateaux de patrouille, des bateaux plus petit assurant des secours près des côtes, des navires d'inspection et des frégates.

13H47 TU. Ukraine: Zelensky appelle l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia.

En recevant le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, Volodymyr Zelensky a appelé l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Le président de l'Ukraine a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
 L'Ukraine accuse depuis des semaines Moscou de stocker des armes lourdes dans la centrale de Zaporijjia et de l'utiliser comme base de frappes sur les positions ukrainiennes. Elle assure aussi que les forces russes tirent sur la centrale qu'ils occupent dans le but d'accuser Kiev de ces bombardements.

Moscou a démenti aujourd'hui avoir déployé des armes lourdes dans la centrale et dit n'y avoir que des unités assurant la sécurité. La Russie accuse en retour Kiev de préparer une "provocation retentissante" sur place à l'occasion de la visite en Ukraine du secrétaire général de l'ONU.

13H01 TU. La Russie déploie des missiles hypersoniques à Kaliningrad.

"Dans le cadre de la mise en place de mesures stratégiques de dissuasion supplémentaire, trois MiG-31 avec des missiles hypersoniques Kinjal ont été redéployés sur l'aérodrome de Tchkalovsk dans la région de Kaliningrad",  déclare le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Les trois appareils formeront une unité de combat "opérationnelle 24h sur 24", a-t-il ajouté.
 
Un MiG-31 avec des missiles Kinjal
Un MiG-31 avec des missiles Kinjal atterrissant à la base aérienne de Chkalovsk dans la région de Kaliningrad.
© Russian Defense Ministry Press Service photo via AP
Les missiles balistiques hypersoniques "Kinjal" ("poignard", en russe) et ceux de croisière "Zircon" appartiennent à une famille de nouvelles armes mises au point par la Russie et que son président, Vladimir Poutine, qualifie d'"invincibles", car censées pouvoir échapper aux systèmes de défense adverses.

La Russie a plusieurs fois annoncé avoir utilisé des missiles hypersoniques en conditions réelles dans le cadre de l'offensive de grande ampleur qu'elle mène depuis février en Ukraine.

Le déploiement de ces missiles à Kaliningrad, un territoire déjà très militarisé, intervient sur fond de bras de fer entre l'Union européenne et Moscou ces dernières semaines sur cette enclave située sur la Baltique.

En application des sanctions de l'Union Européenne décidées en réponse à l'attaque russe contre l'Ukraine, la Lituanie avait cessé en juin d'autoriser le transit par son territoire de certaines marchandises en direction de Kaliningrad.

Après des protestations et des menaces de Moscou, l'UE a fini par demander à Vilnius d'autoriser le transit par rail de biens russes, hors matériel militaire.

Coincé entre la Pologne et la Lituanie, le territoire de Kaliningrad est largement approvisionné par voie ferroviaire à partir de la Russie continentale.

11H58 TU. Un 25ème navire chargé de céréales a quitté l'Ukraine.

"Le cargo I MARIA est parti du port de Tchornomorsk, 33.000 tonnes de maïs étaient chargées à bord. Le cargo est en route pour l'Afrique du Nord, il arrivera en Égypte dans quelques jours", ont indiqué sur Facebook les autorités portuaires ukrainiennes.

"Plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens ont transité par le 'corridor céréalier' (...). 25 navires transportant des produits ukrainiens ont quitté les ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk", ont-elles ajouté.
Le cargo "Brave Commander" quitte le port de Pivdennyi
Le cargo "Brave Commander" quitte le port de Pivdenny près d'Odessa le 16 août 2022.  Battant pavillon libanais, le cargo transporte 23 000 tonnes de blé ukrainien.
© AP Photo/Nina Lyashonok

Le premier navire à quitter l'Ukraine dans le cadre de l'accord signé par la Russie et l'Ukraine, le Razoni, avait pris la mer le 1er août. Il a fallu cinq jours pour qu'un second cargo parte mais le rythme de départ des bateaux a depuis accéléré.

Le premier navire humanitaire affrété par l'ONU pour transporter des céréales ukrainiennes a quitté le port de Pivdenny le 16 août avec 23.000 tonnes de blé.
Il doit être débarqué à Djibouti puis livré en Ethiopie, en proie à la sécheresse et dont la région rebelle du Tigré traverse actuellement "la pire catastrophe (humanitaire) dans le monde", selon le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

10H35 TU.  L'Allemagne va abaisser la TVA sur le gaz à 7% pour aider les consommateurs.

Le gouvernement allemand a décidé d'abaisser temporairement la TVA sur le gaz, de 19% à 7%, pour aider les consommateurs face à la flambée des prix déclenchée par la guerre en Ukraine, a annoncé le chancelier Olaf Scholz.


Le taux réduit restera en vigueur au moins jusqu'à fin mars 2024 et "nous nous attendons à ce que les entreprises répercutent à 100% cette baisse sur les clients", ajoute Olaf Scholz. La hausse des prix "est un poids important pour beaucoup de personnes", a admis le chef du gouvernement lors d'une brève déclaration à la presse.

Alors que les prix progressent déjà rapidement, les factures vont encore sensiblement augmenter à partir du 1er octobre, quand les distributeurs de gaz pourront - grâce à une nouvelle loi - répercuter la hausse des prix d'achat sur les clients.

Les entreprises pourront demander un prélèvement exceptionnel supplémentaire de 2,4 centimes par kilowattheure (KWh) de gaz aux particuliers et entreprises. TVA incluse, cela représente quelque 600 euros de plus par an pour un foyer moyen avec deux enfants et une consommation de 20.000 KWh.

Le gouvernement de coalition cherchait à exempter entièrement ce prélèvement de la TVA, une mesure refusée par la Commission européenne.

08H56 TU. Le ministère russe de la Défense annonce qu'il pourrait fermer la centrale nucléaire de Zaporijjia si les bombardements se poursuivent.

Le ministère russe de la Défense déclare que la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, pourrait être fermée si les forces ukrainiennes continuent de bombarder l'installation, ce que Kyiv a nié avoir fait.

Lors d'un briefing, Igor Kirillov, chef des forces de défense radioactives, chimiques et biologiques russes, a déclaré que les systèmes de soutien de secours de l'usine avaient été endommagés à la suite de bombardements.

Igor Kirillov a déclaré qu'en cas d'accident à l'usine, les matières radioactives couvriraient l'Allemagne, la Pologne et la Slovaquie.

08H32 TU. L'Allemagne risque de ne pas réussir à remplir ses réservoirs de gaz.

"Je ne m'attends pas à ce que nous atteignions les prochains objectifs de stockage aussi rapidement que le premier", atteint deux semaines avant le terme, a déclaré Klaus Müller, chef du régulateur allemand de l'énergie, auprès du site T-online.
Atteindre le prochain objectif, 85% des réservoirs remplis au 1er octobre, n'est selon lui "pas impossible, mais très ambitieux".

"Dans tous nos scénarios, nous ne parviendrons pas à atteindre un niveau de remplissage moyen de 95% au 1er novembre", ajoute-t-il. "Nous n'y parviendrons pas car certains sites de stockage sont partis d'un niveau de remplissage très bas", assène Klaus Müller.


Face aux risques de pénurie, le ministre de l'Économie, l'écologiste Robert Habeck, avait fixé en juillet une série d'objectifs pour que les stocks de gaz atteignent 95% d'ici le 1er novembre, avant le début de l'hiver.

Les réserves de gaz de l'Allemagne se situaient alors à environ 65% de leur capacité. Le week-end dernier, elles étaient remplies à 75%, deux semaines avant la date prévue. Mais atteindre les futurs objectifs va s'avérer délicat et nécessitera encore d'importantes économies d'énergie dans les années à venir.

07H40 TU. Cinq morts dans de nouvelles frappes russes sur Kharkiv et sa région.

Les forces russes ont continué à bombarder jeudi 18 août  au matin le nord-est de l'Ukraine, tuant au moins 5 personnes selon Kiev, quelques heures avant une rencontre entre les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres dans l'ouest du pays.

"Autour de 04H30 (01H30 GMT), l'ennemi a lancé huit missiles de la ville de Belgorod (en Russie) vers Kharkiv", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov, indiquant que ces missiles s'étaient abattus sur plusieurs quartiers de la ville.

(Re)voir Ukraine : la Russie frappe Kharkiv

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"Dans le quartier de Slobidsky, un des missiles a touché un immeuble résidentiel. Le bâtiment est partiellement détruit. Selon les données préliminaires, deux personnes sont mortes, 18 ont été blessées dont deux enfants", a-t-il indiqué.

Il a ajouté qu'une attaque de missiles avait aussi touché la ville de Krasnograd vers 04H00, environ 80 kilomètres au sud de Kharkiv, faisant deux autres morts. 

"Plusieurs immeubles résidentiels ont été détruits, plus de 10 bâtiments endommagés. Deux civils ont été tués, deux blessés dont un enfant de 12 ans", a-t-il indiqué.

Ces frappes interviennent alors que le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le président turc Recep Tayyip Erdogan et l'ukrainien Volodymyr Zelensky doivent se rencontrer jeudi à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.

06H55 TU. La Russie dit n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans la centrale nucléaire de Zaporijjia.

L'armée russe assure n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine et touchée récemment par des frappes.

"Nous soulignons que les troupes russes n'ont pas d'armes lourdes dans l'enceinte de la centrale et dans les zones avoisinantes. Seules des unités assurant la sécurité se trouvent là-bas", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

"Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a poursuivi le ministère.

Selon Moscou, des unités d'artillerie ukrainiennes prévoient de tirer sur la centrale pour ensuite accuser la Russie d'avoir causé un accident nucléaire.

06H35 TU. La Russie dit que l'Ukraine prépare une "provocation" lors de la visite du chef de l'ONU à la centrale nucléaire de Zaporijjia​.

Le ministère russe de la Défense accuse l'Ukraine de prévoir une "provocation" à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia le 19 août, lors de la visite prévue du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guteres, selon l'agence de presse russe RIA.

Dans un communiqué, le ministère a déclaré qu'il n'y avait pas d'armes lourdes dans la centrale nucléaire sous contrôle russe, ni dans les districts voisins.

L'usine a été la cible de tirs à plusieurs reprises ces dernières semaines, l'Ukraine et la Russie se reprochant mutuellement le bombardement.

L'Ukraine a déclaré que la Russie avait déployé de l'artillerie dans et autour de l'usine.

08H33 TU. L'Ukraine dit que les combats sont "dans l'impasse" avant la visite du chef de l'ONU​.

Les forces ukrainiennes déclarent qu'elles ont repoussé une attaque russe dans la région sud de Kherson. Le nombre de morts dans les bombardements russes de la ville de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a augmenté alors que la guerre se poursuit sans relâche depuis près de six mois.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, rencontrera le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy et le président turc Tayyip Erdogan plus tard, dans la ville de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.

08H02 TU. Un autre navire céréalier quitte l'Ukraine, selon le ministère turc de la Défense​.

Un autre navire transportant des céréales a quitté le port ukrainien de Tchernomorsk, a annoncé le ministère turc de la Défense, portant à 25 le nombre total de navires devant quitter les ports ukrainiens de la mer Noire dans le cadre d'un accord d'exportation de céréales négocié par l'ONU.

Le I Maria, battant pavillon du Belize, était chargé de maïs, a-t-il ajouté, ajoutant que quatre autres navires arriveront jeudi 18 août dans les ports ukrainiens pour être chargés de céréales.

04H47 TU. La Chine va envoyer des troupes en Russie pour des exercices militaires conjoints.

Pékin va envoyer des troupes en Russie pour participer à des exercices militaires conjoints à la fin du mois, afin d'"approfondir la coopération" entre les deux armées, a annoncé le ministère chinois de la Défense.

La Chine et la Russie entretiennent des liens étroits en matière de défense et Pékin a indiqué vouloir porter les relations bilatérales "à un niveau plus élevé", malgré les condamnations internationales suscitées par la guerre en Ukraine.

Selon un communiqué diffusé mercredi, la Chine va participer aux exercices annuels "Vostok" - prévus du 30 août au 5 septembre selon Moscou - dans le cadre de sa coopération avec la Russie.

"L'objectif est d'approfondir la coopération pratique et amicale avec les armées des pays participants, d'accroître le niveau de collaboration stratégique entre les parties participantes et de renforcer la capacité à répondre aux diverses menaces pour la sécurité", indique le ministère de la Défense dans le communiqué.

Mais Pékin assure que sa participation aux exercices militaires est "sans aucun rapport avec la situation actuelle au niveau régional et international". Il s'agit des deuxièmes exercices menés conjointement par la Chine et la Russie cette année.

Washington s'inquiète régulièrement du rapprochement entre la Chine et la Russie, estimant que cela met en danger la sécurité mondiale. Interrogé sur la participation chinoise à ces exercices conjoints, le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, a toutefois indiqué que les Etats-Unis n'avaient pas d'"interprétation particulière".

"La plupart des pays concernés participent aussi régulièrement à un large éventail d'exercices et d'échanges militaires avec les Etats-Unis", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.


03H23 TU. Guterres et Erdogan rencontrent Zelensky, au moins 7 morts à Kharkiv.

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres doit rencontrer les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, presque six mois après son invasion par la Russie, dont une frappe mercredi 17 août à Kharkiv a fait au moins sept morts.

Les trois hommes discuteront du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes mais aussi "du besoin d'une solution politique à ce conflit", a précisé le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric. "Je n'ai aucun doute (sur le fait) que la question de la centrale nucléaire (de Zaporijjia) et d'autres seront également abordées".

Dans sa traditionnelle déclaration du soir, Volodymyr Zelensky a indiqué que Antonio Guterres était "déjà arrivé en Ukraine. Nous travaillerons ensemble pour parvenir aux résultats nécessaires pour l'Ukraine".

Le secrétaire général doit également s'entretenir en bilatéral avec Volodymyr Zelensky. Il a ensuite prévu de se rendre vendredi à Odessa, un des trois ports utilisés dans le cadre de l'accord d'exportation de céréales, avant de se rendre en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé de superviser cet accord.